Réflexions après avoir perdu une élection

28 janvier 2022

Par Lin Jing, Chine

Quelques années après être devenu croyant, j’ai été élu à un poste de dirigeant. J’étais vraiment reconnaissant envers Dieu de m’avoir offert une commission aussi importante, et j’étais déterminé à bien faire le travail de l’Église. Je travaillais comme une machine jour après jour, et le travail de l’Église s’épanouissait de plus en plus grâce à la direction de Dieu. Les frères et sœurs m’admiraient dans une certaine mesure, en voyant ma capacité à faire des sacrifices et à me dépenser pour Dieu, de même qu’à résoudre certains problèmes pratiques. Un jour, lors d’une réunion, j’ai entendu mon dirigeant dire que ma façon d’aborder mon devoir portait ses fruits, ce qui m’a ravi et m’a encore plus motivé. Lors des réunions avec mes collaborateurs, je vantais mon expérience professionnelle auprès des autres frères et sœurs, et j’étais assez content de moi en voyant leurs regards approbatifs. J’avais l’impression d’être un talent indispensable au sein de l’Église.

Le travail d’évangélisation se développant, les frères et sœurs recommandèrent que je me rende dans la région sud pour soutenir des églises qui venaient d’y être fondées. Il m’est apparu que puisque ces églises venaient de s’y installer, il y aurait forcément quelques difficultés et problèmes dans le travail, de sorte qu’il serait essentiel que je me concentre davantage sur le travail pratique, pour ne pas décevoir les espoirs que Dieu avait placés en moi. En outre, je me disais que si je faisais du bon travail, je pourrais même être cultivé en vue d’un poste plus important. Une fois sur place, même si j’ai eu à relever de nombreux défis dans mon devoir, par exemple en ce qui concernait les dialectes et les modes de vie, ainsi que les déplacements fréquents etc.… Je n’ai pas reculé. J’étais occupé toute la journée, chaque jour, tenant des réunions et organisant le travail de l’Église dans le but de bien faire mon devoir, regrettant même de « perdre » du temps à manger (je me contentais de prendre quelque chose que je pouvais consommer dans le bus quand j’allais quelque part). Après plus d’un an à ce rythme, des améliorations sensibles étaient apparues dans les domaines de travail dont j’étais responsable, et Sœur Zhang, qui était arrivée dans la région sud pour accomplir un devoir au même moment que moi, m’a dit avec admiration : « Tu obtiens vraiment de bons résultats là-bas. Mon travail n’arrive pas à la cheville du tien. » Je l’ai réconfortée et encouragée : « Dieu Se charge sûrement de Sa propre œuvre. Tant que nous nous donnons à fond, il y aura des progrès dans tous les domaines. » J’avais ces paroles sur les lèvres, mais intérieurement j’étais ravi. Comme les responsabilités qui m’incombaient allaient plutôt bon train, Sœur Xin, ma dirigeante, m’a demandé dans une lettre de raconter par écrit mon expérience professionnelle, pour que les autres puissent apprendre. Je suis devenu encore plus imbu de moi-même, j’avais l’impression d’être déjà un candidat voué à être formé en vue de fonctions plus importantes, et je pensais que j’étais l’un des piliers de ces églises. Et peu après, Sœur Xin nous a demandé d’élire un autre dirigeant destiné à travailler à ses côtés. En apprenant ça, je me suis senti assez enthousiaste, me disant que comme je travaillais dans la région depuis plus d’un an et que je m’en étais assez bien tiré pendant tout ce temps, j’avais toutes les chances d’obtenir le poste.

Ensuite, lors d’une réunion, quinze jours plus tard, à ma grande surprise, c’est Sœur Wang qui a été choisie comme dirigeante. Quand j’ai appris cette nouvelle, c’est comme si mon cœur s’était arrêté de battre. Je me suis senti lésé, incapable de m’incliner et j’avais de nombreuses réclamations à formuler : ces sentiments sont tous passés au premier plan. « Comment ont-ils pu choisir Sœur Wang ? » me disais-je, « Son travail a produit des résultats tout juste passables. Pourquoi devrait-elle retenue plutôt que moi ? N’ai-je donc pas payé un prix assez élevé ? Ou bien n’ai-je pas suffisamment pris d’initiatives dans mon devoir ? J’ai travaillé jusque tard dans la nuit tant de fois pour surmonter des difficultés et résoudre des problèmes survenus au sein de l’Église, et je suis même allé travailler d’innombrables fois alors que j’étais malade. Non seulement j’ai assumé mes propres responsabilités, mais j’ai aussi participé au travail de la dirigeante. Après avoir traversé tout cela en souffrant, si je ne peux même pas être choisi comme dirigeant, Quel avenir s’offre à moi ? Étant donné que c’est le cas, pourquoi continuer à m’épuiser à faire mon devoir ? De toutes façons, quelles que soient les épreuves que j’endure, le prix que je paie, personne ne le remarque… »

Sœur Xin s’est aperçue que j’avais l’air assez abattu après cette réunion, et elle m’a demandé ce que j’en pensais. J’ai partagé mon état d’esprit avec elle. Sœur Xin m’a alors dit avec beaucoup de patience : « Bon, le fait est que tout le monde voit bien à quel point tu te plonges dans ton devoir, mais la plupart des frères et des sœurs pensent que tu ne te concentres pas sur l’entrée dans la vie, et quand il se passe quelque chose, tu réfléchis à peine sur toi-même pour te connaître et en tirer une leçon. À la place, tu as tendance à te magnifier et à te vanter : voilà ton plus grand problème. Dans la maison de Dieu, la vérité et la justice règnent. Quand les frères et les sœurs ne nous choisissent pas, c’est là la justice de Dieu et nous devrions alors réfléchir sur nous-mêmes. Peu importe le devoir que nous accomplissons, nous devons obéir aux orchestrations et aux arrangements de Dieu ; nous devons nous concentrer sur la recherche de la vérité dans l’environnement que Dieu a créé, réfléchir à notre propre tempérament corrompu, rechercher un changement de tempérament, et bien faire notre devoir. Seul cela est en accord avec la volonté de Dieu. » Sœur Xin avait abordé mon problème directement, mais je n’avais absolument aucune connaissance de moi-même. Je n’ai rien répondu, mais intérieurement j’étais en colère. J’ai reconnu que j’étais déficient en matière d’entrée dans la vie et que je n’avais pas une grande conscience de moi-même, mais je me disais que je valais bien mieux que ceux qui parlaient de leur compréhension sans se plonger dans leur devoir. J’avais l’impression qu’ils me prenaient de haut, alors, quel que soit le mal que je me donnais dans mon devoir, à quoi cela pouvait-il servir ? J’ai adopté ce genre de mentalité désagréable à partir de ce moment-là, et chaque fois que Sœur Xin me demandait de l’aider, je ne choisissais que les tâches simples les plus facile à accomplir, et je me débarrassais de tout ce qui était plus difficile à faire, tout ce qui nécessitait d’en payer le prix. Je n’étais plus disposé à assumer cette épreuve. Je jubilais quand je remarquais que Sœur Xin rencontrait des difficultés dan son travail, en me disant : « Maintenant, tu comprends ma valeur. » Il n’était pas question que je joue le jeu quand Sœur Wang, la dirigeante nouvellement élue, est venue tenir des réunions avec nous. Je me suis même dit : « N’es-tu pas un peu plus âgée que moi ? Pourtant, tu ne m’arrives pas à la cheville, dans aucun domaine, qu’il s’agisse d’échanger sur la vérité ou de résoudre les difficultés et les problèmes de l’Église. » Mon désir de statut étant insatisfait, je débordais de préjugés et de mécontentement à l’encontre de la dirigeante ; je faisais mon devoir de façon mécanique, en me montrant négatif et en résistant.

J’étais vraiment engourdi et mon cœur s’était endurci à ce moment-là, et même si la dirigeante m’a émondé et traité, qu’elle m’a averti et proposé son aide, je n’ai jamais réfléchi sur moi-même. Je suis resté dans cet état négatif pendant trois mois environ, tandis que l’obscurité envahissait de plus en plus mon esprit. Mes échanges étaient insipides et ennuyeux à chaque réunion. Je n’avais aucune compréhension des problèmes des autres et j’étais incapable de les aider à les résoudre. C’était vraiment gênant et j’avais hâte que chaque réunion se termine. Je ne parvenais pas non plus à aider ceux qui évangélisaient quand ils rencontraient des difficultés, et donc les progrès dans notre travail d’évangélisation ont diminué. J’ai vite été confronté à la discipline de la maladie. Un jour, je me suis subitement senti faible et complètement mou, j’étais incapable de respirer et je me suis évanoui. Les frères et sœurs m’ont envoyé à l’hôpital me faire soigner. Mais j’ai obstinément continué à refuser de réfléchir sur moi-même et de me repentir, et finalement, j’ai été destitué de mon devoir parce que je ne faisais aucun travail pratique. La dirigeante a organisé mon retour dans ma ville natale pour que je pratique dévotions et introspection. Je me suis mis à sangloter avec amertume quand j’ai appris cette nouvelle : je savais au fond de mon cœur que j’avais perdu l’œuvre du Saint Esprit, et que perdre mon devoir était le tempérament juste de Dieu qui s’abattait sur moi, mais en réfléchissant à la façon dont tous les collaborateurs qui étaient venus dans le sud avec moi occupaient désormais des postes importants, alors que l’on me renvoyait chez moi, je me suis simplement senti humilié.

Comme j’avais été arrêté quelques années auparavant et que j’avais un casier judiciaire dans ma ville d’origine, c’était dangereux pour moi de retourner là-bas, donc la dirigeante a fini par m’envoyer chez un frère qui vivait dans une région montagneuse reculée. La nuit, je m’allongeais sur un lit en bois grossier et je repensais au moment où j’étais allé dans le sud pour accomplir mon devoir, débordant de détermination, fermement décidé à bien faire le travail de l’Église et à être promu afin de jouer un rôle important. Mais au lieu de ça, j’avais été destitué de mon devoir pour avoir perturbé le travail de l’Église. Qu’en auraient pensé les frères et sœurs de ma ville natale s’ils l’avaient su ? Auraient-ils dit que j’avais été destitué parce que j’étais négligent dans mon devoir et que je n’étais pas capable d’accomplir le moindre travail pratique ? La seule idée d’être pris de haut par les autres parce que j’avais perdu mon poste me bouleversait, et plus j’y pensais, plus je me sentais malheureux. Des pensées suicidaires me traversaient même l’esprit. J’ai prié : « Mon Dieu, je souffre vraiment. Perdre mon devoir de dirigeant a été comme perdre la vie elle-même. Je sais que je ne devrais pas poursuivre le statut, mais je ne parviens pas à me libérer de ses chaînes. Oh mon Dieu ! Guide-moi, s’il Te plaît, pour que je puisse me connaître moi-même et comprendre Ta volonté. » J’ai lu deux passages des paroles de Dieu après avoir prié. Dieu Tout-Puissant dit : « Alors que tu parcours le chemin d’aujourd’hui, quel est le type de recherche le plus adapté ? Dans ta recherche, comment dois-tu te considérer ? Quel genre de personne es-tu ? Il t’incombe de savoir comment aborder tout ce qui t’arrive aujourd’hui, qu’il s’agisse d’épreuves ou de difficultés, ou d’un châtiment et d’une malédiction impitoyables. Quand tu fais face à toutes ces choses, tu dois y réfléchir attentivement à chaque cas. […] Tu ne sais pas comment t’adapter à ton environnement et tu es encore moins disposé à essayer de le faire, car tu es peu enclin à tirer quoi que ce soit de ce châtiment répété et, de ton point de vue, cruel. Tu n’essaies pas non plus de chercher ni d’explorer et, te résignant simplement à ton sort, peu importe où cela te conduit, tu y vas. Ce qui possiblement te semble des actes féroces de châtiment ne change pas ton cœur, et ils n’en ont pas pris le contrôle non plus : au contraire, ils te poignardent le cœur. Dans ce “châtiment cruel”, tu vois seulement ton ennemi dans cette vie, et donc tu n’y as rien gagné. Tu es si suffisant ! Il est rare que tu penses que tu subis de telles épreuves à cause de ton propre dédain ; tu te crois plutôt malchanceux et en outre tu dis que Je te fais toujours des reproches. Et maintenant que les choses en sont arrivées là, que sais-tu vraiment de ce que Je dis et fais ? Ne crois pas être un prodige naturel depuis la naissance, juste un peu moins élevé que les cieux, mais infiniment plus élevé que la terre. Tu es loin d’être plus intelligent que n’importe qui d’autre, et l’on pourrait même dire que c’est simplement adorable à quel point ta bêtise dépasse celle de tous les gens raisonnables sur terre, car tu as une trop haute opinion de toi-même et tu n’as jamais éprouvé un sentiment d’infériorité, comme si tu pouvais percevoir Mes actions jusque dans leur détail le plus infime. En fait, tu es quelqu’un qui manque fondamentalement de rationalité, car tu n’as aucune idée de ce que J’ai l’intention de faire et tu es encore moins conscient de ce que Je suis en train de faire actuellement. Je dis donc que tu n’es même pas l’égal d’un vieil agriculteur qui travaille la terre, un agriculteur qui n’a pas la moindre perception de la vie humaine et qui pourtant met toute sa confiance dans les bénédictions du ciel alors qu’il cultive la terre. Tu ne penses pas une seconde à ta vie, tu ne sais rien de la renommée et encore moins as-tu la moindre connaissance de toi-même. Tu es tellement “au-dessus de tout cela” ! » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ceux qui n’apprennent pas et restent ignorants ne sont-ils pas des bêtes ?). « Dans votre recherche, vous avez trop de notions, d’espoir et d’avenir qui sont personnels. L’œuvre actuelle vise à s’occuper de votre désir de statut et de vos désirs extravagants. Les espoirs, le statut et les notions sont tous des représentations classiques d’un tempérament satanique. […] Il t’est difficile de mettre tes avantages et ta destinée de côté. Vous êtes maintenant ceux qui suivent, et vous avez acquis une certaine compréhension de cette étape de l’œuvre. Cependant, vous n’avez toujours pas mis de côté votre désir de statut. Lorsque votre statut est élevé, vous cherchez bien, mais lorsque votre statut est bas, vous ne cherchez plus. Les bénédictions du statut sont toujours dans votre esprit. Pourquoi la plupart des gens ne peuvent-ils pas sortir de la négativité ? N’est-ce pas toujours à cause de sombres perspectives ? […] Plus tu cherches de cette façon, moins tu récolteras. Plus quelqu’un a un grand désir de statut, plus il devra être traité sérieusement et plus il devra subir un grand épurement. De tels hommes sont sans valeur ! Ils doivent être traités et jugés de manière adéquate afin de pouvoir complètement laisser tomber ces choses. Si vous cherchez de cette façon jusqu’au bout, vous ne récolterez rien. Ceux qui ne cherchent pas la vie ne peuvent pas être transformés, et ceux qui n’ont pas soif de la vérité ne peuvent pas gagner la vérité. Tu ne te concentres pas sur la recherche de la transformation personnelle et sur l’entrée, mais tu te concentres toujours sur des désirs extravagants et sur des choses extravagantes qui limitent ton amour pour Dieu et qui t’empêchent de te rapprocher de Lui. Ces choses peuvent-elles te transformer ? Peuvent-elles t’amener dans le royaume ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Pourquoi ne voulez-vous pas être un faire-valoir ?). Les paroles de jugement de Dieu me sont allées droit au cœur et ont exposé mon état personnel. J’ai repensé à la façon dont, après avoir été élu à un poste de dirigeant et connu un certain succès dans mon travail, j’avais pensé être à part, l’un des piliers de l’Église. Je guettais constamment le moment où j’aurais l’occasion de monter en grade, de diriger encore plus d’églises et d’être admiré par encore plus de frères et sœurs. Quand je n’ai pas obtenu le nom et le poste que je voulais, je n’ai pas réfléchi sur moi-même, j’ai juste été envahi par l’insatisfaction, je me suis laissé aller à la colère, en me disant que tous mes efforts n’avaient servi à rien. J’ai été discipliné par une période de maladie, mais je suis resté insensible et endurci, et je ne me suis pas tourné vers Dieu. J’ai continué à ruminer, même après avoir été destitué de mon devoir. Mon ambition, mon désir de statut m’avaient simplement fait tourner la tête : cela avait entaché ma conscience et j’avais perdu toute raison, toute humanité. Les agriculteurs qui se fient aux cieux quand ils cultivent la terre savent qu’ils sont à la merci du destin et ils se soumettent à la volonté des cieux, mais je n’avais absolument aucune connaissance de moi-même et j’étais simplement incapable de prendre ma place et de faire mon devoir docilement. A la place, j’essayais sans cesse de sortir des limites que Dieu avait tracées pour moi, de poursuivre un statut plus élevé, de devenir un plus grand dirigeant et de réaliser mon ambition et mon désir d’obtenir l’admiration des autres. N’était-ce pas là clairement la nature de l’archange ? Quand le Seigneur Jésus est venu sur terre pour travailler, Il s’est montré humble et caché, et Il n’a jamais revendiqué le statut auquel Il pouvait prétendre. Il a dîné avec les pécheurs et S’est accroupi pour laver les pieds des disciples. Et aujourd’hui, Dieu est de nouveau devenu chair et Il est venu travailler sur terre, mais Il ne S’appelle jamais Lui-même Dieu et Il n’exige pas qu’on L’adore. À la place, très calmement, sans ostentation, Il exprime la vérité et fournit une subsistance à la vie des gens. Quant à moi, je mourrais simplement d’envie d’être admiré par tout le monde parce que j’avais accompli quelques tâches. Je croyais même avec audace que je devais être largement au-dessus des autres et que le poste de dirigeant m’était promis. J’ai été profondément mécontent quand on ne m’a pas choisi ; je suis devenu négatif et désagréable. Avec arrogance, j’ai perdu toute raison : j’étais vraiment effronté ! Mon comportement ne signifiait pas que je me dressais contre un autre être humain, mais que je m’opposais à Dieu. Je résistais directement à Dieu, et j’avais depuis longtemps offensé Son tempérament. Être destitué était le jugement juste de Dieu sur moi, et c’était afin de traiter mon désir de statut, sinon mon cœur insensible ne pourrait pas être réveillé.

Ensuite, j’ai lu deux autres passages des paroles de Dieu. « Je soumettrai à Ma punition tous ceux qui ont provoqué Ma colère. Je ferai pleuvoir toute Ma colère sur ces bêtes qui jadis ont souhaité se tenir à Mes côtés, comme si elles étaient Mes égales, mais ne M’ont pas adoré ni obéi. La verge avec laquelle Je frappe l’homme s’abattra sur ces animaux qui jadis ont joui de Mon attention, ainsi que des mystères dont J’ai parlé, et qui ont essayé de Me soutirer des jouissances matérielles. Je ne pardonnerai à quiconque essaie de prendre Ma place. Je n’épargnerai aucun de ceux qui tentent de M’arracher de la nourriture et des vêtements. Pour l’instant, vous êtes à l’abri des troubles et continuez à être trop ambitieux dans les exigences que vous Me formulez. Quand le jour de la colère arrivera, vous ne Me formulerez plus d’exigences. À ce moment-là, Je vous laisserai “jouir” de tout votre cœur, Je plaquerai de force votre visage contre terre et vous ne pourrez jamais plus vous relever ! » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Avoir un tempérament inchangé, c’est être en inimitié envers Dieu). « Après avoir dirigé quelques églises, certaines personnes deviennent arrogantes, elles pensent que la maison de Dieu ne peut pas se passer d’elles, qu’elles devraient bénéficier d’un traitement de faveur de la part de Dieu. Les gens ont la nature de Satan. Plus leur statut est élevé, plus leurs exigences envers Dieu sont élevées ; plus ils comprennent les doctrines, plus leurs exigences sont furtives et sournoises. Leurs bouches ne le disent pas, mais cela se dissimule dans leurs cœurs et n’est habituellement pas facile à découvrir. Selon toute vraisemblance, un temps viendra où leurs plaintes et leur résistance éclateront, et c’est encore plus gênant. Pourquoi donc plus les gens sont des dirigeants et des figures religieuses, plus ils sont de dangereux antéchrists ? Car plus leur statut est élevé, plus leurs ambitions sont grandes ; plus ils comprennent les doctrines, plus ils deviennent arrogants. Si, lorsque tu crois en Dieu tu ne recherches pas la vérité, et qu’à la place tu veux obtenir un statut, alors tu es en danger » (« Les gens ont trop d’exigences à l’égard de Dieu », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Lire ces paroles de Dieu m’a montré l’essence et les conséquence de la poursuite du statut, me faisant trembler de peur. Quand j’obtenais des résultats dans mon devoir et que j’étais responsable du travail dans quelques églises, j’oubliais quelle était ma place, je convoitais avec audace un prestige encore plus grand, j’espérais gérer davantage de gens et en amener davantage à m’admirer et à me suivre. Cela, par essence, c’était moi qui essayais d’arracher à Dieu Son peuple élu et c’était offenser Son tempérament. Cela m’a fait penser à l’ère de la Loi, quand la bande de Koré et Dathan s’est opposée à la direction de Moïse et a essayé de prendre sa place ; Dieu a ouvert la terre en deux et ils ont été entièrement engloutis. Il y a eu aussi l’ère de la Grâce, quand les Pharisiens juifs, les grands prêtres et les scribes couraient la terre et la mer pour faire un prosélyte, mais quand le Seigneur Jésus est venu faire l’œuvre de la rédemption, ils ont protégé leurs propres postes de toutes leurs forces, en résistant au Seigneur Jésus et en Le condamnant, Finalement, ils L’on fait clouer sur la croix et ils ont subi la damnation de Dieu. Réfléchir à cela m’a montré que poursuivre le statut, c’est prendre un chemin directement contraire à Dieu : c’est un chemin qui mène à l’enfer et à l’annihilation. À ce moment-là, je me suis agenouillé et j’ai pleuré amèrement en priant : « Mon Dieu ! Je ne veux plus faire de moi Ton ennemi, je souhaite seulement réfléchir sur moi-même et être capable de me repentir véritablement. Quel que soit l’environnement que Tu as arrangé pour moi, tout ce que je veux, c’est prendre la place d’un être créé et me soumettre à Toi. »

Après cela, j’ai commencé à accomplir mon devoir le mieux que je pouvais. Le frère âgé qui m’hébergeait m’a emmené partager l’Évangile avec des membres de sa famille, qui m’ont posé des tas de questions pendant tout le temps que j’ai passé avec eux, mais je n’avais pas une bonne compréhension des vérités pertinentes. Comprendre à quel point j’étais déficient a été vraiment embarrassant pour moi. J’avais accompli du travail et obtenu des résultats dans le passé, de sorte que je m’étais mis à prendre tout le monde de haut, en pensant que j’allais être formé pour occuper des postes plus importants. Mais j’ai ensuite réalisé que je ne me comprenais pas du tout moi-même. La caractéristique la plus importante qu’un dirigeant doit posséder est une compréhension de la vérité ; les dirigeants doivent employer la vérité pour résoudre les problèmes, mais je n’étais même pas capable d’échanger clairement sur les aspects les plus fondamentaux de la vérité pour partager l’Évangile. Et pourtant je me battais constamment pour obtenir un poste de direction : quelle absurdité ! Face aux difficultés et aux problèmes des frères et des sœurs, je me contentais d’évoquer des théories pompeuses et je les encourageais un peu, mais je ne les aidais jamais à résoudre leurs défis pratiques lors de leur entrée dans la vie. J’ai réalisé que si quelqu’un ne possède pas la vérité, il n’est pas capable d’accomplir un travail pratique, quelle que soit la hauteur des échelons qu’il gravit. Il finira simplement par perturber le travail de l’Église et nuira aux vies des frères et sœurs. Je me suis également dit que Dieu m’avait placé là pour répandre l’Évangile et guider les nouveaux venus, pour que je puisse être mieux équipé de la vérité. C’était une façon de compenser mes déficiences. Une fois que j’ai compris la volonté de Dieu, j’ai été heureux de me soumettre et de bien faire mon devoir dans cet environnement, et de pratiquer l’entrée dans la vérité. Après une période de travail acharné, je me suis équipé de toutes sortes de vérités en matière de vision, et le travail local de l’Évangile est devenu bien plus dynamique. Je mangeais et buvais les paroles de Dieu et je chantais des hymnes à la louange de Dieu avec des nouveaux croyants chaque jour. Je me sentais vraiment comblé et j’ai remercié Dieu du fond du cœur pour Sa grâce et Sa miséricorde.

Trois années dans cette région montagneuse se sont écoulées en un clin d’œil. Et puis un jour, une pluie torrentielle a commencé à tomber alors que je rentrais d’une réunion : il pleuvait des trombes, un vent violent soufflait, et j’arrivais à peine à faire avancer mon vélo en le poussant. Je marchais sur cette route de montagne cahoteuse, il pleuvait si fort que je ne parvenais même pas à ouvrir les yeux, et il m’est apparu que partager l’Évangile dans les montagnes était vraiment difficile. Cela faisait presque trois ans que j’y accomplissais mon devoir et j’en avais tiré des leçons, alors pourquoi n’avais-je pas été transféré ailleurs ? Quand d’autres frères et sœurs étaient destitués d’un devoir, une fois qu’ils avaient réfléchi à leur tempérament corrompu et qu’ils en étaient venus à le connaître, puis qu’ils s’étaient repentis et qu’ils avaient opéré des changements, on leur donnait de nouveau des postes de direction. Pendant tout ce temps, j’avais réfléchi sur moi-même, mais on ne m’avait même pas autorisé à diriger un petit groupe. J’avais acquis une certaine compréhension de moi-même, et étant donné mon attitude envers mon devoir et les vérités dont j’étais équipé, je me disais que je pourrais diriger une église à tout le moins. Alors pourquoi n’avais-je pas été transféré ? Allais-je simplement devoir continuer à prêcher l’Évangile dans les montagnes à jamais ? Cette pensée était assez décourageante. Une fois rentré, j’ai réalisé que pendant tout le trajet du retour j’avais fait étalage de doléances et d’incompréhensions personnelles, et que je recommençais à aduler le prestige au fond de mon cœur. J’ai fait appel à Dieu pour protéger mon cœur afin que je puisse me calmer devant Lui.

Peu après, j’ai lu ces deux passages des paroles de Dieu : « Le grand problème de l’homme, c’est qu’il ne pense à rien en dehors de son destin et de ses perspectives, et idolâtre ces choses. L’homme cherche Dieu pour assurer son destin et ses perspectives ; il ne loue pas Dieu parce qu’il aime Dieu. Et de ce fait, dans la conquête de l’homme, l’égoïsme, la cupidité de l’homme et les choses qui font le plus obstacle à son adoration de Dieu, tout cela doit être pris en compte et ainsi éliminé. Ainsi, les objectifs fixés dans la conquête de l’homme seront atteints. En conséquence, dans les premiers stades de la conquête de l’homme, il faudrait d’abord purger les ambitions sauvages et les faiblesses les plus fatales de l’homme, et, par ce biais, révéler l’amour que l’homme a envers Dieu, et changer sa connaissance de la vie humaine, sa façon de considérer Dieu et le sens de son existence. De cette façon, l’amour que l’homme a envers Dieu sera purifié, ce qui veut dire que le cœur de l’homme sera conquis » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Restaurer la vie normale de l’homme et l’emmener vers une merveilleuse destination). « Dieu crée pour toi un environnement, te forçant à y être épuré de sorte que tu puisses connaître ta propre corruption. À terme, tu atteins un stade auquel tu préfèrerais mourir et abandonner toutes tes manigances et tous tes désirs et te soumettre à la souveraineté et à l’arrangement de Dieu. Ainsi, si les gens n’ont pas quelques années d’épurement et s’ils n’endurent pas une certaine quantité de souffrance, ils ne seront pas capables de se débarrasser de la servitude de la corruption de la chair dans leurs pensées et dans leur cœur. Quels que soient les aspects où tu es encore soumis à l’esclavage de Satan et quels que soient les aspects où tu as encore tes propres désirs et tes propres exigences, ce sont ces aspects-là dans lesquels tu devrais souffrir. Ce n’est que par la souffrance que des leçons peuvent être apprises, ce qui signifie être capable d’acquérir la vérité et de comprendre la volonté de Dieu » (« Comment satisfaire Dieu au milieu des épreuves », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). En lisant les paroles de Dieu, j’ai compris qu’après avoir été corrompu par Satan, tout le monde vit selon ses toxines, selon des idées telles que : « Je suis mon propre seigneur à travers le ciel et la terre », « L’homme cherche à s’élever ; l’eau coule vers l’aval », « Un arbre vit grâce à son écorce, tout comme un homme vit sur sa face », « Un homme doit vivre audacieusement, avec courage et détermination, » etc.… J’avais vécu selon ces poisons sataniques, en poursuivant nom et statut. Quand j’avais effectivement obtenu l’admiration des frères et sœurs, cela m’avait rempli de motivation pour faire mon travail. Mais quand j’avais vu quelqu’un me dépasser, quand mon statut avait été compromis, j’étais devenu jaloux et récalcitrant. Quand j’avais perdu mon poste, j’étais devenu négatif et résistant et j’avais même cessé de faire mon devoir. Je n’avais plus accordé d’importance aux intérêts de la maison de Dieu. Comment cela pouvait-il signifier avoir la moindre conscience ou raison ? C’était le poison de Satan profondément enraciné en moi. Dieu sauve les gens en les jugeant, en les châtiant, en les émondant, en les traitant, en les testant et en les épurant ; ainsi, les pensées, points de vue et objectifs de poursuite erronés des gens peuvent être changés, ce qui transforme leur tempérament satanique. Alors ils ne vivent plus selon les poisons de Satan et deviennent capables d’aimer Dieu et de Lui obéir, et ils peuvent être gagnés par Dieu. C’est là le but de l’œuvre de Dieu dans l’humanité. Dieu m’avait placé sur ce rude terrain de montagne où je n’avais aucune chance de me faire un nom afin d’exposer et de traiter mon ambition intérieure. C’était pour me purifier de mon tempérament satanique et me rendre capable de vivre une ressemblance humaine, afin que je puisse accomplir fermement le devoir d’un être créé, et véritablement vénérer Dieu et me soumettre à Lui. Cette prise de conscience m’a rempli de gratitude envers Dieu et j’ai décidé devant Lui de poursuivre la vérité correctement, et de ne plus jamais poursuivre le nom et le gain, choses totalement dépourvues de valeur.

Quand des choses sont arrivées après ça, je me suis encore surpris à penser au nom et au gain par moment, mais je parvenais à rechercher la vérité et à transformer mon état. Je me souviens qu’un jour l’Église m’a demandé de participer au tournage d’une vidéo évangélique. J’étais vraiment enthousiaste et je me suis senti honoré d’avoir la chance de participer à ce tournage pour témoigner de l’œuvre de Dieu des derniers jours. Mais en même temps, mon désir de me distinguer a commencé à se réveiller. Je me disais que les autres frères et sœurs m’admireraient certainement s’ils me voyaient jouer dans cette vidéo évangélique. Mais quand je suis arrivé sur place, à ma grande surprise, le dirigeant qui s’y trouvait m’a dit : « Il se passe beaucoup de choses en ce moment. Travaille avec le frère qui accomplit un devoir d’hébergement, prépare les repas et occupe-toi aussi du nettoyage. » J’ai vraiment éprouvé de la résistance à cette idée. Je me disais que n’importe quel frère ou n’importe quelle sœur de l’Église pouvait accomplir un devoir d’hébergement : alors pourquoi moi ? En outre, j’avais servi en tant que dirigeant dans le nord comme dans le sud. Je n’étais pas capable d’occuper le moindre poste de direction, mais ne pouvait-on pas me donner un devoir approprié ? Étonnamment, j’ai eu l’impression que les autres ne devaient guère m’estimer pour me faire faire ce genre de petits boulots. N’était-ce pas gaspiller ce que j’avais à offrir ? Cela m’a vraiment déçu, mais en me basant sur mon expérience précédente, j’ai compris que je devais me soumettre. Je me suis donc forcé à accepter ce devoir. D’autres frères et sœurs sont arrivés, les uns après les autres, pour le tournage, et je me suis aperçu que plusieurs d’entre eux, qui venaient de ma ville natale, jouaient dans la vidéo, pendant que je portais un tablier, que je préparais leurs repas et que je balayais le sol. C’était humiliant. Lors d’un moment poignant, un frère plus jeune que moi m’a vu et m’a dit chaleureusement : « Quand vous étiez dirigeant, vous étiez responsable du travail de notre église. Je ne comprenais rien à l’époque, j’aimais simplement aller aux réunions. Les réunions que vous organisiez m’ont vraiment aidé. » Cette déclaration tout à fait anodine m’a vraiment agacé, j’ai eu l’impression qu’il se moquait de moi. Je me suis mis à rougir, je ne savais plus où me mettre. À une autre occasion, les frères et sœurs ont cessé de tourner vraiment tard, et le dirigeant a dit qu’ils recommenceraient à filmer tôt le lendemain matin. Il m’a demandé de faire des heures supplémentaires pour que les chambres soient nettoyées. Ça m’a vraiment mis mal à l’aise et je me suis dit : « Vous êtes tous fatigués et vous pouvez aller vous reposer, mais j’en suis encore à nettoyer en pleine nuit, comme si j’étais une sorte de domestique. » J’avais vraiment l’impression qu’on me faisait du tort, voyant les autres qui pouvaient se la couler douce après avoir travaillé dur et qui dormaient déjà, alors que j’étais là à tout ranger. Je me suis senti vraiment offensé, comme si on me prenait pour un ouvrier sans qualification. J’avais l’impression de ne pas avoir une once de dignité et que j’aurais été mieux loti en partageant l’Évangile dans les montagnes, là, au moins, les nouveaux croyants appréciaient mon échange, et ma fierté se trouvait satisfaite. Ici, je n’avais rien de tout cela. Après ça, comme je n’étais pas dans un état approprié, j’ai cuisiné dans l’hébétude, et tous les repas s’avéraient soit amers et trop salés soit ternes et sans saveur. Mais personne ne disait rien, ils mangeaient quand même. Je me sentais vraiment coupable : comment pouvais-je préparer les repas de cette façon ? Comment pouvaient-ils manger ça ? À ce moment-là, une pensée m’est apparue clairement : n’étais-je pas en train de patauger parce que mon désir de statut n’avait pas été satisfait, de sorte que je n’y mettais pas tout mon cœur ? J’ai médité là-dessus et réfléchi sur moi-même. J’ai compris que c’était bien ça : Je résistais et je me sentais insatisfait parce que j’avais l’impression d’avoir été dévalorisé et de ne plus avoir aucun prestige. J’idolâtrais encore le statut.

A ce moment-là, j’ai lu deux passages des paroles de Dieu. « Dans le passé, Pierre a été crucifié la tête en bas pour Dieu ; cependant, tu devrais satisfaire Dieu à la fin et épuiser toute ton énergie pour Lui. Que peut faire un être créé pour Dieu ? Tu devrais donc t’offrir en sacrifice pour Dieu le plus tôt possible, afin qu’Il S’occupe de toi comme bon Lui semble. Tant que Dieu est heureux et satisfait, alors laisse-Le faire ce qu’Il veut avec toi. Quel droit les hommes ont-ils de parler pour se plaindre ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les paroles de Dieu à l’univers entier, Chapitre 41). « Donc, comme Je vous juge de cette façon aujourd’hui, quel degré de compréhension aurez-vous à la fin ? Vous direz que bien que votre statut ne soit pas élevé, vous avez quand même joui de l’exaltation de Dieu. Vous n’avez pas de statut parce que vous êtes nés humbles, mais vous gagnez un statut parce que Dieu vous exalte ; c’est quelque chose qu’Il vous a accordé. […] C’est ainsi que tu dois prier : “Oh Dieu ! Que j’aie un statut ou non, je me comprends maintenant. Si mon statut est élevé, c’est grâce à Ton exaltation, et s’il est bas, c’est à cause de Ton ordonnance. Tout est entre Tes mains. Je n’ai pas de choix ni de plaintes. Tu as ordonné que je naisse dans ce pays et parmi ce peuple et je devrais n’être que complètement obéissante sous Ta domination, car tout est selon ce que Tu as ordonné. Je ne pense pas au statut ; après tout, je ne suis qu’une créature. Si Tu me jettes dans le puits de l’abîme, dans l’étang ardent de feu et de soufre, je ne suis qu’une créature. Si Tu m’utilises, je suis une créature. Si Tu me perfectionnes, je suis encore une créature. Si Tu ne me perfectionnes pas, je T’aimerai quand même parce que je ne suis rien de plus qu’une créature. Je ne suis rien de plus qu’une créature minuscule créée par le Seigneur de la création, une seule parmi tous les humains créés. C’est Toi qui m’as créée, et maintenant, Tu m’as placée entre Tes mains encore une fois pour disposer de moi à Ta guise. Je suis prête à être Ton outil et Ton faire-valoir parce que tout est selon ce que Tu as ordonné. Personne ne peut le changer. Toutes les choses et tous les événements sont entre Tes mains.” Quand le temps viendra où tu ne penseras plus au statut, tu t’en libéreras. C’est alors seulement que tu pourras chercher avec confiance, hardiment, et c’est alors seulement que ton cœur pourra être exempt de toute contrainte. Une fois que les gens auront été sortis de cela, ils n’auront plus d’inquiétudes » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Pourquoi ne voulez-vous pas être un faire-valoir ?). Alors que je ruminais ces paroles de Dieu, la lumière a pénétré dans mon cœur. La poursuite de Pierre était d’accomplir le devoir d’un être créé ; il cherchait à aimer et satisfaire Dieu. Son obéissance à Dieu était absolue, et il suivait les orchestrations de Dieu. Finalement, il a même été crucifié, et porté un témoignage retentissant. En ce qui me concernait, Dieu accomplissait un énorme travail en moi, et Sa volonté était que je reste à ma place et que je sois un être créé obéissant, pour poursuivre la vérité, bien faire mon devoir, me débarrasser de mon tempérament satanique corrompu, et me soumettre véritablement à Dieu. C’est cela qu’un être créé devrait poursuivre.

Le dirigeant avait arrangé pour moi que je me charge de ces petits boulots parce que c’était ce qu’il y avait à faire, donc c’était ce que je devais faire. C’était comme demander aux enfants dans une famille de préparer les repas et nettoyer : toutes ces tâches sont des corvées ménagères, et il n’y a pas de statut inférieur ou supérieur. Mais je méprisais ce devoir, ayant l’impression qu’on me rétrogradait, et que mon honneur et mon prestige avaient été compromis. J’étais amer et plein de griefs, je ne faisais preuve d’aucune obéissance. J’étais vraiment dénué de conscience et de raison ! Ces pensées m’ont rempli de regrets et de dégoût de moi-même. J’ai prié et je me suis confessé à Dieu, désireux de me soumettre et de bien faire mon devoir. Devant préparer les repas après ça, j’ai pris l’initiative d’aller à la cuisine pour hacher des légumes et faire la vaisselle, en méditant les paroles de Dieu pendant que je travaillais. J’éprouvais de la paix et de la joie dans mon cœur. Et quand je nettoyais, je ne me sentais plus offensé, je me sentais encore plus proche de Dieu. J’étais capable de me montrer ouvert et authentique avec les frères et sœurs, et de partager avec eux ce que j’avais appris de mon devoir. Je sentais du fond du cœur que c’était la seule façon de vivre avec un peu de ressemblance humaine.

Faire l’expérience de toutes ces choses m’a appris à un niveau très profond que le jugement et le châtiment de Dieu représentent Son salut pour moi : tout cela, c’est de l’amour. Ce sont le jugement et le châtiment de Dieu qui ont transformé mes poursuites et mes points de vue erronés et qui m’ont permis d’être purifié de mon tempérament satanique. Le fait que je puisse accomplir fermement mon devoir dans la maison de Dieu aujourd’hui est entièrement grâce au jugement et au châtiment de Dieu pour moi. Rendons grâce à Dieu Tout-Puissant !

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