En quoi consiste la poursuite de la vérité (9)

Depuis un certain temps déjà, nous échangeons sur le thème de la conduite morale. La dernière fois, nous avons échangé à propos d’un dicton : « Si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts ». Aujourd’hui, nous échangeons sur ce dicton : « Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible », qui est une autre des exigences de la culture traditionnelle pour la conduite morale humaine. Quels aspects de la conduite morale des gens ce dicton concerne-t-il ? Exige-t-il que les gens soient magnanimes et tolérants ? (Oui.) C’est une exigence qui se rapporte à la générosité de l’humanité. Quel est le critère de cette exigence ? Où est le point clé ? (Être clément dans la mesure du possible.) C’est vrai, c’est le fait qu’il faille être clément dans la mesure du possible et ne pas être agressif au point de ne laisser aux gens aucune issue. Ce dicton sur la conduite morale exige des gens qu’ils soient magnanimes et qu’ils n’aient pas de petits griefs. Lorsque vous fréquentez des gens ou que vous vous occupez de vos affaires, si un différend, un conflit ou une rancune survient, ne soyez pas trop exigeants, excessifs ni durs dans vos relations avec la partie fautive. Soyez cléments si nécessaire, soyez généreux si nécessaire et soyez attentifs au monde et à l’humanité. Les gens ont-ils une si grande générosité ? (Non.) Les gens n’ont pas une si grande générosité. Les gens ne savent pas à quel point l’instinct humain est capable de résister à ce genre de choses et dans quelle mesure c’est normal. Quelle est l’attitude de base des gens normaux envers quelqu’un qui t’a blessé, t’a considéré avec hostilité ou a porté atteinte à tes intérêts ? C’est de la haine. Lorsque la haine surgit dans le cœur des gens, sont-ils capables d’« être cléments dans la mesure du possible » ? Ce n’est pas facile à réaliser, et la plupart des gens ne peuvent pas y parvenir. Pour la plupart d’entre eux, les gens peuvent-ils compter sur la conscience et le bon sens qu’ils possèdent dans leur humanité pour être cléments avec l’autre personne et effacer l’ardoise ? (Non.) Mais il n’est pas tout à fait exact de dire qu’on ne peut pas y parvenir. Pourquoi n’est-ce pas tout à fait exact ? Tout dépend de la nature du problème et de son importance ou de son insignifiance. De plus, les problèmes ont des degrés de gravité différents, cela dépend donc de leur gravité. Si quelqu’un ne te blesse qu’occasionnellement par ses paroles, alors, si tu es quelqu’un qui a une conscience et du bon sens, tu penseras : « Ce n’est pas qu’il est méchant. Il ne pense pas ce qu’il dit, simplement il part au quart de tour. Pour toutes les années que nous avons passées ensemble, pour le bien de tel ou tel, ou au nom de telle ou telle chose, je ne lui en tiendrai pas rigueur. Comme le dit le dicton : “Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible”. Ce n’était qu’une remarque, cela n’a pas blessé ma fierté ni nui à mes intérêts, et encore moins affecté mon statut ou mes perspectives d’avenir, donc je vais l’ignorer. » Face à ces questions insignifiantes, les gens peuvent respecter le dicton « Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible ». Mais si quelqu’un nuit vraiment à tes intérêts vitaux ou à ta famille, ou si le mal qu’il te fait affecte ta vie tout entière, peux-tu toujours respecter le dicton « Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible » ? Par exemple, si quelqu’un a tué tes parents et veut massacrer le reste de ta famille, pourrais-tu appliquer le dicton « Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible », pour ce genre de personne ? (Non, je ne le pourrais pas.) N’importe quelle personne normale de chair et de sang serait incapable de le faire. Ce dicton ne peut en aucun cas contenir la haine profonde des gens et bien sûr, il peut encore moins influencer les attitudes et les opinions des gens à ce sujet. Si quelqu’un nuit à tes intérêts ou affecte tes perspectives d’avenir, que ce soit délibérément ou non, ou te fait du mal physiquement, que ce soit intentionnellement ou non, te laissant handicapé ou meurtri, ou qu’il jette une ombre sur ta psyché et au plus profond de ton cœur, peux-tu respecter le dicton « Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible » ? (Non.) Tu ne peux pas le faire. Ainsi, la culture traditionnelle exige que les gens soient tolérants et magnanimes dans leur conduite morale, mais les gens peuvent-ils l’être ? Ce n’est pas une chose facile à faire. Tout dépend dans quelle mesure l’affaire a blessé et affecté la personne impliquée, et si sa conscience et son bon sens peuvent ou non y résister. Si aucun grand mal n’a été fait, que la personne peut le supporter et que cela ne va pas au-delà de ce que son humanité peut supporter, ce qui signifie qu’en tant qu’adulte normal, elle peut supporter ces choses, que le ressentiment et la haine peuvent être dissipés et qu’il lui est relativement facile de lâcher prise, alors elle peut être tolérante et clémente vis-à-vis de l’autre personne. Tu peux l’être sans aucun dicton sur la conduite morale de la culture traditionnelle pour te restreindre, t’enseigner ou te guider sur ce qu’il faut faire, car c’est quelque chose que l’humanité normale possède et c’est réalisable. Si cette affaire ne t’a pas blessé trop profondément et n’a pas eu sur toi une incidence importante physiquement, mentalement et spirituellement, alors tu peux facilement faire cela. Cependant, si elle a eu sur toi une forte incidence physiquement, mentalement et spirituellement, de sorte qu’elle te trouble tout au long de ta vie, te rend souvent déprimé et indigné, que tu es souvent sombre et découragé à cause de cela et que cela te fait considérer cette race humaine et ce monde avec hostilité, que tu ne trouves ni paix ni bonheur dans ton cœur et que tu vis pratiquement toute ta vie dans la haine, c’est-à-dire si cette affaire est allée au-delà de ce qu’une humanité normale peut supporter, alors, en tant que personne dotée d’une conscience et d’un bon sens, il est très difficile d’être clément dans la mesure du possible. Si certaines personnes peuvent l’être, ce sont des cas exceptionnels, mais sur quoi cela doit-il être fondé ? Quel genre de conditions doivent être remplies ? Certaines personnes disent : « Alors on doit accepter le bouddhisme et abandonner la haine pour atteindre la bouddhéité. » Cela peut être un chemin vers la libération parmi les gens ordinaires, mais ce n’est qu’une libération. Qu’est-ce que ce terme de « libération » signifie, de toute façon ? Il signifie éviter les disputes terrestres, la haine et le meurtre et il équivaut à l’adage « loin des yeux, loin du cœur ». Si tu évites ces sujets et que tu ne peux pas les voir, ils auront peu d’impact sur tes sentiments les plus profonds et disparaîtront progressivement de ta mémoire avec le temps. Mais ce n’est pas respecter le dicton « Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible ». Les gens sont incapables d’être cléments, indulgents et tolérants à ce sujet et de l’abandonner une fois pour toutes. Ces questions ont seulement disparu du plus profond de leur cœur et ils ne s’en soucient plus. Ou alors, c’est simplement à cause de certains enseignements bouddhiques que les gens cessent à contrecœur de vivre dans la haine et de s’enfermer dans ces sentiments mondains d’amour et de haine. C’est simplement se forcer passivement à rester à l’écart de ces lieux de conflit et de lutte pleins d’amour et de haine, mais cela ne signifie pas que l’on peut appliquer le dicton « Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible ». Pourquoi donc ? En ce qui concerne l’humanité normale, s’il arrive à une personne quelque chose qui cause de graves dommages à son corps, à son esprit et à son âme, comme une pression ou une blessure insupportable, alors quelles que soient ses capacités, elle ne peut pas le supporter. Qu’est-ce que Je veux dire par « ne peut pas le supporter » ? Je veux dire que l’humanité normale, les idées et les opinions des gens sont incapables de résister à ces choses ou de les dissiper. Dans le langage de l’humanité, on peut dire qu’elles ne peuvent pas le supporter, que cela va au-delà de la ligne de fond de la tolérance humaine. Dans le langage des croyants, on peut dire qu’elles ne peuvent tout simplement pas comprendre cette question, la percer à jour ni l’accepter. Alors, comme il n’y a aucun moyen de résister à ces sentiments de haine ni de les dissiper, est-il possible de respecter le dicton « Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible » ? (Non.) Qu’est-ce que cela implique, de ne pas pouvoir y parvenir ? À savoir, que l’humanité normale ne possède pas ce genre de générosité. Par exemple, supposons que quelqu’un ait tué tes parents et anéanti toute ta famille : pourrais-tu laisser passer une telle chose ? Est-il possible de dissiper cette haine ? Pourrais-tu considérer ton ennemi comme tu considérerais des gens ordinaires, ou penser à ton ennemi comme tu penserais à des gens ordinaires, sans aucune sensation dans ton corps, ton mental ni ton esprit ? (Non.) Personne ne peut le faire, à moins de croire au bouddhisme et d’être témoin du karma de ses propres yeux, afin de pouvoir abandonner l’idée de tuer par vengeance. Certaines personnes disent : « Je suis quelqu’un de gentil, donc si quelqu’un tuait mes parents, je pourrais être clément vis-à-vis de lui et je ne chercherais pas à me venger de lui, car je crois beaucoup au karma. Le dicton “Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible” le résume parfaitement : si la vengeance engendre la vengeance, y aura-t-il jamais une fin ? En outre, il a déjà reconnu son erreur et s’est même mis à quatre pattes pour me demander pardon. Ce compte est réglé maintenant, je serai clément avec lui ! » Les gens peuvent-ils être aussi magnanimes ? (Non.) Ils ne peuvent pas faire cela. En faisant abstraction de ce que tu pourrais faire une fois que tu l’aurais attrapé, avant même que tu ne l’attrapes, tout ce à quoi tu peux constamment penser chaque jour, c’est à te venger. Parce que cette histoire t’a cruellement blessé et t’a beaucoup affecté, en tant que personne normale, tu ne l’oublieras certainement jamais aussi longtemps que tu vivras. Même dans tes rêves, tu verras des images de ta famille tuée et de toi-même en train de te venger. Cette affaire pourrait t’affecter pour le reste de ta vie, jusqu’à ton dernier souffle. Une telle haine ne peut tout simplement pas être abandonnée. Bien sûr, il existe des cas un peu moins graves. Par exemple, supposons que quelqu’un te gifle en public, t’embarrasse et t’humilie devant tout le monde et t’insulte sans raison. Depuis lors, de nombreuses personnes te regardent de façon discriminatoire et se moquent même de toi, si bien que tu as honte quand il y a du monde autour de toi. C’est beaucoup moins grave que de tuer tes parents et les membres de ta famille. Or, même ainsi, il est difficile de respecter le dicton « Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible », car ces choses qui te sont arrivées sont déjà au-delà de la plage de tolérance de l’humanité normale. Elles t’ont causé de graves dommages physiques et mentaux et ont gravement porté atteinte à ta dignité et à ta moralité. Il n’y a aucun moyen pour toi de les oublier ou de les laisser de côté et il est donc très difficile pour toi de respecter le dicton « Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible », ce qui est normal.

Si l’on se penche sur ces aspects sur lesquels nous avons échangé tout à l’heure, le dicton sur la conduite morale « Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible », auquel fait référence la culture traditionnelle chinoise, est une doctrine qui restreint et éclaire les gens. Il ne peut résoudre que des différends mineurs et des conflits insignifiants, mais n’a aucun effet lorsqu’il s’agit de personnes qui nourrissent une haine profonde. Les personnes qui mettent en avant cette exigence comprennent-elles vraiment l’humanité de l’homme ? On pourrait dire que les personnes qui mettent en avant cette exigence n’ignorent nullement l’étendue de la marge de tolérance de la conscience et du bon sens humains. C’est juste que mettre en avant cette théorie peut les faire paraître raffinées et nobles et leur gagner l’approbation et la flatterie des gens. Le fait est qu’elles savent très bien que si quelqu’un porte atteinte à la dignité ou au caractère d’une personne, nuit à ses intérêts ou même exerce une incidence sur ses perspectives d’avenir et sur sa vie tout entière, alors du point de vue de la nature humaine, celui qui est offensé doit riposter. Quels que soient sa conscience et son bon sens, il n’en restera pas là. Tout au plus, seuls le degré et la méthode de sa vengeance différeront. Dans cette société réelle, dans cet environnement social et ce contexte social extrêmement sombres et pervers dans lesquels les gens vivent, où les droits de l’homme n’existent pas, les gens n’ont jamais cessé de se battre et de s’entretuer, simplement parce qu’ils peuvent se venger chaque fois qu’ils sont blessés. Plus ils sont gravement blessés, plus leur désir de vengeance est fort et plus les méthodes par lesquelles ils exercent leur vengeance sont cruelles. Alors, quelles seront les tendances dominantes dans cette société ? Qu’adviendra-t-il des relations entre les gens ? Cette société ne sera-t-elle pas inondée de meurtres et de représailles ? Par conséquent, la personne qui a mis en avant cette exigence dit aux gens de manière très voilée de ne pas riposter, en utilisant ce dicton sur la conduite morale, « Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible » pour restreindre leur comportement. Chaque fois que des personnes subissent un traitement injuste, que leur identité est attaquée ou que leur dignité est blessée, ce dicton sur la conduite morale les influence en les faisant réfléchir à deux fois avant d’agir et les empêche d’être impulsifs et de réagir de manière excessive. Si les gens dans cette société voulaient se venger chaque fois qu’ils ont subi un traitement injuste, que ce traitement ait été infligé par l’État, par la société ou par les personnes avec lesquelles ils entrent en contact, alors cette race humaine et cette société ne seraient-elles pas difficiles à gérer ? Partout où il y a des foules, les bagarres seraient alors inévitables et les vendettas seraient monnaie courante. Cette race humaine et cette société ne seraient-elles pas, alors, dans le chaos ? (Si.) Une société chaotique est-elle facile à gérer pour les dirigeants, ou non ? (Non, elle n’est pas facile à gérer.) Pour cette raison, ces soi-disant éducateurs et penseurs sociaux ont mis en avant le dicton sur la conduite morale : « Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible » afin d’exhorter et d’éclairer les gens, afin que chaque fois qu’ils sont soumis à un traitement injuste ou à une discrimination, ou à des insultes, ou même, maltraités ou piétinés, et quelle que soit l’ampleur de leur souffrance spirituelle ou physique, ils pensent d’abord non pas à des représailles, mais plutôt à cette maxime classique sur la moralité : « Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible », leur faisant accepter inconsciemment les contraintes de ces dictons sur la conduite morale dans la culture traditionnelle, restreignant ainsi efficacement leurs pensées et leur comportement et dissipant la haine qu’ils nourrissent envers les autres, envers l’État et envers la société. Lorsque cette hostilité et cette rage que l’humanité possède nécessairement et ces pensées instinctives de défense de sa dignité seront dissipées, les luttes et les vendettas entre les personnes de cette société seront-elles réduites de manière significative ? (Oui.) Par exemple, certaines personnes disent : « Arrêtons, il est beaucoup plus facile de résoudre un conflit par voie de compromis. On dit que “Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible”. Il avait ses raisons pour tuer ma famille. Il faut être deux pour faire une querelle, et les deux parties s’accrochent à leur propre raison d’être. D’ailleurs, ma famille est morte depuis des années, à quoi bon ressasser l’affaire ? Soyez cléments dans la mesure du possible. Les gens doivent apprendre à être magnanimes avant de pouvoir abandonner leur haine, et ce n’est que lorsqu’ils abandonnent leur haine qu’ils peuvent être heureux dans la vie. » D’autres disent : « Que le passé soit passé. S’il n’a pas de griefs mesquins contre moi et ne me considère pas avec hostilité comme avant, alors je ne me disputerai pas avec lui non plus, et nous tournerons simplement une nouvelle page. Comme le dit le proverbe, “Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible”. » Si ces personnes, quelles qu’elles soient, se retiennent soudainement au moment où elles s’apprêtent à exercer des représailles, alors leurs paroles, leurs actions et leur base théorique ne découlent-elles pas essentiellement de l’influence d’idées et de points de vue tels que « Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible » ? (Si.) D’autres encore disent : « Pourquoi toutes ces disputes ? Vous qui êtes un exemple, vous ne pouvez même pas lâcher prise sur une chose aussi banale ! Certains grands hommes ont un cœur grand comme cela. Au moins, faites place à un peu de générosité ! Les gens ne devraient-ils pas être un peu magnanimes dans la vie ? Prenez du recul et voyez la situation dans son ensemble, plutôt que d’avoir des griefs mesquins. Toutes ces disputes sont risibles à regarder. » Ces dictons et idées résument une sorte d’attitude humaine envers les affaires du monde, une attitude qui vient simplement de « Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible » et d’autres dictons tirés des maximes classiques sur la moralité. On inculque aux gens ces dictons, cela les influence et ils ont le sentiment de jouer un certain rôle en exhortant et en éclairant les gens, alors ils considèrent ces paroles comme des choses correctes et appropriées.

Pourquoi est-ce que les gens peuvent abandonner la haine ? Quelles en sont les principales raisons ? D’une part, ils sont influencés par ce dicton sur la conduite morale : « Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible ». D’autre part, ils sont inquiets à l’idée que s’ils ont de petits griefs, haïssent constamment les gens et sont intolérants envers les autres, ils ne pourront pas prendre pied dans la société et seront condamnés par l’opinion publique et moqués, aussi doivent-ils ravaler leur colère à contrecœur et contre leur gré. D’une part, compte tenu de l’instinct humain, les gens qui vivent dans ce monde ne peuvent pas supporter toute cette oppression, ces blessures insensées et ce traitement injuste. C’est-à-dire qu’il n’est pas dans l’humanité des gens de pouvoir supporter ces choses. Par conséquent, il est injuste et inhumain d’imposer à quiconque l’exigence « Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible ». D’autre part, il est évident que ces idées et points de vue affectent ou déforment également les points de vue et les perspectives des gens sur ces questions, de sorte qu’ils sont incapables de traiter ces questions correctement et considèrent plutôt les dictons tels que « Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible » comme des choses correctes et positives. Lorsque des gens sont soumis à un traitement injuste, afin d’éviter la condamnation de l’opinion publique, ils n’ont d’autre choix que de refouler les insultes et les traitements discriminatoires qu’ils ont subis et d’attendre une occasion de riposter. Même s’ils disent à haute voix des choses agréables comme : « “Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible”. Peu importe, il ne sert à rien de riposter, c’est le passé », l’instinct humain les empêche d’oublier le mal que cet incident leur a occasionné, c’est-à-dire que le mal qu’il a causé à leur corps et à leur esprit ne pourra jamais s’effacer ni s’estomper. Quand les gens disent : « Oublions la haine, cette affaire est finie, c’est le passé », ce n’est qu’une façade formée uniquement par la contrainte et l’influence d’idées et de points de vue tels que « Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible ». Bien sûr, les gens sont aussi confinés par de telles idées et opinions, dans la mesure où ils pensent que s’ils n’arrivent pas à les mettre en pratique, s’ils n’ont pas le cœur ni la générosité qui leur permettraient d’être cléments dans toute la mesure du possible, alors ils seront méprisés et condamnés par tous, et discriminés davantage encore dans la société ou au sein de leur communauté. Quelle est la conséquence, quand on est victime de discrimination ? C’est que, lorsque tu entreras en contact avec des gens et que tu t’occuperas de tes affaires, les gens diront : « Ce type est petit d’esprit et vindicatif. Soyez prudent lorsque vous traitez avec lui ! » Cela devient effectivement un obstacle supplémentaire lorsque tu t’occupes de tes affaires au sein de la communauté. Pourquoi y a-t-il cet obstacle supplémentaire ? Parce que la société dans son ensemble est influencée par des idées et des points de vue tels que « Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible ». Les mœurs de la société dans son ensemble vénèrent une telle pensée et l’ensemble de la société est confinée, influencée et contrôlée par elle, donc si tu ne peux pas la mettre en pratique, il te sera difficile de prendre pied dans la société et de survivre au sein de ta communauté. Par conséquent, certaines personnes n’ont d’autre choix que de se soumettre à de telles mœurs sociales, de suivre des dictons et des opinions tels que « Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible » et de vivre une vie pathétique. À la lumière de ces phénomènes, ces soi-disant moralistes n’avaient-ils pas certains buts et certaines intentions en avançant ces dictons sur les idées et les visions morales ? L’ont-ils fait pour que les humains puissent vivre plus librement et que leur corps, leur mental et leur esprit soient plus libérés ? Ou bien, était-ce pour que les gens puissent vivre une vie plus heureuse ? Non, bien évidemment. Ces dictons sur la conduite morale ne répondent pas du tout aux besoins de l’humanité normale des gens, et encore moins ont-ils été mis en avant pour faire vivre aux gens une humanité normale. Au contraire, ils servent entièrement l’ambition de la classe dirigeante de contrôler le peuple et de stabiliser son propre pouvoir. Ils rendent service à la classe dirigeante et ont été mis en avant pour que la classe dirigeante puisse contrôler l’ordre social et les mœurs sociales, en utilisant ces choses pour contraindre chaque personne, chaque famille, chaque individu, chaque communauté, chaque groupe et la société que forment tous ces différents groupes. C’est dans de telles sociétés, sous l’endoctrinement, l’influence et l’inculcation de telles idées et opinions morales, que les idées et opinions morales dominantes de la société émergent et prennent forme. Cette prise de forme de la morale sociale et des mœurs sociales n’est pas plus propice à la survie de la race humaine, ni plus propice au progrès et à la purification de la pensée humaine, ni plus propice à l’amélioration de l’humanité. Au contraire, en raison de l’émergence de ces idées et points de vue moraux, la pensée humaine est confinée dans une plage contrôlable. Alors, qui en profite au final ? Est-ce la race humaine ? Ou la classe dirigeante ? (La classe dirigeante.) C’est vrai, c’est la classe dirigeante qui en profite à la fin. Avec ces écritures morales comme base de leur pensée et de leur conduite morale, les humains sont plus faciles à gouverner, plus susceptibles d’être des citoyens obéissants, plus faciles à manipuler, plus facilement gouvernés par les divers dictons des écritures morales dans tout ce qu’ils font et plus facilement régis par les systèmes sociaux, la morale sociale, les mœurs sociales et l’opinion publique. De cette façon, dans une certaine mesure, les personnes qui sont subordonnées aux mêmes systèmes sociaux, au même environnement moral et aux mêmes mœurs sociales ont des idées et des points de vue fondamentalement unanimes et une ligne de fond unanime sur la façon dont ils doivent se comporter, parce que leurs idées et leurs points de vue ont subi une transformation et une standardisation par ces soi-disant moralistes, penseurs et éducateurs. Que signifie ce mot d’« unanimité » ? Cela signifie que tous ceux qui sont gouvernés – y compris leurs pensées et leur humanité normale – ont été assimilés et confinés par ces paroles des écritures morales. Les pensées des gens sont restreintes, et leur bouche et leur cerveau sont également restreints en même temps. Chacun est obligé d’accepter ces idées morales et ces visions de la culture traditionnelle, en les utilisant pour juger et contraindre son propre comportement d’une part, et pour juger les autres et cette société d’autre part. Bien sûr, en même temps, les gens sont également contrôlés par l’opinion publique, qui est centrée sur ces paroles des écritures morales. Si tu penses que ta façon de faire contrevient au dicton « Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible », tu es très déstabilisé et mal à l’aise et tu as vite fait de te dire : « Si je ne parviens pas à être clément dans la mesure du possible, si je suis aussi mesquin et étroit d’esprit qu’un lilliputien avec des œillères et que je ne peux pas abandonner ne serait-ce que la moindre haine, mais que je la porte en moi tout le temps, ne va-t-on pas se moquer de moi ? Ne serai-je pas victime de discrimination de la part de collègues et d’amis ? » Alors, tu dois faire semblant d’être particulièrement magnanime. Si les gens ont ces comportements, cela ne signifie-t-il pas qu’ils sont contrôlés par l’opinion publique ? (Si.) Objectivement parlant, au plus profond de ton cœur, il y a des chaînes invisibles, c’est-à-dire que l’opinion publique et la condamnation de la part de toute la société sont comme des chaînes invisibles pour toi. Par exemple, certains savent qu’il est bon de croire en Dieu, qu’en croyant en Dieu ils peuvent atteindre le salut et que croire en Dieu signifie suivre le bon chemin et ne pas faire de mauvaises choses, mais quand ils en viennent à croire en Dieu, ils n’osent pas s’ouvrir à ce sujet, ni admettre leur foi, au point même de ne pas oser répandre l’Évangile. Pourquoi n’osent-ils pas être ouverts à ce sujet et le faire savoir aux autres ? Est-ce qu’ils sont affectés par l’environnement global ? (Oui.) Alors, quels sont les effets et les contraintes que cet environnement global a sur toi ? Pourquoi n’oses-tu pas admettre que tu crois en Dieu ? Pourquoi n’oses-tu même pas répandre l’Évangile ? Outre des cas particuliers tels que les régimes autoritaires dans lesquels les personnes de foi sont persécutées, une autre raison est que les différents dictons qui viennent de l’opinion publique sont trop lourds à supporter pour toi. Par exemple, certaines personnes disent qu’une fois que tu commences à croire à la religion, tu ne te soucies plus de ta famille ; certaines personnes te diabolisent en disant que ceux qui croient à la religion veulent devenir immortels et qu’ils s’isolent de la société ; d’autres disent que les croyants peuvent rester sans manger et sans dormir des jours entiers sans se sentir fatigués, et d’autres encore disent des choses encore pires. Au début, si tu n’as pas osé admettre que tu croyais en Dieu, était-ce parce que tu étais affecté par ces opinions ? Ces opinions au sein de l’environnement social global ont-elles un effet sur toi ? (Oui.) Dans une certaine mesure, elles affectent ton humeur et blessent ton orgueil, tu n’oses donc pas admettre ouvertement que tu crois en Dieu. Parce que cette société est inamicale et hostile envers les gens de foi et envers ceux qui croient en Dieu et que certaines personnes prononcent même des insultes ignobles et des propos diffamatoires trop lourds à supporter pour toi, tu n’oses pas admettre ouvertement que tu crois en Dieu et tu dois sortir en douce pour te rendre à des réunions en secret, comme un voleur. Comme tu as peur que les autres disent des choses calomnieuses s’ils le découvrent, tout ce que tu peux faire est de réprimer ton indignation. Ainsi, tu as enduré beaucoup d’angoisses en silence, mais souffrir toutes ces angoisses est très édifiant, et tu as acquis une vision claire de beaucoup de choses et compris certaines vérités.

Tout à l’heure, nous avons beaucoup échangé à propos de ce dicton sur la conduite morale : « Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible ». D’un point de vue humain, ce dicton précise la conduite morale minimale que l’on doit posséder en termes de générosité et d’ouverture d’esprit. Le fait est qu’à la lumière des dommages et des effets sur les droits de l’homme et sur la dignité, l’intégrité et l’humanité des personnes, utiliser uniquement ce dicton, « Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible », qui ressemble au jargon des voleurs et des bandits de la pègre, pour réconforter et contraindre les gens est une grande insulte aux personnes de conscience et de bon sens, et c’est inhumain et immoral. L’humanité normale possède intrinsèquement de la joie, de la colère, du chagrin et du bonheur. Je n’en dirai pas plus sur la joie, la peine et le bonheur. La colère est aussi une émotion que possède l’humanité normale. Dans quelles circonstances la colère surgit-elle et se manifeste-t-elle normalement ? Lorsque la rage de l’humanité normale se manifeste, c’est-à-dire lorsque l’intégrité, la dignité, les intérêts, l’esprit et le mental des gens sont blessés, foulés aux pieds et insultés, ils se mettront naturellement et instinctivement en colère, manifestant leur indignation ou même leur haine : c’est la raison pour laquelle la colère surgit, et c’est sa manifestation spécifique. Certaines personnes se mettent en colère sans raison. Une affaire insignifiante peut susciter leur colère, ou quelqu’un dit accidentellement quelque chose qui les blesse, et cela peut les mettre dans une colère noire. Ils sont trop colériques, n’est-ce pas ? Aucune de ces choses ne concerne leur esprit, leur intégrité, leur dignité, leurs droits de l’homme ou leur monde spirituel, mais ils peuvent se mettre en colère en un rien de temps, peut-être parce qu’ils sont si colériques. Il n’est pas normal d’afficher des sentiments de colère contre tout et n’importe quoi. Ce dont nous parlons ici, c’est de l’indignation, de la colère, de la rage et de la haine manifestées par l’humanité normale. Ce sont certaines des réactions instinctives des gens. Lorsque l’intégrité, la dignité, les droits de l’homme et l’esprit d’une personne sont piétinés, insultés ou blessés, cette personne s’indigne. Cette indignation n’est pas un accès de colère momentané, ni un sentiment momentané, mais plutôt une réaction humaine normale chaque fois qu’il est porté atteinte à l’intégrité, à la dignité et à l’esprit de la personne. Puisqu’il s’agit d’une réaction humaine normale, on peut dire que cette réaction est justifiée et rationnelle et qu’elle n’est donc pas un crime et n’a pas besoin d’être réfrénée. Quant aux problèmes qui blessent les gens à ce point, ils doivent être résolus et traités équitablement. Si la question ne peut être résolue et traitée équitablement et que l’on s’attend de manière déraisonnable à ce que les gens mettent en pratique le dicton « Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible », c’est immoral et inhumain pour la victime, et c’est quelque chose dont les gens devraient être conscients.

Quels points avons-nous discutés concernant le dicton sur la conduite morale « Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible » ? Résumons-nous. L’essence de ce dicton est la même que celle des autres dictons sur la conduite morale. Ils sont tous au service de la classe dirigeante et des mœurs sociales : ils ne sont pas mis en avant en partant du point de vue de l’humanité. Dire que ces écritures morales servent la classe dirigeante et les mœurs sociales peut être passablement éloigné de la portée de ce que vous devriez comprendre et être capable d’atteindre grâce à votre foi en Dieu, bien que cela soit quelque peu réalisable pour ceux qui savent quelque chose sur la politique, les sciences sociales et la pensée humaine. Du point de vue de l’humanité, c’est-à-dire de ton propre point de vue, comment dois-tu gérer de telles choses ? Par exemple, supposons que tu aies déjà été arrêté, emprisonné et torturé à cause de ta foi. Pendant plusieurs jours et plusieurs nuits, le grand dragon rouge ne t’a pas laissé dormir et t’a tourmenté jusqu’à te laisser à moitié mort. Que tu sois un homme ou une femme, ton corps et ton esprit ont subi toutes sortes d’abus et de tourments et tu as également été insulté, ridiculisé et attaqué par ces démons utilisant toutes sortes de langages sales et blasphématoires. Après avoir subi ce tourment, qu’éprouves-tu vis-à-vis de ce pays et de ce gouvernement ? (De la haine.) Cela engendre de la haine, une haine envers ce système social, une haine envers ce parti au pouvoir et une haine envers ce pays. Tu ressentais un immense sentiment de respect chaque fois que tu voyais la police d’État, mais maintenant qu’elle t’a persécuté, tourmenté et souillé, cet ancien sentiment de respect a disparu et ton cœur est rempli d’un seul mot : la haine. Une haine pour leur manque d’humanité, une haine pour leur absence totale de scrupules et la détestation de les voir agir comme des animaux et comme le diable Satan. Bien que tu aies beaucoup souffert d’avoir été torturé, souillé et insulté par les agents de la police d’État, tu as vu leur vrai visage et tu as vu qu’ils sont tous des bêtes à peau humaine et des démons qui détestent la vérité et haïssent Dieu, si bien que tu es plein de haine envers eux. Ce n’est pas de la haine personnelle ni un grief personnel, c’est le fait d’avoir vu clairement leur essence perverse. Ce n’est pas quelque chose que tu as imaginé, déduit ou déterminé, ce sont tous ces souvenirs d’eux t’insultant, te souillant et te persécutant et ce sont leurs manières, leurs actes et leurs paroles qui remplissent ton cœur de haine. N’est-ce pas normal ? (Si.) Une fois que tu es rempli de haine, si quelqu’un te disait : « Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible, ne vivez pas dans la haine, dissiper la haine est la meilleure façon d’y faire face », que ressentirais-tu en entendant cela ? (Du dégoût.) Que pourrais-tu ressentir d’autre que du dégoût ? Alors dis-Moi, est-il possible de dissiper cette haine ? (Non.) Elle ne peut pas être dissipée. Comment dissiper une haine imprescriptible ? Si quelqu’un utilisait le dicton « Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible » pour te persuader d’abandonner ta haine, pourrais-tu l’abandonner ? Comment réagirais-tu ? Ta première réaction serait de dire : « Tout cela, “Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible”, n’est qu’une fallacieuse sottise, ce sont des remarques irresponsables de spectateurs oisifs ! Ces gens qui diffusent les idées et les points de vue de la culture traditionnelle persécutent chaque jour les chrétiens et les bonnes personnes. Sont-ils contraints et affectés par ces paroles ? Ils ne s’arrêteront pas tant qu’ils n’en auront pas chassé ou exterminé le dernier ! Ils sont le diable Satan déguisé. Ils brutalisent les gens quand ils sont encore en vie, puis une fois qu’ils sont morts, ils prononcent quelques mots de sympathie pour tromper les autres. N’est-ce pas terriblement pervers ? » Ne réagirais-tu pas en ressentant cela ? (Si.) C’est à coup sûr ce que tu ressentirais, haïssant quiconque essaierait de te persuader, au point même de vouloir le maudire. Mais certains ne comprennent pas. Ils disent : « Pourquoi fais-tu cela ? N’est-ce pas odieux ? N’est-ce pas méchant ? » Ce sont des remarques irresponsables de spectateurs oisifs. Tu répliquerais : « Je suis un être humain, j’ai de la dignité et de l’intégrité, mais ils ne m’ont pas traité comme un être humain. Au lieu de cela, ils m’ont traité comme un animal ou une bête, offensant grandement mon intégrité et ma dignité. N’est-ce pas eux qui sont méchants ? Tu acceptes tacitement leur méchanceté, mais quand nous leur résistons et les haïssons, tu nous condamnes pour cela. Alors qu’est-ce que cela fait de toi ? N’est-ce pas toi qui es méchant ? Ils ne nous traitent pas comme des êtres humains, ils nous torturent, mais tu nous demandes toujours de respecter la conduite morale humaine et de récompenser le mal par le bien. N’es-tu pas en train de dire des bêtises ? Ton humanité est-elle normale ? Tu es un imposteur et un hypocrite. Non seulement tu es extrêmement malveillant, mais tu es aussi méchant et sans vergogne ! » Alors, si quelqu’un te consolait en te disant : « Oublie ça, c’est fini, n’en fais pas. Si tu es toujours aussi mesquin, c’est toi qui seras blessé à la fin. Les gens doivent apprendre à abandonner la haine et pratiquer la clémence dans toute la mesure du possible », qu’en penserais-tu ? Ne penserais-tu pas : « Toute cette culture traditionnelle chinoise n’est qu’un outil utilisé par la classe dirigeante pour tromper et contrôler les gens. Eux-mêmes ne sont jamais contraints par ces idées et points de vue, mais trompent et blessent cruellement les gens chaque jour. Je suis une personne digne et intègre qui a été manipulée et abusée sans raison comme un animal ou une bête. J’ai subi tant d’insultes et de dégradations en leur présence, et j’ai été tourmenté et privé de ma dignité et de mon intégrité, de sorte que je n’ai même pas semblé humain. Et pourtant tu me parles de morale ? Qui es-tu pour dire des choses aussi pompeuses ? Ne me suffit-il pas d’être humilié une fois, tu voudrais qu’ils m’humilient à nouveau ? Il n’est pas question que j’abandonne cette haine ! » Est-ce une manifestation de l’humanité normale ? (Oui.) C’est une manifestation de l’humanité normale. Certaines personnes disent : « Ce n’est pas une manifestation de l’humanité normale, c’est de l’incitation à la haine. » Dans ce cas, qui est à l’origine du comportement de cette personne et de cette haine ? Le sais-tu ? Si elle n’avait pas été brutalement persécutée par le grand dragon rouge, se comporterait-elle ainsi ? Elle a été persécutée et ne fait que dire ce qu’elle pense, ​​en quoi cela incite-t-il à la haine ? Les régimes sataniques persécutent les gens comme cela, et pourtant ils ne permettent pas aux gens de dire ce qu’ils pensent ? Satan persécute les gens et pourtant, il veut qu’ils se taisent. Cela ne leur permet pas de haïr ni de résister. De quel type de raisonnement s’agit-il ? Les gens qui ont une humanité normale ne devraient-ils pas s’opposer à l’oppression et à l’exploitation ? Devraient-ils simplement se soumettre avec docilité ? Satan a corrompu l’humanité et lui a fait du mal pendant des millénaires. Une fois que les croyants ont compris la vérité, ils doivent se réveiller, résister à Satan, l’exposer, le détester et l’abandonner. C’est l’humanité normale, et elle est ordonnée par le Ciel et reconnue par la terre. C’est l’action bonne et juste dont l’humanité normale devrait être capable et qui est louée par Dieu.

Quel que soit l’angle sous lequel vous l’examinez, ce dicton sur la conduite morale : « Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible » est très inhumain et dégoûtant. Il dit aux membres de la classe dirigée de ne résister à aucun traitement injuste, quelles que soient les attaques, les dégradations ou les atteintes à leur intégrité, à leur dignité et à leurs droits humains, mais plutôt de s’y soumettre docilement. Ils ne doivent pas se venger, ni penser à des choses haineuses, encore moins à des représailles, mais ils doivent veiller à se montrer cléments dans toute la mesure du possible. N’est-ce pas inhumain ? De toute évidence, c’est inhumain. Étant donné qu’il faut que les membres de la classe dirigée – les gens ordinaires – fassent tout cela et se conduisent selon ce genre de conduite morale, la conduite morale de la classe dirigeante ne devrait-elle pas dépasser cette exigence ? N’est-ce pas quelque chose que ses membres devraient être encore plus obligés de faire ? L’ont-ils fait ? Pourraient-ils le faire ? Ont-ils utilisé ce dicton pour se contraindre et s’évaluer ? Ont-ils appliqué ce dicton dans leur façon de traiter leur peuple, le peuple qu’ils gouvernent ? (Non.) Ils n’ont jamais fait cela. Ils disent seulement à leurs administrés qu’ils ne doivent pas considérer cette société, ce pays ni sa classe dirigeante avec hostilité et que quel que soit le traitement injuste qu’ils subissent dans la société ou au sein de leur communauté et quelle que soit leur souffrance physique, mentale et spirituelle, ils doivent apprendre à être cléments dans toute la mesure du possible. À l’inverse, si des gens ordinaires – des roturiers à leurs yeux – leur disent non ou ont des opinions et des voix dissidentes à propos du statut, de la souveraineté et de l’autorité de la classe dirigeante, ils seront strictement administrés et même sévèrement punis. Est-ce la conduite morale que devrait avoir la classe dirigeante, qui dit au peuple : « Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible » ? Si, parmi les gens ordinaires de la classe dirigée, il y a le moindre trouble ou le moindre changement, ou s’il y a même la moindre opposition à leur égard dans les pensées des gens, alors ce sera étouffé dans l’œuf. Ils contrôlent le cœur et l’esprit des gens et les forcent à se soumettre sans compromis. C’est comme dans les dictons « Lorsque l’empereur ordonne à ses fonctionnaires de mourir, ils n’ont d’autre choix que de mourir » et « Toutes les terres sous le ciel appartiennent au roi, tous les peuples du monde sont les vassaux du roi ». Cela revient à dire que tout ce que fait le dirigeant est juste et que le peuple doit être dupé par lui, contrôlé par lui, insulté par lui, manipulé par lui, piétiné par lui et finalement dévoré par lui ; et que, quoi que fasse la classe dirigeante, elle a raison et tant que les gens sont en vie, ils doivent être des citoyens obéissants et ne doivent pas être déloyaux envers le roi. Le roi aura beau être mauvais, son règne aura beau être mauvais, les gens ordinaires ne doivent pas dire non, ni nourrir des pensées de résistance, et ils doivent absolument obéir. Puisque « tous les peuples du monde sont les vassaux du roi », ce qui signifie que les gens ordinaires gouvernés par le roi sont ses vassaux, alors le roi ne devrait-il pas être un exemple typique du dicton « Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible » aux yeux des gens ordinaires ? Parce que les gens ordinaires sont stupides, ignorants, mal informés et ne comprennent pas la loi, ils font souvent des choses illégales et criminelles. Alors, le roi ne devrait-il pas être le premier de tous à appliquer le dicton « Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible » ? Être aussi clément envers les gens ordinaires qu’envers ses propres enfants, n’est-ce pas ce qu’un roi devrait faire ? Un roi ne devrait-il pas aussi avoir une telle magnanimité ? (Si.) Alors s’applique-t-il à lui-même cette exigence ? (Non.) Lorsque les rois ont ordonné la répression des croyances religieuses, se sont-ils eux-mêmes imposé d’adhérer au dicton « Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible » ? Lorsque leur armée et leurs forces de police ont brutalement persécuté et torturé des chrétiens, ont-ils demandé à leur gouvernement d’adhérer au dicton « Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible » ? Ils n’ont jamais demandé à leur gouvernement ni à leurs forces de police de le faire. Au lieu de cela, ils ont exhorté et forcé le gouvernement et les forces de police à réprimer strictement les croyances religieuses, et ils ont même émis des ordres comme « les battre à mort en toute impunité » et « les détruire sans faire de bruit », ce qui montre que les rois de ce monde mauvais sont des démons, que ce sont des rois démoniaques, qu’ils sont Satan. Ils n’autorisent que les fonctionnaires à allumer des feux, mais ne permettent même pas aux gens d’allumer des lampes. Ils utilisent ces dictons traditionnels sur la conduite morale pour contraindre et restreindre le peuple, de peur que le peuple ne se soulève contre eux. Par conséquent, la classe dirigeante utilise toutes sortes de dictons sur la conduite morale pour duper les gens. Les dirigeants n’ont qu’un seul but, qui est de restreindre et de lier les mains et les pieds des gens afin que les gens se soumettent à leur règle, et ils ne tolèrent aucune résistance. Ils utilisent ces théories sur la conduite morale pour sidérer et tromper les gens, en les bernant afin qu’ils puissent se prosterner et être des citoyens obéissants. Quelle que soit la manière dont la classe dirigeante se tire d’affaire avec les gens, les piétine, les opprime et les exploite, le peuple ne peut que s’y soumettre docilement et ne peut pas résister du tout. Même face à la mort, les gens ne peuvent que choisir de fuir. Ils ne peuvent pas résister, ni même oser nourrir des pensées de résistance. Ils ne peuvent même pas regarder des houes et des faucilles, ni les garder à leurs côtés, ni même porter des canifs ou des coupe-ongles sur eux, le but étant de montrer qu’ils sont des citoyens obéissants et que toujours, ils se soumettront à la règle du roi et lui seront fidèles. Jusqu’où doit aller leur fidélité ? Personne n’ose dire : « En tant que peuple, nous devons utiliser les idées et les points de vue de la culture traditionnelle pour surveiller et contraindre notre roi », et personne n’ose émettre des opinions même légèrement divergentes lorsqu’il découvre que le roi commet un mal, sous peine d’être tué. De toute évidence, le dirigeant se considère non seulement comme le roi du peuple, mais aussi comme le souverain et le contrôleur du peuple. Dans l’histoire de la Chine, ces empereurs étaient appelés « Tianzi ». Quelle est la signification de « Tianzi » ? Cela signifie le fils du paradis céleste, ou « le Fils du Ciel » en abrégé. Pourquoi ne s’appelaient-ils pas « le Fils de la Terre » ? S’ils étaient nés sur la terre, ils devaient être des fils de la terre, et comme ils étaient évidemment nés sur la terre, pourquoi s’appeler « le Fils du Ciel » ? À quoi cela rimait-il de s’appeler le Fils du Ciel ? Est-ce qu’ils voulaient mépriser tous les êtres vivants et tous ces roturiers ? Leur façon de gouverner consistait à contrôler les gens avec le pouvoir et le statut plus que toute autre chose. C’est-à-dire que lorsqu’ils sont arrivés au pouvoir et sont devenus empereurs, ils ne pensaient qu’à fouler aux pieds le peuple, et les gens risquaient d’être exécutés pour avoir montré la moindre réticence. C’est ainsi qu’est né ce titre, « le Fils du Ciel ». Si l’empereur avait dit qu’il était le Fils de la Terre, il aurait semblé être d’un statut inférieur et n’aurait pas eu la majesté qu’il prétendait qu’un roi devait avoir, et il n’aurait pas non plus été capable d’intimider la classe dirigée. Alors, il a fait monter les enchères, affirmant qu’il était le Fils du Ciel et voulait représenter le Ciel. Pouvait-il représenter le Ciel ? Avait-il cette essence ? Si l’on s’obstine à représenter le Ciel sans en avoir l’essence, c’est faire semblant. D’une part, ces dirigeants regardent le Ciel et Dieu avec hostilité, mais d’autre part, ils prétendent qu’ils sont le Fils du Ciel et qu’ils ont été mandatés par le Ciel, afin de faciliter leur règne. N’est-ce pas honteux ? Si l’on se penche sur ces faits, le but de ces divers dictons sur la conduite morale qui se répandent parmi l’humanité est de restreindre la pensée normale des gens, de leur lier les mains et les pieds, de restreindre leur comportement et même, de restreindre leurs diverses pensées, opinions et manifestations dans le cadre de l’humanité normale. Si l’on considère la racine de tout cela, leur but est de former de bonnes mœurs sociales et une bonne moralité sociale. Bien sûr, en obtenant cet effet, ils servent également l’ambition de la classe dirigeante de régner longtemps. Mais peu importe comment ils gouvernent, en fin de compte, la victime est l’humanité. L’humanité est confinée et influencée par ces diverses idées et visions de la culture traditionnelle. Non seulement les gens ont perdu l’occasion d’entendre l’Évangile et de recevoir le salut de Dieu, mais ils ont également perdu l’occasion de chercher la vérité et de suivre le bon chemin dans la vie. De plus, sous le contrôle des dirigeants, les gens n’ont d’autre choix que d’accepter de nombreux types de poisons, d’hérésies et d’erreurs, et d’autres choses négatives qui viennent de Satan. Au cours des derniers millénaires de la longue histoire de l’humanité, Satan a éduqué, conditionné et dupé l’humanité en diffusant des connaissances et en diffusant diverses théories idéologiques, avec pour résultat que de nombreuses générations ont été profondément influencées et confinées par ces idées et points de vue. Bien sûr, sous l’influence de ces idées et ces visions de Satan, les tempéraments corrompus des gens s’intensifient et deviennent plus sérieux. C’est-à-dire que les tempéraments corrompus des gens ont été encouragés et « sublimés » sur cette base et sont devenus profondément enracinés dans le cœur des gens, les amenant à renier Dieu, à Lui résister et à sombrer profondément dans le péché dont ils sont incapables de s’extirper. Quant à la formation de ce dicton sur la conduite morale : « Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible » ainsi qu’aux objectifs dans lesquels cette exigence est mise en avant, au mal fait aux gens depuis que ce dicton sur la conduite morale a été formé et à tous les autres aspects, nous n’échangerons pas sur ces choses maintenant et vous pouvez prendre du temps plus tard pour méditer davantage dessus par vous-mêmes.

Les Chinois ne sont pas étrangers aux dictons de la culture traditionnelle sur la conduite morale, mais ces choses n’influencent pas les gens du jour au lendemain. Tu vis dans ce type d’environnement social, tu as reçu ce type d’éducation idéologique sur des aspects de la culture traditionnelle et de la moralité et tu es familiarisé avec ces choses, mais il ne t’est jamais venu à l’esprit que ces choses pourraient avoir un effet extrêmement négatif. Dans quelle mesure ces choses t’empêcheront-elles de croire en Dieu, de poursuivre la vérité et d’entrer dans les réalités de la vérité, et quelle influence ou obstruction exerceront-elles sur le chemin que tu suivras dans l’avenir ? Êtes-vous conscients de ces problèmes ? Vous devriez méditer et discerner davantage le sujet sur lequel nous avons échangé aujourd’hui, afin d’obtenir une compréhension approfondie du rôle que joue la culture traditionnelle dans l’éducation de l’humanité, de ce qu’elle est exactement et de la manière correcte dont les gens devraient la traiter. Ces paroles que nous avons échangées ci-dessus sont utiles et bénéfiques pour vous permettre de comprendre les choses de la culture traditionnelle. Bien sûr, cette compréhension n’est pas seulement une compréhension de la culture traditionnelle, mais aussi une compréhension de la corruption de l’humanité par Satan ainsi que des diverses manières et des divers moyens par lesquels Satan corrompt l’humanité, et même spécifiquement les diverses opinions qu’il inculque aux gens, ainsi que les diverses manières et les divers moyens, les diverses visions et perspectives, les divers points de vue, etc., avec lesquels il traite le monde et l’humanité. En obtenant une compréhension approfondie des choses de la culture traditionnelle, ce que vous devriez faire n’est pas simplement d’éviter et de rejeter les divers dictons et points de vue de la culture traditionnelle. Au lieu de cela, vous devriez plus spécifiquement comprendre et disséquer le mal, les contraintes et la servitude que vous ont infligés les dictons sur la conduite morale que vous respectez et défendez, et quels rôles ils ont joué en affectant, en dérangeant et en obstruant vos pensées et points de vue sur votre comportement, ainsi que sur votre acceptation des paroles de Dieu et sur votre poursuite de la vérité, et en vous retardant ainsi dans l’acceptation, la compréhension et la pratique de la vérité ainsi que dans l’obéissance totale et absolue à Dieu. Ces choses sont précisément ce sur quoi les gens devraient réfléchir et être conscients. Vous ne pouvez pas simplement les éluder ou les rejeter, vous devez être capables de les discerner et de les comprendre à fond, de sorte que vous puissiez complètement libérer votre esprit de ces choses spécieuses et trompeuses de la culture traditionnelle. Même si certains dictons sur la conduite morale ne sont pas profondément enracinés en toi, mais se manifestent de temps à autre dans ta pensée et dans tes notions, ils peuvent encore te déranger pendant une courte période ou lors d’un seul incident. Si tu ne peux pas les discerner clairement, tu peux toujours considérer certains dictons et points de vue comme des choses assez positives ou proches de la vérité, et c’est quelque chose de très gênant. Il y a certains dictons sur la conduite morale que tu aimes intérieurement. Non seulement tu es d’accord avec eux au fond de toi, mais tu as également le sentiment qu’ils peuvent être diffusés en public, que les gens seront intéressés à les entendre et qu’ils les accepteront comme des choses positives. Ces dictons sont sans aucun doute les plus difficiles à abandonner pour toi. Même si tu ne les as pas admis comme étant la vérité, tu les reconnais intérieurement comme des choses positives au fond de toi et ils prennent inconsciemment racine dans ton cœur et deviennent ta vie. Une fois que tu croiras en Dieu et accepteras la vérité exprimée par Dieu, ces choses émergeront naturellement pour te déranger et t’empêcher d’accepter la vérité. Ce sont autant de choses qui empêchent les gens de poursuivre la vérité. Si tu ne peux pas les discerner clairement, il t’est facile de confondre ces choses avec la vérité et de leur accorder le même statut, ce qui peut avoir des effets négatifs sur les gens. Il se peut que tu n’aies pas considéré ces dictons – tels que « N’empoche pas l’argent que tu ramasses », « Trouve du plaisir à aider les autres » et « Sois strict avec toi-même et tolérant envers les autres » – comme la vérité, que tu ne les voies pas comme la norme pour évaluer ta propre conduite morale et que tu ne les poursuives pas comme des objectifs pour te comporter, mais cela ne signifie pas que tu n’as pas été influencé et corrompu par la culture traditionnelle. Il se peut aussi que tu sois quelqu’un d’indifférent aux détails triviaux, dans la mesure où tu ne te soucies pas de savoir si tu empoches ou non l’argent que tu ramasses et si tu trouves du plaisir à aider les autres. Mais il faut que tu comprennes une chose et que tu sois clair à ce sujet : tu vis dans ce type d’environnement social et sous l’influence d’une éducation culturelle et idéologique traditionnelle, donc tu suis inévitablement ces dictons que l’humanité préconise et tu en adopteras au moins une partie comme norme pour évaluer la conduite morale. C’est à cela que tu devrais réfléchir attentivement. Il se peut également que tu n’adoptes pas comme norme d’évaluation de la conduite morale des dictons tels que « N’empoche pas l’argent que tu ramasses » ou « Trouve du plaisir à aider les autres », mais qu’au plus profond de ton cœur, tu penses que d’autres dictons comme « Je prendrais une balle pour un ami » sont particulièrement nobles, et qu’ils soient devenus des principes qui influencent ta vie, ou qu’ils constituent le critère le plus élevé selon lequel tu vois les gens et les choses et selon lequel tu te comportes et agis. Qu’est-ce que cela montre ? Bien qu’au plus profond de ton cœur tu ne vénères pas et ne suives pas intentionnellement la culture traditionnelle, tes principes de comportement, la façon dont tu te comportes et tes objectifs de vie, ainsi que les préceptes, les résultats et les principes que tu poursuis dans le cadre de ces objectifs de vie ne sont pas du tout exempts de la culture traditionnelle. Ils n’ont pas échappé aux valeurs de bienveillance, de justice, de droiture, de sagesse et de fiabilité que l’humanité défend, ni à certains principes de conduite morale que l’humanité préconise : tu n’as pas du tout échappé à ces limites. Pour le dire clairement, tant que tu es un humain corrompu, un humain vivant, et que tu manges la nourriture du monde humain, les principes de comportement et de vie que tu suis ne sont rien de plus que ces préceptes et principes de conduite morale issus de la culture traditionnelle. Vous devriez comprendre ces paroles que Je prononce et ces problèmes que J’expose. Et pourtant, peut-être penses-tu que tu n’as pas ces problèmes, et donc tu ne te soucies pas de ce que Je dis. Le fait est que les gens ont tous ces problèmes à des degrés divers, que tu t’en rendes compte ou non, et c’est une chose à laquelle ceux qui croient en Dieu et poursuivent la vérité devraient réfléchir attentivement et qu’ils devraient comprendre.

Nous avons dit tout à l’heure que le dicton « Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible » était une exigence imposée à la conduite morale de l’humanité. Nous avons également disséqué certains problèmes que pose ce dicton et certains des effets qu’il a eus sur l’humanité. Il a introduit des idées et des points de vue malsains sur l’humanité et a eu des effets négatifs sur les poursuites et la survie des gens, dont les gens devraient être conscients. Alors, comment les croyants devraient-ils comprendre les problèmes liés à la magnanimité et à la largeur d’esprit de l’humanité ? Comment peut-on les comprendre du point de vue de Dieu d’une manière correcte et positive ? Cela ne devrait-il pas aussi être compris ? (Si.) En fait, il n’est pas difficile de comprendre ces choses. Vous n’avez pas besoin de deviner, ni de rechercher des informations. Simplement en apprenant des choses que Dieu a dites, de l’œuvre qu’Il a accomplie parmi les gens et du tempérament de Dieu tel qu’il est montré dans les différentes manières dont Il traite toutes sortes de personnes, nous pouvons savoir exactement quelle est l’opinion de Dieu sur ces dictons et ces points de vue de la culture traditionnelle et quelles sont exactement Ses intentions. En regardant les intentions et les points de vue de Dieu, les gens devraient avoir un chemin sur lequel poursuivre la vérité. Le dicton « Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête » auquel les gens adhèrent signifie que lorsque la tête d’une personne est coupée et tombe au sol, c’est la fin de l’affaire et il ne faut pas aller plus loin. N’est-ce pas un point de vue, en quelque sorte ? N’est-ce pas un point de vue communément partagé par les gens ? Cela signifie qu’une fois qu’une personne arrive à la fin de sa vie physique, cette vie est finie et c’en est terminé avec elle. Toutes les mauvaises choses que cette personne a faites dans sa vie et tout l’amour, toute la haine, toute la passion et toute l’inimitié qu’elle a vécus sont déclarés terminés à ce moment-là, et cette vie est considérée comme terminée. Les gens le croient, mais en regardant les paroles de Dieu et les divers signes des actions de Dieu, est-ce le principe des actions de Dieu ? (Non.) Alors, quel est le principe des actions de Dieu ? Sur quelle base Dieu fait-Il de telles choses ? Certaines personnes disent que Dieu fait de telles choses sur la base de Ses décrets administratifs, ce qui est correct, mais c’est là un tableau incomplet. D’une part, c’est conforme à Ses décrets administratifs, mais d’autre part, Il traite les gens de toutes sortes en fonction de Son tempérament et de Son essence : voilà le tableau complet. Aux yeux de Dieu, si une personne est tuée et que sa tête tombe par terre, la vie de cette personne prend-elle fin ? (Non.) Alors, de quelle manière Dieu met-Il fin à la vie d’une personne ? Est-ce ainsi que Dieu traite une personne ? (Non.) La façon dont Dieu traite une personne, quelle qu’elle soit, ne consiste pas simplement à la tuer en lui coupant la tête et à en finir avec cela. Il y a un début et une fin, une cohérence et une constance dans la façon dont Dieu traite l’humanité. Depuis le moment où une âme se réincarne en tant qu’être humain jusqu’au moment où l’âme retourne dans le monde spirituel après la fin de la vie physique de la personne, quel que soit son parcours, que ce soit dans le monde spirituel ou dans le monde matériel, elle doit être soumise à la gestion de Dieu. En fin de compte, il dépend des décrets administratifs de Dieu qu’elle soit récompensée ou punie, et il y a des règles célestes. Cela signifie que la façon dont Dieu traite une personne dépend de la destinée de toute la vie qu’Il a ordonnée pour chaque personne. À la fin de sa destinée, la personne est soumise à un traitement basé sur la loi ordonnée par Dieu et les règles célestes, consistant à punir le mal et à récompenser le bien. Si cette personne a fait un mal substantiel dans le monde, alors elle doit subir une punition substantielle ; si cette personne n’a pas fait beaucoup de mal et a même fait quelques bonnes actions, alors elle doit être récompensée. Qu’elle puisse continuer à se réincarner et qu’elle renaisse en tant qu’humain ou en tant qu’animal dépend de sa performance dans cette vie. Pourquoi est-ce que J’échange sur ces choses ? Parce qu’en annexe du dicton « Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête » il y a une suite : « soyez cléments dans toute la mesure du possible ». Dieu n’a pas de telles manières de parler et de faire les choses qui consisteraient à tenter d’aplanir les choses sans principes. Les actions de Dieu sont révélées dans la façon dont Il traite tout être créé du début à la fin, ce qui permet aux gens de voir clairement que c’est Dieu qui détient la souveraineté sur le destin des humains, l’orchestrant et l’arrangeant, puis punissant le mal et récompensant le bien selon le comportement de la personne, infligeant une punition là où elle est due. Selon ce que Dieu a stipulé, la personne doit subir une peine d’un nombre donné d’années et de réincarnations, selon le nombre de maux qu’elle a commis, et le monde spirituel applique cela conformément à des règles établies, sans la moindre déviation. Personne ne peut rien y changer, et quiconque fait cela viole les règles célestes ordonnées par Dieu et sera puni sans exception. Aux yeux de Dieu, ces règles célestes ne peuvent être violées. Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie que toute personne, quels que soient le mal qu’elle a fait ou les règles et règlements célestes qu’elle a enfreints, sera finalement traitée sans compromis. Avec les lois du monde, il y a des condamnations avec sursis, ou quelqu’un peut intercéder, ou le juge peut suivre ses propres inclinations et faire preuve de gentillesse en étant clément dans toute la mesure du possible, afin que la personne ne soit pas reconnue coupable du crime et ne soit pas punie en conséquence, mais ce n’est pas ainsi que les choses fonctionnent dans le monde spirituel. Dieu traitera les vies passées et présente de chaque être créé strictement conformément aux lois qu’Il a établies, c’est-à-dire conformément aux règles du ciel. Peu importe la gravité ou l’insignifiance des transgressions de la personne, ou la grandeur ou l’insignifiance de ses bonnes actions, peu importe depuis combien de temps les transgressions ou les bonnes actions de la personne durent et depuis combien de temps elles se sont produites. Rien de tout cela ne change la façon dont le Seigneur de la création traite les humains qu’Il a créés. C’est-à-dire que les règles célestes établies par Dieu ne changeront jamais. C’est le principe derrière les actions de Dieu et la façon dont Il fait les choses. Depuis que les êtres humains ont vu le jour et que Dieu a commencé à œuvrer parmi eux, les décrets administratifs qu’Il a pris, c’est-à-dire les règles du ciel, n’ont pas changé. Par conséquent, Dieu aura finalement des moyens de traiter les transgressions, les bonnes actions et toutes sortes de mauvaises actions de l’humanité. Tous les êtres créés doivent payer le prix dû pour leurs actions et leur comportement. Cependant, chaque être créé est puni par Dieu à cause de sa désobéissance à Dieu, des mauvaises actions qu’il a commises et des transgressions qu’il a laissées derrière lui, plutôt que parce que Dieu est devenu odieux envers les gens. Dieu n’est pas membre de la race humaine. Dieu est Dieu, le Seigneur de la création. Tous les êtres créés sont punis non pas parce que le Seigneur de la création hait les gens, mais parce qu’ils ont violé les règles, règlements, lois et commandements célestes établis par Dieu, et ce fait ne peut être changé par personne. De ce point de vue, aux yeux de Dieu, il n’y a jamais rien de tel qu’« être clément dans toute la mesure du possible ». Vous ne comprenez peut-être pas tout à fait ce que Je dis, mais dans tous les cas, le but ultime est de vous faire savoir que Dieu n’a pas de haine, mais seulement les règles du ciel, les décrets administratifs, les lois, Son tempérament, Sa colère et Sa majesté qui ne tolèrent aucune offense. Par conséquent, aux yeux de Dieu, il n’y a rien de tel qu’« être clément dans toute la mesure du possible ». Vous ne devez pas évaluer Dieu par l’exigence d’être clément dans toute la mesure du possible, ni soumettre Dieu à un examen par rapport à cette exigence. Que veut dire « soumettre Dieu à un examen » ? Cela signifie que parfois, lorsque Dieu fait preuve de miséricorde et de tolérance envers les gens, certains disent : « Regardez, Dieu est bon, Dieu aime les gens, Il est clément dans toute la mesure du possible, Il est vraiment tolérant envers les êtres humains, Dieu a l’esprit le plus large, bien plus large que l’esprit des êtres humains et même plus grand que celui des premiers ministres ! » Est-il juste de dire cela ? (Non.) Si vous louez Dieu de cette façon, est-ce une chose appropriée à dire ? (Non, c’est inapproprié.) Cette façon de parler est incorrecte et ne peut pas être appliquée à Dieu. Les humains s’efforcent d’être cléments dans toute la mesure du possible afin de montrer leur générosité et leur tolérance, et de s’afficher comme des personnes tolérantes et magnanimes et comme des personnes de noble vertu. Quant à Dieu, il y a de la miséricorde et de la tolérance dans l’essence de Dieu. La miséricorde et la tolérance sont l’essence de Dieu. Mais l’essence de Dieu n’est pas la même que la magnanimité et la tolérance dont les êtres humains font preuve en étant cléments dans toute la mesure du possible. Ce sont deux choses différentes. En étant cléments dans toute la mesure du possible, les humains ont pour but d’amener les gens à dire de belles choses à leur sujet, qu’ils ont de la générosité et de la grâce et qu’ils sont de bonnes personnes. De plus, c’est aussi dû à des pressions sociales, pour la survie. Les gens ne font preuve d’un peu de générosité et d’un peu d’ouverture d’esprit envers les autres que pour atteindre un but, non pas pour adhérer ou se plier à des critères de conscience, mais pour se faire admirer et vénérer, ou parce que c’est dans le cadre d’une certaine arrière-pensée ou d’une certaine supercherie. Il n’y a aucune pureté dans leurs actions. Alors, est-ce que Dieu fait des choses comme être clément dans toute la mesure du possible ? Dieu ne fait pas de telles choses. Certaines personnes demandent : « Dieu ne montre-t-Il pas aussi de la clémence envers les gens ? Alors, quand Il fait cela, n’est-Il pas clément dans toute la mesure du possible ? » Non, il y a une différence ici que les gens devraient comprendre. Qu’est-ce que les gens devraient comprendre ? C’est que lorsque les gens appliquent le dicton « soyez cléments dans toute la mesure du possible », ils le font sans principes. Ils le font parce qu’ils succombent aux pressions sociales et à l’opinion publique et prétendent qu’ils sont de bonnes personnes. Avec ces objectifs impurs et tout en portant un masque d’hypocrisie pour s’afficher comme de bonnes personnes, les gens font cela à contrecœur. Ou peut-être sont-ils contraints par les circonstances et veulent-ils se venger mais ne le peuvent-ils pas, et dans cette situation où il n’y a pas d’autre choix, ils respectent cette doctrine à contrecœur. Cela ne vient pas de l’effusion de leur essence intérieure. Les personnes qui peuvent faire cela ne sont pas vraiment de bonnes personnes, ni des personnes qui aiment vraiment les choses positives. Alors, quelle est la différence entre Dieu qui est tolérant et miséricordieux envers les gens, et les gens qui mettent en pratique le dicton « soyez cléments dans toute la mesure du possible » ? Dites-Moi quelles différences il y a. (Il y a des principes dans ce que Dieu fait. Par exemple, le peuple de Ninive a reçu la tolérance de Dieu après s’être vraiment repenti. D’après cela, nous pouvons voir qu’il y a des principes dans les actions de Dieu et nous pouvons aussi voir que dans l’essence de Dieu, il y a de la miséricorde et de la tolérance envers les gens.) Bien dit. Il y a deux différences principales ici. Le point que vous avez mentionné tout à l’heure est crucial, à savoir qu’il y a des principes dans ce que Dieu fait. Il y a une limite et une portée claires pour tout ce que Dieu fait, et cette limite et cette portée sont des choses que les gens peuvent comprendre. Le fait est qu’il y a certains principes dans tout ce que Dieu fait. Par exemple, Dieu a fait preuve d’indulgence envers les habitants de Ninive pour leurs transgressions. Lorsque les habitants de Ninive ont abandonné leur mal et se sont vraiment repentis, Dieu leur a pardonné et a promis de ne plus détruire la ville. C’était le principe derrière les actions de Dieu. Comment ce principe peut-il être compris ici ? C’était la condition minimale. Selon la compréhension et la façon de parler des humains, on peut dire que c’était la condition minimale de Dieu. Dans la mesure où les habitants de Ninive ont abandonné le mal entre leurs mains et ont cessé de vivre dans le péché et de renoncer à Dieu comme ils le faisaient autrefois, et où ils ont pu se repentir sincèrement devant Dieu, cette repentance sincère a été la condition minimale que Dieu leur avait fixée. S’ils pouvaient parvenir à une repentance sincère, alors Dieu serait clément avec eux. Si, au contraire, ils n’étaient pas parvenus à une repentance sincère, Dieu aurait-Il opéré un revirement ? La décision précédente de Dieu et Son plan de détruire cette ville auraient-ils changé ? (Non.) Dieu leur a laissé deux possibilités : la première était de continuer dans leurs mauvaises voies et de faire face à la destruction, auquel cas toute la ville serait anéantie ; la seconde consistait à abandonner leur mal, à se repentir sincèrement devant Lui dans le sac et la cendre et à Lui confesser leurs péchés du fond du cœur, auquel cas Il serait clément avec eux, et quels que soient le mal qu’ils avaient fait avant et la gravité de leurs méfaits, Il Se déciderait à ne pas détruire la ville en raison de leur repentance. Dieu leur a laissé deux possibilités et plutôt que la première, ils ont choisi la seconde : se repentir sincèrement devant Dieu dans le sac et la cendre. Quel a été le résultat final ? Ils ont réussi à amener Dieu à changer d’avis, c’est-à-dire à opérer un revirement, à changer Ses plans, à faire preuve de clémence et à s’abstenir de détruire la ville. N’est-ce pas le principe selon lequel Dieu œuvre ? (Si.) C’est le principe selon lequel Dieu œuvre. De plus, il y a un autre point crucial, à savoir que dans l’essence de Dieu il y a l’amour et la miséricorde, mais bien sûr il y a aussi l’intolérance vis-à-vis des offenses de l’homme, et il y a la colère. Dans le cas de la destruction de Ninive, ces deux aspects de l’essence de Dieu ont été révélés. Quand Dieu a vu les mauvaises actions de ces gens, l’essence de Sa colère s’est manifestée et a été révélée. Y a-t-il un principe à la colère de Dieu ? (Oui.) En termes simples, ce principe est qu’il y a une base à la colère de Dieu. Il ne s’agit pas de se mettre en colère ni d’être furieux sans discernement, et il s’agit encore moins d’une sorte de sentiment. C’est plutôt un tempérament qui surgit et se révèle naturellement dans un certain contexte. La colère et la majesté de Dieu ne tolèrent aucune offense. En langage humain, cela signifie que Dieu S’est mis en colère et a été furieux lorsqu’Il a vu les mauvaises actions des Ninivites. Pour être précis, Dieu était en colère parce qu’Il a un côté intolérant envers les offenses des gens, donc en constatant les mauvaises actions des gens et l’apparition et l’émergence de choses négatives, Dieu révélera naturellement Sa colère. Donc, si la colère de Dieu se révélait, détruirait-Il immédiatement la ville ? (Non.) C’est ainsi que vous pouvez voir qu’il y a des principes dans ce que Dieu fait. Ce n’est pas qu’une fois que Dieu est en colère, Il dise : « J’ai l’autorité, Je vais te détruire ! Aussi difficile que puisse être ta situation, Je ne te laisserai aucune chance ! » Les choses ne sont pas ainsi. Quelles choses Dieu a-t-Il faites ? Dieu a fait une série de choses. Comment les gens doivent-ils les interpréter ? La série de choses que Dieu a faites est entièrement basée sur Son tempérament. Ces choses ne sont pas apparues uniquement sur la base de Sa colère. C’est-à-dire que la colère de Dieu n’est pas de l’impétuosité. Ce n’est pas comme l’impétuosité des humains, qui disent impulsivement : « J’ai le droit, je vais te tuer, je vais te régler ton compte », ou comme le dit le grand dragon rouge : « Si je t’attrape, je vais te tuer et te battre à mort en toute impunité. » C’est ainsi que Satan et les démons font les choses. L’impétuosité vient de Satan et des démons. Il n’y a pas d’impétuosité dans la colère de Dieu. De quelle manière se manifeste Son absence d’impétuosité ? Quand Dieu a vu à quel point les habitants de Ninive étaient corrompus, Il S’est mis en colère et a été furieux. Mais après S’être mis en colère, Il ne les a pas détruits sans dire un mot, en raison de l’existence de l’essence de Sa colère. Au lieu de cela, Il a envoyé Jonas informer les habitants de Ninive de ce qu’Il était sur le point de faire, leur disant ce qu’Il allait faire et pourquoi, afin qu’ils sachent clairement ce qu’il en était et qu’ils aient une lueur d’espoir. Ce fait indique à l’humanité que la colère de Dieu se révèle en raison de l’apparition de choses négatives et mauvaises, mais que la colère de Dieu est différente de l’impétuosité du genre humain et différente des sentiments humains. Certaines personnes disent : « La colère de Dieu est différente de l’impétuosité et des sentiments humains. La colère de Dieu est-elle contrôlable ? » Non, contrôlable n’est pas le bon mot à utiliser ici, ce n’est pas approprié de dire cela. Pour être précis, il y a des principes à la colère de Dieu. Dans Sa colère, Dieu a fait une série de choses qui prouvent encore qu’il y a des vérités et des principes dans Ses actions, et en même temps cela informe également l’humanité qu’à part Sa colère, Dieu a aussi de la miséricorde et de l’amour. Lorsque la miséricorde et l’amour de Dieu sont investis dans l’humanité, quels avantages l’humanité reçoit-elle ? C’est-à-dire que si les gens confessent leurs péchés et se repentent de la manière enseignée par Dieu, ils peuvent gagner une chance de vie de la part de Dieu, ainsi que l’espoir et la possibilité de survie. Cela signifie que les gens peuvent continuer à vivre avec la permission de Dieu, à condition qu’ils se soient confessés et repentis sincèrement, après quoi ils pourront recevoir la promesse que Dieu leur donne. N’y a-t-il pas des principes à toute cette série d’énoncés ? Tu vois, derrière tout ce que Dieu fait et derrière chaque sorte d’œuvre qu’Il accomplit, il y a, en utilisant le langage humain, une justification et une méticulosité, ou bien, en utilisant les paroles de Dieu, il y a des vérités et des principes. C’est différent de la façon de faire de l’homme, et c’est encore moins frelaté par l’impétuosité de l’homme. Certaines personnes disent : « Le tempérament de Dieu est calme et non impulsif ! » Est-ce le cas ? Non, on ne peut pas dire que le tempérament de Dieu soit calme, composé et non impulsif : c’est la façon dont l’humanité l’évalue et le décrit. Il y a des vérités et des principes dans ce que Dieu fait. Quoi qu’Il fasse, il y a une base à cela, et cette base est la vérité et c’est le tempérament de Dieu.

En traitant les habitants de Ninive, Dieu a fait une série de choses. Premièrement, Il a envoyé Jonas dire aux habitants de Ninive : « Encore quarante jours, et Ninive est détruite ! » (Jonas 3:4). Quarante jours, est-ce long ? C’est exactement un mois et dix jours, ce qui est assez long, assez pour que les gens y pensent et réfléchissent pendant un moment et parviennent à une repentance sincère. S’il s’était agi de quatre heures ou de quatre jours, ils n’auraient pas eu assez de temps pour se repentir. Mais Dieu leur a accordé quarante jours, ce qui était très long et plus que suffisant. Quelle peut être la taille d’une ville ? Jonas a circulé dans la ville d’un bout à l’autre et a informé tout le monde en quelques jours seulement, de sorte que chaque citoyen et chaque foyer a reçu le message. Ces quarante jours ont été plus que suffisants pour préparer le sac ou la cendre et faire toutes les autres préparations nécessaires. Que voyez-vous d’après ces choses ? Dieu a donné aux habitants de Ninive suffisamment de temps pour leur faire savoir qu’Il était sur le point de détruire leur ville et pour les laisser se préparer, réfléchir et s’examiner. Dans le langage humain, Dieu a fait tout ce qu’Il pouvait et devait faire. Ce délai de quarante jours était suffisant, dans la mesure où il laissait à chacun, du roi au simple citoyen, le temps de réfléchir et de se préparer. D’une part, on peut voir que ce que Dieu fait pour les gens, c’est montrer de la tolérance et d’autre part, on peut voir que Dieu Se soucie des gens dans Son cœur et a un véritable amour pour eux. La miséricorde et l’amour de Dieu existent bel et bien, sans aucune prétention, et Son cœur est fidèle, sans aucune prétention. Afin de donner aux gens la possibilité de se repentir, Il leur a laissé quarante jours. Ces quarante jours ont résumé la tolérance et l’amour de Dieu. Ces quarante jours ont été assez longs pour prouver aux gens et leur permettre pleinement de voir que Dieu a une préoccupation et un amour sincères pour les gens et que la miséricorde et l’amour de Dieu existent bel et bien, sans aucune prétention. Certains diront : « N’as-Tu pas déjà dit que Dieu n’aime pas les gens, qu’Il déteste les gens ? N’est-ce pas en contradiction avec ce que Tu viens de dire ? » Est-ce une contradiction ? (Non, ce n’en est pas une.) Dieu Se soucie des gens dans Son cœur, il a l’essence de l’amour. Est-ce différent de dire que Dieu aime les gens ? (Oui.) En quoi est-ce différent ? Dieu aime-t-Il vraiment les gens ou déteste-t-Il les gens ? (Il aime les gens.) Alors pourquoi Dieu maudit-Il, châtie-t-Il et juge-t-Il encore les gens ? Si quelque chose d’aussi important n’est pas clair pour vous, vous devez l’avoir mal compris. Est-ce une contradiction entre Dieu et toi ? Si c’est quelque chose qui n’est pas clair pour toi, n’est-il pas probable qu’un gouffre surgisse entre Dieu et toi ? Dites-Moi, si Dieu aime les gens, est-ce que Dieu déteste aussi les gens ? L’amour de Dieu pour les gens a-t-il une incidence sur Sa haine pour les gens ? La haine de Dieu envers les gens a-t-elle une incidence sur Son amour pour les gens ? (Non, ce n’est pas le cas.) Alors, pourquoi Dieu aime-t-Il les gens ? Dieu S’est fait chair pour sauver les gens : n’est-ce pas Son plus grand amour ? Si vous ne le savez pas, comme c’est pitoyable ! Si vous ne savez même pas pourquoi Dieu aime les gens, alors c’est ridicule. Dites-Moi, d’où vient l’amour d’une mère pour son enfant ? (De l’instinct.) C’est vrai. L’amour maternel vient de l’instinct. Alors cet amour est-il basé sur le fait que l’enfant soit bon ou méchant ? (Non.) Par exemple, même si l’enfant est très méchant et plaque parfois sa mère contre le mur, elle l’aime toujours au bout du compte. Pourquoi donc ? Cette façon dont elle traite son enfant vient de l’instinct de son rôle de mère. En raison de cet amour maternel instinctif qu’elle a, son amour pour l’enfant n’est pas basé sur le fait que l’enfant soit bon ou méchant. Certaines personnes disent : « Puisqu’une mère aime instinctivement son enfant, pourquoi le gifle-t-elle ? Pourquoi le déteste-t-elle ? Pourquoi se met-elle parfois en colère et le gronde-t-elle ? Et pourquoi devient-elle parfois si folle qu’elle ne veut plus rien avoir à faire avec lui ? N’as-Tu pas dit qu’une mère a de l’amour et qu’elle aime son enfant ? Alors comment pourrait-elle être aussi cruelle ? » Est-ce une contradiction ? Non, ce n’est pas une contradiction. La façon dont une mère traite son enfant dépend de l’attitude de l’enfant envers la mère et du comportement de l’enfant. Mais quelle que soit la manière dont elle traite son enfant, même si elle le gifle et le hait, cela n’a aucune incidence sur l’existence de son amour maternel. De même, d’où vient l’amour de Dieu pour les gens ? (Dieu a l’essence de l’amour.) C’est vrai. Vous l’avez enfin précisé. Le point crucial ici est que Dieu a l’essence de l’amour. La raison pour laquelle Dieu aime les gens et Se soucie d’eux est que, d’une part, Dieu a l’essence de l’amour. Dans cet amour, il y a la miséricorde, la bonté, la tolérance et la patience. Bien sûr, il y a aussi des manifestations de souci et parfois d’inquiétude et de tristesse, etc. Tout cela est déterminé par l’essence de Dieu. C’est le regarder d’un point de vue subjectif. D’un point de vue objectif, les êtres humains sont créés par Dieu, tout comme un enfant naît de sa mère, et la mère se soucie naturellement de lui et il existe entre eux des liens de sang indissociables. Bien que les êtres humains et Dieu n’aient pas ces liens du sang, comme le disent les humains, les êtres humains sont néanmoins créés par Dieu, et Il Se soucie d’eux et ressent de l’affection pour eux. Dieu veut que les êtres humains soient bons et suivent le droit chemin, mais les voir corrompus par Satan, suivre le chemin du mal et souffrir rend Dieu triste et angoissé. C’est normal, n’est-ce pas ? Dieu a ces réactions, ces sentiments et ces manifestations qui surviennent tous à cause de Son essence et qui sont inséparables de la relation formée par la création de l’homme par Dieu. Ce sont autant de faits objectifs. Certaines personnes disent : « Puisque l’essence de Dieu a de l’amour, pourquoi Dieu hait-Il les gens ? Dieu ne Se soucie-t-Il pas des gens ? Comment se fait-il qu’Il les déteste toujours ? » Il y a aussi un fait objectif ici, à savoir que le tempérament, l’essence et d’autres aspects des gens sont incompatibles avec Dieu et la vérité, de sorte que ce que les gens manifestent et révèlent devant Dieu Le dégoûte et Lui est détestable. Au fil du temps, les tempéraments corrompus des gens deviennent de plus en plus graves, leurs péchés deviennent de plus en plus graves et ils sont aussi extrêmement intransigeants, résolument impénitents et n’acceptent pas la moindre parcelle de vérité. Ils sont entièrement en désaccord avec Dieu, ainsi Sa haine est-elle attisée. Alors, d’où vient la haine de Dieu ? Pourquoi apparaît-elle ? Elle apparaît parce que le tempérament de Dieu est juste et saint, et que la haine de Dieu est attisée par Son essence. Dieu a horreur du mal, Il déteste les choses négatives et Il abhorre les forces du mal et les choses mauvaises. Par conséquent, Dieu déteste cette race humaine corrompue. Ainsi, l’amour et la haine que Dieu révèle aux êtres créés sont normaux et déterminés par Son essence. Il n’y a aucune contradiction. Certaines personnes demandent : « Alors, Dieu aime-t-Il ou déteste-t-Il vraiment les gens ? » Comment répondrais-tu à cela ? (Cela dépend de l’attitude des gens envers Dieu, ou s’ils se sont repentis sincèrement.) C’est fondamentalement vrai, mais pas tout à fait exact. Pourquoi n’est-ce pas exact ? Pensez-vous que Dieu doive nécessairement aimer les gens ? (Non.) Les paroles que Dieu adresse à l’humanité et toute l’œuvre qu’Il accomplit chez les gens sont les manifestations naturelles du tempérament et de l’essence de Dieu. Dieu a Ses principes, Il n’a pas nécessairement à aimer les gens, mais Il n’a pas nécessairement à haïr les gens non plus. Ce que Dieu demande aux gens, c’est de rechercher la vérité, de suivre Sa voie, de se comporter et d’agir conformément à Ses paroles. Dieu ne doit pas nécessairement aimer les gens, mais il ne doit pas nécessairement haïr les gens non plus. C’est un fait, et les gens doivent le comprendre. Tout à l’heure, vous avez dit que Dieu aime ou déteste les gens en fonction de leur comportement. Pourquoi est-il inexact de dire cela ? Dieu ne doit pas nécessairement t’aimer, ni absolument te haïr. Dieu peut même t’ignorer. Que tu poursuives la vérité et que tu te comportes et agisses conformément aux paroles de Dieu, ou que tu n’acceptes pas la vérité et même, que tu désobéisses à Dieu et Lui résistes, à la fin Il récompensera chaque personne selon ce qu’elle a fait. Ceux qui font le bien seront récompensés, tandis que ceux qui font le mal seront punis. C’est ce qu’on appelle traiter les affaires de façon juste et équitable. C’est-à-dire qu’en tant qu’être créé, tu n’as aucune raison d’exiger que Dieu te traite de telle ou telle manière. Lorsque tu considères Dieu et la vérité avec nostalgie et que tu poursuis la vérité, tu penses qu’Il doit t’aimer, mais si Dieu t’ignore et ne t’aime pas, tu as le sentiment qu’Il n’est pas Dieu. Ou bien, lorsque tu désobéis à Dieu, tu penses qu’Il doit te haïr et te punir mais s’Il t’ignore, tu as le sentiment qu’Il n’est pas Dieu. Est-il juste de penser ainsi ? (Non, ce n’est pas juste.) Les relations entre les gens, comme la relation entre les parents et leurs enfants, peuvent être évaluées de cette façon, c’est-à-dire que l’amour ou la haine des parents pour leurs enfants est parfois basé sur le comportement des enfants ; mais la relation entre les êtres humains et Dieu ne peut pas être évaluée de cette façon. La relation entre les êtres humains et Dieu est celle entre la créature et le Créateur, et il n’y a aucun lien de sang. C’est uniquement une relation entre la créature et le Créateur. Par conséquent, les êtres humains ne peuvent pas exiger que Dieu les aime, ou qu’Il déclare où Il en est avec eux. Ce sont des demandes déraisonnables. Ce genre de point de vue est faux et incorrect : les gens ne peuvent pas faire de telles demandes. Donc, en y regardant maintenant, les humains ont-ils réellement une compréhension précise de l’amour de Dieu ? Leur compréhension précédente était inexacte, n’est-ce pas ? (Oui.) Il y a des principes pour que Dieu aime ou déteste les gens. Si le comportement ou la poursuite des humains s’accorde avec la vérité et est au goût de Dieu, alors Il l’approuve. Cependant, les gens ont des essences corrompues et peuvent révéler des tempéraments corrompus et poursuivre des idéaux et des désirs qu’ils pensent être justes ou qu’ils aiment. C’est quelque chose que Dieu déteste et n’approuve pas. Cependant, contrairement à ce que les gens pensent, à savoir que Dieu comble les gens de récompenses chaque fois qu’Il les approuve, ou discipline et punit les gens chaque fois qu’Il ne les approuve pas, ce n’est pas le cas. Il y a des principes aux actions de Dieu. Cela parle de l’essence de Dieu, et les gens doivent le comprendre de cette manière.

J’ai soulevé une question tout à l’heure et J’ai échangé sur les principes des actions de Dieu et sur l’essence de Dieu. Quelle était la question que J’ai posée ? (Dieu vient de poser une question sur la différence entre d’une part, Sa tolérance et Sa miséricorde envers les gens et d’autre part, la pratique humaine qui consiste à être clément dans toute la mesure du possible. Ensuite, Tu as échangé sur le fait que Dieu n’agit pas selon cette philosophie de vie. Dieu traite les transgressions des gens principalement sur la base de deux aspects : d’une part, il y a des principes à ce que Dieu fait et d’autre part, dans l’essence de Dieu, il y a à la fois miséricorde et colère.) C’est en effet la bonne façon de le comprendre. Les principes de Dieu pour faire les choses de cette façon sont basés sur Son essence et sur Son tempérament, et n’ont rien à voir avec le fait d’être clément dans toute la mesure du possible, une philosophie de vie que l’humanité suit. Les actions des gens sont basées sur des philosophies sataniques et sont régies par des tempéraments sataniques. Les actions de Dieu sont la manifestation de Son tempérament et de Son essence. Dans l’essence de Dieu, il y a l’amour, la miséricorde et bien sûr la haine. Alors maintenant, comprenez-vous quelle est l’attitude de Dieu envers les mauvaises actions des humains et leurs diverses formes de désobéissance et de trahison ? Quelle est la base de l’attitude de Dieu ? Est-elle produite par Son essence ? (Oui.) Dans l’essence de Dieu, il y a la miséricorde, l’amour et la colère. L’essence de Dieu est la justice, et c’est de cette essence que découlent les principes des actions de Dieu. Alors, quels sont exactement les principes des actions de Dieu ? Accorder abondamment Sa miséricorde et exprimer profondément Sa colère. Cela n’a absolument rien à voir avec le fait d’être clément dans toute la mesure du possible, une pratique qui a cours parmi les êtres humains et qui a l’apparence d’une doctrine très noble, mais qui, aux yeux de Dieu, ne vaut pas la peine d’être mentionnée. En tant que croyants, d’une part, vous ne pouvez pas juger de l’essence de Dieu, de Ses actes et des principes de Ses actions sur la base de cette doctrine. De plus, de leur propre point de vue, les gens ne devraient pas adhérer à cette philosophie de vie : ils devraient avoir un principe sur la façon de faire des choix quand il leur arrive des choses et sur la manière de faire face à ces choses. Quel est ce principe ? Les gens ne possèdent pas l’essence de Dieu, et bien sûr ils ne peuvent pas tout faire avec des principes clairs comme Dieu le fait, ni se tenir haut, distribuer des opportunités et être cléments avec tout le monde. Les gens ne peuvent pas faire cela. Que dois-tu donc faire lorsque tu rencontres des choses qui te dérangent, te blessent ou insultent ta dignité, ton caractère ou même, blessent ton cœur et ton âme ? Si tu adhères au dicton sur la conduite morale « soyez cléments dans toute la mesure du possible », alors tu essayes d’adoucir les choses sans tenir compte des principes et de plaire aux gens, et tu sens qu’il n’est pas facile de s’en sortir dans ce monde, que tu ne peux pas te faire d’ennemis et que tu dois essayer de moins offenser les gens, ou pas du tout, et d’être clément dans toute la mesure du possible, rester neutre en toute occasion, choisir la voie médiane, ne pas te mettre dans des situations dangereuses et apprendre à te protéger. N’est-ce pas une philosophie de vie ? (Si.) C’est une philosophie de vie, plutôt qu’un principe que Dieu enseigne à l’humanité. Alors, quel est le principe que Dieu enseigne aux gens ? Comment se définit la poursuite de la vérité ? Voir les gens et les choses, se comporter et agir entièrement selon les paroles de Dieu, avec la vérité comme critère. Si quelque chose se produisait qui suscitait ta haine, comment le verrais-tu ? Sur quelle base l’envisagerais-tu ? (Sur la base des paroles de Dieu.) C’est vrai. Si tu ne sais pas comment voir ces choses s conformément aux paroles de Dieu, alors tu ne peux qu’être clément dans toute la mesure du possible, réprimer ton indignation, faire des concessions et attendre ton heure tout en cherchant des possibilités de représailles : tel est le chemin que tu emprunterais. Si tu veux poursuivre la vérité, tu dois voir les gens et les choses conformément aux paroles de Dieu en te demandant : « Pourquoi cette personne me traite-t-elle ainsi ? Comment cela peut-il m’arriver ? Pourquoi peut-il y avoir un tel résultat ? » De telles choses doivent être considérées conformément aux paroles de Dieu. La première chose à faire est d’être capable d’accepter cette question de Dieu et d’accepter activement le fait qu’elle vienne de Dieu et que ce soit quelque chose d’utile et de bénéfique pour toi. Pour accepter cette affaire de Dieu, tu dois d’abord la considérer comme étant orchestrée et gouvernée par Dieu. Tout ce qui se passe sous le soleil, tout ce que tu peux ressentir, tout ce que tu peux voir, tout ce que tu peux entendre, tout se passe avec la permission de Dieu. En acceptant cette affaire de Dieu, évalue-la par rapport aux paroles de Dieu et découvre quel genre de personne est la personne qui a fait cette chose et quelle est l’essence de cette affaire, indépendamment du fait que ce qu’elle a dit ou fait a pu ou non te blesser, que tes sentiments ont pu être affectés ou que ton caractère a été ou non piétiné. Regarde d’abord si c’est une personne méchante ou une personne corrompue ordinaire, en la discernant d’abord pour ce qu’elle est conformément aux paroles de Dieu, puis en discernant et en traitant cette affaire conformément aux paroles de Dieu. Ne sont-ce pas les bonnes mesures à prendre ? (Si.) Accepte d’abord cette affaire de la part de Dieu et considère les personnes impliquées dans cette affaire conformément à Ses paroles pour déterminer s’il s’agit de frères et sœurs ordinaires, de méchants, d’antéchrists, de non-croyants, d’esprits mauvais, de démons crasseux ou d’espions du grand dragon rouge, et si ce qu’ils ont fait était une démonstration générale de corruption ou un acte maléfique délibérément destiné à déranger et à perturber. Tout cela doit être déterminé en le comparant aux paroles de Dieu. Mesurer les choses par les paroles de Dieu est la manière la plus précise et la plus objective. Les gens doivent être différenciés et les affaires traitées conformément aux paroles de Dieu. Tu dois méditer : « Cet incident m’a beaucoup blessé et a laissé une ombre sur moi. Mais qu’est-ce que l’occurrence de cet incident a fait pour m’édifier afin que j’entre dans la vie ? Quelle est la volonté de Dieu ? » Cela t’amène au nœud du problème, que tu dois cerner et comprendre : c’est suivre le bon chemin. Tu dois chercher la volonté de Dieu en pensant : « Cet incident a traumatisé mon cœur et mon âme. Je ressens de l’angoisse et de la douleur, mais je ne peux pas être négatif ni réprobateur. La chose la plus importante est de discerner, de différencier et de décider si cet incident m’est réellement bénéfique ou non, conformément aux paroles de Dieu. Si cela vient de la discipline de Dieu et que c’est bénéfique pour mon entrée dans la vie et ma compréhension de moi-même, alors je dois l’accepter et m’y soumettre ; si c’est une tentation de Satan, alors je dois prier Dieu et le traiter avec sagesse. » Chercher et penser, est-ce comme cette entrée positive ? Est-ce voir les gens et les choses conformément aux paroles de Dieu ? (Oui.) Ensuite, quelle que soit la question dont tu t’occupes et quels que soient les problèmes qui surviennent dans tes associations avec les gens, tu dois rechercher les paroles pertinentes de Dieu afin de les résoudre. Quel est le but de toute cette série d’actions ? Le but est de voir les gens et les choses conformément aux paroles de Dieu, de sorte que ta perspective et ton point de vue à l’égard des gens et des choses soient complètement différents. Le but n’est pas d’acquérir une bonne réputation et de sauver la face pour être hautement considéré, ni d’apporter l’harmonie dans le pays et la société et ainsi satisfaire la classe dirigeante, mais de vivre conformément aux paroles de Dieu et à la vérité, afin de satisfaire Dieu et glorifier le Créateur. Ce n’est qu’en pratiquant de cette manière que tu pourras être entièrement en accord avec la volonté de Dieu. Par conséquent, tu n’as pas besoin de suivre les dictons de la culture traditionnelle sur la conduite morale. Tu n’as pas besoin de réfléchir : « Quand une telle affaire m’arrive, ne devrais-je pas mettre en pratique le dicton : “Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible” ? Si je ne peux pas le faire, que pensera de moi l’opinion publique ? » Tu n’as pas besoin d’utiliser ces doctrines morales pour te contraindre et te contrôler. Au lieu de cela, tu dois adopter le point de vue de quelqu’un qui poursuit la vérité et traiter les gens et les choses conformément à la manière dont Dieu te dit de rechercher la vérité. N’est-ce pas un mode d’existence entièrement nouveau ? Est-ce que ce ne sont pas une vision de la vie et un objectif de vie entièrement nouveaux ? (Si.) Lorsque tu adoptes cette façon de voir les gens et les choses, tu n’as pas besoin de te dire délibérément : « Je dois faire ceci ou cela si je veux être magnanime et prendre pied parmi les gens », tu n’as pas besoin d’être aussi dur avec toi-même, tu n’as pas besoin de vivre contrairement à ta propre volonté, et ton humanité n’a pas besoin d’être aussi déformée. Au lieu de cela, tu accepteras naturellement et volontairement ces environnements, ces personnes, ces questions et ces choses qui viennent de Dieu. Non seulement cela, mais tu peux également en tirer des gains imprévus. En faisant face à de telles choses qui suscitent ta haine, tu auras appris à discerner les gens pour ce qu’ils sont vraiment, conformément aux paroles de Dieu, et à discerner et traiter de telles choses conformément aux paroles de Dieu. Après avoir subi une période d’expériences, de vécus et de luttes, tu auras trouvé les principes de la vérité pour faire face à de telles choses et tu auras appris quel genre de principes de la vérité utiliser face à de telles personnes, questions et choses. N’est-ce pas suivre le bon chemin ? De cette façon, ton humanité aura été améliorée parce que tu suis le chemin de la poursuite de la vérité, c’est-à-dire que tu ne vis plus simplement selon ta conscience et ta raison humaines et quand les choses arrivent, tu ne les considères pas uniquement avec une pensée et des points de vue basés sur la conscience et la raison, mais plutôt, parce que tu as lu de nombreuses paroles de Dieu et que tu as réellement expérimenté l’œuvre de Dieu, tu as compris certaines vérités et acquis une véritable compréhension de Dieu, le Créateur. Il s’agit certainement d’une moisson abondante, à partir de laquelle tu auras gagné à la fois la vérité et la vie. Sur la base de ta conscience et de ta raison, tu auras appris à utiliser les paroles de Dieu et la vérité pour affronter et résoudre tous les problèmes que tu rencontres et progressivement, tu vivras conformément aux paroles de Dieu. Comment sont ces êtres humains ? Sont-ils conformes à la volonté de Dieu ? Ces êtres humains sont de plus en plus près de devenir les êtres créés qualifiés requis par Dieu et ce faisant, ils deviennent progressivement capables d’atteindre les résultats attendus de l’œuvre de salut de Dieu. Quand les gens peuvent accepter la vérité et vivre conformément aux paroles de Dieu, comme il est facile de vivre ainsi, sans la moindre angoisse ! Cependant, concernant les gens qui ont reçu une éducation culturelle traditionnelle, tout ce qu’ils font est tellement contraire à leur volonté, tellement hypocrite, et les choses révélées par leur humanité sont tellement déformées et anormales. Pourquoi cela ? Parce qu’ils ne disent pas ce qu’ils pensent. Leurs lèvres disent : « Sois clément dans toute la mesure du possible », mais leur cœur dit : « Je n’en ai pas fini avec toi. Pour un gentleman, il est toujours temps de prendre sa revanche. » N’est-ce pas contraire à leur propre volonté ? (Si.) Que signifie « déformées » ? Cela signifie qu’en apparence ils ne parlent que de bienveillance et de moralité, mais que derrière le dos des autres, ils commettent toutes sortes de mauvaises choses, comme la fornication et le pillage. Tout ce discours extérieur de bienveillance et de moralité n’est qu’un masque et leur cœur est plein de toutes sortes de maux, de toutes sortes d’idées et de points de vue odieux : c’est incomparablement sale, extrêmement méprisable, vil et honteux. Voilà ce que signifie « déformées ». Dans le langage moderne, la distorsion s’appelle la perversion. Ils sont tous très pervers, mais prétendent toujours être tout à fait décents, sophistiqués, courtois et honorables devant les autres. Ils n’ont vraiment aucune honte, ils sont si méchants ! Le chemin que Dieu a indiqué aux gens, ce n’est pas pour te faire vivre ainsi, mais pour te permettre de suivre les bons principes et le chemin de pratique que Dieu a indiqué aux gens dans tout ce que tu fais, que ce soit devant Dieu ou devant d’autres personnes. Même si tu rencontres des choses qui nuisent à tes intérêts ou qui ne te plaisent pas, ou qui ont même sur toi une incidence à vie, tu dois avoir des principes pour traiter ces questions. Par exemple, tu dois traiter tes vrais frères et sœurs avec amour et apprendre à être tolérant, serviable et solidaire envers eux. Alors, que dois-tu faire des ennemis de Dieu, des antéchrists, des méchants et des non-croyants, et des agents et des espions qui infiltrent l’Église ? Tu dois les rejeter une fois pour toutes. Le processus consiste à identifier et à exposer, à ressentir de la haine et finalement à rejeter. La maison de Dieu a des décrets administratifs et des règlements. En ce qui concerne les antéchrists, les méchants, les non-croyants et ceux qui sont du même acabit que les démons, Satan et les mauvais esprits, ils ne sont pas disposés à rendre service, alors sépare-les de la maison de Dieu pour toujours. Comment donc les élus de Dieu doivent-ils les traiter ? (Ils doivent les rejeter.) C’est vrai, vous devez les rejeter, les rejeter pour toujours. Certaines personnes disent : « Le rejet n’est qu’un mot. En supposant que vous les rejetiez théoriquement, comment allez-vous réellement le faire dans la vraie vie ? » Est-il acceptable de s’y opposer de manière irréconciliable ? Inutile de vous fatiguer comme cela. Vous n’avez pas besoin d’être irréconciliablement opposés à eux, vous n’avez pas besoin de les combattre jusqu’à la mort et vous n’avez pas besoin de les maudire derrière leur dos. Tu n’as besoin de faire aucune de ces choses. Dissocie-toi simplement d’eux au plus profond de ton cœur et n’aie pas affaire à eux dans des circonstances normales. Dans des circonstances particulières et lorsque tu n’as pas d’alternative, tu peux parler normalement avec eux, mais évite-les à la première occasion et ne te mêle d’aucune de leurs affaires. Cela signifie les rejeter du fond du cœur, ne pas les traiter comme des frères et sœurs ou des membres de la famille de Dieu, et ne pas les traiter comme des croyants. Concernant ceux qui détestent Dieu et la vérité, qui dérangent et perturbent intentionnellement l’œuvre de Dieu, ou qui essaient de détruire l’œuvre de Dieu, tu dois non seulement prier Dieu de les maudire, mais aussi les lier et les restreindre pour toujours, et les rejeter une fois pour toutes. Est-ce conforme à la volonté de Dieu ? C’est tout à fait conforme à la volonté de Dieu. Pour faire face à ces gens, il faut prendre position et avoir des principes. Que signifie prendre position et avoir des principes ? Cela signifie voir clairement leur essence, ne jamais les considérer comme des croyants et ne les considérer absolument pas comme des frères ou des sœurs. Ce sont des diables, c’est Satan. Il s’agit non pas de leur pardonner ou de ne pas leur pardonner, mais de te dissocier d’eux et de les rejeter une fois pour toutes. C’est tout à fait justifié et conforme à la vérité. Certains demandent : « N’est-ce pas être impitoyable, pour les gens qui croient en Dieu, de faire de telles choses ? » (Non.) C’est ce que signifie prendre position et avoir des principes. Nous faisons tout ce que Dieu nous dit de faire. Nous sommes cléments quand Dieu nous dit d’être cléments, et nous méprisons quand Dieu nous dit de mépriser. À l’ère de la Loi, ceux qui violaient les lois et les commandements étaient lapidés à mort par les élus de Dieu mais aujourd’hui, à l’ère du Règne, Dieu a des décrets administratifs et ne fait qu’éliminer et expulser les gens qui sont du même acabit que les diables et Satan. Les élus de Dieu doivent mettre en pratique les paroles de Dieu et les décrets administratifs qu’Il émet et leur obéir, sans les enfreindre, sans être gouvernés ni influencés par des notions humaines et sans craindre d’être jugés et condamnés par des religieux. Agir conformément aux paroles de Dieu est quelque chose qui est ordonné par le ciel et reconnu par la terre. En tout temps, croyez seulement que les paroles de Dieu sont la vérité et que les paroles de l’homme ne sont pas la vérité, aussi belles soient-elles. Les gens doivent avoir cette foi. Les gens doivent avoir cette foi en Dieu, et ils doivent aussi avoir cette attitude d’obéissance. C’est une question d’attitude.

Nous en avons plus ou moins assez dit concernant ce dicton sur la conduite morale, « Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible » et sur les principes des actions de Dieu. Quand il s’agit de questions telles que celles qui nuisent aux gens, comprenez-vous maintenant le principe pour les gérer, que Dieu enseigne aux gens ? (Oui.) C’est que Dieu ne permet pas aux gens d’être impétueux face aux problèmes qui leur arrivent, encore moins d’utiliser les codes moraux humains pour traiter n’importe quelle question. Quel est le principe dont Dieu parle aux gens ? Quel principe les gens doivent-ils suivre ? (Voir les gens et les choses et se comporter et agir conformément aux paroles de Dieu.) C’est vrai, voir les gens et les choses et se comporter et agir conformément aux paroles de Dieu et à la vérité. Quoi qu’il arrive, cela doit être traité conformément aux paroles de Dieu, car dans toutes les affaires et toutes les choses, il y a une cause profonde derrière tout ce qui arrive et derrière toute personne ou matière qui émerge, tout ce que Dieu arrange et sur quoi Il exerce Sa souveraineté. Tout ce qui se passe peut avoir un résultat final positif ou négatif, et la différence dépend des poursuites des gens et du chemin qu’ils empruntent. Si tu choisis de traiter les questions conformément aux paroles de Dieu, alors le résultat final sera positif ; si tu choisis de les traiter selon les voies de la chair et de l’impétuosité et selon toutes les diverses paroles, idées et opinions qui viennent des gens, alors le résultat final sera certainement celui de l’impétuosité et de la négativité. Ces choses d’impétuosité et de négativité, si elles aboutissent à porter atteinte à la dignité, au corps, à l’âme, aux intérêts des gens, etc., ne laisseront finalement sur les gens que de la haine et une ombre dont ils ne pourront jamais se débarrasser. Ce n’est qu’en suivant les paroles de Dieu qu’il est possible de trouver les causes des diverses personnes, affaires et choses que l’on rencontre, et ce n’est qu’en suivant les paroles de Dieu qu’il est possible de voir clairement l’essence de ces personnes, affaires et choses. Bien sûr, ce n’est qu’en suivant les paroles de Dieu que les gens peuvent gérer et résoudre correctement les problèmes liés aux différentes personnes, affaires et choses qu’ils rencontrent dans la réalité. En fin de compte, cela permettra aux gens de bénéficier de tous les environnements que Dieu crée, leur vie grandira progressivement, leurs tempéraments corrompus seront changés et en même temps, ils y trouveront la bonne direction de vie, la bonne perspective sur la vie, le mode d’existence correct, le but et le chemin corrects à poursuivre. Nous avons essentiellement terminé notre échange sur ce dicton sur la conduite morale : « Tuer une personne n’a d’autre effet que couper une tête ; soyez cléments dans toute la mesure du possible ». Ce dicton est quelque peu superficiel, mais lorsqu’il est disséqué conformément à la vérité, son essence n’est pas si simple. Quant à ce que les gens devraient faire à cet égard et comment faire face à de telles situations, c’est encore moins simple. Cela se rapporte à la question de savoir si les gens peuvent chercher et poursuivre la vérité, et bien sûr, cela se rapporte encore plus au changement de tempérament des gens et au salut des gens. Par conséquent, que ces problèmes soient simples ou complexes, qu’ils soient superficiels ou profonds, ils doivent être traités correctement et sérieusement. Rien de ce qui concerne les changements dans le tempérament des gens ou de ce qui implique le salut des gens n’est une question triviale, tout est fondamental et important. J’espère que désormais, dans votre vie quotidienne, vous creuserez tous les différents dictons et points de vue sur la moralité dans la culture traditionnelle à partir de vos propres pensées et de votre propre conscience, et que vous les disséquerez et les discernerez pour ce qu’ils sont vraiment, conformément aux paroles de Dieu, afin que vous puissiez progressivement les comprendre et les résoudre, adopter une direction et un but totalement nouveaux dans la vie, et changer complètement votre mode d’existence. Bien, terminons ici l’échange d’aujourd’hui. Au revoir !

Le 23 avril 2022

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