Prisonnière de ma propre famille

23 novembre 2022

Par Jingxun, Thaïlande

J’ai accepté l’œuvre de Dieu des derniers jours en 2019. En lisant la parole de Dieu, j’ai vu comment Dieu Tout-Puissant révélait la vérité profonde des trois étapes de l’œuvre de Dieu pour sauver l’humanité, le mystère de l’incarnation de Dieu, la signification de l’œuvre du jugement, la manière dont Satan corrompait les gens et celle dont Dieu les sauvait, et la façon dont les gens pouvaient être purifiés et avoir une belle destination. Ces paroles avaient de l’autorité et je ne les avais jamais entendues. Je les ai trouvées nouvelles et concrètes, elles m’ont nourrie et elles ont étanché ma soif spirituelle. J’ai été certaine que Dieu Tout-Puissant était le Seigneur Jésus revenu et ça m’a remplie d’enthousiasme. Je n’avais jamais imaginé que je pourrais accueillir le retour du Seigneur Jésus au cours de ma vie. Je savais que j’avais de la chance. Après ça, j’ai souvent participé à des réunions, prêché l’Évangile, et chaque journée était épanouissante et plaisante. Mais mon frère cadet et ma belle-sœur ont découvert que je croyais en Dieu deux mois plus tard. Ma belle-sœur est chinoise et travaille dans un ministère, alors mon frère l’a accompagnée en Chine. Mon frère m’a appelée et m’a réprimandée en disant : « Le gouvernement chinois persécute les croyants en Dieu Tout-Puissant. Je ne m’oppose pas à ce que tu croies au Seigneur Jésus, mais tu ne peux pas croire en Dieu Tout-Puissant. Tu crois en une personne, pas en Dieu. » Dès que j’ai entendu ça, j’ai su que mon frère répétait une rumeur, parce qu’au cours de mes recherches, j’avais vu beaucoup de vidéos de membres de l’Église de Dieu Tout-Puissant qui étaient persécutés par le PCC et je savais que le vrai chemin avait été persécuté depuis l’Antiquité. Quand Dieu vient œuvrer, Il est toujours persécuté par les forces de Satan. Ainsi, quand le Seigneur Jésus est venu œuvrer, les dirigeants religieux et le gouvernement romain Lui ont frénétiquement résisté et L’ont persécuté. J’ai dit à mon frère : « Je crois en Dieu, pas en une personne. Quand Dieu vient sur terre pour œuvrer et sauver l’humanité, Il doit S’incarner en tant que Fils de l’homme pour qu’on puisse s’approcher de Lui. Puisque Dieu devient un humain, Il doit naître dans une famille et vivre une vie humaine normale. Dieu Tout-Puissant semble être une personne ordinaire, mais Il possède l’Esprit de Dieu et Son essence est celle de Dieu. Dieu Tout-Puissant a exprimé de nombreuses vérités et Il œuvre pour purifier et sauver l’humanité, ce que personne d’autre ne pourrait faire. Le Seigneur Jésus ressemblait à une personne ordinaire, mais Son essence était celle de Dieu et Il pouvait exprimer la vérité et racheter l’humanité. C’était quelque chose que les gens ordinaires ne pouvaient pas faire. Peux-tu dire que croire au Seigneur Jésus, c’est croire en une personne ? Ne fais pas d’hypothèses ridicules sur ce que tu ne comprends pas. Le péché de blasphème contre le Saint-Esprit est impardonnable. Les pharisiens ont blasphémé contre le Seigneur Jésus en disant que Belzébuth L’aidait à chasser les démons. Ils ont fini par être punis et maudits par Dieu. Je ne t’oblige pas à croire, alors n’entrave pas ma croyance en Dieu ! » Il ne m’a pas du tout écoutée. Plus je l’ai réfuté, plus il m’a réprimandée. Quand j’ai vu qu’il avait été trompé par les rumeurs du PCC et qu’il blasphémait contre Dieu, j’ai été déçue. Le lendemain, ma belle-sœur m’a appelée à son tour pour essayer de me convaincre de renoncer à ma foi et elle a essayé de me faire peur en disant : « Ta croyance en Dieu Tout-Puissant est illégale en Chine. Tu pourrais être exécutée pour ça. Si tu croyais en Dieu en Chine, tu aurais été arrêtée depuis longtemps. Le gouvernement chinois arrête tous les membres de ton Église qu’il trouve. Personne ne lui échappe. » Les paroles de ma belle-sœur m’ont montré la vérité de la résistance à Dieu du PCC et de sa persécution des chrétiens, et j’ai compris la situation difficile des frères et sœurs chinois qui croyaient en Dieu. En même temps, ça m’a paru étrange. J’avais cru au Seigneur pendant huit ans et mes proches ne s’en étaient jamais mêlés. Pourquoi me persécutaient-ils dès que je croyais en Dieu Tout-Puissant et devenaient-ils si indifférents à mon égard ? À ce moment-là, je me suis souvenue que mes frères et sœurs avaient échangé que le vrai chemin avait été persécuté depuis l’Antiquité et que Satan interférait partout où Dieu œuvrait. J’ai compris que la persécution de mes proches était une perturbation de Satan, alors plus j’ai été persécutée, plus j’ai voulu suivre Dieu Tout-Puissant et échapper aux ruses de Satan.

Ensuite, mes frères et sœurs ont partagé ces paroles de Dieu avec moi : « Dans chaque étape du travail que Dieu fait à l’intérieur des gens, à l’extérieur, tout apparaît comme des interactions entre les personnes, comme nées des arrangements humains ou d’une interférence humaine. Mais, dans les coulisses, chaque étape de travail, tout ce qui arrive, est un pari que Satan a fait avec Dieu et requiert que les gens restent fermes dans leur témoignage en faveur de Dieu. Considérez quand Job a été éprouvé, par exemple : dans les coulisses, Satan faisait un pari avec Dieu, et ce qui est arrivé à Job est venu des actions des hommes et de l’ingérence des hommes. Derrière chaque étape de travail que Dieu fait en vous, il y a le pari de Satan avec Dieu. Derrière tout cela, il y a une bataille » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ce n’est qu’en aimant Dieu que l’on croit vraiment en Dieu). En lisant ces paroles de Dieu, j’ai compris que c’était une bataille spirituelle. Quand Dieu sauve quelqu’un, Satan fait de son mieux pour perturber cette personne, l’entraver et l’entraîner en enfer avec lui. Ce jour-là, en apparence, mon frère et ma belle-sœur m’ont entravée, mais en réalité, c’était une perturbation de Satan. Auparavant, j’avais une bonne relation avec eux et mon frère m’écoutait, mais c’était comme s’ils étaient devenus des gens différents depuis qu’ils avaient écouté les rumeurs du PCC. Ils ont employé toutes sortes de ruses pour essayer de me forcer à abandonner Dieu et ce qu’ils ont dit m’a glacé le sang. Je croyais en Dieu en Thaïlande et ils voulaient me contrôler. Si j’avais été en Chine, ils m’auraient envoyée en prison. J’ai vu que Satan était vraiment maléfique et que je n’étais pas sur le même chemin qu’eux. Superficiellement, ils étaient mes proches, mais nous n’étions pas du tout compatibles en esprit. On ne parlait pas le même langage, on n’était pas des gens de la même sorte et notre ancienne affection avait disparu. Ce soir-là, j’ai regardé une vidéo de témoignage sur les frères et sœurs torturés par le PCC. Même si leur chair avait beaucoup souffert, ils avaient résolument suivi Dieu. Grâce à la prière et à la direction de la parole de Dieu, ils avaient réussi à surmonter la faiblesse de la chair et certains avaient même risqué leur vie pour rester fermes dans leur témoignage. Leurs expériences m’ont inspirée. Dans des circonstances aussi douloureuses, ils avaient su conserver leur croyance en Dieu et ne pas faire de compromis avec Satan. La persécution que je subissais n’était rien en comparaison. Ҫa m’a donné plus de foi pour affronter ce qui m’attendait.

Ne réussissant pas à me convaincre, ils ont incité mon mari à intervenir en lui disant que je ne voudrais pas avoir d’enfants si je croyais en Dieu. Le pasteur a aussi propagé des mensonges calomnieux pour tromper mon mari en disant que je croyais en une personne. Quand mon mari a entendu ces choses, il s’est mis à me faire obstacle aussi. Lorsqu’il me voyait participer à des réunions en ligne ou visiter le site de l’Église de Dieu Tout-Puissant, il lui arrivait souvent de débrancher le câble d’Internet, puis de fermer la porte et de ne pas me laisser entrer dans la pièce. Il faisait tout ce qu’il pouvait pour me déranger et m’empêcher de participer à des réunions ou de lire la parole de Dieu. Je savais que c’était une interférence de Satan et que je ne devais pas faire de compromis. Quand mon mari a vu qu’il ne pouvait pas me décourager, il a dit : « Si tu continues à croire en Dieu Tout-Puissant, on divorcera ! Tu devras quitter cette maison. Prends ta décision aujourd’hui ! » J’ai répondu : « Si je ne croyais pas en Dieu, on aurait divorcé il y a longtemps. Tu as eu une maîtresse et j’ai passé outre parce que je croyais en Dieu. Je ne fais rien de mal en croyant en Dieu, alors pourquoi essaies-tu de m’en empêcher ? Si tu veux divorcer et me jeter dehors, je ne pourrai pas m’y opposer. Mais même si je dois quitter cette maison, je continuerai à croire en Dieu ! » Alors j’ai fait ma valise et je suis allée chez une amie. À ce moment-là, je n’ai pas su quoi faire ensuite. Quand je pensais à mon jeune fils, j’hésitais beaucoup à partir. Alors j’ai contacté mes frères et sœurs pour leur parler de mon état et une sœur m’a envoyé ce passage de la parole de Dieu : « Au cours de Son œuvre, depuis le commencement, Dieu a dressé des épreuves pour chaque personne – ou vous pourriez dire pour chaque personne qui Le suit –, et ces épreuves sont de différentes mesures. Il y a ceux qui ont connu l’épreuve d’être rejetés par leur famille, ceux qui ont connu l’épreuve d’un environnement défavorable, ceux qui ont connu l’épreuve d’être appréhendés et torturés, ceux qui ont connu l’épreuve d’avoir à affronter un choix et ceux qui ont fait face aux épreuves de l’argent et du statut. Généralement parlant, chacun de vous a affronté toutes sortes d’épreuves. Pourquoi Dieu œuvre-t-Il comme cela ? Pourquoi traite-t-Il toute personne comme cela ? Quel genre de résultat cherche-t-Il à obtenir ? Voici le point clé de ce que Je veux vous communiquer : Dieu veut voir si cette personne Le craint et s’éloigne du mal. Ce que cela signifie, c’est que lorsque Dieu t’envoie une épreuve, te fait affronter certaines circonstances ou autres, Son intention est de tester si oui ou non tu es une personne qui Le craint et s’éloigne du mal » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Comment connaître le tempérament de Dieu et les fruits que Son œuvre portera). Après avoir lu cette parole de Dieu, j’ai compris que la persécution que mes proches me faisaient subir était aussi un test pour voir si je satisferais Dieu ou Satan. Je me suis rendu compte que je devais faire un choix. Mais il y avait encore une lueur d’espoir dans mon cœur. Je voulais encore que mon mari change d’avis. Mais alors mon mari et ma sœur cadette m’ont trouvée et m’ont dit : « Tu dois arrêter de croire en Dieu Tout-Puissant. Ne le vois-tu pas ? Tu ne veux même plus de ton enfant et de ta famille ! » J’ai dit à mon mari avec colère : « Je n’ai jamais dit que je ne voulais pas de mon enfant et de ma famille. C’est toi qui me persécutes, veux m’empêcher de croire en Dieu et me menaces même de divorcer. Un peu de liberté de religion, est-ce trop demander ? » Mon père m’a appelée aussi et m’a dit : « Où est ce Dieu ? Ne crois pas en ça. Rentre donc chez toi avec ton mari et vis une bonne vie ! » Ҫa m’a rendue furieuse, alors j’ai protesté en disant : « Il n’y a aucun mal à croire en Dieu. Pourquoi essayez-vous de me contrôler ? » Quand mon père a vu que je ne vacillais pas, il a demandé par téléphone à mon mari de m’attacher et de me battre, en lui disant qu’il en assumerait la responsabilité si je mourais. Il ne m’a pas frappée, mais il m’a confisqué ma carte de crédit et il a détruit mon téléphone et mon ordinateur. Après ça, mon mari et ma sœur m’ont entraînée dans la voiture et ramenée chez moi. Sur le trajet, ils étaient assis à côté de moi et ils ont tous les deux été féroces. Ҫa m’a permis de comprendre ce que ressentaient les frères et sœurs chinois quand ils étaient arrêtés par la police. Je n’avais plus du tout l’impression qu’ils étaient mes proches et j’ai perdu tout espoir pour eux. Comme je ne savais pas comment ils me persécuteraient ensuite, j’ai prié en silence dans mon cœur pour demander à Dieu de m’aider à faire le bon choix. Cette nuit-là, j’ai été très triste. À cette époque, je prêchais l’Évangile presque tous les jours, et voilà que je ne pouvais plus rien faire. Sachant que je croyais en Dieu Tout-Puissant, mes proches ont uni leurs forces pour me persécuter. Parce que ma belle-sœur travaillait pour le gouvernement chinois et avait de l’argent, les autres membres de ma famille lui obéissaient et elle les incitait à employer toutes sortes de méthodes pour me persécuter, au point qu’ils étaient prêts à me battre à mort plutôt que de me laisser croire en Dieu. À ce stade, j’ai clairement vu le vrai visage de leur résistance à Dieu. Ils n’étaient que des diables, les ennemis de Dieu. J’ai aussi pensé à Job, qui avait subi une épreuve très douloureuse et ne s’était pas plaint de Dieu pour autant. À la place, il avait prié devant Dieu en silence et cherché Sa volonté, alors je devais moi aussi m’en remettre à Dieu pour rester ferme et ne jamais faire de compromis avec Satan, quelles que soient les circonstances.

Le lendemain, mon mari et mon père m’ont emmenée chez mes parents. Ma mère et la femme de mon frère aîné avaient peur que je m’enfuie, alors elles m’ont fouillée dès mon arrivée et m’ont demandé de leur donner ma carte d’identité. Mes proches ne m’ont plus laissée seule. Quand je prenais ou douche ou allais aux toilettes, ma mère montait la garde devant la porte. Ils ont même chargé ma nièce de dormir avec moi pour me surveiller. Si j’allumais la lumière pendant la nuit, ma mère venait tout de suite frapper à la porte pour savoir ce que je faisais et m’ordonnait d’éteindre et de dormir. Ce qui rendait ça encore plus insupportable, c’était qu’à 3 ou 4 heures du matin, ma mère faisait du bruit, criait et frappait à la porte. Ҫa me contrariait beaucoup. Pendant la journée, ils me surveillaient de plus près. Je n’avais le droit de parler à personne, pas même à la voisine, et les gens du quartier me regardaient comme s’ils ne me connaissaient pas. Chaque jour, j’étais obligée de faire ce que mes proches décidaient pour moi. Ils me traitaient comme une prisonnière et me surveillaient tous les jours. J’avais l’impression d’être incarcérée. Mes proches me traitaient comme ça parce qu’ils écoutaient les rumeurs du PCC et ma belle-sœur. Ils voulaient couper mes liens avec mes frères et sœurs et me faire lentement perdre ma foi en Dieu. J’étais très triste tous les jours. Mes réunions avec mes frères et sœurs me manquaient. L’œuvre de Dieu approchait de sa fin et je ne pouvais pas aller à des réunions, lire la parole de Dieu ni accomplir mon devoir. Allais-je être bannie ? Ҫa m’a rendue très nerveuse et je n’aspirais qu’à échapper à cet environnement et à pouvoir croire en Dieu librement. Je me cachais dans la salle de bains et je priais Dieu pour Lui demander de m’ouvrir un chemin. Plus tard, mes parents m’ont demandé de travailler dans l’orangeraie avec mon frère aîné et sa femme, là où ils pouvaient me surveiller. La femme de mon frère aîné ne m’empêchait pas sévèrement de croire en Dieu, alors, pendant que je travaillais, je me servais de son téléphone pour écouter la parole de Dieu sur Internet. J’ai remercié Dieu du fond du cœur de m’avoir ouvert un chemin.

Je me souviens d’un passage de la parole de Dieu qui m’a particulièrement émue. « Après avoir subi ces deux épreuves, naquit en Job une expérience plus riche, qui le rendit plus mûr, plus aguerri, plus fort, plus convaincu, plus sûr de la justesse et de la dignité de l’intégrité à laquelle il s’accrochait fermement. Les épreuves de l’Éternel Dieu ont donné à Job une compréhension et une idée profondes de la sollicitude de Dieu pour l’homme. Elles lui ont permis de ressentir toute la valeur de l’amour de Dieu. Après ces épreuves, la bienveillance et l’amour pour Lui furent ajoutés à sa crainte de Dieu. Les épreuves de l’Éternel Dieu n’ont pas éloigné Job de Dieu, mais ont au contraire rapproché son cœur de Lui. Lorsque la douleur charnelle subie par Job atteignit son point culminant, il sentit une inquiétude de la part de l’Éternel Dieu qui ne lui laissa pas d’autre choix que de maudire le jour de sa naissance. Une telle conduite n’était pas planifiée depuis longtemps, mais une révélation naturelle de la bienveillance et de l’amour pour Dieu dans son cœur. C’était une révélation naturelle qui venait de sa bienveillance et de son amour pour Dieu. Autrement dit, parce qu’il se détestait, ne voulait pas tourmenter Dieu et ne supportait pas de le faire, sa bienveillance et son amour ont atteint le point de l’altruisme. À ce moment-là, Job a élevé son adoration de Dieu, son désir pour Lui et sa dévotion de longue date envers Lui au niveau de la bienveillance et de l’amour. En même temps, il a également élevé sa foi, son obéissance à Dieu et sa crainte de Lui à ce même niveau. Il ne se permettait aucune action qui fasse du tort à Dieu, aucune conduite qui Le blesse. Il ne s’autorisait pas non plus à causer ni tristesse, ni chagrin, ni même malheur à Dieu pour ses propres raisons. Bien que Job fût encore le même qu’auparavant, sa foi, son obéissance et sa crainte pour Dieu Lui avaient apporté, à Ses yeux, une satisfaction et une jouissance totales. À ce moment-là, Job avait acquis l’intégrité à laquelle Dieu S’attendait. Il était devenu quelqu’un de vraiment digne d’être appelé “intègre et droit” aux yeux de Dieu » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II). Job a été confronté aux tentations et aux attaques de Satan, il a perdu tous ses enfants et tous ses biens, tout son corps s’est couvert d’ulcères et la douleur était presque intolérable, mais, parce qu’il craignait Dieu, il n’a pas parlé ni agi sans réfléchir. À la place, il a commencé par se présenter devant Dieu pour prier et chercher Sa volonté. Il a compris que le cœur de Dieu était avec lui dans sa souffrance et il a senti que Dieu Se souciait des gens. Job ne pouvait pas supporter de laisser souffrir Dieu, alors il a préféré maudire le jour de sa naissance que de blâmer Dieu. Finalement, il est resté ferme et il a prononcé des paroles qui ont humilié Satan : « L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté ; que le nom de l’Éternel soit béni ! » (Job 1:21). Malgré les moqueries de ses amis et de sa femme, Job a gardé sa vraie foi en Dieu et son témoignage a humilié Satan, qui ne pouvait plus l’accuser. Je me suis rendu compte que dans cette expérience, je ne m’étais pas appuyée sur Dieu pour percer à jour les ruses de Satan ni pour chercher les bonnes intentions de Dieu dans cet environnement. À la place, j’avais résisté, je m’étais plainte et j’avais laissé Satan rire de moi. En méditant cette parole de Dieu, j’ai prié Dieu et ma foi a grandi. J’ai décidé que quel que soit l’environnement que je rencontrerais ensuite, j’imiterais Job, je resterais ferme dans mon témoignage pour Dieu et j’humilierais Satan.

Chaque jour, j’allais travailler dans les champs avec mon frère aîné et sa femme. En voyant à quel point ils s’aimaient, en les voyant sortir et rentrer ensemble, je ne pouvais pas m’empêcher de les envier. Pourquoi ne pouvais-je pas avoir une vie de famille normale ? En y pensant, j’ai été tentée de faire des compromis. Surtout quand ils préparaient le dîner et que je voyais leur famille réunie et heureuse alors que j’étais seule. Mon cœur était faible et je ne pouvais pas m’empêcher de pleurer. J’ai pris conscience que je me souciais de la chair, alors j’ai pensé à Dieu devenant chair dans les derniers jours et exprimant la vérité pour purifier et sauver les gens. C’était un moment critique pour rechercher la vérité, mais mon mari voulait me forcer à arrêter de croire en Dieu. On n’avait rien en commun et, même quand on était réunis à contrecœur, on n’était pas heureux. En voyant les choses sous cet angle, je ne me suis plus sentie aussi triste. J’ai emprunté son téléphone à ma belle-sœur et j’ai discrètement écouté des hymnes. J’ai entendu « Tu dois tout abandonner pour la vérité ».

1 Tu dois endurer des épreuves pour la vérité, te donner à la vérité, tu dois endurer l’humiliation pour la vérité et, pour gagner plus de vérité, tu dois subir plus de souffrance. C’est ce que tu devrais faire. Tu ne dois pas rejeter la vérité pour obtenir une vie de famille paisible et tu ne dois pas perdre la dignité et l’intégrité de ta vie pour un plaisir momentané.

2 Tu dois poursuivre tout ce qui est beau et bon et tu dois poursuivre un chemin plus significatif dans la vie. Si tu mènes une vie si vulgaire et ne poursuis pas d’objectifs, ne gâches-tu pas ta vie ? Qu’as-tu à gagner d’une vie pareille ? Tu devrais abandonner tous les plaisirs de la chair pour une seule vérité et ne pas rejeter toutes les vérités pour un peu de satisfaction. Ce genre de personnes n’ont ni intégrité ni dignité ; il n’y a aucun sens à leur existence !

– « Suivre l’Agneau et chanter des cantiques nouveaux »

Je remercie Dieu de m’avoir laissée entendre cet hymne à ce moment-là. J’ai compris que je ne pouvais pas abandonner la recherche de la vérité pour un peu de confort charnel. À présent, Dieu accomplit l’œuvre du jugement dans les derniers jours pour achever cette ère. Si on n’obtient pas la vérité, on perdra notre chance d’être sauvés et, au bout du compte, on tombera dans le désastre et sera détruits. Alors que vaut une vie de famille heureuse ? Toutes ces choses ne sont-elles pas temporaires ? Il n’y a pas de plus grande douleur ni de plus grande perte que de ne pas gagner la vérité. Quand j’ai pensé ça, j’ai éprouvé un grand soulagement, comme si j’étais en présence de Dieu. J’ai ressenti de la sécurité et de la joie dans mon cœur, et je ne me suis plus sentie seule.

Après avoir passé trois semaines chez mes parents, un jour, j’ai réussi à m’échapper en profitant d’un moment d’inattention et je suis allée à l’hôtel, mais mon neveu et mon frère aîné m’ont vite retrouvée et m’ont ramenée. Après ça, mes parents ont invité tous les habitants du village à dîner et leur ont demandé de les aider à me surveiller et de m’attraper s’ils découvraient que je m’étais enfuie. Mon mari est venu avec notre fils de cinq ans pour me demander d’arrêter de croire et de revenir vivre avec eux. Mon fils n’osait pas s’approcher de moi. Quand je lui ai demandé pourquoi, il a répondu : « Papa dit que tu es folle et que tu pourrais me tuer. » Ҫa m’a rendue furieuse. Je n’en revenais pas que mon mari ait pu dire une chose pareille à un jeune enfant. Ensuite, mon fils et moi n’avons pas pu avoir une relation normale. Il n’a osé me parler que quand je lui ai offert un bonbon. J’étais très triste et j’espérais que mes proches arrêteraient de m’entraver, mais j’ai compris que j’avais tort. Ils haïssaient tous Dieu et ne changeraient jamais. Mon mari a continué à essayer de me convaincre et mes parents à me demander de ne plus croire. J’ai dit : « Je ne peux pas arrêter de croire en Dieu. » Quand il a vu que je ne flanchais pas, mon mari a ramené notre fils à la maison.

Un matin, une semaine plus tard, mon frère est rentré d’un déplacement avec l’une de mes robes à la main. Il a dit : « Ce matin, je suis allé voir un exorciste pour te purifier. » Puis mon père est arrivé. Il m’a ordonné de vite mettre la robe et m’a dit : « Si tu mets cette robe, tu seras guérie. » J’ai répondu : « Il n’en est pas question. Je ne suis ni possédée ni malade, je crois en l’Unique vrai Dieu. » Quand mon père a vu que je refusais leur « traitement », il m’a forcée à m’asseoir sur une chaise. Armé d’un bâton aussi épais que mon bras, il a froncé les sourcils et dit : « Puisque tu es aussi désobéissante, on va voir si je peux te donner une leçon ! Je ne t’ai jamais frappée mais, aujourd’hui, je vais te montrer ce que ça fait. Et je te frapperai jusqu’à ce que tu meures ou que tu arrêtes de croire en Dieu ! » Je n’avais jamais vu mon père aussi furieux. J’ai eu peur d’être battue et le bâton était si épais qu’il me briserait sûrement les os. Quand mon père m’a demandé de me changer, je me suis empressée de prier Dieu en disant que, quoi qu’il arrive, je ne ferais pas de compromis avec Satan. J’ai pensé à la manière dont Satan avait répétitivement tenté et attaqué Job, mais Job avait conservé son intégrité, il était resté ferme dans son témoignage et, finalement, Satan avait été humilié, il avait échoué et complètement renoncé. Même si j’étais inférieure à Job, je savais que Satan s’en prenait aussi à moi, essayant de détruire petit à petit ma foi en Dieu, de me décourager, de m’inciter à me sentir déçue par Dieu et, finalement, de me faire trahir Dieu. Je ne devais pas tomber dans les pièges de Satan. Alors j’ai prié Dieu pour Lui faire un serment : « Ô Dieu, même si je suis battue à mort, je ne ferai pas de compromis avec Satan. Je ne renoncerai pas à ma croyance en Toi et je continuerai fermement à témoigner pour Toi. » Après avoir prié, je n’ai plus eu peur et j’ai été prête à tout risquer. Un passage d’un hymne m’est venu à l’esprit avec clarté : « Je ne dois pas abandonner mon désir ni ma détermination. Renoncer reviendrait à faire un compromis avec Satan, à de l’auto-destruction, à trahir Dieu » (« La nécessaire volonté pour poursuivre la vérité », dans Suivre l’Agneau et chanter des cantiques nouveaux). Ces paroles m’ont donné de l’assurance et de la force. Je ne ferais jamais de compromis avec Satan. Mon père s’est approché de moi, le bâton à la main, et s’est apprêté à me frapper. Il ressemblait à un démon, mais je n’ai pas eu peur du tout. À cet instant, mon mari et ma mère sont rentrés des champs. Ma mère s’est mise devant moi pour empêcher mon père de me frapper, puis elle a essayé de me convaincre de ne plus croire. J’ai dit : « Croire en Dieu, ce n’est pas voler ou cambrioler, et je ne détruis pas les familles des gens. Je ne fais qu’aller à des réunions. Qu’ai-je fait de mal pour que vous vouliez me battre à mort ? Êtes-vous encore ma famille ? » Mon neveu a dit d’un ton dédaigneux : « Tata, regarde les gens qui ont des voitures et de l’argent. Tu crois en Dieu, mais qu’est-ce que Dieu t’a donné ? » J’ai répondu : « Quel est l’intérêt de ces choses ? Sauveront-elles les gens quand le désastre viendra ? Seul Dieu peut sauver les gens. Si tu veux poursuivre ces choses, je ne t’en empêcherai pas. Alors pourquoi interfères-tu avec ma croyance en Dieu ? » Furieux, mon neveu a dit : « Si tu ne veux pas arrêter de croire en Dieu, alors tu ne peux pas nous reprocher d’être impitoyables. On va te suspendre pendant trois jours et trois nuits, et on verra bien si tu crois toujours ! » Tous mes proches ont été d’accord pour me suspendre et ne pas me décrocher tant que je n’aurais pas renoncé à croire en Dieu. J’étais outrée. En quoi était-ce ma famille ? Ce n’étaient que des diables. À ce moment-là, j’ai eu un peu peur, alors j’ai prié Dieu pour Lui demander de me guider. Mon mari a essayé de me convaincre en disant : « Ma croyance dans le Seigneur Jésus n’est qu’une croyance. Pourquoi prends-tu ça aussi sérieusement ? Arrête de croire. » J’ai répondu : « Si tu n’acceptes pas l’idée que le Seigneur Jésus est revenu pour te sauver, je ne t’y forcerai pas, alors arrête d’essayer de me forcer. Je suivrai Dieu Tout-Puissant ! » Après cette déclaration ferme, mes proches se sont tus et j’ai su que Satan avait perdu. Mon cœur s’est empli d’une douceur que je n’avais jamais ressentie et je n’ai plus éprouvé que de la gratitude envers Dieu !

Après ça, mes proches ont continué à me garder enfermée à la maison, mais je n’étais plus affligée et j’étais prête à obéir et à tirer une leçon de cet environnement. En général, quand ils n’étaient pas attentifs, je prenais le téléphone de ma belle-sœur et j’écoutais les Paroles de Dieu quotidiennes sur Internet. Je priais souvent Dieu et j’étais disposée à me soumettre à Ses arrangements. Le moment où je pourrais partir dépendait de Dieu et j’étais prête à attendre. Peu à peu, mes proches m’ont surveillée moins attentivement. Un jour, une famille du village a organisé un banquet de mariage et tous mes proches y sont allés. J’ai profité de cette occasion pour m’échapper. Ensuite, j’ai contacté les frères et sœurs et j’ai quitté ma ville natale. Aujourd’hui, je suis enfin libre de croire en Dieu et de faire mon devoir. Pendant cette période, j’ai fait l’expérience d’être persécutée par mes proches. Même si j’ai un peu souffert, j’ai gagné beaucoup. Je vois plus clairement la malfaisance du PCC et l’essence de la résistance à Dieu de mes proches, et j’ai éprouvé de manière concrète que Dieu était auprès de moi et me soutenait. À chaque fois que je suis négative et faible, Dieu Se sert de Ses paroles pour m’éclairer, me guider, et me donner du courage et de la sagesse, afin que j’aie l’assurance nécessaire pour rester ferme. Dieu Tout-Puissant soit loué !

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