Derrière le silence

5 juillet 2021

Par Li Zhi, Grèce

Je ne suis pas très bavarde et il ne m’arrive pas souvent de m’ouvrir et de laisser parler mon cœur. J’ai toujours pensé que c’était parce que je suis une personne introvertie, mais par la suite, après avoir vécu certaines choses et grâce à la révélation des paroles de Dieu, je me suis rendu compte que tout garder pour moi et ne jamais exprimer mes opinions n’était pas être introvertie ni agir sagement. Il y avait là, caché, le tempérament satanique de ruse.

Il y a quelque temps, j’ai commencé à assumer une tâche d’écriture. J’ai constaté que les frères et sœurs avec qui je travaillais avaient une certaine expérience : ils maîtrisaient les principes et ils avaient un assez bon calibre. Chacun savait discerner qui comprenait la vérité et qui avait un vrai talent et une véritable capacité d’apprendre. Cela m’a quelque peu déstabilisée. J’étais d’un calibre moyen et je n’avais pas la réalité de la vérité, donc si j’exprimais mes opinions à l’occasion, au cours de nos discussions, est-ce que cela ne revenait pas à essayer d’apprendre à un vieux singe à faire des grimaces ? Cela n’avait pas d’importance s’il s’avérait que j’avais raison, mais dans le cas contraire tout le monde se dirait que je faisais mon intéressante bien que je n’aie qu’une compréhension superficielle de la vérité. J’avais l’impression que ce serait vraiment gênant. Je ne cessais de me dire que je devais faire profil bas, parler moins et écouter plus. Par conséquent, quand nous étions tous en train d’étudier ensemble certaines questions, j’évitais d’exprimer mes idées. Une fois, j’ai émis une suggestion mais tout le monde a trouvé que ce n’était pas un point de vue pertinent : je me suis sentie vraiment humiliée, j’ai eu le sentiment que je ne devais pas me manifester si rapidement si je ne voulais pas mettre les pieds dans le plat et me ridiculiser. Par la suite, au cours des discussions, j’ai veillé à ne pas exprimer ce que je pensais et à laisser les autres s’exprimer en premier.

Plus tard, notre équipe a accueilli une nouvelle sœur qui était d’un bon calibre et avisée, et elle a été chargée de travailler avec moi. Une fois, nous discutions d’un problème et j’avais quelques idées que j’avais envie d’exprimer, mais j’ai craint que ma pensée ne soit pas pertinente, que ce que j’allais dire ne soit pas cohérent, que cette nouvelle sœur pense que je suis limitée et naïve et que je sois percée à jour. Que ferais-je alors, si elle se mettait à me regarder de haut ? J’ai donc décidé d’oublier, et d’écouter simplement ce qu’elle avait à dire. Pendant que nous travaillions sur ce problème durant les deux jours qui ont suivi, je n’ai pratiquement pas exprimé mon propre point de vue et j’ai choisi de m’aligner sur le sien en me disant qu’ainsi j’éviterais d’être mal à l’aise et cela faciliterait les choses. Comme je ne parlais pas beaucoup, l’ambiance de travail a été assez morne. Parfois, quand elle rencontrait un problème et que je n’exprimais pas mon avis, nous restions bloqués dessus. Notre productivité était vraiment faiblarde et de façon générale, le progrès de nos travaux était freiné. Au fil du temps, je m’exprimais de moins en moins, et même si j’avais une opinion, je ne faisais que la soupeser et y réfléchir encore et encore avant de parler. J’étais très déprimée et je n’accomplissais pas grand-chose de mon devoir : je restais bloquée dans cette situation, singulièrement morose et troublée. Je me suis alors présentée devant Dieu et j’ai prié ainsi : « Ô Dieu, je ne ressens rien de l’illumination du Saint-Esprit dans mon devoir en ce moment, et mon travail progresse à peine. Je ne sais pas dans quels tempéraments corrompus je vis, qui Te dégoûtent. S’il Te plaît, aide-moi à me connaître. » Un jour, alors que je réfléchissais sur moi-même au cours de ma pratique spirituelle, le mot « glissante » m’a soudain traversé l’esprit. Cherchant des paroles de Dieu pertinentes, j’ai trouvé ceci : « Les gens ne s’ouvrent pas toujours, ne communiquent pas toujours aux autres ce qu’ils pensent et ne discutent avec eux de rien de ce qu’ils font. Au lieu de cela, ils sont fermés et semblent être sur leurs gardes à tout bout de champ. Ils dissimulent autant qu’il est possible de le faire. N’est-ce pas typique d’une personne fourbe ? Ils ont une idée qui leur paraît ingénieuse, par exemple, et se disent : “Je vais la garder pour moi pour l’instant. Si je la partage, vous pourriez l’utiliser et me voler la vedette. Je vais la taire.” Ou s’il y a quelque chose qu’ils ne comprennent pas très bien, ils vont se dire : “Je ne vais pas m’exprimer maintenant. Si je le fais, et que quelqu’un dit quelque chose de plus subtil, est-ce que je ne passerai pas pour un idiot ? Tout le monde verra clair en moi et verra ma faiblesse dans ce domaine. Je ne dois rien dire.” Ainsi, indépendamment du point de vue ou du raisonnement, indépendamment de la motivation sous-jacente, ils craignent que tout le monde les perce à jour. Vis-à-vis de leur devoir, des gens, des choses et des événements, ils adoptent toujours ce type de point de vue et d’attitude. Quel genre de tempérament est-ce là ? Un tempérament tortueux, malhonnête et mauvais » (« On ne peut posséder l’humanité normale que si l’on pratique la vérité », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Après avoir lu cela, j’en avais gros sur le cœur. Ces paroles de Dieu dévoilaient parfaitement ma situation réelle, et les paroles “un tempérament tortueux, malhonnête et mauvais” me bouleversaient et me décontenançaient vraiment. J’ai songé qu’en ne m’exprimant pas directement et en ne donnant pas mon avis, même si je paraissais très sensible, j’étais en réalité pleine de machinations. J’avais mes propres points de vue et mes propres avis sur les problèmes auxquels nous étions confrontées, mais quand j’avais le sentiment de ne pas être tout à fait à la hauteur, je craignais qu’on réfute ce que je pourrais dire et qu’on me regarde de haut. Par conséquent, je me retenais, je préférais savoir d’abord ce que pensaient les autres et ensuite je me basais là-dessus. N’était-ce pas fallacieux et retors ? J’avais toujours pensé que cela ne s’appliquait qu’aux gens qui, dans la société, n’arrêtaient pas de faire des manigances et qui étaient fourbes et rusés. Tous mes amis et collègues autour de moi étaient d’accord pour dire que j’étais une personne candide, que dans mes faits et gestes je n’avais pas d’arrière-pensées. J’avais toujours véritablement détesté les personnes qui étaient glissantes comme des anguilles, qui cherchaient constamment à savoir dans quelle direction soufflait le vent. Je n’avais jamais imaginé pouvoir ressembler à ça. Or, je me suis rendu compte que même sans proférer le moindre mensonge ni agir exactement comme ces gens-là, j’étais tout de même guidée par ma nature malicieuse. Dans tout ce que je disais et faisais, je prenais garde de sonder la température, puis j’allais dans le sens du courant, craignant de paraître incompétente et d’être percée à jour. J’étais insincère à tout bout de champ, je me travestissais pour protéger ma réputation. Confrontée à des difficultés dans l’accomplissement de mon devoir, je n’exprimais jamais ce que je pensais mais j’étais sournoise et trompeuse, je dissimulais mes opinions et je me souciais à peine des intérêts de la maison de Dieu. J’ai fini par me rendre compte que j’étais en réalité une personne fallacieuse et retorse. J’avais toujours pensé que ne pas être très causante faisait simplement partie de ma personnalité : je n’avais pas réellement analysé le tempérament satanique qui était derrière. Alors seulement j’ai compris combien je me connaissais mal.

Un autre passage des paroles de Dieu que j’ai lu m’a vraiment permis de clarifier les choses. Dieu a dit : « Satan corrompt les hommes par l’éducation et par l’influence de gouvernements nationaux, de célébrités et de grands personnages. Leurs paroles diaboliques sont devenues la vie naturelle de l’homme. “Chacun pour soi, Dieu pour tous” est un dicton satanique bien connu qui a été instillé en tous et qui est devenu la vie de l’homme. Il y a d’autres paroles de philosophies de vie qui sont aussi comme ça. Satan utilise la belle culture traditionnelle de chaque nation pour éduquer les gens, provoquant la chute et l’engloutissement de l’humanité dans un abîme de destruction sans limites, et à la fin, les hommes sont détruits par Dieu parce qu’ils servent Satan et résistent à Dieu. […] Il y a encore beaucoup de poisons sataniques dans la vie des hommes, dans leur conduite et leur comportement ; ils ne possèdent presque aucune vérité. Par exemple, leurs philosophies de vie, leurs façons d’agir et leurs maximes sont toutes remplies des poisons du grand dragon rouge et elles viennent toutes de Satan. Ainsi, toutes les choses que les hommes ont dans leurs os et leur sang sont des choses de Satan. […] L’humanité a été profondément corrompue par Satan. Le venin de Satan coule dans le sang de chaque personne et l’on peut voir que la nature de l’homme est corrompue, mauvaise, réactionnaire, remplie et imprégnée des philosophies de Satan – elle est, dans son intégralité, une nature qui trahit Dieu. C’est pour cela que les gens résistent à Dieu et se tiennent en opposition à Dieu » (« Comment connaître la nature de l’homme », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Ces paroles de Dieu ont résonné précisément au plus profond de moi. J’ai compris que j’avais toujours suivi des philosophies sataniques : « Ouvre tes oreilles et tais-toi » et « le silence est d’or, celui qui parle beaucoup ne manque pas de beaucoup errer ». En étant avec les autres comme un « récepteur » plutôt qu’un « mégaphone », je ne risquais pas d’exposer mes faiblesses ni de paraître stupide. Comme je gardais pour moi ce que je voulais dire, un grand nombre de mes idées fausses n’apparaissaient jamais au grand jour. Par conséquent, bien évidemment, personne ne pouvait me faire remarquer mes fautes ni être en désaccord avec moi. De cette façon, je pouvais sauver la face, et j’en étais d’autant plus convaincue que suivre des idées comme « le silence est d’or » et « Ouvre tes oreilles et tais-toi » était le moyen le plus sage de m’en sortir dans ce monde. Ayant accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours, je ne pouvais pas m’empêcher de continuer à laisser ces choses-là dicter mes rapports avec les frères et sœurs. Je me disais que tant que je ne dirais pas grand-chose et que je tiendrais ma langue, personne ne découvrirait mes insuffisances et mes lacunes et je pourrais préserver mon image. Je vivais selon ces philosophies sataniques, et chaque fois que j’avais envie d’exprimer mon point de vue, je calculais toujours ce que j’aurais à y gagner ou à y perdre et ce que les autres pourraient penser. Quand je pensais que je risquais de me plonger dans l’embarras, j’optais pour la sécurité et je m’abstenais de dire ou de faire quoi que ce soit. Ces poisons sataniques me rendaient de plus en plus insaisissable et rusée et faisaient que de plus en plus, je me défiais et me protégeais des autres. Je ne prenais pas l’initiative de communiquer et de m’ouvrir, et mon travail avec les autres était vraiment déprimant et monotone. De cette manière, je n’avais aucune possibilité de faire un travail convenable.

Prenant conscience de cela, je me suis présentée devant Dieu dans la prière en Lui demandant de me guider afin de résoudre cet aspect de mon tempérament corrompu. Après cela, dans mes discussions avec les frères et sœurs, j’ai fait l’effort conscient de me détourner de mes motivations personnelles et de me mettre à communiquer mes propres idées sans m’inquiéter de l’image que cela pourrait donner de moi. En vue d’un débat ou d’un dialogue, je présentais aux frères et sœurs des idées qui n’étaient pas très bien développées ; quand nous rencontrions des difficultés dans notre devoir, nous priions et cherchions tous ensemble, chacun communiquant avec les autres. De cette manière, nous trouvions comment aller de l’avant. Cependant, comme j’étais très profondément corrompue par Satan, il arrivait encore bien souvent que je ne puisse pas m’empêcher d’agir selon mon tempérament corrompu. Une fois, dans une discussion à propos d’un problème dans l’accomplissement de notre devoir, il s’est trouvé que deux responsables étaient présents. Je me suis dit : « C’est très bien d’échanger des idées avec les frères et sœurs, mais ces responsables qui sont là, que vont-ils penser de mon calibre si mon idée n’est pas bonne, si je n’ai pas une bonne compréhension de la situation ? Et s’ils se disent que je ne suis pas apte pour cette tâche et qu’ils m’excluent de l’équipe, qu’est-ce que les autres vont penser de moi ? Je ne serai jamais capable de relever la tête. » En proie à de telles inquiétudes, je n’ai pas dit un seul mot de toute la discussion. Au moment où la réunion se terminait, un des responsables m’a demandé pourquoi je n’avais rien dit du tout. Je me suis vraiment sentie maladroite, et coupable aussi, et je n’ai pas su quoi répondre. Finalement, je lui ai dit : « C’était une autre manifestation de mon tempérament sournois. J’ai eu peur de déraper si j’en disais trop, et je n’ai donc pas osé ouvrir la bouche. » Cependant, après coup, j’ai été mal à l’aise. Même si j’avais admis la corruption dont je faisais preuve, est-ce que je ferais de même la prochaine fois que je me retrouverais dans une situation similaire ? En y réfléchissant, je me suis rendu compte que même si j’avais une certaine connaissance de moi-même et que je tenais bon face aux paroles de Dieu qui exposaient ce problème, je ne pouvais toujours pas m’empêcher de vivre selon ce tempérament corrompu quand j’étais confrontée à une difficulté. Je ne m’étais pas réellement repentie et je n’avais pas réellement changé. Je me suis présentée devant Dieu pour Le prier de me guider afin que je me connaisse vraiment.

Par la suite, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Les antéchrists pensent que s’ils apprécient toujours de parler et d’ouvrir leur cœur aux autres, tout le monde verra clair en eux, verra qu’ils n’ont aucune profondeur, qu’ils sont juste des personnes ordinaires, et que personne ne les respectera. Que cela signifie-t-il, que les autres ne les respectent pas ? Cela signifie qu’ils n’ont plus une place élevée dans le cœur d’autrui, qu’ils semblent plutôt banals, simples, ordinaires. Voilà ce que les antéchrists ne veulent pas voir. C’est pourquoi, même lorsqu’ils voient quelqu’un dans un groupe toujours se dévoiler, dire avoir été négatif et rebelle face à Dieu, expliquer en quoi il a pêché hier et qu’aujourd’hui, il souffre de ne pas avoir été une personne honnête, les antéchrists ne diront jamais de telles choses et les garderont profondément enfouies. Il y en a certains qui parlent peu parce qu’ils sont de faible envergure, simples d’esprit et n’ont pas beaucoup de pensées : leurs paroles sont donc rares. Les antéchrists parlent peu également, mais ce n’est pas à cause de cela : il s’agit plutôt d’un problème dans leur tempérament. Ils parlent peu lorsqu’ils voient d’autres personnes, et quand d’autres parlent d’un sujet, ils n’offrent pas leur opinion à la légère. Pourquoi n’offrent-ils pas leur opinion ? Tout d’abord, ils ne possèdent certainement pas la vérité et ne peuvent pas voir le cœur du moindre problème ; dès qu’ils parlent, ils font des erreurs, et les autres les voient tels qu’ils sont. Ils affectent donc le silence et la profondeur, rendant les autres incapables de les juger avec précision, allant jusqu’à leur faire croire qu’ils sont brillants et exceptionnels. De cette façon, personne ne les considérera comme triviaux ; à voir leur attitude calme et composée, les gens auront une haute opinion d’eux et n’oseront pas les froisser. C’est là la ruse et la malfaisance des antéchrists : ne pas offrir volontiers leur opinion fait partie intégrante de leur tempérament. S’ils n’offrent pas volontiers leur opinion, ce n’est pas qu’ils n’en ont pas : ils ont des opinions fallacieuses et déformées, des opinions qui ne sont pas du tout en accord avec la vérité, et même certaines qui ne peuvent pas voir la lumière du jour. Pourtant, peu importe leurs opinions, ils ne les offrent pas librement. Non pas parce qu’ils craignent que d’autres puissent se les attribuer, mais parce qu’ils veulent les dissimuler ; ils n’osent pas énoncer simplement leurs opinions de peur d’être vus tels qu’ils sont. […] Ils connaissent leur propre mesure et ont une autre motivation, la plus honteuse de toutes : ils veulent être tenus en haute estime. N’est-ce pas parfaitement répugnant ? » (« Pour les dirigeants et les ouvriers, choisir un chemin est de la plus haute importance (4) », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Chacune de ces paroles de Dieu m’ébranlait profondément. Je m’accrochais toujours à des idées comme « le silence est d’or » et « celui qui parle beaucoup ne manque pas de beaucoup errer ». Apparemment, je ne faisais que préserver ma propre image, craignant de dire ce qu’il ne fallait pas dire et d’être moquée et humiliée, mais le fond du problème était que je voulais obtenir un statut aux yeux des autres. Je voulais que tout ce que dirais et tous les avis que j’exprimerais me valent l’admiration et l’approbation des autres, un « pouce levé » de leur part. À cette fin, j’étais hypocrite et je donnais le change, toujours à me creuser les méninges et à m’obnubiler sur tout ce que je disais et faisais afin de passer pour quelqu’un de réfléchi et d’avisé. Dans les discussions avec les responsables, je me souciais plus particulièrement de préserver mon image et mon statut et je n’exprimais donc pas mes opinions, pensant que ce ne serait pas un problème si j’avais raison mais que, dans le cas contraire, je révélerais mon incompréhension. Après, si je laissais aux responsables une mauvaise impression de moi et que je perdais mon affectation, mon statut parmi tous les autres serait totalement ruiné. Forte de ces motivations sinistres, je restais silencieuse, craignant de révéler mes pensées et mes opinions et n’osant même pas prononcer un simple « Je ne suis pas sûre de comprendre. » C’était ignoble, vraiment honteux ! Je me suis rendu compte que dans ma collaboration avec les autres dans le cadre de mon devoir et de mes échanges au jour-le-jour avec les frères et sœurs, j’étais silencieuse et je semblais honnête extérieurement mais intérieurement, je faisais preuve de sournoiserie. Je dissimulais ma laideur, je me travestissais et je trompais les autres. Et même dans les réunions où nous échangions sur la vérité et abordions des problèmes, je m’efforçais encore de suivre le courant, espérant sauvegarder mon statut et mon image aux yeux des autres. J’adorais ma propre image et ma propre réputation bien plus que je n’adorais la vérité et la justice : ce que je révélais, c’était entièrement le tempérament malicieux et mauvais d’un antéchrist. À ce moment de ma réflexion, j’ai compris combien ma situation était dangereuse. J’ai pensé à ce que Dieu, à l’ère de la Grâce, disait à ceux qui n’accomplissaient pas Sa volonté : « Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité » (Matthieu 7:23). J’avais la foi, mais je ne mettais pas les paroles de Dieu en pratique et je ne faisais rien de concret pour Le satisfaire : je n’étais pas capable de m’ouvrir aux frères et sœurs dans des échanges ni d’être honnête. Au lieu de cela, je dissimulais toujours mon côté indésirable, m’efforçant par tous les moyens possibles de protéger mon image et d’induire les autres en erreur pour qu’ils m’admirent. Je luttais contre Dieu pour le statut et je suivais la voie d’un antéchrist qui s’oppose à Lui. Je savais que si je ne me repentais pas, Dieu finirait par m’éliminer. Cette prise de conscience m’a finalement fait éprouver un grand dégoût pour ma nature corrompue et m’a aussi fait comprendre combien il serait périlleux de continuer ce genre de poursuite. Il fallait que je me présente devant Dieu pour me repentir dès que possible, renoncer à la chair et mettre Ses paroles en pratique.

Quand, après cela, j’ai parlé aux frères et sœurs de ma situation, une sœur m’a envoyé ce passage des paroles de Dieu : « Quand les gens accomplissent leur devoir ou n’importe quel travail devant Dieu, il faut que leur cœur soit pur comme un bol d’eau – comme du cristal – et que leur attitude soit correcte. Quel genre d’attitude est correcte ? Peu importe ce que tu fais, tu peux partager avec les autres tout ce que tu as sur le cœur et toutes les idées que tu peux avoir. S’ils disent que ton idée ne donnera rien et qu’ils formulent une suggestion différente, tu écoutes et tu réponds : “Bonne idée, suivons-la. La mienne n’était pas bonne, pas assez inspirée, peu développée.” D’après tes paroles et tes actes, tout le monde verra que tu appliques des principes très clairs dans ta conduite, qu’il n’y a pas de zone sombre dans ton cœur et que tu agis et parles avec sincérité, en t’en tenant à une attitude d’honnêteté. Tu appelles un chat un chat. Si c’est ça, c’est ça, et si ce n’est pas ça, ce n’est pas ça. Pas de stratagème, pas de secret, juste une personne très transparente. N’est-ce pas là un type d’attitude ? C’est une attitude envers les gens, les événements et les choses qui est représentative du tempérament de la personne » (« On ne peut posséder l’humanité normale que si l’on pratique la vérité », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). J’ai lu aussi ce passage des paroles de Dieu : « Dieu dit aux gens de ne pas être malhonnêtes, mais honnêtes, de parler et d’agir honnêtement. Si Dieu dit cela, c’est pour permettre aux gens de posséder une véritable ressemblance humaine, de façon à ne pas ressembler à Satan, qui parle comme un serpent rampant sur le sol, toujours équivoque et dissimulant la vérité des choses. Plus précisément, il le dit pour que les gens, tant dans leurs paroles que dans leurs actes, puissent vivre une vie digne et droite, sans côté obscur, sans rien de honteux, avec un cœur pur, ce qui est à l’extérieur étant en harmonie avec ce qui est à l’intérieur ; ces gens-là disent ce qu’ils pensent dans leur cœur et ne trompent personne, ne trompent pas Dieu, ne cachent rien, leur cœur étant semblable à une terre pure. C’est l’objectif de Dieu lorsqu’Il réclame que les gens soient honnêtes » (« L’homme est le plus grand bénéficiaire du plan de gestion de Dieu », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Ces passages m’ont montré que Dieu aimait les gens honnêtes. Une personne honnête est simple et directe, elle ne manifeste aucune ruse ni sournoiserie vis-à-vis de Dieu et elle est franche avec les autres. Elle exprime ce qu’elle a dans son cœur sans le déformer, afin que Dieu et les hommes puissent la voir telle qu’elle est. C’est ainsi qu’une personne doit se présenter : honnête et sincère. Une personne honnête aime la vérité et les choses positives, si bien qu’elle peut plus facilement obtenir la vérité et être perfectionnée par Dieu. Pour ma part, dans mes échanges et ma collaboration avec les autres, je ne pouvais pas prononcer une seule parole qui soit franche et qui vienne du cœur. Il n’y avait pas de transparence dans mes discours ni dans mes actes : j’étais équivoque et sournoise, et je ne pouvais en aucune façon comprendre et obtenir la vérité. En fait, Dieu connaît mon calibre intérieurement et extérieurement et sait dans quelle mesure je comprends la vérité. En me déguisant, je peux duper les autres, mais je ne pourrai jamais duper Dieu. Dieu pouvait voir la manière mauvaise et répugnante dont je ne cessais de donner le change et d’être malhonnête, si bien qu’Il ne pouvait en aucune façon œuvrer à me guider. Cependant, mettre en pratique la vérité comme Dieu l’exige et être une personne honnête, m’ouvrir aux autres, que mon point de vue soit erroné ou non, ne serait pas vraiment épuisant pour moi, et cela apporterait aussi de la joie à Dieu. En outre, c’est seulement en m’exprimant que je peux apprendre où sont mes erreurs : les autres peuvent alors me donner des indications et m’aider, et c’est la seule façon de faire des progrès. Même si je dois un petit peu perdre la face, c’est très profitable pour ma compréhension de la vérité et ma croissance dans la vie.

Auparavant, je n’avais vraiment aucune idée de la manière dont je devais me conduire ; mais à partir du moment où Dieu nous a pris par la main pour nous montrer comment parler et agir, nous avons pu vivre comme des humains. J’ai pu comprendre Ses intentions sérieuses, cela m’a vraiment encouragée et j’ai aussi obtenu un chemin de pratique. Après cela, en travaillant avec les frères et sœurs et en communiquant avec les responsables dans le cadre de mon devoir, je me suis exprimée au lieu d’être secrète et j’ai cessé de protéger ma réputation et mon statut. Je me suis efforcée de partager ce que je pensais vraiment, d’être franche avec les frères et sœurs. J’ai pu leur dire sans détour que mes idées n’étaient pas très réfléchies, que ma compréhension était superficielle ou que ma pensée était simpliste et les inviter à corriger mes lacunes. Pratiquer de cette manière a vraiment été libérateur pour moi. Pour couronner le tout, dire quelque chose d’incorrect n’était pas humiliant : en réalité, ce qui était hypocrite et éhonté, c’était le fait de constamment me déguiser et créer une fausse façade pour me faire admirer. Je n’ai pas tardé à travailler aux côtés de la sœur qui avait le plus d’ancienneté dans l’équipe. Comme elle savait bien accomplir notre travail et échanger sur la vérité, j’étais réticente à exprimer mes idées dans le cadre de ma collaboration avec elle, soucieuse de ne pas révéler mes lacunes, et je paraissais plus sensible. Quand cette idée m’est venue à l’esprit, je me suis tout de suite rendu compte qu’une fois de plus, je voulais me déguiser. J’ai donc prié Dieu et me suis mise de côté. À partir de là, dans mes discussions de travail avec cette sœur, j’ai cessé de me retenir de parler et je me suis montrée disposée à partager mon point de vue. Ces échanges m’ont permis de voir si mon point de vue était valable ou non et en quoi il pouvait être erroné. Elle a pu se rendre compte de mes faiblesses et me faire des suggestions en conséquence. Ce genre de collaboration m’a permis de progresser dans mon travail et dans la maîtrise des principes. Dans mon expérience, en communiquant et en échangeant de plein gré avec les autres, en étant une personne honnête et en accomplissant mon devoir directement à la face de Dieu, la noirceur dans mon cœur s’est quelque peu estompée et je me suis sentie bien plus à l’aise. Je me suis aussi mise à accomplir bien mieux mon devoir. Je remercie Dieu chaleureusement de m’avoir guidée !

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