La rivalité engendre la souffrance

8 janvier 2023

Par Xinyi, Chine

En avril 2021, l’Église a arrangé que Sœur Chen Xi et moi assumions ensemble le travail d’abreuvement. Apprendre cette nouvelle m’a quelque peu perturbée. Chen Xi était compétente et échangeait clairement sur la vérité. J’avais peur qu’avec un peu de pratique, elle me surpasse. Autrefois, j’avais supervisé son travail, alors comment pourrais-je me montrer en public si elle réussissait mieux que moi ? Plus tard, j’ai remarqué que la dirigeante lui apportait beaucoup d’aide et de soutien et qu’elle la faisait pratiquer en lui confiant des tâches importantes. Je me suis dit qu’elle voulait la cultiver. Ça m’a vraiment déçue et, en secret, j’ai commencé à m’opposer à Chen Xi et travaillé dur pour qu’elle ne me surpasse pas. Je me suis lancée dans des échanges avec les autres pendant les réunions, et me suis assurée de m’informer et de résoudre les problèmes des frères et sœurs dans leur travail. Dans les discussions de travail, j’intervenais sans hésiter et les autres étaient d’accord avec moi la plupart du temps. Assez rapidement, notre travail d’abreuvement a commencé à donner de bons résultats. J’étais très contente de moi et je me sentais vraiment épanouie. Comme Chen Xi débutait dans ce genre de travail, elle ne comprenait pas tout et c’était difficile pour elle. Je savais que je devais l’aider à se familiariser avec le travail rapidement et à apprendre les principes, mais j’avais peur qu’elle me ridiculise, alors je lui ai juste donné les grandes lignes du travail, sans entrer dans les détails. J’ai été secrètement contente quand je l’ai vue dans un mauvais état à cause des défis qu’elle rencontrait dans son devoir, et je me suis dit que je restais plus compétente qu’elle. Au bout d’un moment, Chen Xi a fini par connaître le travail et elle a obtenu quelques résultats dans son devoir. Je l’entendais souvent échanger sur la façon de résoudre les problèmes des frères et sœurs et je me disais qu’elle était concrète et claire, ce qui m’a rendue nerveuse. Il s’est avéré qu’elle était effectivement d’un meilleur calibre que moi. Si ça continuait, elle allait de mieux en mieux réussir dans son devoir, et à un moment donné, les autres allaient forcément l’admirer. N’allait-elle pas paraître plus compétente que moi ? Je me suis sentie de plus en plus menacée. Chaque fois que nous étions dans une réunion avec d’autres, j’observais son échange. Quand je remarquais qu’il était éclairant, je cherchais des façons de mieux échanger qu’elle. Un jour, une sœur s’est montrée incapable de bien travailler avec les autres à cause de son arrogance, et cela a affecté son travail. Je me suis vraiment creusée la cervelle pour trouver la racine de son problème, quel passage des paroles de Dieu utiliser, et comment incorporer ma propre expérience dans mon échange. Mais, comme je n’avais pas la bonne mentalité, je n’ai pas pu y réfléchir calmement et en fin de compte, j’ai échangé du bout des lèvres sur une compréhension superficielle et son état n’a pas été résolu. Mais Chen Xi a associé un échange sur les paroles de Dieu et sa propre expérience. La sœur a pu s’y identifier, puis elle s’est sentie prête à transformer son état. Cela m’a beaucoup contrariée. Pourquoi Dieu avait-Il éclairé Chen Xi et pas moi ? Elle se retrouvait sur le devant de la scène, alors les autres n’allaient-ils pas croire qu’elle était meilleure que moi ? À cette pensée, j’ai pris une décision. Il fallait absolument que je me distingue la prochaine fois que quelqu’un aurait un problème, pour que tout le monde voie que j’étais capable d’échanger sur la vérité pour résoudre les problèmes. Plus tard, une sœur a expliqué qu’elle critiquait les autres après avoir été traitée. Je me suis dit que j’avais vécu ce genre de choses et que, cette fois, j’allais donc pouvoir bien échanger. Mais avant que je puisse dire quoi que ce soit, Chen Xi a commencé à échanger et elle a parlé vraiment clairement, en reliant son échange à son expérience réelle, m’enlevant les mots de la bouche. Je n’ai eu d’autre choix que de faire simplement état de ma compréhension. Remarquant que Chen Xi était de très bonne humeur après la réunion, je me suis sentie encore plus jalouse et je l’ai ignorée. Ce soir-là, dans mon lit, je n’ai pas pu trouver le sommeil. Penser à quel point les autres avaient aimé l’échange de Chen Xi me déprimait vraiment. J’avais l’impression que je ne parviendrais jamais à la surpasser. J’ai su, à ce moment-là, que je n’étais pas dans un bon état. Alors j’ai prié Dieu, en Lui demandant de m’éclairer et de m’aider à me connaître moi-même.

Plus tard, dans une réunion, j’ai lu que Dieu disait : « La recherche de la renommée et du profit est le comportement caractéristique des humains, qui ont la nature perverse de Satan. Personne n’y fait exception. Toute l’humanité corrompue vit pour la renommée et le statut, et tous les humains paieront n’importe quel prix dans leur lutte pour la renommée et le statut. Il en est ainsi de tous ceux qui vivent sous le pouvoir de Satan. Par conséquent, celui qui n’accepte pas ou ne comprend pas la vérité, qui ne peut pas agir selon les principes, est quelqu’un qui vit selon un tempérament satanique. Un tempérament satanique a fini par dominer tes pensées et à contrôler ton comportement : Satan t’a fait passer entièrement sous son contrôle et sous sa servitude, et si tu n’acceptes pas la vérité et n’abandonnes pas Satan, tu ne pourras pas y échapper. […] Ne cherche pas toujours à dépasser tout le monde, à faire tout mieux que les autres et à émerger de la foule par tous les moyens. Quel est ce genre de tempérament ? (Un tempérament arrogant.) Les gens possèdent toujours un tempérament arrogant, et même s’ils veulent lutter pour la vérité et pour satisfaire Dieu, cela ne suffit pas. Ils sont contrôlés par un tempérament arrogant qui les égare facilement. […] Lorsque tu as un tel tempérament, tu essaies toujours de maintenir les autres en état d’infériorité, tu essaies toujours de les devancer, rivalisant toujours et essayant toujours d’arracher quelque chose aux autres. Tu es très envieux, tu n’obéis à personne et tu essaies toujours de te distinguer. C’est problématique : c’est ainsi qu’agit Satan. Si tu désires vraiment être une créature de Dieu acceptable, alors ne poursuis pas tes propres rêves. Il est mauvais d’essayer d’être supérieur et plus capable que tu ne l’es pour atteindre tes objectifs. Tu dois obéir aux orchestrations et aux arrangements de Dieu, et ne pas dépasser ta position. Seul cela est sensé » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Les principes que l’on devrait suivre dans son comportement). Ces paroles de Dieu révélaient mon véritable état. Je voulais toujours arriver la première, je refusais d’être inférieure à quiconque, donc je rivalisais en permanence pour dominer les autres. Comme j’avais supervisé le travail de Chen Xi auparavant, quand elle était devenue ma partenaire, je n’avais pas voulu être moins bonne qu’elle, en termes de capacités de travail ou d’échange sur la vérité. J’avais été ravie quand, au début, elle n’était pas parvenue à me surpasser. Mais quand j’avais vu qu’elle progressait rapidement, qu’elle résolvait certains problèmes, et qu’elle gagnait même l’approbation des frères et sœurs, j’étais devenue jalouse et mécontente et j’avais sans cesse rivalisé avec elle. J’avais même voulu me mettre en avant en échangeant sur la vérité et en résolvant des problèmes, pour que les autres m’admirent. Mais mes intentions n’étaient pas bonnes. Je ne me focalisais que sur la renommée et le gain et ne réfléchissais pas sérieusement aux paroles de Dieu, donc je ne pouvais échanger que sur des doctrines ennuyeuses, ce qui n’était pas du tout édifiant pour les autres. Je n’avais pas réfléchi sur moi-même à la lumière de tout cela, mais reproché à Dieu de ne pas m’avoir éclairée et j’avais résisté. Ce n’est qu’à ce stade que j’ai compris à quel point je me montrais arrogante et déraisonnable. L’Église avait arrangé que Chen Xi et moi assumions le travail d’abreuvement, nous aurions donc dû travailler de façon à nous compléter l’une l’autre, faire appel à nos qualités respectives et bien accomplir notre devoir ensemble. Clairement, je n’étais pas à sa hauteur, mais je n’en avais absolument pas conscience. J’essayais sans cesse d’être meilleure qu’elle et de me retrouver sur le devant de la scène, je tenais le compte, en secret, des gains et des pertes en termes de statut, sans prendre aucunement en considération mon devoir ou le travail de l’Église. J’étais vraiment arrogante et déraisonnable et je manifestais un tempérament satanique, ce qui dégoûtait Dieu.

Plus tard, j’ai prié Dieu, en Lui demandant de m’aider à corriger mon attitude et à bien travailler avec Chen Xi. Ensuite, quand je voyais qu’elle échangeait plus clairement que moi sur la vérité et que j’avais envie de rivaliser avec elle, je m’assurais de prier et de renoncer à moi-même. En pratiquant ainsi, mon état s’est peu à peu amélioré. Mais comme je n’avais pas de véritable compréhension de ma nature et de mon essence, le même problème est réapparu un peu plus tard. Lors de réunions que Chen Xi et moi animions pour quelques frères et sœurs, Chen Xi a assuré la majeure partie des échanges et je n’ai fait qu’ajouter des broutilles, ici et là. Je l’ai accepté une fois ou deux, mais au fil du temps, j’ai eu l’impression d’être invisible. Je repartais de chaque réunion en me sentant déçue. Allais-je éternellement jouer les seconds couteaux ? Mécontente, j’ai recommencé, en secret, à rivaliser avec Chen Xi. Comme je ne parvenais pas à mieux échanger sur la vérité et à mieux résoudre les problèmes qu’elle, j’ai concentré tous mes efforts sur la supervision et le suivi des tâches afin de rendre le travail d’abreuvement plus efficace. Je voulais ainsi faire la preuve de mes capacités. Quand il fallait assurer le suivi d’une tâche, j’y allais donc seule, sans en parler à Chen Xi. Plus tard, j’ai commencé à me débrouiller un peu mieux qu’elle dans ce domaine et j’ai de nouveau fait preuve d’arrogance. Il s’est avéré que je n’étais pas pire qu’elle, finalement ! Dès lors, j’ai essayé de la surpasser également dans le domaine de l’échange et de la résolution des problèmes. Un jour, dans une réunion, j’ai voulu prendre les choses en main, au lieu de la laisser occuper le devant de la scène. J’ai donc essayé activement de résoudre les problèmes d’une sœur. Mais mes intentions n’étant pas les bonnes, je me suis précipitée pour échanger, avant même de comprendre son problème. Par conséquent, j’ai beaucoup échangé sans rien résoudre. Les autres ont vu que j’étais dans un mauvais état et ils ont échangé avec moi, me disant de ne pas rivaliser avec ma partenaire pour la renommée et le statut, car cela risquerait de nuire à notre efficacité. Les entendre souligner ce problème m’a vraiment embarrassée et contrariée. Et comme j’avais accaparé beaucoup de temps, nous n’avons pas pu aborder nos problèmes de travail et avons dû conclure la réunion précipitamment. En rentrant chez moi, j’ai réfléchi à mon comportement lors de la réunion. C’était dur à avaler. Je ne m’étais souciée que de me mettre en avant, pour prouver que j’étais meilleure que Chen Xi, et j’avais perdu beaucoup de temps, les problèmes dans notre travail n’avaient donc pas été résolus et la réunion n’avait pas été productive. J’avais perturbé le travail de l’Église et la vie d’Église. Plus j’y réfléchissais et plus je me sentais contrariée et ébranlée. Je ne savais pas comment résoudre mon tempérament corrompu. Pendant un moment, comme j’étais enlisée dans un état de lutte pour la renommée et le gain, j’ai refusé d’aider Chen Xi quand je la voyais se débattre avec son travail et son état, et j’ai souvent suggéré, directement ou non, qu’elle ne faisait pas d’efforts, ce qui l’a rendue encore plus négative. Nous nous sommes de plus en plus éloignées l’une de l’autre et nos performances au travail en ont souffert. Quand la dirigeante s’est aperçue de mon état, elle m’a traitée, parce que je luttais pour la renommée et le gain et excluais ma partenaire, et elle a dit que je manifestais une mauvaise humanité. L’entendre dire ça m’a fait un choc, alors j’ai prié, en demandant à Dieu de m’éclairer pour que je me connaisse vraiment moi-même et que mes problèmes puissent être résolus.

Puis j’ai lu ces paroles de Dieu. « Chacun d’entre vous s’est élevé au faîte des multitudes ; vous vous êtes élevés pour devenir les ancêtres des masses. Vous êtes extrêmement arbitraires et hors de contrôle au milieu de tous les vermisseaux, cherchant un endroit tranquille et tentant de dévorer les plus petits que vous. Vous êtes malveillants et sinistres dans votre cœur, plus même que les fantômes qui ont sombré au fond de la mer. Vous résidez au fond du fumier, dérangeant les vermisseaux, de la base au sommet, jusqu’à ce que le trouble soit semé et qu’ils se disputent un certain temps, puis se calment. Vous ne connaissez pas votre place, mais vous vous battez quand même les uns contre les autres dans le fumier. Que peut vous apporter une telle lutte ? Si vous Me révériez vraiment dans votre cœur, comment pourriez-vous vous battre entre vous derrière Mon dos ? Quel que soit ton statut, ne restes-tu pas un vermisseau puant dans le fumier ? Pourras-tu te faire pousser des ailes et devenir une colombe dans le ciel ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Quand les feuilles mortes retourneront aux racines, tu regretteras tout le mal que tu as fait). En me comparant à ces paroles de Dieu, j’ai vu que j’étais comme ça. Je m’étais toujours trop estimée moi-même, pensant que je devais être meilleure que Chen Xi à tous égards parce que je l’avais supervisée autrefois. J’avais lutté pour la surpasser, ouvertement et en secret. Je n’avais pas discuté avec elle du suivi du travail d’abreuvement, j’avais agi seule, et j’avais voulu résoudre des problèmes dans les réunions pour prouver que j’étais meilleure qu’elle, sans me demander si j’étais capable de résoudre les problèmes réels des gens, ni si cela allait affecter l’efficacité de la réunion. Quand j’avais remarqué qu’elle avait du mal à faire le travail et qu’elle n’était pas dans un bon état, non seulement je ne l’avais pas aidée, mais je m’étais réjouie de son malheur, la rabaissant délibérément et me délectant de ses souffrances. Cela l’avait rendue de plus en plus négative. J’ai alors vu que je manquais totalement d’humanité. J’ai également vu que Dieu expose les misérables vers qui ne connaissent pas leur propre valeur et qui veulent sans cesse voler comme des colombes dans le ciel. J’ai vraiment eu honte. J’ai eu l’impression d’être aussi laide qu’eux et de n’avoir aucune honte. Clairement, je n’avais guère de réalité de la vérité et j’étais incapable de résoudre les problèmes pratiques des autres, mais je voulais quand même me mettre en avant et surpasser les gens. Cela avait nui à ma sœur, mais aussi au travail de l’Église. Plus j’y réfléchissais et plus je me sentais coupable et redevable. J’ai aussi lu ces paroles de Dieu qui exposaient les antéchrists. Dieu Tout-Puissant dit : « Quelle est la devise des antéchrists, quel que soit le groupe auquel ils appartiennent ? “Je dois rivaliser ! Rivaliser ! Rivaliser ! Je dois rivaliser pour être le plus élevé et le plus puissant !” C’est le tempérament des antéchrists : partout où ils vont, ils rivalisent et essaient d’atteindre leurs objectifs. Ce sont les laquais de Satan, et ils perturbent le travail de l’Église. Le tempérament des antéchrists est le suivant : ils commencent par regarder du côté de l’Église pour voir qui a cru en Dieu depuis de nombreuses années et a un capital, qui a des dons ou des compétences particulières, qui a été bénéfique aux frères et sœurs dans leur entrée dans la vie, qui est bien considéré, qui a de l’ancienneté, dont on parle bien parmi les frères et sœurs, qui a le plus de choses positives. Ces gens doivent être leurs concurrents. En somme, chaque fois que des antéchrists sont parmi un groupe de personnes, c’est ce qu’ils font toujours : ils rivalisent pour le statut, pour une bonne réputation, pour avoir le dernier mot sur les questions et le pouvoir ultime de prendre des décisions au sein du groupe, ce qui, une fois acquis, les rend heureux. […] Voilà à quel point le tempérament des antéchrists est arrogant, odieux et déraisonnable. Ils n’ont ni conscience ni raison, ni même une once de vérité. On peut voir dans les actions et les actes des antéchrists que ce qu’ils font n’a rien de la raison d’une personne normale, et bien qu’on puisse partager la vérité avec eux, ils ne l’acceptent pas. Quelle que soit la justesse de ce que tu dis, ils ne peuvent pas l’admettre. La seule chose qu’ils aiment poursuivre, ce sont la réputation et le statut, qu’ils tiennent en révérence. Tant qu’ils peuvent profiter des avantages du statut, ils sont satisfaits. C’est, croient-ils, la valeur de leur existence. Quel que soit le groupe de personnes dans lequel ils se trouvent, il faut qu’ils montrent aux gens la “lumière” et la “chaleur” qu’ils procurent, leurs talents particuliers, leur singularité. Et c’est parce qu’ils croient qu’ils sont spéciaux qu’ils pensent naturellement qu’ils devraient être mieux traités que les autres, qu’ils devraient recevoir le soutien et l’admiration des gens, qu’on devrait les admirer, les vénérer : ils pensent que tout cela leur est dû. De telles personnes ne sont-elles pas effrontées et sans vergogne ? » (« Section 9 (Partie III) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). Dieu révèle que les antéchrists sont incapables de travailler en partenariat avec quiconque. Ils veulent toujours être sur le devant de la scène, admirés et vénérés. Les personnes de ce genre ont un tempérament vicieux, elles dégoûtent Dieu et sont maudites par Lui. Réflexion faite, j’ai vu que je manifestais aussi un tempérament d’antéchrist. L’Église avait arrangé que Chen Xi et moi travaillions ensemble, mais j’avais voulu être une étoile et la seule à briller. Voir Chen Xi échanger clairement et gagner l’approbation des autres m’avait rendue jalouse d’elle, et j’avais pensé que je n’aurais jamais mon moment de gloire tant qu’elle serait dans l’Église. Je l’avais traitée comme mon adversaire. J’avais vu qu’elle se débattait au travail, mais je ne l’avais pas aidée et je l’avais même laissée se débrouiller seule, ce qui l’avait amenée à être négative. Comme je l’avais exclue sans relâche, son état avait empiré, mais je ne m’étais pas sentie coupable ni contrariée. En fait, je m’étais dit que j’allais enfin pouvoir lui voler la vedette et jouer le rôle principal. Je l’avais délibérément dénigrée en visant son enthousiasme vis-à-vis de son devoir, pour qu’elle ne puisse pas mettre en œuvre ses qualités. Tout cela l’avait vraiment blessée. J’avais vécu selon des poisons sataniques tels que : « Il ne peut y avoir qu’un seul mâle alpha » et « Je règne en maître à travers l’univers ». J’avais voulu être la seule à me distinguer. Je n’avais reculé devant rien pour l’exclure et je lui avais nui uniquement pour pouvoir être au-dessus des autres. Je n’avais pas la moindre conscience. J’ai songé à certains antéchrists dans l’Église. Ils ne se soucient que de leur statut et de gagner l’admiration des autres. Ils ne supportent pas de voir quiconque les surpasser et dès que leur statut est menacé, ils emploient des tactiques ignobles pour opprimer et punir l’autre. Ils finissent par être exposés et bannis par Dieu pour tout le mal qu’ils font. J’avais sans cesse recherché l’admiration et l’approbation des autres. J’avais voulu rabaisser ma partenaire et l’empêcher de se démarquer. Je suivais le chemin d’un antéchrist. Si je ne rebroussais pas chemin et continuais à lutter pour la renommée et le gain, ainsi qu’à perturber le travail de l’Église, j’allais finir exactement comme les antéchrists : punie et maudite par Dieu ! Cette pensée m’a effrayée, alors je me suis hâtée de prier et de me repentir.

J’ai lu plusieurs passages. Dieu Tout-Puissant dit : « Abandonner la réputation et le statut n’est pas facile : tout dépend si la personne recherche la vérité. Ce n’est qu’en comprenant la vérité que l’on peut arriver à se connaître soi-même, voir clairement la vacuité de la recherche de la réputation et du statut et reconnaître la vérité de la corruption de l’humanité. Alors seulement, on peut renoncer pour de bon à son statut et à sa réputation. Il n’est pas facile de se débarrasser d’un tempérament corrompu. Peut-être as-tu reconnu que tu manquais de vérité, que tu étais plein d’insuffisances et que tu révélais trop de corruption, mais tu ne fais aucun effort pour rechercher la vérité et tu te déguises hypocritement, amenant les gens à croire que tu peux tout faire. Cela te met en danger : cela te rattrapera tôt ou tard. Il faut que tu admettes que tu n’as pas la vérité et que tu sois assez courageux pour affronter la réalité. Tu es faible, tu révèles ta corruption et tu présentes toutes sortes d’insuffisances. C’est normal : tu es une personne ordinaire, tu n’es pas surhumain ni omnipotent, et il faut que tu le reconnaisses » (« Section 9 (Partie III) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). « Quels sont vos principes pour votre conduite ? Vous devez vous conduire selon votre rang, trouver le rang qui vous convient et accomplir le devoir qui vous incombe : ainsi seulement, on est quelqu’un de sensé. À titre d’exemple, il y a des gens qui sont bons dans leur métier et capables d’en maîtriser les principes, et ils doivent assumer cette responsabilité et de procéder aux dernières vérifications dans ce domaine. Il y a des gens qui sont capables de donner des idées et des conseils dont tous les autres peuvent tirer parti pour mieux accomplir leur devoir : ils devraient donc donner des idées. Si tu peux trouver le rang qui te convient et travailler en harmonie avec tes frères et sœurs, tu accompliras ton devoir et tu te conduiras selon ton rang » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Les principes que l’on devrait suivre dans son comportement). « Parce qu’il n’est facile pour personne d’accomplir des choses par soi-même, peu importe le secteur dans lequel on travaille, ou ce qu’on fait, il est toujours bon de connaître quelqu’un qui fait remarquer les choses et propose son aide ; c’est beaucoup plus facile que de faire les choses par soi-même. De même, il y a des limites à ce que le calibre des gens permet d’accomplir ou à ce que ces gens peuvent expérimenter. Personne ne peut maîtriser tous les domaines, il est impossible de tout savoir, de tout apprendre, de tout accomplir ; c’est impossible, et tout le monde devrait avoir le bon sens de le savoir. Et donc, quoi que tu fasses, que ce soit important ou non, il doit toujours y avoir quelqu’un pour t’aider, pour te donner des indications, des conseils, ou pour faire les choses en coopération avec toi. C’est le seul moyen d’être sûr que tu feras les choses plus correctement, que tu feras moins d’erreurs et que tu seras moins susceptible de t’égarer : c’est une bonne chose » (« Section 8 (Partie I) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). J’ai trouvé un chemin de pratique dans ces paroles de Dieu. Je devais renoncer à mon désir de poursuivre la renommée et le statut, être capable d’affronter correctement mes manquements et défauts, rester à ma place, tenir compte des intérêts de l’Église et de l’entrée dans la vie des autres quand des événements surviennent, bien travailler avec ma partenaire pour pouvoir défendre le travail de l’Église ensemble, et bien faire notre devoir. Autrefois, j’avais été responsable du travail de Chen Xi et j’avais de l’expérience professionnelle, mais pour ce qui était d’échanger sur la vérité et de résoudre les problèmes, je n’étais vraiment pas à la hauteur. Je n’avais aucune expérience concrète et je n’arrivais pas à démêler ou à résoudre de nombreux problèmes. Tels étaient mes défauts. Je devais les admettre et les affronter. Et l’échange de Chen Xi était illuminant et utile à l’entrée dans la vie des frères et sœurs. Je devais soutenir Chen Xi et lui permettre de jouer de ses qualités. Ainsi, je pourrais aussi apprendre de ses points forts, pour compenser mes défauts, ce qui serait bénéfique à mon entrée dans la vie et au travail de l’Église.

Plus tard, quand j’ai travaillé avec Chen Xi afin d’échanger dans les réunions, je me suis assurée d’avoir les bonnes intentions et de n’échanger que sur ce que je comprenais. J’ai laissé Chen Xi échanger sur les sujets qu’elle connaissait bien, en apportant ma contribution. Parfois, j’avais envie de rivaliser avec elle quand je voyais les autres approuver son échange, mais je comprenais vite que je n’étais pas dans le bon état, alors je priais, je renonçais à moi-même et je me montrais prête à accorder la priorité au travail de l’Église et à coopérer avec Chen Xi. Alors, ma jalousie s’atténuait et je cessais de me demander comment rivaliser avec elle. À la place, je me demandais comment travailler avec elle pour résoudre les problèmes des autres. Je n’étais plus freinée par mon tempérament corrompu et j’étais capable d’apporter ma contribution. Au travail, je collaborais de façon délibérée avec Chen Xi et je lui proposais mon aide quand elle rencontrait des difficultés. Assez rapidement, notre travail d’abreuvement s’est amélioré et nous avons toutes deux fait des progrès. Je me suis sentie en paix.

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