Battre Satan au combat

24 juillet 2017

Par Chang Moyang, Chine

Les paroles de Dieu Tout-Puissant disent : « Quand tu te rebelles contre la chair, il y aura inévitablement une lutte en toi. Satan tentera de pousser les gens à la suivre, tentera de leur faire suivre les notions de la chair et de défendre les intérêts de la chair, mais les paroles de Dieu les éclaireront et les illumineront à l’intérieur, et alors, que tu suives Dieu ou Satan dépend de toi. Dieu demande aux gens de mettre la vérité en pratique principalement pour qu’ils traitent les choses à l’intérieur d’eux, avec leurs pensées et leurs notions qui ne sont pas selon le cœur de Dieu. Le Saint-Esprit touche les gens dans leur cœur, les éclaire et les illumine. Il y a donc une lutte derrière tout ce qui arrive : chaque fois que les gens mettent la vérité en pratique ou mettent l’amour de Dieu en pratique, il y a une grande lutte, et bien que tout puisse sembler calme dans leur chair, en fait, une lutte à la vie et à la mort est livrée dans les profondeurs de leur cœur. Seulement après cette lutte intense, après une profonde réflexion, la victoire ou la défaite est déclarée. On ne sait pas s’il faut rire ou pleurer » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ce n’est qu’en aimant Dieu que l’on croit vraiment en Dieu). Toutes les fois que je lisais ce passage tiré des paroles de Dieu, je me disais les choses suivantes : Est-ce si difficile de pratiquer la vérité ? Quand les gens ne comprennent pas la vérité, ils ne peuvent pas la pratiquer. Une fois qu’ils l’ont comprise, n’est-il pas suffisant d’agir conformément à la volonté de Dieu ? Les choses sont-elles si graves que « une lutte à la vie et à la mort est livrée dans les profondeurs de leur cœur » ? Ce n’est que plus tard, grâce à l’expérience acquise, que j’ai compris que pratiquer la vérité n’est vraiment pas chose facile. Ce que Dieu dit est en complète adéquation avec la vérité ; il n’y a pas la moindre exagération.

Je me souviens d’une sœur avec qui je travaillais il y a quelque temps, je pensais qu’elle était arrogante et qu’elle me regardait de haut ; je n’ai pas pu m’empêcher de sombrer dans un état incorrect. Je me mise à m’imposer des limites à cause d’elle. Lorsque je travaillais, je ne pouvais pas sortir de cet état : j’étais soumise dans mes paroles et prudente dans mes actions, à tel point qu’au bout d’un certain temps, je me suis mise à surveiller ses expressions lorsque je parlais ou faisais quelque chose, et je n’endossais pas toute la charge de mon travail. Je vivais complètement dans l’obscurité. Je ne parvenais pas à m’extraire de cet état, même si je savais qu’il était dangereux. Au milieu de mes souffrances, je n’ai eu de cesse de prier Dieu et puis j’ai pensé : aie une discussion à cœur ouvert avec ta sœur, trouve un chemin de lumière. Mais, devant la porte de ma sœur, je me suis mise à penser différemment : Que va penser ma sœur quand je lui parlerai de mon état ? Dira-t-elle que j’ai trop de choses mesquines en tête, que je cause trop de problèmes et qu’il est trop difficile de traiter avec moi ? Dès que j’ai eu cette pensée, on aurait dit que je venais de voir l’expression particulière de son regard, son attitude méprisante. Tout d’un coup, mon courage a disparu et je me suis sentie molle, comme si mon corps tout entier se contractait. De nouveau, la parole de Dieu m’a éclairée : « Si tu as reçu beaucoup de confidences que tu hésites à partager, si tu es très peu enclin à dévoiler tes secrets, tes difficultés, devant les autres pour chercher le chemin de la lumière, alors Je dis que tu es quelqu’un qui n’atteindra pas facilement le salut et qui ne sortira pas facilement des ténèbres » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Trois admonitions). Je me suis encouragée en silence : Sois courageuse, sois simple et ouverte. Il n’y a aucune honte à pratiquer la vérité ! Mais, au même moment, j’ai ressenti une envie contraire : Ne dis rien, les autres pensent sans doute que tout va bien pour toi. Si tu parles de tes problèmes, ils penseront que tu as trop de choses mesquines en tête et ils ne t’aimeront plus. Pouah ! Mieux vaut donc ne rien dire ! Alors que j’hésitais encore une fois, j’ai pensé : Être une personne honnête, cela signifie ne pas être timide et ne pas avoir peur ! Cependant, dès que j’ai repris un peu de forces, les idées de Satan m’ont assaillie de nouveau : Si tu parles de tout cela, les autres sauront qui tu es vraiment et tu seras malheureuse ! Tout d’un coup, mon cœur s’est serré. Mon cœur était ainsi tiraillé de part et d’autre dans un combat entre le positif et le négatif, le blanc et le noir. J’en avais clairement conscience : Je ne voulais pas parler parce que je désirais protéger ma propre réputation par vanité. Mais, si je gardais le silence, mon état ne changerait pas et mon travail n’en tirerait aucun bénéfice. Seul l’échange avec les autres pour résoudre ce problème bénéficierait à mon travail et serait conforme à la volonté de Dieu. Mais dès que je me suis dit qu’aussitôt qu’elle saurait, elle me jugerait encore plus mal, j’ai perdu le courage de pratiquer la vérité. J’ai pensé que si je parlais de ma propre laideur, ce serait comme si je ne pouvais pas continuer à vivre ! Pendant un instant, j’ai été très affectée et j’ai ressenti une grande douleur dans mon cœur, comme s’il brûlait dans les flammes. J’ai fondu en larmes involontairement ; tout ce que je pouvais faire, c’était d’appeler Dieu désespérément dans mon cœur. Au moment décisif, les paroles de Dieu me sont venues de nouveau à l’esprit : « Les jeunes ne devraient pas être dépourvus de la vérité ni ne devraient dissimuler hypocrisie et injustice […], Les jeunes devraient avoir la bravoure de ne pas succomber à l’oppression des forces obscures et de transformer la signification de leur existence » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Paroles pour les jeunes et les vieux). Les paroles de Dieu m’ont permis finalement de calmer mon cœur agité : Quoi qu’il arrive, je ne peux plus me laisser ridiculiser par Satan ! Je ne peux plus me rebeller contre Dieu ; je dois renoncer à moi-même et pratiquer la vérité. Lorsque j’ai trouvé le courage d’aller trouver ma sœur et que j’ai eu un échange à cœur ouvert avec elle, les résultats ont de loin surpassé mes attentes. Non seulement ma sœur ne m’a pas méprisée, mais elle a confessé sa propre corruption, a médité et reconnu ses propres manquements et s’est excusée auprès de moi, disant qu’à l’avenir, quand nous rencontrerions un problème, nous devrions échanger ensemble sur la vérité pour atteindre une compréhension mutuelle, considérer le fait d’obéir à la vérité comme notre principe, apprendre de nos forces l’une de l’autre pour pallier nos défauts respectifs, accomplir correctement le travail de l’Église ensemble. C’est ainsi que ce combat sans armes a pris fin. Mon problème a été résolu et mon cœur s’est allégé. Lorsque j’ai repensé à la bataille intense qui s’était auparavant livrée dans mon cœur, c’est seulement alors que je compris la gravité de mon vain souci de protéger ma réputation. C’était devenu une partie de ma vie, au point que j’avais vécu dans les ténèbres, interpellée à plusieurs reprises par Dieu, mais incapable de me libérer. Je comprenais la vérité, mais je ne parvenais pas à la pratiquer ; j’étais vraiment trop profondément corrompue par Satan ! J’ai aussi découvert à quel point pratiquer la vérité et être honnête n’est pas facile.

Ce n’est qu’après avoir fait cette expérience que j’ai compris ces paroles de Dieu : « Chaque fois que les gens mettent la vérité en pratique ou mettent l’amour de Dieu en pratique, il y a une grande lutte, et bien que tout puisse sembler calme dans leur chair, en fait, une lutte à la vie et à la mort est livrée dans les profondeurs de leur cœur ». Ces paroles furent prononcées au sujet de la nature corrompue de l’humanité, parce que la nature satanique des hommes est trop profondément enracinée dans la chair. Celle-ci emprisonne et limite l’homme, et elle est devenue notre vie. Lorsque nous pratiquons la vérité, lorsque nous renonçons à notre vie charnelle, nous entamons un processus qui est une renaissance, une mort puis une résurrection. Il s’agit vraiment d’une lutte et d’un combat à la vie et à la mort, et ce processus est très pénible. Lorsque nous ne connaissons pas vraiment notre propre nature et que nous n’avons pas la volonté de souffrir ou de payer le prix nécessaire, nous ne pouvons absolument pas pratiquer la vérité. Par le passé, je pensais que pratiquer la vérité était chose facile, parce que je ne comprenais pas la corruption de ma nature propre et que je ne savais pas à quel point ma corruption était profonde. Je suis prête, à l’avenir, à me connaître moi-même plus profondément grâce à l’expérience, à chercher à pratiquer la vérité dans tous les domaines et à renoncer à moi-même !

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