Dieu a goûté les douces, amères et âcres

saveurs de l'expérience humaine.

Il vient avec le vent, Il part avec la pluie.

Il a connu la persécution familiale,

Il a connu les aléas de la vie,

la douleur de la séparation du corps.

Quand Dieu vint sur terre,

au lieu de Le célébrer

pour les tourments qu'Il a endurés,

l'homme a « poliment » décliné Ses bonnes intentions.

Comment pourrait-Il ne pas en être peiné ?

Dieu serait-Il devenu chair

pour que tout finisse ainsi ?

Pourquoi l'homme n'aime-t-il pas Dieu ?

Pourquoi l'homme hait-il Son amour ?

Dieu est-Il juste censé souffrir ainsi ?

Quand Dieu vint sur terre,

au lieu de Le célébrer

pour les tourments qu'Il a endurés,

l'homme a « poliment » décliné Ses bonnes intentions.

Comment pourrait-Il ne pas en être peiné ?

Les hommes ont pleuré de compassion

pour les souffrances de Dieu sur terre.

Ils ont dénoncé l'injustice de Son malheur.

Mais qui a vraiment connu Son cœur ?

Quand Dieu vint sur terre,

au lieu de Le célébrer

pour les tourments qu'Il a endurés,

l'homme a « poliment » décliné Ses bonnes intentions.

Comment pourrait-Il ne pas en être peiné ?

Qui peut percevoir Ses sentiments ?

Jadis, l'homme était attaché à Dieu,

et se languissait de Lui en rêve.

Mais comment comprendraient-ils sur terre

Sa volonté au ciel ?

Quand Dieu vint sur terre,

au lieu de Le célébrer

pour tous les tourments qu'Il a endurés,

l'homme a « poliment » décliné Ses bonnes intentions.

Comment pourrait-Il ne pas en être peiné ?

Comment pourrait-Il ne pas en être peiné ?

Comment pourrait-Il ne pas en être peiné ?

Extrait de « Suivre l'Agneau et chanter des cantiques nouveaux »