Juger d’après les apparences est tout simplement aberrant

25 juillet 2017

Par Yifan, Chine

Auparavant, je jugeais souvent les gens sur leurs apparences, tenant particulièrement en haute estime les gens charmants, érudits et éloquents. Je croyais que ces personnes étaient sensées, compréhensives et généralement bonnes et gentilles. Ce n’est que récemment, à mesure que la réalité s’est révélée, que j’en suis venue à corriger cette absurde façon de penser.

Un soir, au crépuscule, je suis retournée chez ma famille d’accueil pour voir un jeune homme portant un costume et des chaussures de cuir qui parlait et se comportait avec aisance et élégance. Il portait également une paire de lunettes finement travaillées, ce qui accentuait encore son côté cultivé et érudit. Mon hôtesse nous a présentés et m’a informé que ce jeune homme était son fils et qu’il travaillait actuellement comme fonctionnaire dans le gouvernement municipal d’une grande ville. Issue d’un milieu pauvre et ayant abandonné l’école très jeune, je me sentais extrêmement jalouse de son élégance vestimentaire, de son charme cultivé, sans parler de son diplôme d’études supérieures dans une institution réputée et de son travail très respectable. C’était vraiment la première fois que je voyais quelqu’un d’aussi charmant et érudit. Je me suis dit que quelqu’un d’aussi lettré, d’un si haut statut et d’aussi cultivé serait certainement aimable, humain et rationnel. Avec cette pensée en tête, j’ai commencé à essayer de discuter de questions de foi avec le jeune homme, mais sa réaction a été tout à fait contraire à mes attentes. Il s’est levé en hurlant et a frappé du poing sur la table en criant : « Sortez d’ici tout de suite ! Si vous ne partez pas tout de suite, j’appelle la police ! » À peine avait-il terminé de parler qu’il a immédiatement pris son téléphone cellulaire et s’est mis à composer le 110. Je me suis dépêchée d’essayer d’améliorer les choses en disant : « Mon ami, je suis sûre que tu ne vas pas vraiment appeler la police, tu plaisantes, n’est-ce pas ? » Cependant, il s’est obstiné et a insisté pour que je parte immédiatement. J’étais complètement abasourdie et ne savais pas quoi faire ensuite. À ma montre, il était presque vingt-deux heures, et si je partais à cette heure-là, où irais-je dormir ? Juste à ce moment-là, mon hôtesse m’a dit : « Il est déjà tard, tu peux partir demain. » Dès que le fils de l’hôtesse a vu que j’avais l’intention de passer la nuit chez lui, il a intensifié ses efforts, me poussant littéralement à la porte en criant : « Comment pourrais-je, moi, cadre du gouvernement et bénéficiaire de fonds publics, permettre à une missionnaire d’entrer chez moi ? Sortez d’ici maintenant ! » Sur ce, il a pris mon vélo et me l’a jeté à la figure, puis nous a poussés, à la porte, mon vélo et moi. Mon hôtesse m’a suivie avec l’intention de m’emmener chez une autre famille d’accueil, mais son fils ne l’a pas laissé faire, la ramenant de force à l’intérieur avant de verrouiller la porte. Alors que je partais, j’ai entendu l’hôtesse crier : « Où veux-tu qu’une fille aille toute seule dormir tard le soir ? Laisse-la partir où elle veut, avec la protection de son Dieu, elle n’a rien à craindre, n’est-ce pas ? » lui a-t-il rétorqué en criant et en forçant mon hôtesse à rentrer.

Le regard absent fixé sur les étoiles scintillant dans le ciel nocturne et sur les phares des voitures qui passaient à toute allure sur l’autoroute, je me sentais triste et j’avais le cœur lourd. Mon cœur débordait de doléances : si vous ne voulez pas que je vive dans votre maison, je comprends parfaitement, mais il n’y a aucune raison d’empêcher mon hôtesse de m’emmener dans une autre famille d’accueil. Comment avez-vous pu être aussi inhumain, aussi méchant ! Même un mendiant ne devrait pas être traité de cette façon ! Je n’ai aucune idée de l’endroit où trouver une autre famille d’accueil, je suis coincée dehors et je n’ai nulle part où aller en pleine nuit. Que suis-je censée faire ?… Ces pensées bourdonnaient dans ma tête et des larmes me sont venues aux yeux. À ce moment-là, la bonne impression que m’avaient faite le charme, les connaissances, le statut et la culture du fils de mon hôtesse a complètement disparu. J’ai pensé aux paroles d’un sermon : « Comment pourrions-nous appeler ceux qui résistent à Dieu ou Le persécutent des personnes véritablement justes ? Depuis que l’homme a été corrompu par Satan, il est devenu expert pour se déguiser et se parer d’une philosophie de la vie. Extérieurement, il ressemble à une personne, mais dès que quelqu’un se met à témoigner de Dieu, sa nature démoniaque se révèle. Peu de gens s’en rendent compte, donc ils sont souvent aveuglés et trompés par les platitudes et la politesse des autres. Les paroles et l’œuvre de Dieu exposent le mieux les défauts de l’homme. Ceux qui n’ont pas la vérité sont simplement des hypocrites. Ceux qui comprennent la vérité verront clairement ce problème. Ceux qui ne comprennent pas la vérité sont incapables de voir quoi que ce soit clairement et, de ce fait, leurs points de vue sont absurdes » (L’échange du supérieur). En réfléchissant à ces paroles, j’ai tout de suite compris quelque chose. En effet, l’échange était tout à fait correct : les corrompus sont très doués pour faire semblant, et ce n’est pas parce qu’à l’extérieur, ils donnent l’impression d’être cultivés et polis que, par essence, ils sont bons. Seuls ceux qui aiment la vérité et peuvent accepter la vérité sont des gens doux et bons. Si de l’extérieur, quelqu'un donne l’impression d’être gentil, mais qu’il ne reconnaît pas Dieu ou n’accepte pas les vérités exprimées par Dieu, et qu’il est même capable d’opposition, de contrariété et de haine, alors il ne peut être qualifié de bon. Cependant, je me fondais plutôt sur mon imagination et ma vision séculière du monde pour juger les autres. J’ai toujours pensé que ceux qui ont un savoir, un statut et une culture étaient invariablement humains, rationnels et compréhensifs. Mon point de vue n’aurait pas pu être plus absurde. J’étais loin de savoir que ceux qui ne croient pas en Dieu sont des démons qui résistent à Dieu. De l’extérieur, ils paraissent cultivés et charmants, mais à l’intérieur, ils sont malades de la vérité et haïssent la vérité. L’attitude de ce fonctionnaire envers la foi et les fidèles en était un parfait exemple. À première vue, il avait du charme, de l’éloquence et de la culture, mais dès que j’ai soulevé des questions de foi, il a complètement perdu ces qualités. En m’accusant, en me chassant et en me menaçant, il a complètement trahi sa nature satanique qui est hostile à Dieu. Face à ces faits, je me suis rendu compte que je ne dois pas seulement évaluer les gens selon leur apparence ; la clé, c’est de regarder leur attitude à l’égard de Dieu et à l’égard de la vérité. S’ils n’aiment pas la vérité et n’acceptent pas la vérité, alors peu importe leur niveau de compétence ou leur statut, peu importe si, en apparence, ils sont impressionnants, peu importe qu’ils soient cultivés, il n’en demeure pas moins qu’ils ne sont pas véritablement bons.

Grâce à cette expérience, j’ai pris conscience que je ne voyais pas les hommes pour ce qu’ils étaient vraiment, mais les jugeais plutôt selon leur apparence. Comme j’étais pitoyable et ignorante ! L’expérience a permis de révéler que, bien que suivant Dieu depuis de nombreuses années, je ne comprenais toujours pas la vérité et ne possédais certainement pas encore la vérité. En effet, seuls ceux qui ont la vérité peuvent discerner la personnalité des hommes et comprendre la vraie nature des situations ; ceux qui ne comprennent pas la vérité ne peuvent voir la vraie nature de rien. À l’avenir, je m’engage à me consacrer à chercher et à comprendre la vérité et à posséder la vérité, à apprendre à distinguer les hommes et les situations au moyen de la parole de Dieu, à corriger tous mes points de vue absurdes et à devenir un être compatible avec Dieu.

Cliquez sur le bouton pour nous contacter, et de bonnes nouvelles de Dieu viendront à vous et à votre famille !

Contenu connexe

Se libérer du statut

Par Dong En, France Je suis devenue dirigeante d’Église en 2019. Je faisais les choses à ma manière, j’étais irresponsable dans mon devoir...

Contactez-nous par WhatsApp