Je ne suis plus frivole malgré ma jeunesse

28 juillet 2020

Par Miao Xiao, Chine

Comme disent les paroles de Dieu : « Si, en faisant l’expérience de l’œuvre de Dieu, une personne veut avoir une ressemblance humaine, elle doit passer par la révélation, le châtiment et le jugement des paroles de Dieu et ainsi, elle finira par pouvoir se transformer. Tel est le chemin. Sans une telle œuvre, les gens n’auraient aucun moyen de changer. Cela doit se faire ainsi, peu à peu. Les gens doivent faire l’expérience du jugement et du châtiment et être continuellement émondés et traités. Les choses exposées dans leur nature doivent être révélées. Les gens seront capables d’emprunter le droit chemin lorsqu’elles seront révélées et qu’ils les auront comprises clairement. Ils n’auront quelque assurance de rester debout qu’à l’issue d’une période d’expérience et après avoir compris une partie de la vérité » (« Récits des entretiens de Christ »). Maintenant, je vais échanger sur mon expérience et ma compréhension.

J’ai commencé à étudier le guzheng à cinq ans et j’en ai fait ma discipline principale à l’académie de musique. Quand j’ai commencé à croire en Dieu, j’ai été très heureuse de découvrir que la maison de Dieu produisait des vidéos qui requéraient des partitions de guzheng. J’ai pensé : « Si on me confiait ce devoir, je pourrais faire usage de mes talents et écrire de la belle musique pour louer Dieu. »

On m’a finalement confié ce devoir en mai 2019. En intégrant le groupe, j’ai rencontré deux sœurs et j’ai pensé : « Elles ont été choisies pour leur talent, mais je suis sûre d’être plus compétente qu’elles. » Plus tard, quand je les ai mieux connues, j’ai découvert qu’elles n’avaient pas étudié la musique professionnellement. Elles voulaient toutes les deux apprendre de moi. Ça m’a ravie. Je me suis dit : « Comme j’ai été choisie parmi de nombreux frères et sœurs et que j’en sais plus que les sœurs avec lesquelles je travaille, je dois être particulièrement compétente ! » Après ça, une des sœurs m’a dit : « Une autre sœur se joindra à nous dans quelques jours. Il paraît que c’est une joueuse de guzheng de niveau 10. Quel est ton niveau ? » Je n’ai pas été impressionnée. J’ai pensé : « Le niveau n’a pas d’importance. C’était ma discipline principale. Ça fait partie de moi. Tu es de niveau 10, et alors ? Les niveaux ne comptent pas face à une professionnelle. » Alors j’ai répondu fièrement : « Je suis une professionnelle. » Sœur Ming est arrivée quelques jours plus tard. Elle a dit qu’elle n’avait pas touché un guzheng pendant plus de dix ans après avoir réussi son examen de niveau 10. Ça m’a incitée à penser : « On dirait que je suis la seule professionnelle du groupe. Je vais vous montrer à quel point je suis douée. » Après ça, je pouvais composer une chanson en deux ou trois jours alors que mes sœurs apprenaient encore les bases de la théorie musicale. Parfois, elles étaient complètement perdues et je me sentais supérieure à elles. Je pensais que mes études professionnelles me rendaient exceptionnelle. Quand je voyais qu’elles n’arrivaient pas à composer des chansons ou qu’elles commettaient des erreurs, je trouvais naturel de jouer les professeurs et de les aider à apprendre.

Je me souviens qu’un jour, alors que je composais une chanson, j’ai entendu quelqu’un jouer du guzheng dans la pièce voisine. Je savais que c’était Sœur Ming qui s’entraînait et je n’ai pas pu m’empêcher de la mépriser. J’ai pensé : « Ça fait bien trop longtemps qu’elle n’a pas joué. Elle est très mauvaise. » J’ai essayé de supporter ça, mais j’ai fini par aller la voir et lui dire : « Tu joues faux ! Comment as-tu pu réussir l’examen de niveau 10 ? » Elle a rougi et m’a répondu nerveusement : « Ça fait trop longtemps que je n’ai pas joué. Je manque de pratique. Tu peux peut-être m’apprendre à jouer ce morceau ? » Je lui ai jeté un regard dédaigneux et j’ai dit : « Ça doit faire vraiment longtemps que tu n’as pas joué ! » Elle a baissé la tête sans rien dire et je me suis sentie un peu coupable. J’ai pensé que je ne devais peut-être pas la traiter comme ça. Mais je me suis souvenue que je parlais encore plus durement aux élèves plus jeunes que moi quand j’étais à l’école. Ce n’était donc pas si grave. J’ai joué le morceau devant elle, puis je lui ai dit : « Joue-le comme moi et ça ira. » Quand elle s’est assise pour jouer, j’ai vu que ses doigts étaient raides et qu’elle avait l’air nerveuse. Elle n’a sorti que quelques notes avant de faire une erreur, alors j’ai rejoué le morceau plusieurs fois. Comme elle continuait à faire des erreurs, j’ai commencé à la prendre en grippe. J’ai pensé : « À l’école, quand je demandais l’aide de mes camarades, il ne me fallait que quelques essais pour comprendre. Pourquoi n’y arrives-tu pas alors que j’ai déjà joué ce morceau plusieurs fois ? Tu es stupide. » Alors je lui ai dit : « Puisque tu n’y arrives toujours pas alors que je l’ai joué plusieurs fois, je n’ai plus envie de t’aider. » J’ai lu de la déception dans son regard et ça m’a fendu le cœur. J’ai compris que je l’étouffais. Comment avais-je pu faire ça ? Pourquoi n’avais-je pas été un peu plus patiente ? Alors j’ai pensé : « Je ne fais que corriger ses erreurs. Elle souffre, mais ça la motivera pour progresser plus vite. En réalité, je l’aide. » Je ne m’en suis plus souciée. Mais je me suis rendu compte que Sœur Ming jouait avec de moins en moins d’enthousiasme après ça et qu’elle ne me posait plus de questions. Quand je lui ai demandé pourquoi, elle m’a dit : « Je n’ose pas te demander de m’expliquer ce que je ne sais pas parce que j’ai peur que tu me critiques. Je préfère attendre que tu t’exerces et progresser en t’écoutant depuis la pièce d’à-côté. » Ça m’a brisé le cœur. Je n’aurais jamais cru que je l’étoufferais au point qu’elle ait peur de m’interroger ni que je la blesserais autant. Je me suis sentie mal et j’ai pensé : « Je voulais juste l’aider à apprendre plus vite. Comment en est-on arrivé là ? » Alors j’ai prié Dieu pour Lui demander de m’aider à comprendre mes problèmes.

Puis j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Comment un tempérament arrogant fait-il surface ? Est-il provoqué par quelqu’un qui te conseille ? (Non : il vient de ma nature.) Alors, comment ta nature peut-elle te conduire à avoir ce genre de réaction et d’expression ? Comment est-elle révélée ? Dès que quelqu’un te conseille sur quelque chose, tu deviens tout de suite irrationnel, tu perds ton humanité normale et tu ne peux plus faire des jugements corrects. Tu te dis : “Tu m’interroges là-dessus : je le comprends ! Je sais ce qu’il en est ! Je le conçois ! Je suis souvent confronté à ce problème et il ne m’est que trop familier : pour moi, ce n’est pas grand-chose.” Quand tu penses de la sorte, ta rationalité est-elle normale ou anormale ? Quand un tempérament corrompu se révèle, la rationalité de la personne devient anormale. Par conséquent, peu importe le problème que tu rencontres, même lorsque quelqu’un te conseille, tu ne dois pas adopter une attitude hautaine : ta rationalité doit rester normale » (« Récits des entretiens de Christ »). « Ne sois pas suffisant ; puise les forces des autres et utilise-les pour compenser tes propres carences, observe comment les autres vivent selon les paroles de Dieu, et vois s’il vaut la peine ou d’imiter leur vie, leurs actions et leur discours. Si tu considères les autres comme inférieurs à toi, alors tu es suffisant, vaniteux et d’aucun service à qui que ce soit » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 22). Après cette lecture, je me suis sentie coupable et malheureuse. Les paroles de Dieu exposaient toutes mes actions et mes pensées. Je n’ai compris qu’à ce moment-là que mon comportement révélait un tempérament arrogant. Je me croyais exceptionnelle parce que j’avais une éducation musicale et une expérience professionnelle. Je me prenais pour une professionnelle. Quand mes sœurs m’interrogeaient, j’avais encore plus l’impression de sortir du lot par le talent et le professionnalisme. Je me sentais supérieure, alors j’ai assumé le rôle du professeur et j’ai employé un ton professoral pour leur répondre. Quand je me suis aperçue que Sœur Ming ne jouait pas très bien, je l’ai méprisée et réprimandée. Je ne me suis pas souciée de ce qu’elle ressentait. Comme elle faisait encore des erreurs après plusieurs démonstrations, je lui ai parlé si durement qu’elle n’a plus osé jouer. Elle avait si peur qu’elle préférait s’entraîner en secret que de me poser des questions. Comment étais-je devenue si arrogante et déraisonnable ? J’étais si arrogante que j’avais perdu toute humanité. Comme elle n’avait pas joué depuis plus de dix ans, il était normal qu’elle soit un peu maladroite et qu’elle apprenne lentement au début. Mais le fait qu’elle veuille apprendre de nouveau et s’entraîner pour accomplir ce devoir était admirable. Au lieu de m’en apercevoir, je la prenais de haut, je la rabaissais et j’étouffais sa bonne volonté. Comment pouvais-je être si arrogante et inhumaine ? Plus j’y pensais, plus je comprenais la gravité de mon tempérament corrompu. Je devais me repentir. Je ne pouvais pas continuer comme ça. Alors j’ai prié Dieu : « Mon Dieu, je suis piégée par mon tempérament arrogant et j’ai fait beaucoup de mal à ma sœur en la prenant de haut et en l’étouffant. Maintenant que je comprends ce que j’ai fait, je veux me repentir devant Toi. Je Te prie de me guider pour que je me débarrasse de mon tempérament arrogant et vaniteux, que j’entre dans la vérité et que je vive avec humanité. »

Après ça, lors d’une réunion, j’ai parlé de la corruption que j’avais révélée et j’ai présenté mes excuses à Sœur Ming. J’ai dit : « Parce que j’ai étudié la musique de manière professionnelle, je me croyais meilleure que vous toutes. Quand je vous apprenais à jouer, j’avais une attitude dure, sarcastique et méprisante. Je suis désolée de vous avoir fait du mal. À partir d’aujourd’hui, je veux entrer dans la vérité et vivre avec humanité. Je ne veux plus vous étouffer. Si vous me voyez révéler une corruption, aidez-moi en me le faisant remarquer. » J’ai été surprise que Sœur Ming, non seulement ne m’en veuille pas, mais réponde qu’elle espérait que je l’aide davantage. Quand j’ai vu qu’elle ne m’en voulait pas alors que je lui avais fait beaucoup de mal, j’ai eu encore plus honte. J’ai pensé : « Désormais, je veux être une bonne partenaire pour elle et faire le devoir ensemble. » Après ça, quand Sœur Ming faisait une erreur, il m’arrivait encore de la prendre de haut, mais je comprenais tout de suite que je révélais mon tempérament arrogant. Alors j’étais capable de prier Dieu, de corriger mon attitude, d’arrêter de me comporter comme un professeur et de l’aider amicalement. Après quelque temps, je me suis aperçue que notre relation était plus normale et qu’elle comprenait très vite quand je lui enseignais quelque chose. Il y avait des chansons que j’avais mis des mois à apprendre à l’école et qu’elle maîtrisait en un mois. Nous étions toutes excitées et nous avons remercié Dieu pour Son orientation.

Mais, malgré cette expérience, le fait que mon état s’était amélioré et mon comportement moins arrogant, je n’avais pas encore assez compris ni détesté mes tempéraments sataniques arrogants et vaniteux. Du coup, quand les circonstances l’ont permis, mon ancien problème a réapparu. Après ça, nous avons commencé à apprendre à calculer les intervalles. Un soir, j’ai vu que la méthode de calcul de Sœur Ming était trop lente et j’ai voulu lui en enseigner une plus simple. Sœur Han et Sœur Xiaoyue sont venues nous écouter et Sœur Xiaoyue et Sœur Ming ont vite été capables d’employer ma méthode pour calculer les intervalles. Je n’ai pas pu m’empêcher d’être fière de moi devant ce résultat. J’ai pensé : « Le fait d’être une professionnelle me distingue vraiment des autres. » Je n’aspirais qu’à continuer à parler et à enseigner, mais j’ai remarqué que Sœur Han n’employait pas ma méthode et calculait lentement. Je me suis dit : « Si tu le fais toute seule, combien d’intervalles pourras-tu calculer en une heure ? Tu perds du temps. Les deux autres, qui font ce que j’ai conseillé, vont bien plus vite. » Alors j’ai dit à Sœur Han : « Fais-le comme je te l’ai enseigné. » Elle a pris un air gêné et m’a répondu qu’elle savait calculer les intervalles avant mon explication parce qu’elle connaissait une autre méthode, mais qu’elle n’y arrivait plus et se sentait complètement perdue depuis qu’elle m’avait écoutée. Je n’ai pas pu m’empêcher de la mépriser. J’ai pensé : « Ma méthode est simple. Comment peux-tu ne pas la comprendre ? Je te l’enseignerai aujourd’hui. Je ne veux pas croire que tu n’en sois pas capable ! » Alors je me suis assise à côté d’elle et je lui ai expliqué comment faire en me servant de mes mains. Je l’ai fait plusieurs fois. Comme je ne lisais que de la confusion sur son visage, j’ai réprimé mon agacement et continué encore une demi-heure. Mais, après ça, j’ai vu qu’elle avait l’air très gêné et je me suis sentie désemparée. Je me suis dit : « C’est peut-être parce qu’il est trop tard et qu’elle est trop fatiguée. » Je l’ai laissée aller se reposer.

Au milieu de la nuit, je me suis réveillée et j’ai vu que Sœur Han était encore en train de calculer des intervalles. J’ai été abasourdie. Je lui ai demandé pourquoi elle s’acharnait encore. Elle m’a répondu avec frustration : « Je ne comprends toujours pas la méthode que tu nous as enseignée. Je peux employer la mienne, même si elle est un peu lente. Je devrais peut-être m’en contenter pour le moment. » Quand j’ai vu ma sœur travailler dur au milieu de la nuit et la prudence avec laquelle elle me parlait, je me suis sentie coupable et j’ai compris : « J’ai encore étouffé ma sœur, n’est-ce pas ? »

Alors, le lendemain, à notre réunion, j’ai demandé à tout le monde de parler ouvertement de mes défauts. Ces sœurs ont dit que j’aimais parler avec autorité, que j’étais trop arrogante, que je les étouffais et que je tenais toujours à ce qu’elles fassent les choses à ma manière. Une des sœurs a dit que je parlais trop durement et que je mettais les autres mal à l’aise. Quand j’ai entendu ça, je me suis sentie rougir. C’était très dur à accepter. Je n’ai pas pu m’empêcher de trouver ça injuste. J’ai pensé : « Je suis peut-être un peu arrogante, mais je me surveille. Ça ne peut pas être aussi grave qu’elles le disent. » En y réfléchissant davantage, j’ai compris que ça se produisait parce que Dieu le permettait et que je n’avais pas le droit de me chercher des excuses. Ce serait refuser la vérité. En plus, c’était moi qui avais demandé à mes sœurs de parler de mes défauts. Elles avaient répondu sincèrement. N’aurait-il pas été insensé que je n’accepte pas leurs critiques ? Quand je l’ai compris, j’ai prié Dieu en silence pour Lui demander de m’aider à accepter les critiques de mes sœurs. Je me suis sentie un peu plus calme après ma prière et j’ai dit à mes sœurs que je réfléchirais sur mes problèmes.

Plus tard, pendant mes dévotions, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Si tu possèdes réellement la vérité, le chemin que tu emprunteras sera naturellement le bon chemin. Sans la vérité, il est facile de faire le mal, et tu le commettras involontairement. Par exemple, si tu avais de l’arrogance et de la vanité, tu trouverais cela impossible de t’empêcher de défier Dieu ; tu te sentirais obligé de Le défier. Tu ne le ferais pas par exprès ; tu le ferais sous la domination de ta nature arrogante et vaniteuse. Ton arrogance et ta vanité te feraient mépriser Dieu et te Le feraient voir comme n’ayant pas d’importance ; elles feraient que tu t’exaltes, que tu t’affiches constamment, et, pour finir, que tu t’assoies à la place de Dieu et te rendes témoignage à toi-même. En fin de compte, tu transformerais tes propres idées, ta propre pensée et tes propres notions en vérités à adorer. Vois combien de mal est perpétré par les hommes sous la domination de leur nature arrogante et vaniteuse ! » (« Seulement en cherchant la vérité peux-tu obtenir des changements dans ton tempérament », dans Récits des entretiens de Christ). Ces paroles de Dieu m’ont permis de comprendre que l’arrogance que je révélais et ma manière d’étouffer mes sœurs étaient dues à ma nature satanique arrogante. Gouvernée par ma nature arrogante, je m’étais toujours crue meilleure que les autres et je voulais avoir le dernier mot sur tout. En particulier, quand je voyais que mes compétences professionnelles étaient supérieures à celles des autres, je me comportais comme un professeur et je voulais que tout le monde m’écoute et m’obéisse. Quand les circonstances le permettaient, j’étalais mon savoir et mes compétences sans le vouloir, je prenais mon point de vue pour une règle à suivre, allant jusqu’à le confondre avec la vérité et exigeant une obéissance absolue. Quand j’ai vu que Sœur Han n’employait pas ma méthode pour calculer les intervalles, je me suis fâchée et je l’ai brusquée. J’ai insisté pour qu’elle m’écoute et change de méthode. Je n’ai pas respecté ses sentiments ni pris ses difficultés en considération. Je n’ai même pas laissé à mes sœurs la possibilité d’en discuter. J’étais si arrogante que j’avais perdu toute raison. Au bout du compte, je n’ai pas du tout aidé mes sœurs. Je n’ai fait que les blesser et les étouffer, les gêner dans leurs devoirs et compromettre le travail de tout le monde. C’est alors que j’ai compris que mon tempérament arrogant, non seulement m’empêchait de vivre comme une humaine, mais perturbait les devoirs des autres et le travail de l’Église. Comment aurais-je pu prétendre que je faisais mon devoir ? N’était-ce pas faire le mal et résister à Dieu ? Si je ne me repentais pas, Dieu me rejetterait et m’éliminerait tôt ou tard ! Dieu me protégeait en permettant à mes sœurs de me faire remarquer ces choses. Sans elles, j’aurais continué à obéir à mon tempérament arrogant et je ne sais pas combien de mauvaises actions j’aurais commises.

Après ça, pendant mes dévotions, je suis tombée sur un autre passage des paroles de Dieu : « Dieu a créé l’homme, a insufflé la vie en lui, et lui a aussi donné une partie de Son intelligence, de Ses capacités, et de ce qu’Il a et est. Après que Dieu a donné toutes ces choses à l’homme, l’homme a été capable de faire des choses de façon indépendante et de réfléchir par lui-même. Si ce que l’homme invente et fait est bon aux yeux de Dieu, alors Dieu l’accepte et n’intervient pas. Si ce que l’homme fait est bien, alors Dieu le laisse simplement être de cette façon pour de bon. Alors, que signifie la phrase “comment il les appellerait, et afin que tout être vivant portât le nom que lui donnerait l’homme” ? Elle signifie que Dieu n’a pas fait de modifications aux noms des différentes créatures vivantes. Quel que soit le nom qu’Adam leur a donné, Dieu a dit “Oui” et a inscrit le nom tel quel. Dieu a-t-Il exprimé Ses opinions ? Non, cela est certain. Alors, que voyez-vous ici ? Dieu a donné l’intelligence à l’homme et l’homme a utilisé son intelligence donnée par Dieu pour faire des choses. Si ce que l’homme fait est positif aux yeux de Dieu, alors c’est affirmé, reconnu et accepté par Dieu sans aucune évaluation ou critique. Aucune personne, aucun mauvais esprit ou Satan ne peuvent faire cela » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même I). J’ai compris qu’il n’y avait ni arrogance ni orgueil ni vanité dans l’essence de Dieu. Quand Adam a nommé tous les animaux, Dieu a simplement approuvé et employé ces noms. Dieu est le Créateur, Sa sagesse est infiniment supérieure à celle de l’homme, mais Il ne force jamais les autres à L’écouter. À la place, Il donne la liberté et de l’espace aux gens. Il n’interfère pas tant que nous faisons des choses positives. En y réfléchissant, j’ai eu honte. Alors que je valais moins qu’un grain de poussière aux yeux de Dieu, j’essayais de tirer profit de mes connaissances professionnelles et des talents qu’Il m’avait accordés, je frimais, je me plaçais au-dessus des autres et je les méprisais. Je voulais aussi qu’ils m’écoutent, au point que mon ton changeait. J’étais vraiment trop arrogante. Ma sœur aurait pu accomplir son devoir en utilisant sa méthode, mais je l’ai forcée à employer la mienne sans lui laisser le droit de penser par elle-même. J’étais arrogante et tyrannique. Comment pouvais-je être aussi déraisonnable ? Je ne faisais qu’obéir à mes tempéraments sataniques et c’était très laid. J’ai compris que, quel que soit mon talent, si je ne pratiquais pas la vérité et ne changeais pas mes tempéraments sataniques, Dieu me rejetterait et m’éliminerait tôt ou tard. Ça m’a fait un peu peur et je me suis haïe. J’ai prié Dieu, disant que je voulais me repentir et pratiquer la vérité et que je n’obéirais plus à mon tempérament arrogant.

Après ça, j’ai lu deux passages des paroles de Dieu qui m’ont fourni une voie pour renoncer à moi-même et rejeter mon tempérament arrogant. « Ne te donne pas des airs. Peux-tu seul attaquer le travail, même si tu es le plus qualifié professionnellement ou que tu trouves que ta qualité est plus grande que celle des autres ? Peux-tu seul attaquer le travail, même si c’est toi qui as le statut le plus élevé ? Tu ne le peux pas, pas sans l’aide de tout le monde. Par conséquent, personne ne doit être arrogant et personne ne doit désirer agir unilatéralement : il faut avaler sa fierté, renoncer à ses pensées et à ses idées, et travailler en harmonie avec l’assemblée. Ainsi sont les personnes qui pratiquent la vérité et possèdent de l’humanité. De telles personnes sont aimées par Dieu, et elles seules peuvent être dévouées dans l’accomplissement de leur devoir. Cela seul est une manifestation de dévotion » (« Récits des entretiens de Christ »). « Dieu octroie à l’homme des dons, Il lui donne des aptitudes spéciales ainsi que l’intelligence et la sagesse. Comment l’homme doit-il les utiliser ? Tu dois consacrer tes aptitudes spéciales, tes dons, ton intelligence et ta sagesse à ton devoir. Tu dois utiliser ton cœur et te creuser les méninges pour appliquer à ton devoir tout ce que tu sais, tout ce que tu comprends, tout ce que tu peux réaliser et tout ce à quoi tu penses. En faisant ainsi, tu seras béni » (« Récits des entretiens de Christ »). Méditer les paroles de Dieu m’a permis de comprendre qu’Il m’avait accordé du talent et destinée à étudier la musique pour que je mette ces choses au service de mon devoir, pas pour que j’en sois fière. J’ai compris que tout le monde avait ses points forts et ses limites. Peu importe mon talent musical, je ne serai jamais la meilleure en tout et ça ne signifie pas que j’ai la réalité de la vérité. J’ai compris que je devais collaborer avec mes frères et sœurs pour que nos forces et nos faiblesses se compensent, qu’on devait unir nos forces pour créer des œuvres qui portaient témoignage à Dieu. C’est la seule manière d’être en accord avec Sa volonté.

Après ça, quand j’ai joué du guzheng avec mes sœurs, si je voyais qu’elles devaient améliorer certaines choses, je priais Dieu de me donner la force de renoncer à moi-même et d’enseigner avec patience, et j’ai aussi été capable d’apprendre d’elles. Je ne les étouffais plus. Elles ont pu mettre leurs talents au service de leurs devoirs et se sont senties de plus en plus libres. Grâce à l’orientation du Saint-Esprit, nous avons composé plus vite qu’avant et de mieux en mieux. Plus tard, une jeune sœur qui n’avait jamais étudié la musique a rejoint notre groupe. Pour l’aider à apprendre le plus vite possible, J’ai préparé une formation qui allait des bases aux sujets plus complexes. J’ai pensé qu’elle apprendrait vite si elle suivait mes instructions. Mais, un jour, elle est venue me poser une question. Quand je me suis rendu compte que sa question ne concernait pas mon cours, je me suis sentie mal à l’aise et j’ai pensé : « J’ai préparé une bonne formation pour toi et tu ne la suis pas. À la place, tu cherches des informations ailleurs. Comment peux-tu progresser en étudiant de cette manière ? Doutes-tu de mon professionnalisme ? » Quand j’en suis arrivée à cette idée, j’ai compris que mon tempérament arrogant réapparaissait. J’ai tout de suite prié Dieu et renoncé à moi-même. J’ai repensé à ce que j’avais fait en obéissant à mon tempérament arrogant, étouffant les sœurs de mon groupe. Je savais que, cette fois, je devais respecter son opinion. J’ai décidé de la laisser étudier à son rythme et à sa manière au lieu de la forcer à faire ce qui me semblait le mieux. Après ça, quand on composait ensemble et qu’on avait des points de vue différents, je renonçais consciemment à moi-même et en discutais avec elle. Nous avons fini ce morceau en une semaine et j’ai su que c’était le fruit de l’orientation et de la bénédiction de Dieu. « Plus tu mets la vérité en pratique, plus tu possèdes la vérité ; plus tu mets la vérité en pratique, plus tu possèdes l’amour de Dieu ; et plus tu mets la vérité en pratique, plus tu es béni par Dieu » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ceux qui aiment Dieu vivront éternellement dans Sa lumière).

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