Comment je me suis réveillé de mon arrogance

11 février 2022

Par Xiangxin, Italie

J’ai commencé à travailler à répandre l’Évangile en 2015. Je n’ai pas tardé à remporter des succès avec l’aide de Dieu. Parfois, je rencontrais des gens vraiment submergés par des notions religieuses qui ne voulaient pas s’intéresser à l’œuvre de Dieu des derniers jours. Alors je me fiais à Dieu et je partageais patiemment la vérité, et ils l’acceptaient rapidement. Après plusieurs accomplissements, je me suis senti plutôt capable, comme si j’étais un talent indispensable.

Frère Liu et moi faisions chacun le travail d’abreuvement pour une Église. La mienne était une Église assez grande avec pas mal de membres. Donc, au début, toujours je priais et je discutais de la situation avec les frères et sœurs. Rapidement, les choses se sont bien passées. La plupart des membres de l’Église assistaient normalement aux réunions et étaient vraiment proactifs dans leurs devoirs. J’étais assez content de moi. Je me disais que même avec une Église aussi grande et tant de membres, si j’obtenais si vite des résultats, je devais avoir un sacré calibre. Je voyais aussi que le travail d’abreuvement de Frère Liu ne se passait pas très bien, que certains ouvriers de son Église devaient être remplacés et que certains avaient besoin qu’on leur parle car ils étaient dans un état négatif. Je le méprisais quelque peu. Je me disais que j’étais plus capable. Après cela, je suis intervenu dans son travail, récapitulant les erreurs aux réunions, échangeant sur les paroles de Dieu pour résoudre les états négatifs des gens, changeant si nécessaire les devoirs de ceux qui abreuvaient. Assez vite, le travail a progressé. Je me suis dit que j’avais résolu rapidement nos problèmes, et j’ai donc eu davantage encore le sentiment d’avoir du talent. Mon arrogance n’a fait que croître. En faisant le point sur notre travail, j’ai vu beaucoup d’erreurs et de négligences, et je n’ai pas pu m’empêcher de les réprimander. Je leur ai dit : « Le travail d’abreuvement a pris tellement de retard. Qui, ici, essaie vraiment de faire la volonté de Dieu ? Vous avez tous été très irresponsables. Heureusement qu’il y a eu quelques progrès ces dernières semaines, autrement, qui pourrait assumer la responsabilité de ce retard ? » Sur le coup, personne n’a rien dit. En fait, je me demandais si ma réaction n’était pas un peu excessive. Et puis, je me suis dit que si je n’adoptais pas un ton ferme, ils s’en ficheraient.

Je les ai beaucoup méprisés et je les ai traités pour leurs erreurs, leur disant de faire ce que je disais. Avec le temps, j’ai remarqué qu’ils restaient à distance de moi et qu’ils évitaient de me parler, en dehors des questions liées au travail. Parfois, ils discutaient et riaient ensemble, mais dès que j’étais là, ils se dispersaient, comme s’ils avaient peur de moi. Et comme ils avaient peur de ne pas faire bien les choses et d’être critiqués, ils me consultaient à tout propos et attendaient ma décision. En voyant la situation, j’ai été assez mal à l’aise. Je me suis demandé si je n’étais pas arbitraire et autoritaire. Et puis, je me suis dit que je devais être ferme au travail. Si je n’étais pas assez dur avec eux, personne ne m’écouterait. Et alors, où cela pourrait-il nous mener ? J’avais l’impression qu’en mettant le doigt sur les problèmes, je me montrais juste. Après cela, mon arrogance a grandi encore davantage et il fallait que j’aie le dernier mot, de quoi qu’il s’agisse. À moi seul, j’arrangeais chaque détail de notre travail car j’avais le sentiment que personne, dans l’équipe, n’était aussi capable que moi. Même quand je discutais avec eux, on finissait toujours par faire ce que je voulais, alors je décidais d’emblée, pensant qu’on allait gagner du temps. Même si un dirigeant venait à une réunion, ça me laissait de marbre, je pensais : « Tu es dirigeant, et alors ? Tu peux partager l’Évangile et porter témoignage ? Peux-tu faire ce travail ? Échanger sur la vérité aux réunions, ce n’est pas faire un travail concret. Tu n’es pas à ma hauteur. » Alors, chaque fois que la dirigeante me demandait comment se passait le travail, j’échangeais plus quand j’avais envie de parler, mais sinon j’écourtais. Je me disais qu’on n’avait pas besoin d’en parler, parce qu’au bout du compte c’était moi qui allait le faire. La dirigeante m’a fait remarquer mon arrogance, disant que j’avais toujours le dernier mot et ne travaillais pas bien avec les frères et sœurs. Étant ainsi critiqué, j’ai reconnu devant elle que j’étais arrogant, mais je n’en ai pas vraiment fait cas. Je me disais que j’étais d’un bon calibre et que j’étais capable, donc, tant que je ferais bien mon travail, qu’importe que je sois un peu arrogant ? Et puis, c’était moi qui dirigeais la plus grande part du travail d’Église, alors qu’allaient-ils faire ? Me congédier ? Je n’ai pas accepté le moins du monde les retours de la dirigeante et j’ai continué à faire mon devoir exactement comme je l’entendais. Et quand une nouvelle Église a eu besoin que plus de gens abreuvent, sans en parler à personne, j’ai fait en sorte qu’une sœur aille les aider. Je me disais qu’ils étaient généralement d’accord avec ce que je suggérais, et que je pouvais donc très bien décider moi-même. Or, j’ai eu la surprise, par la suite, de découvrir que cette sœur ne comprenait pas assez bien la vérité et ne pouvait pas faire un travail concret, ce qui constituait un grave obstacle. Mais je ne réfléchissais toujours pas sur moi-même. Or, à cause de mon arrogance tenace et parce que je ne cherchais pas les principes de la vérité et ne guidais pas les autres vers le respect des principes dans leur devoir, tout le monde était occupé à aller et venir sans aucun résultat réel. Cela entravait bel et bien notre progrès. Mais là encore, je ne voyais pas mes propres problèmes, je ne faisais que reprocher aux autres de ne pas porter un fardeau. Pendant un moment, on aurait dit que je faisais avancer les choses, mais j’avais cet étrange pressentiment que quelque chose de terrible allait arriver. Je ne savais pas quoi dire dans les réunions et les prières, et je m’endormais aux réunions de travail, je n’avais aucune idée de rien. Je me sentais mentalement confus et n’avais plus d’énergie pour rien, je voulais juste me reposer. Je me rendais compte que j’avais perdu l’œuvre du Saint-Esprit, mais je ne savais pas pourquoi. J’ai prié Dieu, Lui demandant de m’aider à me comprendre moi-même.

Une dirigeante est venue à une réunion et m’a reproché la manière dont je m’étais conduit. Elle m’a dit : « Tu as été arrogant dans ton devoir. Tu réprimandes toujours les gens de façon hautaine, tu les contrains et tu affiches ton ancienneté. Il est difficile de travailler avec toi et tu ne discutes jamais des choses avec les autres. Tu fais ce que bon te semble, tu es arbitraire et autocratique. C’est un tempérament d’antéchrist. Compte tenu de ta conduite, nous avons décidé de te destituer. » Chacun de ses mots m’est allé droit au cœur. J’ai repensé à la manière dont je me comportais. Je ne discutais jamais de la situation avec personne, j’agissais à mon idée et j’étais dictatorial. N’étais-je pas tel un antéchrist ? Cette pensée m’a vraiment effrayé. Dieu utilisait-Il cette situation pour m’exposer et m’éliminer ? Était-ce ainsi que mes années de foi allaient finir ? Pendant plusieurs jours, j’ai été comme un zombie. J’étais en proie à la frayeur, dès mon réveil, et je ne savais pas comment faire face à la journée. Je me suis mis à prier Dieu : « Ô Dieu, je sais que Ta volonté bienveillante est là-dedans, mais je ne sais pas comment m’en sortir. Ô Dieu, je suis vraiment déprimé et je souffre. Éclaire-moi pour que je connaisse Ta volonté. » Puis, j’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Dieu ne Se soucie pas de ce qui t’arrive chaque jour, ni de la quantité de travail que tu accomplis, de l’effort que tu y consacres : ce qu’Il regarde, c’est quelle est ton attitude envers ces choses. Et à quoi se rapportent l’attitude avec laquelle tu fais ces choses et la façon dont tu les fais ? Elles se rapportent au fait que tu poursuives ou non la vérité, et aussi à ton entrée dans la vie. Dieu regarde ton entrée dans la vie, le chemin que tu suis. Si tu suis le chemin de l’entrée dans la vie, alors, dans l’accomplissement de ton devoir, tu emprunteras le chemin de l’acceptabilité. Mais si, dans l’accomplissement de ton devoir, tu insistes constamment sur le fait que tu as un capital, que tu comprends ton métier, que tu as de l’expérience, que tu es attentif à la volonté de Dieu et que tu poursuis la vérité plus que n’importe qui d’autre, et si tu penses donc qu’en raison de ces choses, tu devrais avoir le dernier mot, que tu ne discutes de rien avec personne, que tu as toujours tes propres lois, que tu essayes de diriger ta propre entreprise et que tu veux toujours être “la seule fleur ouverte”, alors, est-ce que tu suis le chemin de l’entrée dans la vie ? (Non.) Non, c’est la poursuite d’un statut, c’est suivre le chemin de Paul, ce n’est pas le chemin de l’entrée dans la vie » (« Comment accomplir son devoir de façon satisfaisante ? », dans Sermons de Christ des derniers jours). « Il y avait quelqu’un qui était doué pour répandre l’Évangile. Il a éprouvé beaucoup de difficultés en répandant l’Évangile, et il a même été incarcéré et condamné à de nombreuses années de prison. Après sa sortie, il a continué à répandre l’Évangile et a converti plusieurs centaines de gens, dont certains se sont révélés être des talents importants : certains ont même été choisis comme dirigeants ou ouvriers. En conséquence, cet homme s’est cru digne de grandes distinctions et a fait de cela un capital dont il s’est vanté partout où il allait, s’exhibant et témoignant de lui-même : “Je suis allé en prison pendant huit ans, et je suis resté ferme dans mon témoignage. J’ai converti beaucoup de gens, dont certains sont maintenant des dirigeants ou des ouvriers. Dans la maison de Dieu, j’ai du mérite, j’ai apporté ma contribution.” Peu importe où il répandait l’Évangile, on pouvait être sûr qu’il allait se vanter auprès des dirigeants ou des ouvriers locaux. Il disait aussi : “Vous devez écouter ce que je dis. Même vos dirigeants principaux sont polis quand ils me parlent. Quiconque ne l’est pas, je lui donne une leçon !” Cette personne est une brute, n’est-ce pas ? Quelqu’un comme lui qui n’aurait pas répandu l’Évangile ni converti ces gens aurait-il osé être aussi pompeux ? Telles sont sa nature et son essence : si arrogantes qu’il ne possède pas une once de bon sens. Une fois qu’il a répandu l’Évangile et converti quelques personnes, sa nature arrogante enfle et il devient encore plus pompeux. Une telle personne se vante de son capital partout où elle va, essaie de s’attribuer le mérite partout où elle va et met même la pression sur les dirigeants à différents niveaux, essayant d’être sur un pied d’égalité avec eux et allant jusqu’à penser qu’elle devrait elle-même être un dirigeant principal dans la maison de Dieu. Sur la base de ce qui se manifeste par le comportement de quelqu’un comme ça, nous devons tous être clairs sur le type de nature qu’il a et sur sa fin probable. Quand un démon se faufile dans la maison de Dieu, il rend un petit service avant de montrer son vrai visage ; il n’écoute pas, peu importe qui le traite ou l’émonde, et il persiste à lutter contre la maison de Dieu. Quelle est la nature de ses actions ? Aux yeux de Dieu, il se condamne à mort lui-même, et il n’aura de repos qu’après s’être tué. C’est la seule façon appropriée de dire la chose » (« Évangéliser est le devoir auquel sont tenus par honneur tous les croyants », dans Sermons de Christ des derniers jours). En lisant cela, j’ai vraiment été effrayé. J’ai senti que Dieu m’exposait, en face à face, révélant mon état et les secrets que je n’avais jamais dits à quiconque. J’avais bien travaillé durant ces années de partage de l’Évangile, donc je pensais avoir apporté une contribution énorme et être indispensable, et je tenais un registre de tout ce que j’avais fait. J’avais le sentiment d’avoir une place d’honneur dans l’Église, d’en être un pilier. J’en faisais un capital personnel et regardais tout le monde de haut avec arrogance. J’aimais aussi réprimander les gens avec dédain, ce qui était contraignant pour les frères et sœurs. Je n’étais pas coopératif dans mon devoir, j’étais autocratique et je faisais tout ce que je voulais, retardant gravement le travail de l’Église. Même quand la dirigeante me traitait, je n’en faisais aucun cas. Je faisais même étalage de mes qualifications. Je considérais qu’elle n’était en rien meilleure que moi et je n’acceptais aucune aide. Je voulais tout décider par moi-même. Quand les frères et sœurs ne m’écoutaient pas, je leur passais un savon, en les menaçant de les renvoyer s’ils n’accomplissaient pas bien leur devoir. Ainsi, ils étaient obnubilés par l’accomplissement des tâches, ils avaient peur de perdre leur devoir s’ils se trompaient, et ils souffraient. En quoi était-ce accomplir un devoir ? N’était-ce pas faire le mal, résister à Dieu ? Cette pensée m’effrayait vraiment. Je n’avais jamais imaginé faire un tel mal, blesser les frères et sœurs et les freiner autant, entraver à ce point notre travail. Je luttais contre Dieu, tout en pensant que j’accomplissais mon devoir pour Le satisfaire. J’étais irrationnel ! J’ai lu dans les paroles de Dieu qu’agir de cette manière, c’est se donner la mort. En percevant le ton des paroles de Dieu, surtout l’expression « se donner la mort », j’ai compris combien Dieu était dégoûté par ce genre de personne. Cela m’a brisé le cœur, comme si Dieu m’avait condamné à mort. Je pensais que j’étais capable de tout sacrifier pour mon devoir, que je l’avais toujours fait avec succès, que Dieu allait donc forcément m’approuver et qu’un peu d’arrogance avait peu d’importance. Mais là, je me suis rendu compte que si je ne poursuivais pas la vérité, peu importe ce que j’accomplirais dans mon devoir et l’expérience que j’acquerrais, Dieu trouverait ça dégoûtant. Il ne le reconnaîtrait pas. Le jugement et le châtiment des paroles de Dieu m’ont montré Son tempérament juste qui ne souffre aucune offense. Dieu est parfaitement fondé sur des principes dans Ses actes. Si j’accomplis certaines choses dans le monde, je peux avoir du capital et de l’influence, mais dans la maison de Dieu, la vérité et la justice règnent. Utiliser le capital et l’influence, c’est se donner la mort et cela offense Son tempérament.

Plus tard, je me suis demandé pourquoi j’avais l’impression d’avoir tant d’influence après quelques accomplissements dans mon devoir et je devenais si autoritaire. Par quelle sorte de nature étais-je contrôlé ? J’ai lu quelque chose dans les paroles de Dieu. « Si, au fond de toi, tu comprends vraiment la vérité, alors tu sauras pratiquer la vérité et obéir à Dieu et tu t’engageras naturellement sur le chemin de la poursuite de la vérité. Si le chemin que tu empruntes est le bon et qu’il est conforme à la volonté de Dieu, alors l’œuvre du Saint-Esprit ne te quittera pas : auquel cas il y aura de moins en moins de risque que tu trahisses Dieu. Sans la vérité, il est facile de faire le mal, et tu le commettras involontairement. Par exemple, si tu as un tempérament arrogant et vaniteux, alors le fait de te dire de ne pas t’opposer à Dieu ne fait aucune différence, tu ne peux pas t’en empêcher, c’est incontrôlable pour toi. Tu ne le ferais pas exprès ; tu le ferais sous la domination de ta nature arrogante et vaniteuse. Ton arrogance et ta vanité te feraient mépriser Dieu et te Le feraient voir comme n’ayant pas d’importance ; elles feraient que tu t’exaltes, que tu te mettes constamment en valeur ; elles te feraient mépriser les autres, elles ne laisseraient dans ton cœur que toi-même ; elles te feraient croire que tu es supérieur à la fois aux autres et à Dieu, et elles finiraient par t’amener à prendre la place de Dieu et à exiger que les gens se soumettent à toi et vénèrent tes pensées, tes idées et tes notions comme la vérité. Vois combien de mal est perpétré par les hommes sous la domination de leur nature arrogante et vaniteuse ! » (« Seulement en cherchant la vérité peux-tu obtenir des changements dans ton tempérament », dans Sermons de Christ des derniers jours). « L’arrogance est la source du tempérament corrompu de l’homme. Plus les gens sont arrogants, plus ils sont susceptibles de résister à Dieu. En quoi ce problème est-il grave ? Non seulement les gens dotés d’un tempérament arrogant considèrent tous les autres comme inférieurs à eux, mais, pire que tout, ils sont même condescendants à l’égard de Dieu. Même si, extérieurement, certains peuvent donner l’impression de croire en Dieu et de Le suivre, ils ne Le traitent pas du tout comme Dieu. Ils ont toujours le sentiment de détenir la vérité et se tiennent en haute estime. Voilà l’essence et la source du tempérament arrogant, et il provient de Satan. Par conséquent, le problème de l’arrogance doit être résolu. Avoir l’impression d’être meilleur que d’autres : voilà un sujet insignifiant. Le problème crucial, c’est que le tempérament arrogant chez quelqu’un empêche de se soumettre à Dieu, à Sa règle et à Ses arrangements ; un tel individu se sent toujours enclin à rivaliser avec Dieu au sujet du pouvoir sur les autres. Ce genre de personne ne vénère pas Dieu le moins du monde, sans parler d’aimer Dieu ou de se soumettre à Lui. Les hommes qui sont arrogants et vaniteux, surtout ceux qui sont arrogants au point d’avoir perdu leur bon sens, ne peuvent se soumettre à Dieu dans leur croyance en Lui et vont jusqu’à s’exalter et se porter témoignage à eux-mêmes. Ce sont eux qui résistent le plus à Dieu » (L’échange de Dieu). Les paroles de Dieu m’ont appris que la racine de la rébellion contre Lui, c’est l’arrogance. Lorsque quelqu’un a une nature arrogante, il ne peut s’empêcher de résister à Dieu. Mon comportement venait de ce que j’étais contrôlé par ma nature arrogante. Je flottais sur un nuage dès que j’avais accompli quelques tâches, pensant que j’avais du calibre, que j’étais capable et indispensable et que l’Église ne pourrait pas se passer de moi. Je méprisais les autres, me servant de ma position pour les réprimander et les contraindre, sans considération pour personne. J’étais arbitraire et dictatorial dans mon devoir et ne discutais de la situation avec personne. Je me sentais bien tout seul et estimais pouvoir prendre des décisions de manière unilatérale. Je sous-estimais mon partenaire. J’étais extrêmement arrogant et je n’avais aucune révérence pour Dieu. Quand la dirigeante m’a traité, j’ai reconnu mon arrogance, mais je ne m’en suis pas vraiment soucié. Je trouvais même que l’arrogance n’était pas une mauvaise chose, que si on le relevait, cela voulait dire que j’avais des compétences, autrement, qu’est-ce qui me rendrait arrogant ? J’étais extrêmement déraisonnable et totalement éhonté. Je vivais selon ce poison de Satan : « dans tout l’univers, moi seul règne », agissant comme celui qui domine dans l’Église, sans considération pour personne. En quoi étais-je différent du Parti communiste ? Le Parti communiste est arrogant et sans foi ni loi, il recourt à des moyens inédits de répression violente contre quiconque ne l’écoute pas. J’étais autoritaire et intraitable dans l’Église et je n’acceptais aucune supervision. N’étais-je pas tout comme le grand dragon rouge ? Et puis, je me suis rendu compte que j’étais arrogant, que je ne me souciais de personne, pas même de Dieu, et que je suivais un chemin contre Dieu. Si je ne me repentais pas, à coup sûr je serais finalement maudit et puni par Dieu. Alors j’ai vraiment vu que ma nature arrogante avait de graves conséquences et que mon problème ne se résumait pas à une simple petite marque de corruption. Cette pensée m’a rappelé comment j’avais rabaissé les autres et m’étais élevé, comment je parlais et me présentais comme si j’étais sans égal dans le monde. J’en ai eu la nausée, j’étais dégoûté de moi-même. J’ai décidé que je devais poursuivre la vérité, chercher les principes en tout, cesser de vivre de façon arrogante et de résister à Dieu.

Et par la suite, en cherchant la manière appropriée d’envisager mes éventuels succès, j’ai lu un passage des paroles de Dieu. « Dans le cadre de l’accomplissement de votre devoir, êtes-vous capables de sentir la direction de Dieu et l’illumination du Saint-Esprit ? (Oui.) Si vous êtes capables de sentir l’œuvre du Saint-Esprit et que vous avez toujours une haute opinion de vous-mêmes et que vous possédez la réalité, alors que se passe-t-il ici ? (Lorsque l’accomplissement de notre devoir a porté des fruits, nous commençons lentement à penser que la moitié du mérite revient à Dieu et que l’autre moitié nous revient. Nous magnifions notre coopération dans une mesure illimitée, pensant que rien n’est plus important que notre coopération et que l’illumination de Dieu n’aurait pas été possible sans elle.) Alors, pourquoi Dieu t’a-t-Il éclairé ? Dieu peut-Il aussi éclairer d’autres personnes ? (Oui.) Quand Dieu éclaire quelqu’un, c’est la grâce de Dieu. Et quelle est cette petite coopération de ta part ? Est-ce quelque chose dont le mérite te revient, ou est-ce ton devoir, ta responsabilité ? (Devoir et responsabilité.) Lorsque tu reconnais qu’il s’agit d’un devoir et d’une responsabilité, c’est là le bon état d’esprit et tu n’auras pas l’idée d’essayer de t’en attribuer le mérite. Si ce que tu crois, c’est toujours : “C’est mon capital. L’illumination de Dieu aurait-elle été possible sans ma coopération ? Cela nécessite la coopération des gens : la coopération des gens en représente l’essentiel”, alors c’est faux. Comment aurais-tu pu coopérer si le Saint-Esprit ne t’avait pas éclairé, et si Dieu n’avait rien fait et que personne n’avait échangé avec toi sur les principes de la vérité ? Tu ne saurais pas non plus ce que Dieu exige. Tu ne connaîtrais même pas le chemin de pratique. Même si tu voulais obéir à Dieu et coopérer à l’œuvre de Dieu, tu ne saurais pas comment faire. Cette “coopération” de ta part n’est-elle pas un vain mot ? Sans une véritable coopération, tu n’agis que selon tes propres idées : auquel cas, le devoir que tu accomplis pourrait-il être à la hauteur ? (Non.) Non, ce qui indique un problème. Quel problème cela indique-t-il ? Peu importe le devoir qu’accomplit une personne, atteindre des résultats qui satisfassent Dieu, gagner Son approbation et accomplir ces devoirs avec les plus hauts standards repose sur les actions de Dieu. Si tu remplis tes responsabilités, si tu fais ton devoir mais que Dieu n’agit pas et ne te dit pas quoi faire, alors tu ne connaîtras pas ton chemin, ta direction, tes objectifs. Quel peut bien être le résultat de cela ? Ce serait un gaspillage d’efforts, tu n’y gagnerais rien. Ainsi, faire ton devoir avec les plus hauts standards et être capable de se tenir fermement dans la maison de Dieu, édifier tes frères et tes sœurs et gagner l’approbation de Dieu, tout cela dépend entièrement de Dieu ! Les gens ne peuvent faire que ce qu’ils sont personnellement capables de faire, ce qu’ils devraient faire, et ce qui est en leur capacité inhérente. Rien de plus. Par conséquent, les résultats qui découleront au final de ton devoir sont déterminés par l’aide des paroles de Dieu et l’éclairage du Saint-Esprit, ce qui te fait comprendre le chemin, les objectifs, la direction et les principes fournis par Dieu » (« Les principes que l’on doit suivre dans sa conduite », dans Sermons de Christ des derniers jours). Les paroles de Dieu m’ont montré que si je réussissais dans mon devoir, c’était entièrement par la grâce de Dieu et l’éclairage du Saint-Esprit. C’était aussi grâce à ce que Dieu nous disait sur la vérité et les principes, pas du tout parce que j’étais de bon calibre et capable d’accomplir certains tâches. Sans l’orientation des paroles de Dieu et l’éclairage du Saint-Esprit, peu importe mon calibre et mon éloquence, je ne réussirais rien du tout. En accomplissant ce peu de travail, je faisais le devoir d’un être créé. C’est ma responsabilité. Peu importe le devoir, c’est ce qu’un être créé doit accomplir. Ce qui est accompli n’est jamais notre contribution personnelle ou notre capital. Cependant, je ne savais pas de quoi j’étais fait. Je pensais que quelques succès prouvaient que j’étais compétent et je considérais cela comme quelque chose à exploiter. J’étais très content de moi, essayant de voler à Dieu Sa gloire. J’étais si arrogant et déraisonnable ! Tout ce qu’on réussit dans son devoir, c’est vraiment dû à l’éclairage du Saint-Esprit et des paroles de Dieu. Nous ne pouvons rien faire de nous-mêmes. En y repensant, non seulement je n’accomplissais rien quand je travaillais en étant arrogant, mais je retardais notre travail. Comme quand je ne confiais pas l’abreuvement à la bonne personne, si bien que beaucoup de frères et sœurs n’obtenaient pas le soutien nécessaire. Cela perturbait gravement le travail de la maison de Dieu. Et je ne cherchais pas les principes de la vérité ni ne guidais les autres pour qu’ils suivent les principes dans leur devoir. Nous n’accomplissions donc rien dans notre devoir, et ça retardait le progrès de notre travail. Mais je n’avais jamais réfléchi à tout cela. Au lieu de ça, je m’auto-congratulais et devenais plus arrogant, comme si l’Église ne pouvait pas se passer de moi. Or, si Dieu pouvait m’éclairer, Il pouvait bien sûr éclairer les autres, donc le travail de l’Église pouvait continuer normalement même si j’étais viré. Je pensais que l’Église ne pouvait pas se passer de moi car j’étais très imbu de moi-même. J’ai pensé à Paul à l’ère de la Grâce. Il pensait avoir du capital, ayant accompli un travail, et n’accordait donc aucune attention aux autres. Il disait sans détours qu’il valait mieux que les autres disciples, et il prenait Pierre de haut et souvent, le rabaissait. À la fin, il a voulu se servir de son travail pour demander à Dieu une couronne. Il était arrogant à en perdre la raison. J’ai compris que j’étais comme Paul, que je suivais le même chemin. Sans le jugement et le châtiment stricts par Dieu, je ne serais toujours pas conscient de mes problèmes, me croyant formidable. En comprenant tout cela, je me suis vraiment détesté. J’ai voulu me confesser et me repentir devant Dieu.

Alors j’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Quelqu’un sait-il depuis combien d’années Dieu œuvre parmi toute l’humanité et toutes choses ? Personne ne connaît le nombre exact d’années jusqu’à ce jour de l’œuvre de Dieu et de Sa gestion de toute l’humanité. Il ne raconte pas ces choses à l’humanité. Pourtant, si Satan faisait cela un peu de temps, le déclarerait-il ? Il le déclarerait certainement. Satan veut se vanter lui-même de pouvoir tromper plus de gens et faire en sorte que plus d’entre eux lui attribuent le mérite. Pourquoi Dieu ne raconte-t-Il pas cette entreprise ? Un aspect de l’essence de Dieu est l’humilité et le fait d’être caché. Qu’est-ce qui s’oppose à l’humilité et au fait d’être caché ? L’arrogance, l’impudence et l’ambition. […] En guidant l’humanité, Dieu accomplit un très grand travail, et Il préside à l’univers entier. Son autorité et Son pouvoir sont tellement vastes, et pourtant Il n’a jamais dit : “Ma capacité est extraordinaire.” Il reste caché parmi toutes choses, présidant à tout, nourrissant et pourvoyant à l’humanité, permettant à toute l’humanité de perdurer génération après génération. Prenons l’air et le soleil, par exemple, ou toutes les choses matérielles visibles nécessaires à l’existence humaine : elles circulent toutes sans cesse. Que Dieu pourvoie aux besoins des hommes, la question ne se pose pas. Si Satan faisait quelque chose de bien, le tairait-il et resterait-il un héros méconnu ? Jamais. De même, il y a dans l’Église des antéchrists qui ont déjà entrepris un travail dangereux, ou qui ont déjà fait un travail préjudiciable à leurs propres intérêts, qui sont peut-être même allés en prison. Il y a aussi ceux qui ont autrefois contribué à un aspect du travail de la maison de Dieu. Ils n’oublient jamais ces choses, ils pensent qu’ils méritent de la reconnaissance à vie pour cela, ils pensent que c’est le capital de leur vie, ce qui montre à quel point les gens sont petits ! Les gens sont petits, et Satan est sans vergogne » (« Ils sont mauvais, insidieux et malhonnêtes (Partie II) », dans Exposer les antéchrists). « Dieu aime l’humanité, prend soin d’elle et Se soucie d’elle, de même qu’Il la soutient continuellement, sans interruption. Il ne sent jamais dans Son cœur qu’il s’agit d’une œuvre supplémentaire ou de quelque chose qui mérite beaucoup d’éloges. Il n’a pas non plus le sentiment que sauver l’humanité, l’approvisionner et tout lui accorder apporte une énorme contribution à l’humanité. Il soutient simplement l’humanité discrètement et en silence, à Sa manière, ainsi que par Son essence et ce qu’Il a et est. Peu importe le soutien et l’aide que l’humanité reçoit de Lui, Dieu ne pense jamais à S’en attribuer le mérite et n’essaie jamais de le faire. Cela est déterminé par Son essence et c’est aussi précisément une véritable expression de Son tempérament » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même I). J’ai médité ces paroles de Dieu et j’ai vu combien Son tempérament et Son essence sont bienveillants. Dieu est le Créateur qui gouverne et soutient absolument tout. Il S’est fait chair à nouveau, exprimant des vérités pour sauver l’humanité et payant un prix élevé pour nous. Mais Il n’a jamais pensé que c’était une contribution énorme à l’humanité. Et Il n’a jamais fait l’article ni ne S’est vanté de quoi que ce soit. Il fait seulement Sa propre œuvre en silence, sans prendre aucune pose arrogante. Il est plus que digne de notre amour et de nos louanges éternelles. Je ne suis qu’un humain sans valeur, moins que rien, mais j’ai été très arrogant. Je me laissais griser par le moindre succès, comme si c’était une œuvre majeure, une contribution remarquable. Je méprisais tout le monde et exigeais que tout se fasse à ma façon. J’étais vraiment déraisonnable, mauvais et superficiel. Dieu est si humble et caché, et Son essence est si bienveillante. J’ai senti plus encore combien mon tempérament arrogant était ignoble et j’ai vraiment voulu apprendre la vérité pour vite m’en défaire et vivre comme un humain.

Et puis une fois, à une réunion, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : Dieu Tout-Puissant dit : « Aujourd’hui, Dieu vous juge, vous châtie et vous condamne, mais tu dois savoir que le but de ta condamnation est de t’aider à te connaître toi-même. Il condamne, maudit, juge et châtie pour que tu puisses te connaître toi-même, afin que ton tempérament puisse changer et, en plus, pour que tu puisses connaître ta valeur et voir que toutes les actions de Dieu sont justes et conformes à Son tempérament et aux exigences de Son œuvre, qu’Il œuvre en accord avec Son plan de salut pour l’homme, et qu’Il est le Dieu juste qui aime, sauve, juge et châtie l’homme » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Tu devrais mettre de côté les bénédictions du statut et comprendre la volonté de Dieu d’apporter le salut à l’homme). J’ai vraiment été ému par les paroles de Dieu et j’ai un peu mieux compris Sa volonté. J’accomplissais mon devoir avec arrogance, créant des problèmes pour le travail de la maison de Dieu, et j’ai donc été destitué selon les principes. Je me suis dit que Dieu utilisait cette situation pour m’exposer et m’éliminer, et donc, qu’Il me condamnait et que je ne pourrais pas être sauvé. J’ai enfin compris que Dieu m’avait fait démettre de mon devoir et avait utilisé le jugement de Ses paroles pour que je voie que j’étais corrompu et suivais le mauvais chemin. C’était Dieu qui me sauvait ! J’ai quelque peu souffert de ce jugement et de ce châtiment, mais c’était très utile et important, et ça m’a protégé. C’était l’amour le plus authentique de Dieu pour moi. Peu importe comment Dieu nous discipline, ce n’est que Son salut et Son amour.

Après cela, je me suis ouvert lors d’une réunion, sur la façon dont j’avais été arrogant dans mon devoir, dont j’avais blessé des frères et des sœurs et sur ma réflexion après avoir été destitué. J’ai pensé que les autres seraient dégoûtés, car j’avais été vraiment inhumain, et qu’ils ne voudraient plus avoir affaire à moi, mais à ma surprise, ils ne m’en ont pas fait le reproche. Je ne m’en suis senti que plus redevable envers eux. Je blessais tout le monde avec mon arrogance, j’étais si inhumain. Quand j’ai repris un devoir avec les frères et sœurs, j’ai été bien plus humble. J’ai cessé de mépriser les gens à cause de leurs fautes et j’ai adopté une meilleure approche des choses. J’ai fait l’effort conscient d’écouter leurs suggestions et j’ai cessé de trop compter sur moi-même. Quand des dirigeants sont venus vérifier mon travail, J’ai coopéré et je l’ai accepté humblement. Au bout d’un moment, ma situation a changé dans un sens positif et je suis redevenu superviseur. J’ai su que c’était Dieu qui m’élevait et m’accordait cette grâce. J’avais été très arrogant et perturbateur dans mon devoir, mais Dieu ne m’avait pas éliminé. Il m’a donné une autre chance d’accomplir un devoir aussi important. J’ai vraiment fait l’expérience de Sa grâce et de Sa clémence pour nous. Après cela, dans mon devoir, j’ai cessé d’agir arbitrairement et avec arrogance, mais j’avais quelque crainte de Dieu et je L’ai prié constamment. Quand je me trouvais dans une situation déroutante, j’en discutais avec les autres pour qu’on cherche ensemble la vérité. Après avoir fait ça un petit moment, j’ai constaté que toute notre équipe devenait plus performante. Quand je faisais tout moi-même, c’était vraiment épuisant. Je ne prenais pas tout en compte et n’obtenais pas de bons résultats. Mais maintenant que je discute avec les frères et sœurs des problèmes qui se présentent et qu’on s’entraide, résoudre les problèmes est bien plus facile. Et en coopérant avec les autres, j’ai pu voir qu’ils avaient vraiment des points forts. Certains travaillent dur et font des efforts. Certains ne sont peut-être pas d’un bon calibre, mais ils sont assidus et contribuent au travail de la maison de Dieu. Ce sont des points forts que je n’ai pas. J’ai aussi pu apprendre des frères et sœurs pour pallier mes propres lacunes. Ç’a été une façon de vivre bien plus libre et facile.

Au bout d’un an environ, un dirigeant d’Église a organisé une réunion générale pour que tous puissent partager ce qu’ils avaient appris et expérimenté au cours de l’année. J’ai tranquillement réfléchi un moment, repensant à tout ce que j’avais appris. Et puis j’ai compris que Dieu m’avait sauvé la vie en me faisant virer, que c’était mon plus grand gain. S’il n’y avait pas eu ça, Je ne verrais toujours pas à quel point mon arrogance était grave, combien j’étais suffisant et arbitraire, juste parce que j’avais quelques dons. C’était Dieu qui me disciplinait, me jugeait et me châtiait, ce qui montrait ma nature satanique. J’en ai aussi tiré quelques leçons sur la justice de Dieu et cela m’a appris à craindre Dieu. Je Lui suis si reconnaissant pour Son salut !

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