Après la perte de mon statut

23 juillet 2017

Par Huimin, Chine

Chaque fois que je voyais ou entendais qu’un dirigeant avait été remplacé et qu’il était abattu, faible et d’humeur maussade, je le prenais alors de haut. Je pensais que ce n’était rien de plus que différentes personnes assumant différentes fonctions au sein de l’église, qu’il n’y avait aucune distinction entre le haut et le bas, que nous étions tous des créations de Dieu et qu’il n’y avait aucune raison d’être abattu. Donc, que je prenne soin de nouveaux croyants ou que je dirige un district, je n’avais jamais pensé que je m’attachais beaucoup à mon statut, que j’étais ce genre de personne. Je n’aurais jamais pensé que je ferais preuve d’un tel comportement honteux quand j’ai moi-même été remplacé…

Comme mon travail n’avait pas produit de résultat depuis un certain temps, mon dirigeant m’a remplacée. À l’époque, je pensais que même si mon calibre n’était pas celui d’une dirigeante de district, je devais assurément encore être autorisée à faire le travail d’abreuvement. Je ne m’étais jamais attendue à ce que mon dirigeant me confie les tâches routinières. J’ai alors été surprise en pensant qu’une dirigeante de district si distinguée que moi était devenue coursière, et que n’importe qui dans l’église, qui pouvait se déplacer ou qui avait un tant soit peu d’intelligence, aurait pu faire ce travail. Me faire réaliser ce travail, n’était-ce pas là un gâchis évident de mes talents ? Mais j’ai gardé mes sentiments pour moi, de peur que mes sœurs ne disent que j’étais désobéissante, que je me souciais de mon statut. Mais dès que je suis rentrée chez moi, je me suis affalée sur mon lit et me suis sentie très mal. La pensée de n’avoir désormais plus aucun statut et le fait de me demander comment mes frères et sœurs me considéreraient emplissaient mon esprit. Et m’envoyer faire des courses – comment pourrais-je regagner ma place un jour ? Plus j’y pensais, plus je me sentais mal.

Quelques jours plus tard, j’ai vu la sœur qui m’avait arrangé le travail. Dès que je l’ai vue, elle m’a communiqué l’enseignement suivant : « Faire ce travail semble simple, mais il doit tout de même être effectué avec dévouement », puis elle a continué à parler de la vérité de certains aspects tels que la sagesse et l’obéissance. J’ai murmuré sans m’engager, tandis que mon cœur était comme un charbon ardent, et j’ai pensé : « Tu me donnes des enseignements ? Comme si je ne connaissais rien ! N’est-ce pas moi qui t’ai enseigné quand tu as commencé ? Maintenant tu me le répètes à ton tour. » Pas un mot de ce que ma sœur m’enseignait ne m’a atteinte ; au lieu de cela je méprisais son verbiage. Pour finir, j’ai dit impatiemment : « Autre chose ? Sinon, je m’en vais ! » Quand je suis rentrée, j’ai continué à me demander pourquoi j’avais une telle attitude envers ma sœur. Si son statut avait toujours été plus élevé ou égal au mien, l’aurais-je traitée de cette manière ? Non, je ne l’aurais pas fait. Absolument pas ! N’était-ce pas parce que je l’avais toujours dirigée et que, maintenant, elle m’indiquait à son tour des choses qui ne réussissaient pas à me convaincre ? Cela ne montrait-il pas que j’étais dominée par des pensées liées au statut ? Je me suis soudain sentie très mal par rapport à mon comportement honteux, et les paroles du jugement de Dieu me sont venues à l’esprit : « Plus tu cherches de cette façon, moins tu récolteras. Plus quelqu’un a un grand désir de statut, plus il devra être traité sérieusement et plus il devra subir un grand épurement. De tels hommes sont sans valeur ! Ils doivent être traités et jugés de manière adéquate afin de pouvoir complètement laisser tomber ces choses. Si vous cherchez de cette façon jusqu’au bout, vous ne récolterez rien. Ceux qui ne cherchent pas la vie ne peuvent pas être transformés, et ceux qui n’ont pas soif de la vérité ne peuvent pas gagner la vérité. Tu ne te concentres pas sur la recherche de la transformation personnelle et sur l’entrée, mais tu te concentres toujours sur des désirs extravagants et sur des choses extravagantes qui limitent ton amour pour Dieu et qui t’empêchent de te rapprocher de Lui. Ces choses peuvent-elles te transformer ? Peuvent-elles t’amener dans le royaume ? Si l’objet de ta quête n’est pas de chercher la vérité, alors tu fais aussi bien de profiter de cette occasion et retourner dans le monde pour obtenir la réussite. Perdre ton temps de cette manière n’en vaut vraiment pas la peine. Pourquoi te torturer ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Pourquoi ne voulez-vous pas être un faire-valoir ?). À la lecture des paroles de Dieu et en réfléchissant sur moi-même, j’ai compris que ce que je recherchais n’était pas du tout la vérité, je ne cherchais pas non plus à satisfaire Dieu, mais plutôt la gloire, le gain et le statut. Avec le statut, ma confiance en moi s’était multipliée par cent ; sans celui-ci, j’étais d’humeur maussade et abattue au point de ne pouvoir travailler. Je me suis vraiment laissée emporter par mon statut, occupée toute la journée par ces choses insignifiantes et sans importance, et perdant beaucoup de temps ; et qu’est-ce que cela m’a finalement apporté ? Le comportement honteux dont je fais preuve aujourd’hui ? En pensant à tout ce que Dieu avait fait pour moi, non seulement je n’avais pas réconforté le cœur de Dieu avec la confiance qu’Il avait placée en moi, mais au contraire, j’avais du ressentiment pour le devoir qu’Il m’avait confié, le jugeant dégradant et ne voulant pas le faire. Donc, est-ce que je respectais ma propre conscience ? J’ai remercié Dieu pour Sa révélation qui m’a permis de voir la honte dans la recherche de ma propre gloire, de mon propre gain et de mon propre statut, et de reconnaître que j’étais trop hautaine, trop arrogante et que j’accordais beaucoup trop d’importance au statut. Puis un chant m’est venu à l’esprit : « Oh Dieu ! Que j’aie un statut ou non, je me comprends maintenant. Si mon statut est élevé, c’est grâce à Ton exaltation, et s’il est bas, c’est à cause de Ton ordonnance. Tout est entre Tes mains. Je n’ai pas de choix ni de plaintes. […] Je devrais n’être que complètement obéissante sous Ta domination, car tout est selon ce que Tu as ordonné. […] Si Tu m’utilises, je suis une créature. Si Tu me perfectionnes, je suis encore une créature. Si Tu ne me perfectionnes pas, je T’aimerai quand même parce que je ne suis rien de plus qu’une créature » (« Je ne suis qu’un petit être créé », dans Suivre l’Agneau et chanter des cantiques nouveaux). J’ai chanté ce chant encore et encore, les yeux emplis de larmes, et je suis venue devant Dieu pour prier : Oh Dieu ! À travers Tes paroles, je suis parvenue à comprendre Tes intentions. Que mon statut soit élevé ou bas, je suis Ta création et je dois complètement obéir aux arrangements que Tu fais, je dois faire tout mon possible pour accomplir le devoir attendu de l’une de Tes créations et ne pas être difficile avec ce que Tu m’as confié. Oh Dieu ! Je souhaite obéir à Tes arrangements, travailler avec ardeur devant Toi et me mettre à Ta disposition, et ne plus jamais faire de choses qui me font souffrir ou qui Te blessent pour l’amour de mon statut. Oh Dieu ! Je souhaite uniquement que Tu me traites et me juge d’autant plus, pour me permettre de renoncer à ma recherche de statut, pour abandonner ces choses qui m’empêchent de me rapprocher de Toi et de T’aimer, et faire tout mon possible pour accomplir mon devoir en toute honnêteté.

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