15. L’histoire de Joy

Par Joy, Philippines

Autrefois, je traitais toujours les gens en me basant sur mes émotions. Tant que les gens étaient gentils avec moi, j’étais gentille avec eux. Je ne discernais pas les gens, et de plus, je n’avais aucun principe. Puis, un jour, j’ai fait l’expérience de certaines choses qui m’ont permis de comprendre que les principes selon lesquels je voyais les gens et m’entendais avec eux étaient incorrects.

En février 2021, ma bonne amie, Emma, m’a invitée à une réunion de l’Église de Dieu Tout-Puissant. En lisant les paroles de Dieu Tout-Puissant et en écoutant l’échange dans les réunions, je me suis assurée que Dieu Tout-Puissant était le Seigneur Jésus venu pour la seconde fois et j’ai accepté l’œuvre de Dieu dans les derniers jours avec joie. Quelques mois plus tard, j’ai été choisie comme diaconesse d’abreuvement de l’Église.

Un jour, je me suis aperçue qu’Emma répandait subitement dans un groupe de réunion des rumeurs et des absurdités, qui remettaient Dieu en question et attaquaient l’Église, ainsi que des préjugés à l’encontre des dirigeants et des diacres. Ses paroles étaient chargées de mécontentement et de raillerie. Elle disait aussi que ce n’étaient pas ses propres opinions, et qu’elles étaient celles d’autres personnes, et qu’elle espérait que les dirigeants organiseraient une réunion pour répondre à ces questions. J’ai été choquée de lire les absurdités et les rumeurs lancées par Emma. En même temps, ça m’a aussi inquiétée, parce que tous dans le groupe étaient des frères et sœurs qui venaient juste d’accepter l’œuvre de Dieu dans les derniers jours. Envoyer ce genre de messages au groupe ne pouvait que causer des perturbations, et pouvait même faire trébucher ceux qui avaient des fondations peu solides et qui manquaient de discernement. Je me sentais très mal à l’aise et je ne savais pas pourquoi Emma faisait ça. Si elle avait vraiment voulu obtenir des réponses à ses questions, elle aurait pu les envoyer directement au dirigeant. Pourquoi répandait-elle ces choses parmi les nouveaux venus ? Bientôt, tout comme je l’avais craint, les rumeurs répandues par Emma ont semé la confusion et la perturbation générales au sein de l’Église, influençant certains frères et sœurs, qui se sont mis à avoir des doutes et à résister contre les dirigeants et les diacres. L’un des dirigeants de groupe m’a demandé : « C’est vrai, ce qu’Emma a dit ? » Face à cette situation, je suis devenue encore plus agitée. Je me suis donc dépêchée d’aller trouver Emma pour lui demander d’où venaient ces rumeurs. Emma m’a répondu : « Ce ne sont pas des questions que j’ai soulevées. Je veux seulement que les dirigeants organisent une réunion pour y répondre. » Je lui ai à nouveau demandé qui lui avait envoyé ces rumeurs, mais Emma refusait de le dire. J’ai signalé cette affaire à la dirigeante, qui a aussi voulu savoir qui, au juste, avait soulevé ces questions pour vite résoudre le problème à la racine. Mais Emma ne lui a rien dit. Plus tard, après enquête, on a découvert qu’aucun des autres frères et sœurs n’avait soulevé ces questions, et que c’était Emma elle-même qui avait des notions sur l’œuvre de Dieu. Elle avait rassemblé des rumeurs trouvées sur Internet et les avait arrangées sous forme de questions, mais elle refusait de l’admettre. Quand elle l’a découvert, la dirigeante a vite organisé une réunion et a échangé pour répondre à chacune des rumeurs et des absurdités lancées par Emma, apportant ainsi aux frères et sœurs du discernement sur ce qu’avait dit Emma. Néanmoins, Emma n’a montré aucune conscience de ses actes ni aucun repentir.

Après cet incident, la dirigeante m’a demandé : « Que feras-tu s’il se trouve qu’Emma n’est pas une personne correcte ? Seras-tu capable de la traiter selon les vérités-principes ? » Je n’ai pas su comment répondre aux questions de la dirigeante. Ensuite, la dirigeante et moi avons lu ensemble un passage de la parole de Dieu : « Par quel principe les paroles de Dieu demandent-elles que les gens traitent les autres ? Aimer ce que Dieu aime et haïr ce que Dieu hait : c’est là le principe auquel il faut adhérer. Dieu aime ceux qui recherchent la vérité et sont capables de suivre Sa volonté ; ce sont aussi les gens que nous devrions aimer. Ceux qui ne sont pas capables de suivre la volonté de Dieu, qui Le haïssent et se rebellent contre Dieu, sont des gens méprisés par Dieu, et nous devrions les mépriser, nous aussi. C’est ce que Dieu demande à l’homme. […] Pendant l’ère de la Grâce, le Seigneur Jésus a dit : “Qui est ma mère, et qui sont mes frères ?” “Car, quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma sœur, et ma mère.” Ces paroles existaient déjà à l’ère de la Grâce et, à présent, les paroles de Dieu sont encore plus claires : “Aime ce que Dieu aime et hais ce que Dieu hait.” Ces paroles vont droit au but, pourtant, les gens sont souvent incapables d’en saisir le sens véritable » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Ce n’est qu’en reconnaissant ses opinions erronées que l’on peut vraiment changer). Après avoir lu ces paroles, j’ai compris un peu mieux la volonté de Dieu. Dieu exige de nous qu’on traite les gens avec des principes, et qu’on doit aimer ce que Dieu aime et haïr ce que Dieu hait. Dans toute question de principe et quelle que soit la personne dont il s’agit, nous devons la traiter en nous basant sur les paroles de Dieu : « Aime ce que Dieu aime et hais ce que Dieu hait. » Emma avait sciemment répandu ces rumeurs et absurdités, qui avaient suscité chez les gens des notions et des incompréhensions au sujet de Dieu, et les avaient rendus confus au sujet de Son œuvre. Ҫa avait perturbé la vie de l’Église, ce qui est, par nature, faire le mal. Dieu hait les malfaiteurs. Les gens doivent prendre le parti de Dieu, rejeter les malfaiteurs et mettre un terme à leurs mauvaises actions, afin de les empêcher de continuer à perturber la tenue normale des réunions et de la lecture de la parole de Dieu. Quand je l’ai compris, j’ai dit à la dirigeante : « Même si j’ai des difficultés à accepter le fait qu’Emma ait fait le mal, c’est un fait. Je ne la laisserai pas me perturber ni me contraindre. Je la traiterai en accord avec les principes que Dieu nous a donnés. Si l’Église décide de l’isoler, je mettrai de côté mes sentiments pour elle et je ne blâmerai pas Dieu. » La dirigeante m’a dit : « Dans ce genre de situation, pour éviter qu’Emma continue à tromper les frères et sœurs, l’Église a décidé de l’isoler pour qu’elle puisse réfléchir sur elle-même. » Même si je m’inquiétais de la situation difficile dans laquelle se trouvait Emma, j’avais aussi conscience qu’Emma avait agi comme une servante de Satan, interrompant et perturbant la vie de l’Église, et que l’arrangement de la dirigeante visait à éviter que les frères et sœurs soient trompés ou perturbés par des rumeurs et des absurdités, alors je n’ai plus rien dit. Quelques jours plus tard, Emma est venue me voir pour me dire qu’elle s’inquiétait à l’idée d’être retirée du groupe de réunion. Je lui ai dit : « Tu as mal agi. Si tu veux vraiment résoudre ces problèmes, tu peux les présenter à la dirigeante et elle pourra t’aider à les résoudre, plutôt que de répandre ces rumeurs et absurdités parmi les frères et sœurs, leur causant du trouble. » Je voulais qu’Emma se repente, mais elle ne m’a pas répondu. Elle a juste dit qu’elle ne voulait pas être retirée du groupe, et que si elle en était retirée, elle créerait simplement un faux compte avec des fausses informations et une fausse adresse, afin de réintégrer l’Église comme quelqu’un qui explorerait le vrai chemin ; ce qui signifierait qu’on l’assignerait à une autre Église. Les paroles d’Emma m’ont très surprise. Emma n’avait absolument aucune intention de se repentir. Elle voulait même créer un faux compte afin d’infiltrer l’Église pour la perturber et la saboter. N’était-elle pas juste une servante de Satan ? Les actes d’Emma prouvaient aussi qu’elle n’était pas une personne honnête. Elle projetait de tromper les frères et sœurs, et l’Église. À ce moment-là, j’ai pensé à la responsabilité du diacre d’abreuvement : « S’il découvre un problème, il doit immédiatement s’en occuper en cherchant la vérité ; les problèmes majeurs doivent être résolus par l’échange avec les dirigeants d’Église. Les faits véridiques ne doivent pas être dissimulés » (Arrangements de Travail). Je me suis dit qu’en tant que diaconesse d’abreuvement, je devais respecter les vérités-principes et protéger mes frères et sœurs de la perturbation et de l’égarement. Donc, j’en ai parlé à la dirigeante et je lui ai envoyé des captures d’écran de notre discussion. Mais en pensant au fait qu’Emma avait été la première à partager l’Évangile avec moi et que nous étions amies, j’ai donc demandé à la dirigeante s’il était possible qu’Emma reste dans son groupe. Comme ça, elle ne postulerait pas sous un faux compte pour perturber d’autres Églises. La dirigeante m’a dit : « Si elle ne commet pas de méfait et ne cause aucune perturbation, elle peut rester. Mais, pour le moment, elle n’a aucune compréhension de ses mauvaises actions et des perturbations qu’elle a causées. Elle veut encore duper, tromper et s’infiltrer dans une autre Église. Ҫa montre qu’elle ne s’est pas repentie ! Si elle a vraiment l’essence d’un malfaiteur, elle ne se repentira pas et ne changera pas non plus, et elle n’arrêtera pas de faire le mal. » Les paroles de la dirigeante étaient un avertissement à mon égard, et ce n’est qu’à ce moment-là que je me suis rendu compte que je me laissais gouverner par mes émotions en voulant garder Emma dans l’Église. Emma n’avait aucune connaissance d’elle-même. On ne pouvait pas savoir quand elle risquerait de faire le mal et de perturber l’Église à nouveau. Je n’avais aucun principe en plaidant la cause d’Emma.

Plus tard, la dirigeante a enquêté et découvert que lorsqu’Emma avait des notions, celle-ci ne cherchait pas la vérité pour les résoudre. À la place, elle s’emparait sciemment de certaines choses pour attaquer Dieu, dénaturait les faits, répandait des rumeurs et des absurdités, et induisait en erreur les frères et sœurs pour qu’ils aient des notions concernant l’œuvre de Dieu. Elle disait aussi souvent dans les réunions que les dirigeants et les chefs de groupes n’étaient pas à la hauteur de leur travail afin d’attaquer la positivité de l’accomplissement de leurs devoirs, ce qui les rendait négatifs et affectait les résultats de leurs devoirs. Les actes d’Emma perturbaient sérieusement l’Église, et elle ne se repentait pas, elle était donc bel et bien une malfaitrice. Finalement, l’Église a expulsé Emma en accord avec les principes de renvoi d’une personne, et je n’ai plus protégé Emma. Mais ce qui s’est passé ensuite m’a plongée dans une grande douleur.

Un matin, j’ai reçu à l’improviste un message d’Emma me demandant pourquoi je lui faisais ça. Elle disait que j’avais anéanti sa confiance en moi et que j’avais rendu la situation vraiment terrible. Plus tard, j’ai compris qu’elle était en colère à cause de l’affaire du faux compte. Le contenu des captures d’écran que j’avais envoyées à la dirigeante avait été écrit dans notre langue locale mais comme la dirigeante n’avait pas compris, elle avait demandé à une autre sœur de traduire ce qui avait été écrit. Mais il se trouve que cette sœur était l’une des amies d’Emma et elle lui avait tout raconté. C’est pour ça qu’Emma m’envoyait des messages en me posant des questions à ce sujet. J’ai pleuré plusieurs fois ce matin-là. J’avais l’impression que mon amitié avec Emma touchait à sa fin. J’ai commencé à me souvenir des moments que j’avais passés avec Emma. Emma m’avait fait des suggestions quand j’avais eu des difficultés et nous nous étions souvent confiées l’une à l’autre… Mais à présent, je ne savais plus comment faire face à Emma. Je n’arrivais pas à calmer mon cœur. Je n’arrivais même pas à me concentrer assez longtemps pour animer des réunions. Je ne cessais de me faire des reproches : « Ai-je vraiment tout gâché ? Il y a peut-être un meilleur moyen de l’empêcher de créer un faux compte et de perturber l’Église. » J’ai commencé à me demander si j’avais pris la bonne décision. J’étais très perturbée. J’avais même envie de désactiver mon compte, d’éviter mes frères et sœurs, et de tout quitter, mais je savais que je ne pouvais pas renoncer à mes devoir, que je ne pouvais pas fuir les problèmes et que je devais chercher activement des solutions. J’ai donc parlé de mon état à la dirigeante. La dirigeante m’a envoyé un passage de la parole de Dieu : « Tu dois entrer du côté de l’aspect positif, être actif et non passif. Ni personne ni quoi que ce soit ne doivent t’ébranler dans toutes les situations, et tu ne dois pas être influencé par les mots de qui que ce soit. Tu dois avoir un tempérament stable ; tu dois pratiquer aussitôt ce que tu sais être la vérité, quoi que puissent dire les gens. Tu dois toujours laisser Mes paroles travailler en toi, qui que tu pourrais avoir devant toi ; tu dois être capable de rester ferme dans ton témoignage envers Moi et prendre Mes fardeaux en considération. Tu ne dois pas être aveuglément d’accord avec les autres sans avoir tes propres idées ; tu dois plutôt avoir le courage de te lever et de t’opposer à ces choses qui ne sont pas conformes à la vérité. Si tu sais clairement que quelque chose ne va pas, mais que tu n’as pas le courage de l’exposer, alors tu n’es pas quelqu’un qui pratique la vérité. Tu as envie de dire quelque chose, mais tu n’oses pas aborder tout de suite le sujet, alors tu tournes autour du pot, et ensuite tu changes de sujet : Satan est en toi et te retient, éliminant tout effet à tes paroles et te rendant incapable de persévérer jusqu’au bout. La peur réside toujours en ton cœur, et n’est-ce pas parce que ton cœur est encore rempli des idées de Satan ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 12). Après avoir lu cette parole de Dieu, la dirigeante a échangé avec moi : « Les paroles de Dieu sont très claires. Si on découvre quelque chose qui nuit au travail de l’Église et qui fait du mal à nos frères et sœurs, ou si Satan crée une perturbation, on doit intervenir, avoir le courage de l’exposer, de l’arrêter et de défendre le travail de l’Église. Seuls ceux qui agissent ainsi pratiquent la vérité. Si on sait que quelque chose ne va pas, mais qu’on est entravés par ses émotions, qu’on craint de gâcher des relations et qu’on ne réussit pas à respecter les vérités-principes, alors on est du côté de Satan et ça va à l’encontre de la volonté de Dieu ! Tu as découvert que ton amie répandait des absurdités et tu as protégé tes frères et sœurs en l’exposant et en l’arrêtant. Tu as fait le bon choix. Tu n’as aucune raison de t’en vouloir ni d’être triste. » Après avoir lu la parole de Dieu et écouté l’échange de la sœur, j’ai vu que ma stature était trop petite et que je manquais de discernement. J’avais clairement agi en accord avec le principe mais, quand Emma s’était plainte et m’avait accusée, ça m’avait ébranlée et je m’étais demandée si j’avais eu tort. Maintenant, je sais que mon choix et ma pratique avaient été justes. Dans les affaires qui concernent le travail de l’Église et la vie de mes frères et sœurs, je dois avoir des principes et adopter une position ferme. Je devais apprendre à distinguer le vrai du faux et ne pas me laisser entraver par mes émotions.

Après avoir compris la volonté de Dieu, je me suis calmée et concentrée sur mon devoir. Mais les choses ne se sont pas arrêtées là. Emma m’a subitement envoyé un autre message qui disait : « J’ai été chassée du groupe. Tu es contente, maintenant ? C’est entièrement grâce à toi. Merci beaucoup ! » Ces mots étaient chargés de moquerie et de sarcasme. Pendant un moment, je n’ai pas su comment répondre à Emma. Je savais qu’à ce moment-là, notre amitié était terminée, et j’étais très triste. Notre relation était si bonne, et c’est Emma qui m’avait prêché l’Évangile. Mais à présent, j’ai signalé son problème à la dirigeante. Ne l’ai-je pas trahie ? Que pensera-t-elle de moi ? Que dois-je faire maintenant ? Dois-je lui dire que je suis désolée ? Ai-je rompu sa confiance en moi ? Ai-je échoué à chérir notre relation ? Ai-je vraiment fait ce qu’il fallait ? Dans ma confusion et ma douleur, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Un comportement qui ne peut pas M’obéir absolument est une trahison. Un comportement qui ne peut pas M’être fidèle est une trahison. Tricher et utiliser des mensonges pour Me tromper est une trahison. Être plein de notions et les répandre partout est une trahison. Ne pas protéger Mes témoignages et Mes intérêts est une trahison. Afficher un faux sourire quand on est loin de Moi dans son cœur est une trahison. Ce sont tous des actes de trahison dont vous avez toujours été capables, et ils sont monnaie courante parmi vous. Peut-être qu’aucun de vous ne pense que c’est un problème, mais ce n’est pas ce que Je pense. Je ne peux traiter le fait qu’on Me trahisse comme une affaire insignifiante et Je ne peux certainement pas l’ignorer » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Un problème très grave : la trahison (1)). Après avoir lu cette parole de Dieu, j’ai été éclairée. J’avais toujours pensé que c’était moi qui avais trahi mon amie. Pourquoi est-ce que je ne m’étais pas demandée si mes opinions et mon comportement étaient en accord avec la vérité ou si je trahissais Dieu ? Je ne devrais pas ne me soucier que des sentiments de mon amie et ignorer l’attitude de Dieu. Ces paroles de Dieu sont très claires : « Ne pas protéger Mes témoignages et Mes intérêts est une trahison. » Emma avait répandu des notions sur l’œuvre de Dieu, trompé les frères et sœurs et perturbé la vie de l’Église. Elle avait aussi voulu créer un faux compte pour tromper les autres. Ce sont des actions de Satan qui détruisent le travail de l’Église. Si j’avais choisi de prendre le parti d’Emma et de ne pas pratiquer la vérité, j’aurais pris le parti de Satan et trahi Dieu ! J’ai aussi pensé à ces paroles de Dieu : « Sois-Moi fidèle, quoi qu’il advienne, et progresse courageusement ; Je suis ton roc de force, alors compte sur Moi ! » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 10). Je dois prier sincèrement Dieu et me fier à Lui, et croire que Dieu m’aidera à distinguer le bien du mal, à discerner les gens, et à m’empêcher de perdre mes principes et ma position dans cette affaire.

Plus tard, je me suis interrogée : « Quand j’ai découvert qu’Emma faisait quelque chose de mal, je l’ai signalé à la dirigeante. C’était clairement pour protéger le travail de l’Église. Alors pourquoi ai-je toujours de la peine pour Emma ? » Plus tard, c’est la parole de Dieu qui a apporté une réponse à ma question. Les paroles de Dieu disent : « Si tu n’as pas une relation normale avec Dieu, quoi que tu fasses pour préserver tes relations avec les autres, quels que soient tes efforts et l’énergie que tu y consacres, tout cela relèvera simplement d’une philosophie de vie humaine. Tu protégeras ta position parmi les autres et obtiendras leurs louanges par le biais de perspectives humaines et de philosophies humaines, au lieu d’établir des relations interpersonnelles normales avec les autres conformément à la parole de Dieu. Si tu ne te concentres pas sur tes relations avec les autres et que tu maintiens plutôt une relation normale avec Dieu, si tu es prêt à donner ton cœur à Dieu et à apprendre à Lui obéir, alors tes relations avec les autres deviendront naturellement normales. […] Les relations interpersonnelles normales entre les gens sont établies sur la base de l’orientation de leur cœur vers Dieu, et non grâce à un effort humain. Si Dieu n’est pas dans le cœur d’une personne, alors les relations de cette personne avec les autres ne sont que des relations de la chair. Elles ne sont pas normales, elles sont plutôt un abandon à la luxure et ce sont des relations que Dieu déteste, qu’Il abhorre » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Il est très important d’établir une relation normale avec Dieu). « Dans tout ce que tu fais et tout ce que tu dis, sois capable de rectifier ton cœur et d’être juste dans tes actions, et ne sois pas guidé par tes émotions et n’agis pas non plus selon ta propre volonté. Ce sont des principes selon lesquels les croyants en Dieu doivent se comporter » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Comment est ta relation avec Dieu ?). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai compris que je me souciais trop de protéger mes relations avec les autres et que j’avais négligé ma relation normale avec Dieu et vécu dans des émotions charnelles. En fait, on ne préserve nos relations avec les autres que pour le bien de nos intérêts, notre image et notre statut. Tout cela vient de la chair. C’est aussi entaché d’émotions et d’intentions personnelles et ce n’est pas conforme aux vérités-principes. Je me suis aussi rendu compte que j’oscillais dans cette affaire concernant Emma et que je n’avais pas de position parce que j’étais entravée par les émotions, ce qui m’empêchait de faire ce qu’il fallait. Je n’avais songé qu’à préserver cette amitié, mon image et ma place dans le cœur des gens et, de ce fait, j’avais été piégée dans l’émotion. Alors je n’avais pas pu traiter les gens selon les vérités-principes, et encore moins me soucier des intérêts de l’Église. J’avais même voulu renoncer à mon devoir, m’éloigner des frères et sœurs et trahir Dieu. Je n’ai compris qu’à ce moment-là que les émotions étaient égoïstes. Satan se sert des émotions pour contrôler les gens, les incitant à trahir la vérité et Dieu. Je me suis aussi rendu compte que lorsqu’Emma m’avait prêché l’Évangile et m’avait invitée à une réunion, c’étaient les arrangements souverains de Dieu. J’aurais dû être reconnaissante envers Dieu, non envers Emma. Quand j’ai compris ces choses, je me suis sentie très soulagée et beaucoup moins tourmentée.

Plus tard, à une réunion, j’ai lu un passage des paroles de Dieu qui m’a permis de voir plus clairement la nature-essence d’Emma. Les paroles de Dieu disent : « Ceux parmi les frères et sœurs qui épanchent toujours leur négativité sont les laquais de Satan et ils dérangent l’Église. Ces gens doivent un jour être expulsés et bannis. Dans leur croyance en Dieu, si les gens n’ont pas un cœur qui craint Dieu, s’ils n’ont pas un cœur qui obéit à Dieu, alors non seulement ils ne pourront pas faire de travail pour Lui, mais au contraire, ils deviendront ceux qui dérangent Son œuvre et qui Le défient. Croire en Dieu, mais ne pas Lui obéir ou Le craindre, et Le défier plutôt, est le plus grand déshonneur pour un croyant. Si le discours et la conduite d’un croyant sont toujours aussi désinvoltes et immodérés que ceux d’un incroyant, alors il est encore plus mauvais que l’incroyant ; il est le démon typique. Ceux qui, dans l’Église, épanchent leur conversation venimeuse, ceux qui, parmi les frères et sœurs, répandent des rumeurs, fomentent la disharmonie et forment des cliques, ceux-là auraient dû être expulsés de l’Église. Cependant, parce qu’aujourd’hui est une ère différente de l’œuvre de Dieu, ces gens sont limités, car ils doivent absolument être bannis. Ceux qui ont été corrompus par Satan ont tous un tempérament corrompu. Certains n’ont rien d’autre qu’un tempérament corrompu, tandis que d’autres ne sont pas comme cela : non seulement ils ont un tempérament satanique corrompu, mais leur nature est également malveillante à l’extrême. Non seulement leurs paroles et leurs actes révèlent leur tempérament satanique corrompu, mais en outre, ces gens sont eux-mêmes le vrai diable Satan. Leur conduite interrompt et perturbe l’œuvre de Dieu, elle perturbe l’entrée des frères et sœurs dans la vie, et elle nuit à la vie normale de l’Église. Tôt ou tard, ces loups déguisés en brebis doivent être chassés : il faut adopter une attitude impitoyable, une attitude de rejet à l’égard de ces laquais de Satan. Ce n’est qu’en faisant cela que l’on se tient du côté de Dieu, et ceux qui ne peuvent pas le faire sont en collusion avec Satan » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Avertissement à ceux qui ne pratiquent pas la vérité). Ce passage est un avertissement de Dieu aux gens. Je comprends que ceux qui ne pratiquent pas la vérité, qui répandent toujours des rumeurs et sèment la discorde sont des gens qui se rebellent contre Dieu et Lui résistent. Ces gens ne sont pas des élus de Dieu, ce sont plutôt des serviteurs de Satan et des malfaiteurs. Tout ce qu’ils font est hostile à Dieu et, selon les règles de l’Église, ils doivent être expulsés. Dieu soit loué ! Maintenant, mon cœur est lumineux et j’ai du discernement. D’après le comportement d’Emma, je suis sûre que c’est une malfaitrice. Je me suis également souvenue que dans les « Principes pour traiter autrui selon son essence » il est dit : « (4) Dans la mesure où il est confirmé qu’une personne est foncièrement quelqu’un de malfaisant, un esprit mauvais, un antéchrist ou un non-croyant, elle doit être exclue ou expulsée, conformément à ce qui est édicté par l’Église. (5) Les personnes malhonnêtes qui affichent fréquemment des points de vue erronés, qui cultivent souvent des notions au sujet de Dieu et qui adoptent une attitude défensive vis-à-vis de Lui sont assimilées aux non-croyants. Elles doivent être exclues ou expulsées » (132. Principes pour traiter autrui selon son essence, dans 170 principes de la pratique de la vérité). D’après les principes, les malfaiteurs doivent être chassés de l’Église pour être empêchés de provoquer des perturbations dans l’Église, de manière à ce que les autres ne soient pas dérangés quand ils se rassemblent ou accomplissent leurs devoirs. J’ai aussi compris que Dieu permettait aux malfaiteurs de perturber l’Église pour que Ses élus comprennent la vérité, apprennent à discerner les gens et les traitent selon Sa parole. En même temps, ça nous permet de connaître notre vraie stature et d’apprendre à pratiquer la vérité et à protéger les intérêts de l’Église. Après avoir compris cela, j’ai été reconnaissante envers Dieu. Sans la protection et la direction des paroles de Dieu, j’aurais toujours été contrainte par les émotions, j’aurais continué à défendre une malfaitrice et à être trompée par Emma. C’est très dangereux ! Quand j’ai pris conscience de ces choses, j’ai cessé d’être perturbée par ce problème et j’ai été très soulagée.

Après ça, Emma m’a contacté plusieurs fois, mais je n’ai plus été influencée ni perturbée par elle. Après avoir vécu cette expérience, j’ai été emplie de reconnaissance vis-à-vis de Dieu. C’était Dieu qui m’avait guidée pour que je comprenne certaines vérités, que j’acquière du discernement, et qui m’avait libérée des chaînes de l’émotion. La vérité était d’une extrême importance pour les gens. Ce n’est que lorsqu’on voit les gens et les situations en se basant sur la vérité qu’on peut avoir des principes et ne pas être égarés et utilisés par Satan. Dieu soit loué !

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