Échapper à la vanité n’est pas chose facile

2 avril 2024

Par Hailey, Japon

En juillet 2020, ma superviseuse m’a fait prendre en charge le travail de Sœur Iris pour que je réalise des vidéos. J’en ai été très contente, mais j’ai aussi compris que j’allais rencontrer des difficultés dans ce nouveau devoir, et que j’allais donc devoir apprendre, et me faire aider. Mais quand Iris m’a transmis son travail, elle m’a dit au téléphone que son nouveau devoir était très prenant et qu’elle voulait en finir rapidement avec moi. J’ai compris qu’elle allait partir avant que je maîtrise les tâches. Je me suis donc inquiétée : « Je ne connais pas ce travail, est-ce que je peux vraiment prendre le relais comme ça ? » Iris m’a demandé si j’avais des difficultés. J’allais lui faire part de mes inquiétudes, mais je me suis dit : « Je viens de la rencontrer, et les premières impressions comptent. Elle doit vite assumer son nouveau devoir, je ne peux pas la retarder. Si je pose des questions, si j’ai des exigences avant de commencer, que va-t-elle penser de moi ? Va-t-elle croire que je reprends son poste sans rien comprendre, et que je ne conviens pas pour ce travail ? » Alors, contre mon gré, j’ai dit : « Je n’ai aucune question. » Pour prouver que j’avais du calibre, que je pouvais déceler les problèmes, j’ai aussi fait des suggestions concernant les processus qu’elle m’avait présentés. À ce moment-là, j’ai compris que je dissimulais délibérément mes lacunes. Si elle croyait à tort que j’étais de bon calibre et qu’elle raccourcissait mon apprentissage, n’allais-je pas maîtriser la situation lentement et retarder les choses ? Mais ensuite, je me suis dit qu’il était trop tard pour faire marche arrière. En cas de problèmes, je pourrais toujours lui demander de l’aide plus tard.

Le lendemain, Iris m’a appris que Sœur Josie allait devenir ma partenaire à l’avenir. Elle m’a dit que Josie avait commencé à réaliser des vidéos depuis moins d’un mois, qu’elle apprenait vite et qu’elle était déjà capable de faire son devoir de manière autonome. Plus tard, quand j’ai discuté avec Josie, celle-ci m’a expliqué le processus de travail très habilement, et nous avons décidé comment nous allions répartir les tâches, coopérer etc. Elle donnait vraiment l’impression de savoir ce qu’elle faisait. J’ai vite compris que j’étais moins compétente qu’elle, mais pour empêcher qu’Iris ne s’aperçoive de l’écart entre moi et Josie, j’ai pris soin, en sa compagnie, de ne pas exposer mes lacunes. Quand je ne savais pas résoudre certains problèmes, je m’informais le plus possible et j’essayais de les résoudre moi-même au lieu de m’adresser à elle. Je travaillais dur, mais mes progrès étaient lents. Quand notre dirigeante a examiné notre travail, de nombreux détails m’échappaient encore, mais Josie a répondu à presque toutes ses questions. Cela m’a déprimée, j’ai eu l’impression de ne servir à rien. Une semaine s’est vite écoulée, et comme je n’étais toujours pas autonome, Iris n’a pas pu partir pour aller commencer son nouveau devoir. Cela m’a encore plus embarrassée et je me suis sentie faible, mais je n’étais pas disposée du tout à m’ouvrir à Iris à propos de mon état, craignant, si elle apprenait que je déprimais parce que je n’apprenais pas vite, qu’elle pense que ma stature et mon calibre étaient faibles et que j’étais incompétente. À ce moment-là, je ne voulais pas qu’on voie dans quel terrible état j’étais. Je voulais juste me familiariser avec les tâches et commencer à travailler le plus vite possible, pour que Iris puisse enfin partir, et que je n’aie pas à avoir honte face à elle chaque jour. Mais ma croissance était encore très lente et je ne sentais pas la direction de Dieu. Dans ma souffrance, je suis venue devant Dieu pour prier et chercher, et je Lui ai demandé de m’aider à me connaître moi-même.

Un jour, j’ai lu ceci dans la parole de Dieu : « De quel genre de tempérament s’agit-il quand les gens font toujours semblant, qu’ils tentent sans cesse de se dissimuler, qu’ils prennent sans cesse des airs pour que les autres pensent du bien d’eux et qu’ils ne voient pas leurs défauts ou leurs points faibles, quand ils essaient en permanence de présenter leur meilleure facette ? Il s’agit d’arrogance, d’imposture, d’hypocrisie, il s’agit du tempérament de Satan, il s’agit de quelque chose de malfaisant » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Les principes que l’on devrait suivre dans son comportement). « Les gens eux-mêmes sont des êtres créés. Les êtres créés peuvent-ils parvenir à l’omnipotence ? Peuvent-ils devenir parfaits et sans défauts ? Peuvent-ils tout maîtriser, tout comprendre, voir tout clairement, et être capables de tout ? Non, c’est impossible. Cependant, il y a chez les humains des tempéraments corrompus, et une faiblesse fatale : dès qu’ils acquièrent une compétence ou apprennent un métier, ils ont l’impression d’être capables, d’être “arrivés”, d’avoir de la valeur et d’être des professionnels. Même s’ils sont quelconques, ils veulent tous se mettre en valeur en se donnant l’apparence d’individus connus ou exceptionnels, se transformer en petites célébrités et faire croire aux gens qu’ils sont parfaits, sans défauts ; aux yeux des autres, ils souhaitent devenir célèbres, puissants, ou passer pour de grands personnages, et ils veulent devenir forts, capables de tout, capables de tout surmonter. Ils ont l’impression que s’ils cherchaient à se faire aider, ils auraient l’air incapables, faibles et inférieurs et qu’on les regarderait de haut. C’est pourquoi ils veulent toujours sauver les apparences. Certains, quand on leur demande de faire quelque chose, disent qu’ils savent le faire alors qu’en réalité ils ne savent pas. Ensuite, en secret, ils cherchent et essaient d’apprendre à le faire, mais après avoir étudié la chose pendant plusieurs jours, ils ne comprennent toujours pas comment procéder. Quand on leur demande comment ils s’en sortent, ils répondent : “Je vais bientôt y arriver !” Mais dans leur cœur, ils pensent : “Je n’y suis pas encore, je ne comprends rien, je ne sais pas ce qu’il faut faire ! Je ne dois pas vendre la mèche, je dois continuer à faire bonne figure, je ne peux pas laisser les gens voir mes défauts et mon ignorance, je ne peux pas les laisser me mépriser !” Quel est le problème qui se pose, ici ? C’est là un enfer sur terre, qui consiste à essayer de sauver la face à tout prix. De quel genre de tempérament s’agit-il ? L’arrogance des gens comme ça ne connaît aucune limite, ces gens ont perdu toute raison. Ils ne veulent pas être comme tout le monde, ils ne veulent pas être des gens ordinaires, des gens normaux, mais des surhommes, des individus exceptionnels ou des champions. C’est un problème vraiment gigantesque ! En ce qui concerne les faiblesses, les défauts, l’ignorance, la stupidité et le manque de compréhension, dans le cadre d’une humanité normale, ils embellissent tout ça, et ne laissent pas voir ces aspects aux autres, puis ils continuent de se déguiser » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Les cinq conditions à respecter pour s’engager sur le bon chemin de la croyance en Dieu). Cette parole de Dieu a révélé mon état avec précision. Quand j’avais repris ce poste, je n’avais pensé qu’à maîtriser les tâches le plus vite possible, pour bien montrer que j’étais de bon calibre et capable de travailler. En prenant la relève, j’avais appris qu’Iris voulait partir sans tarder. Je ne pouvais pas maîtriser autant de processus professionnels en aussi peu de temps, mais même dire : « Je ne peux pas mémoriser autant de choses, forme-moi encore un peu », je n’avais pas osé le faire. J’avais même joué de vilains tours et fait délibérément des suggestions à ma sœur pour prouver mon calibre professionnel. J’avais voulu cacher à Iris que j’étais inférieure à Josie, j’avais donc dissimulé, et je m’étais déguisée encore plus, et j’avais fait très attention en compagnie d’Iris, de peur d’exposer mes lacunes par inadvertance. Comme il s’agissait de prendre la relève, la dirigeante et mes frères et sœurs observaient la manière dont je travaillais et je craignais qu’on me regarde de haut si mon calibre et ma véritable stature étaient exposés. Si la dirigeante avait vu que je n’avais aucun calibre, que j’étais inapte à faire des vidéos, et qu’elle m’avait renvoyée, j’aurais été vraiment embarrassée. Confrontée à des difficultés, je n’avais donc posé aucune question. Je m’étais sans cesse dissimulée, et je m’étais déguisée, alors comment aurais-je pu progresser ? Quand on commence un nouveau devoir, tout semble inhabituel, il est donc normal de ne pas comprendre des tas de choses. En plus de cela, mes capacités de travail me faisaient défaut, j’aurais dû poser des questions, chercher davantage, mais j’étais bien trop arrogante. Je voulais prouver que je m’en sortais, que je gérais ce travail, alors j’avais fait semblant de tout comprendre, je m’étais déguisée, ce qui avait entravé ma compréhension de choses, retardé la passation, et empêché Iris de partir. En fait, j’avais été nuisible. J’avais retardé notre travail, sans me sentir une seule fois coupable, tout en m’inquiétant qu’on voie mes vraies capacités, ou qu’on me prenne de haut. J’avais été tout à fait déraisonnable.

Plus tard, j’ai trouvé un chemin de pratique dans ces paroles de Dieu. Dieu Tout-Puissant dit : « Vous devez chercher la vérité pour résoudre tout problème qui se pose, quel qu’il soit, et ne devez en aucun cas vous déguiser ni présenter aux autres un faux visage. Vos insuffisances, vos déficiences, vos défauts, vos tempéraments corrompus : soyez complètement ouverts sur tous ces sujets, et échangez sur tous ces sujets. Ne les gardez pas pour vous. Apprendre à vous ouvrir est le premier pas vers l’entrée dans la vie, et c’est le premier obstacle et le plus difficile à surmonter. Une fois que tu l’as surmonté, il est facile d’entrer dans la vérité. Que signifie franchir ce pas ? Cela signifie que tu ouvres ton cœur et que tu montres tout ce que tu as, le bon et le mauvais, le positif et le négatif ; que tu te mets à nu devant les autres et devant Dieu ; que tu ne caches rien à Dieu, ne dissimulant rien, ne déguisant rien, exempt de tromperie et de ruse, et également ouvert et honnête avec les autres. De cette façon, tu vis dans la lumière, et non seulement Dieu te scrutera, mais les autres pourront également voir que tu agis selon les principes et avec une certaine transparence. Tu n’as pas besoin d’avoir recours à une quelconque méthode pour protéger ta réputation, ton image et ton statut, et tu n’as pas besoin non plus de dissimuler ni de déguiser tes erreurs. Tu n’as pas besoin de te consacrer à ces efforts inutiles. Si tu peux abandonner ces choses, tu seras très détendu, tu vivras sans chaînes ni douleurs et tu vivras entièrement dans la lumière. Apprendre à être ouvert quand tu échanges est la première étape vers l’entrée dans la vie. Ensuite, il faut que tu apprennes à analyser tes pensées et tes actions pour voir lesquelles sont mauvaises et lesquelles ne plaisent pas à Dieu, et il faut que tu les changes immédiatement et que tu les corriges. À quoi sert-il de les corriger ? Il s’agit d’accepter et d’adopter la vérité tout en se débarrassant des choses en toi qui appartiennent à Satan et en les remplaçant par la vérité. Auparavant, tu faisais tout en fonction de ton tempérament rusé, qui est mensonger et malhonnête : tu avais l’impression que tu ne pouvais rien obtenir sans mentir. Maintenant que tu comprends la vérité et que tu méprises les façons de faire de Satan, tu n’agis plus de cette manière : tu agis avec une mentalité d’honnêteté, de pureté et d’obéissance. Si tu ne caches rien, que tu ne joues pas un personnage, que tu ne fais pas semblant, ou que tu ne dissimules pas les choses, que tu te mets à nu devant les frères et sœurs, que tu ne caches pas tes idées et tes réflexions mais que tu permets plutôt aux autres de voir ton attitude honnête, alors la vérité prendra peu à peu racine en toi, elle fleurira et portera ses fruits, elle donnera des résultats, petit à petit. Si ton cœur est de plus en plus honnête et de plus en plus orienté vers Dieu, que tu sais protéger les intérêts de la maison de Dieu lorsque tu accomplis ton devoir et que ta conscience est troublée lorsque tu ne parviens pas à protéger ces intérêts, alors c’est la preuve que la vérité a eu un effet sur toi et qu’elle est devenue ta vie » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Troisième partie). Ayant lu ces paroles, j’ai compris que si vous avez des lacunes, ou un tempérament corrompu, si vous vous déguisez sans cesse pour faire illusion, vous êtes fourbe et malhonnête, et cela vient d’une nature satanique. Si vous faites cela, vous n’entrerez jamais dans la vérité. J’aurais dû être simple et ouverte quant à mes qualités et défauts, j’aurais dû être honnête avec les autres et avec Dieu. Ainsi, mon cœur serait devenu de plus en plus honnête, j’aurais pu vivre en présence de Dieu, mes problèmes et déviations auraient pu être inversés à temps, et j’aurais pu éviter de prendre le chemin erroné de la poursuite de la gloire et du statut. Après avoir trouvé un chemin de pratique, je me suis ouverte à Iris au sujet de mon état. Étonnamment, Iris m’a alors dit qu’elle a aussi compris qu’elle n’avait pas assumé ses responsabilités. Elle n’avait pensé qu’à son nouveau devoir et n’avait pas correctement assuré la passation. Elle a ajouté qu’elle ne partirait que lorsque j’aurais tout compris. Entendre ça m’a beaucoup émue. J’ai appris ainsi qu’en s’ouvrant aux autres et en leur montrant ses défauts et ses insuffisances, on pouvait obtenir leur aide et leur soutien, on pouvait s’associer avec eux dans ses devoirs, et surtout, on pouvait agir en adoptant une attitude honnête et obéissante. C’est vivre en présence de Dieu et se montrer raisonnable avec mon devoir, ce qui permet de gagner l’approbation de Dieu. Après ça, j’ai dit honnêtement à ma sœur ce que je saisissais dans le travail, et elle m’a aidée de façon ciblée, ce qui m’a beaucoup appris. J’ai aussi compris pourquoi j’avais eu tant de mal à faire mon devoir : parce que j’avais voulu me familiariser avec le travail et le maîtriser d’un seul coup, pour prouver que j’avais la capacité de le faire, ce qui m’avait fait perdre ma capacité à établir des priorités, et avait retardé mes progrès. Ensuite, j’ai classé les tâches par ordre d’importance et d’urgence, pour pouvoir les faire de façon ciblée et organisée, et je me suis vite familiarisée avec le travail. Grâce à cette expérience, j’ai goûté à la douceur de la pratique de la vérité. J’ai aussi vu l’importance des bonnes intentions et de l’honnêteté dans mon devoir. C’est la seule façon de gagner la direction et les bénédictions de Dieu. Ensuite, quand j’ai rencontré des problèmes que je ne comprenais pas, j’ai cherché de façon proactive avec mes frères et sœurs pour trouver des solutions. Après avoir pratiqué de la sorte un moment, j’ai cru que mon désir de réputation et de statut s’était affaibli, et que, par ma pratique de l’ouverture et de l’honnêteté, j’étais parvenue à une certaine entrée. Mais bientôt, la façon dont je me voyais a changé.

Environ un mois plus tard, comme je n’étais pas à la hauteur de la tâche, et du fait d’une réduction de la charge de travail, ma dirigeante m’a fait reprendre mon travail précédent, l’abreuvement des nouveaux arrivants. C’était très embarrassant, et je ne voulais pas faire face aux frères et sœurs avec lesquels j’avais déjà assumé ce devoir. J’ai eu envie de fuir et d’aller prêcher l’Évangile, à la place, mais il avait déjà été décidé que je reprenne mon travail d’abreuvement. Je me suis avachie comme une baudruche qui se dégonfle, incapable de me relever. Une sœur près de moi a vu que mon état n’était pas bon, elle m’a envoyé un passage de la parole de Dieu sur l’obéissance, et dit qu’elle voulait bavarder avec moi. Je me suis tout de suite méfiée : « Ma sœur avait-elle vu que j’étais dans un mauvais état ? Allait-elle me mépriser si elle apprenait qu’on m’avait éliminée de mon groupe précédent ? Si elle comprenait que j’étais négative parce que je n’arrivais pas à renoncer à mon image, allait-elle penser que j’avais cru en Dieu pendant des années sans gagner la moindre vérité-réalité ? Allait-elle penser que je ne poursuivais pas la vérité ? » Alors, je me suis justifiée : « La production vidéo ne nécessitant plus autant de personnes, j’aurais été transférée tôt ou tard. Sœur Mélanie a aussi été transférée. » J’avais évoqué Mélanie parce qu’elle avait supervisé le travail d’abreuvement à l’origine, et que, si elle était de retour, il était normal que je revienne aussi. M’ayant écoutée, ma sœur n’a pas posé d’autres questions. Je me suis dit qu’à ce stade, je ne pouvais pas être faible, je devais me montrer forte et accomplir activement mon devoir, pour que tous voient que cela ne me dérangeait pas d’être transférée, et que je pouvais me soumettre. J’ai fait de mon mieux pour me déguiser et sembler être forte, mais je me sentais en fait malheureuse et déprimée. Parfois, je me disais que j’avais rejeté l’aide de ma sœur et que je l’avais regretté : « Elle m’avait offert de l’aide, pourquoi l’ai-je rejetée pour protéger mon image ? Pourquoi n’ai-je pas pu m’ouvrir à elle ? »

Plus tard, ce passage de la parole de Dieu envoyé par une sœur m’a éclairée sur mon état. Dieu Tout-Puissant dit : « Les êtres humains corrompus sont doués pour se dissimuler. Quoi qu’ils fassent, quelle que soit la corruption qu’ils manifestent, ils sont toujours en train de se dissimuler. Si quelque chose tourne mal ou s’ils font quelque chose de mal, ils veulent rejeter la faute sur les autres. Ils veulent s’attribuer le mérite des bonnes choses, et rejeter la faute sur les autres pour les mauvaises choses. N’y a-t-il pas beaucoup de dissimulations de ce genre dans la vie réelle ? Il y en a beaucoup trop. Faire des erreurs ou se dissimuler : lequel des deux se rapporte au tempérament ? La dissimulation est une question de tempérament, elle implique un tempérament arrogant, le mal et la tricherie ; elle est particulièrement méprisée par Dieu. En fait, quand tu te dissimules, tout le monde comprend ce qui se passe, mais tu penses que les autres ne le voient pas, et tu fais tout ton possible pour argumenter et te justifier, afin de sauver la face et de faire croire à tout le monde que tu n’as rien fait de mal. N’est-ce pas stupide ? Qu’en pensent les autres ? Comment se sentent-ils ? Malades et dégoûtés. Si, ayant commis une erreur, tu peux t’en occuper correctement, permettre à tous les autres d’en parler, leur permettre de commenter cette erreur et de la discerner, si tu peux t’ouvrir à ce sujet et l’analyser, qu’est-ce que les autres penseront de toi ? Ils diront que tu es une personne honnête car ton cœur est ouvert à Dieu. Ils seront capables de voir ton cœur à travers tes actes et ton comportement. Mais si tu essaies de te dissimuler et de tromper tout le monde, les gens auront une piètre opinion de toi, et ils diront que tu es stupide et que tu manques de sagesse. Si tu n’essaies pas de faire semblant ou de te justifier, si tu parviens à admettre tes erreurs, tout le monde dira que tu es honnête et sage. Et qu’est-ce qui te rend sage ? Tout le monde commet des erreurs. Tout le monde a des défauts et des failles. Et en réalité, tout le monde a le même tempérament corrompu. Ne te crois pas plus noble, parfait et gentil que les autres ; c’est là être profondément déraisonnable. Quand tu seras lucide quant aux tempéraments corrompus des gens, ainsi qu’à l’essence et au vrai visage de leur corruption, tu n’essaieras plus de dissimuler tes propres erreurs, et tu ne tiendras pas non plus rigueur aux autres de leurs erreurs : tu seras capable de faire face à ces deux aspects des choses correctement. Ce n’est qu’alors que tu deviendras perspicace et que tu n’agiras pas stupidement, et que tu deviendras sage. Ceux qui ne sont pas sages sont stupides et ils ruminent en permanence leurs fautes bénignes, tout en se montrant sournois dans les coulisses. C’est écœurant à observer. En réalité, tes agissements sont d’emblée évidents pour les autres, pourtant tu continues ouvertement de jouer la comédie. Pour les autres, cela s’apparente à un spectacle burlesque. N’est-ce pas stupide ? Si, vraiment. Les gens stupides n’ont aucune sagesse. Ils ont beau écouter nombre de sermons, ils ne comprennent toujours pas la vérité et ne perçoivent pas correctement les choses. Ils ne descendent jamais de leurs grands chevaux, pensant être différents de tous les autres, et plus respectables. Il s’agit là d’arrogance et de suffisance, de stupidité » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Les principes que l’on devrait suivre dans son comportement). J’étais l’idiote révélée dans cette parole de Dieu, qui jouait sans cesse un rôle devant les autres, comme un clown. Durant cette période, du fait de mon transfert, j’avais cru avoir perdu renommée et statut, j’avais mal compris, j’étais devenue négative. Ma sœur avait voulu m’aider, mais je ne m’étais pas ouverte pour chercher la vérité avec elle afin de résoudre mes problèmes. À la place, je m’étais tout de suite méfiée. J’avais soupçonné qu’elle avait vu que j’étais négative, désobéissante, alors j’avais cherché à dissimuler ma faiblesse et à donner une image améliorée de moi-même. J’avais été vraiment malhonnête ! J’avais trompé ma sœur en agissant ainsi, et préservé mon image, mais je n’avais pas pu obtenir son aide et son soutien. Mon état négatif n’avait pu être résolu rapidement, et j’avais vécu dans l’obscurité et la souffrance. N’était-ce pas stupide ? J’étais la seule coupable et je méritais de souffrir ! Je croyais en Dieu depuis des années, mais mon tempérament corrompu n’avait guère changé, et chaque fois qu’il s’était agi de mon image ou de mon statut, je m’étais involontairement dissimulée et déguisée. Je ne m’étais jamais confiée à mes frères et sœurs, j’avais vécu dans les ténèbres, comme une prisonnière asservie par Satan. J’étais malheureuse et faible, et je ne pouvais pas m’échapper. J’étais vraiment pitoyable ! J’ai prié Dieu, encore et encore : « Dieu, je me déguise sans cesse afin d’être admirée, et je vis dans la détresse. Aide-moi, s’il Te plaît, et guide-moi pour que je puisse me comprendre et me détester, me repentir sincèrement et changer. »

Un jour, j’ai lu ce passage de la parole de Dieu qui révèle les antéchrists. Dieu Tout-Puissant dit : « Quel que soit le contexte, quel que soit le devoir qu’ils accomplissent, les antéchrists essaieront de donner l’impression qu’ils ne sont pas faibles, qu’ils sont toujours forts, pleins de confiance, jamais négatifs. Ils ne révèlent jamais leur véritable stature ni leur véritable attitude envers Dieu. En fait, au fond de leur cœur, croient-ils vraiment qu’il n’y a rien qu’ils ne puissent pas faire ? Croient-ils sincèrement être exempts de toute faiblesse, de toute négativité et de toute effusion de corruption ? Absolument pas. Ils savent bien jouer la comédie, ils sont habiles à cacher les choses. Ils aiment montrer leur côté fort et honorable ; ils ne veulent pas qu’on voie ce qui, chez eux, est faible et vrai. Leur but est évident : il s’agit tout simplement de sauver la face, de protéger la place qu’ils ont dans le cœur des gens. Ils pensent que s’ils s’ouvrent aux autres sur leur propre négativité et sur leur propre faiblesse, s’ils révèlent leur côté rebelle et corrompu, cela nuira gravement à leur statut et à leur réputation : cela créera plus de problèmes que cela n’en vaut la peine. Ils préfèrent donc garder strictement pour eux leur faiblesse, leur rébellion et leur négativité. Et s’il arrive vraiment qu’un jour tout le monde voie leur côté faible et rebelle, le fait qu’ils sont corrompus et qu’ils n’ont pas changé du tout, ils continueront à jouer la comédie. Ils pensent que s’ils admettent avoir un tempérament corrompu, être une personne ordinaire, quelqu’un de petit et d’insignifiant, alors ils perdront leur place dans le cœur des gens, ils perdront la vénération et l’adoration de tous et ils auront donc complètement échoué. Et donc, quoi qu’il arrive, ils n’iront pas simplement s’ouvrir aux autres : quoi qu’il advienne, ils ne céderont leur pouvoir et leur statut à personne d’autre. Au lieu de cela, ils s’efforcent de rivaliser autant qu’ils le peuvent et ils n’abandonneront jamais. […] Ils ne révèlent jamais leurs faiblesses aux frères et sœurs et ne reconnaissent jamais leurs lacunes et leurs défauts ; ils font plutôt de leur mieux pour les dissimuler. On leur demande : “Tu crois en Dieu depuis tant d’années, n’as-tu jamais eu de doutes concernant Dieu ?” Ils répondent : “Non.” On leur demande : “As-tu jamais regretté d’avoir renoncé à tout pour te dépenser pour Dieu ?” Ils répondent : “Non.” On leur demande : “Quand tu étais malade et malheureux, ton foyer t’a-t-il manqué ?” Et ils répondent : “Jamais.” Comme tu le vois, les antéchrists se targuent d’être inébranlables, volontaristes, capables de renoncer, de souffrir, d’être des gens tout simplement sans failles et sans défauts ni problèmes. Si quelqu’un souligne leur corruption et leurs défauts, les traite équitablement, comme des frères ou des sœurs normaux, et s’ouvre et échange avec eux, comment réagissent-ils ? Ils font tout leur possible pour s’innocenter et se justifier, pour prouver qu’ils ont raison, et, en fin de compte, pour montrer aux autres qu’ils n’ont aucun problème, qu’ils sont des personnes spirituelles parfaites. Tout cela n’est-il pas un faux-semblant ? Tous ceux qui pensent être sans défaut et saints sont, sans exception, des imposteurs. Pourquoi dis-Je qu’ils sont tous des imposteurs ? Dites-Moi, y a-t-il une seule personne sans défaut dans l’humanité corrompue ? Y a-t-il une seule personne vraiment sainte ? (Non.) Bien sûr que non. Comment les hommes pourraient-ils être sans défaut alors qu’ils ont été si profondément corrompus par Satan et que, en outre, ils ne possèdent pas la vérité de manière innée ? Seul Dieu est saint ; l’humanité tout entière est souillée. Si une personne se présentait comme sainte, affirmait qu’elle n’avait aucun défaut, que serait cette personne ? Ce serait un diable, Satan, l’archange, un authentique antéchrist. Seul un antéchrist prétendrait être une personne sainte et sans défaut » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Section 9 (Partie X)). Après avoir lu cette parole de Dieu, j’ai été bouleversée. Pour préserver leur situation et leur image parmi les gens, les antéchrists ont recours au déguisement et au mensonge afin de tromper et d’égarer les gens, et de passer pour des êtres parfaits et spirituels qui n’ont jamais de faiblesses et n’exposent jamais de corruption. Ils font cela pour occuper une place parmi les gens et être admirés par eux. J’ai examiné mon comportement et vu que j’étais comme un antéchrist. Sans cesse, je faisais semblant et je me déguisais quand je parlais et agissais. Quand j’avais fait des vidéos, je ne m’étais pas ouverte pour chercher au sujet de mes questions et difficultés, j’avais préféré retarder le travail pour préserver mon statut et mon image. Quand j’avais été transférée, j’avais craint que ma sœur découvre que j’avais été écartée et qu’elle me regarde de haut, alors j’avais trouvé des excuses pour dissimuler les faits, et j’avais essayé de faire croire que j’étais revenue pour les besoins du travail. C’était une méthode méprisable ! J’ai également songé que quelles que soient les difficultés que je rencontrais et ma négativité, je m’étais rarement ouverte, de crainte qu’on me regarde de haut, et quand je l’avais fait, cela avait été de pure forme. La plupart du temps, je ne parlais que de ma pratique positive, pour faire croire aux gens que j’avais une stature, que je pratiquais la vérité quand je la comprenais. Je travaillais vraiment dur pour gérer mon image et mon statut, tout ce que je disais et faisais n’était que déguisement et faux-semblants. Face aux échecs et aux revers, je me suis efforcée de faire preuve d’une plus grande stature que les autres pour que les gens m’admirent. J’ai songé aux antéchrists expulsés de l’Église. Bon nombre d’entre eux énonçaient souvent des paroles et des doctrines, criaient des slogans, prétendaient qu’ils cherchaient la vérité avec ferveur, comme s’ils n’avaient pas été corrompus par Satan. Même s’ils avaient été admirés et vénérés un moment, leur nature était de ne pas aimer et de mépriser la vérité et en fin de compte, parce qu’ils avaient fait beaucoup de mal, ils avaient été révélés et bannis par Dieu. Dieu ne tolère aucune offense à Son tempérament. Dieu condamne de tels hypocrites, et Il ne sauve pas ces gens. Si je refusais de poursuivre la vérité, et me déguisais sans cesse en me basant sur mon tempérament satanique, je n’allais pas seulement nuire à ma propre vie, j’allais être condamnée et bannie par Dieu ! J’ai su que mon état était très dangereux. Je ne voulais plus être hypocrite. Je voulais juste me repentir et changer.

Les jours suivants, j’ai délibérément cherché des passages de la parole de Dieu liés à l’honnêteté. J’ai trouvé ce passage, qui disait : « Indépendamment de ce qui t’arrive, si tu veux dire la vérité et être quelqu’un d’honnête, tu dois être capable d’abandonner ton orgueil et ta vanité. Quand tu ne comprends pas quelque chose, dis-le que tu ne comprends pas. Quand quelque chose n’est pas clair, dis-le que ce n’est pas clair. N’aie pas peur que les autres te méprisent ou déchantent à ton sujet. À force de parler constamment du fond du cœur et de dire ainsi la vérité, tu trouveras la joie, la paix et un sentiment de liberté et d’émancipation dans ton cœur : la vanité et l’orgueil ne te domineront plus. Peu importe avec qui tu interagis, si tu parviens à exprimer ce que tu penses vraiment, à ouvrir ton cœur aux autres et à ne pas prétendre savoir des choses que tu ignores, il s’agit alors d’une attitude honnête. Il peut arriver que des gens te regardent de haut et te traitent d’idiot parce que tu dis toujours la vérité. Que faire dans une telle situation ? Tu devrais dire : “Même si tout le monde me traite d’idiot, je prends la résolution d’être quelqu’un d’honnête, et non quelqu’un de fourbe. Je parlerai vrai et conformément aux faits. Même si je suis immonde, corrompu et sans valeur devant Dieu, je persisterai à dire la vérité sans faux-semblant ni déguisement.” Si tu parles ainsi, ton cœur sera serein et en paix. Pour être quelqu’un d’honnête, tu dois abandonner ta vanité et ton orgueil et, pour dire la vérité et exprimer tes véritables sentiments, tu ne devrais pas craindre les moqueries et le mépris des autres. Même si les autres te traitent comme un idiot, tu ne devrais pas répondre ou te défendre. Si tu arrives à pratiquer la vérité de cette manière, tu peux devenir quelqu’un d’honnête » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Seul quelqu’un d’honnête peut vivre une véritable ressemblance humaine). Cette parole de Dieu m’a donné un chemin de pratique. Quelles que soient nos corruptions ou nos faiblesses, ou les choses que nous ne comprenons pas, et quoi que les autres pensent, ce n’est qu’en s’ouvrant, en cherchant la vérité et en poursuivant l’honnêteté que l’on peut échapper peu à peu à l’esclavage et au contrôle exercés par nos tempéraments corrompus, et vivre librement, en étant soulagés. Je me suis jurée que j’étais prête à pratiquer conformément à la parole de Dieu et à chercher à devenir une personne simple et ouverte. Après avoir recommencé à abreuver les nouveaux arrivants, je ne me suis plus déguisée comme avant. Dans les réunions, je me suis ouverte à mes frères et sœurs au sujet de mon véritable état durant cette période. Même si j’ai exposé la dure réalité en expliquant comment j’avais préservé mon image et mon statut, au moins ils ont appris quel était mon véritable état. En faisant ça, j’ai eu l’impression qu’on m’avait enlevé un lourd fardeau qui pesait sur mon cœur, j’ai éprouvé un grand soulagement et je me suis sentie très à l’aise. En outre, mes frères et sœurs ne m’ont pas regardée de haut, et ils ont pu tirer des leçons de mon expérience. Ma dirigeante a échangé avec moi, elle m’a aidée et soutenue après avoir appris mon état, ce qui m’a fait prendre conscience des dangers et conséquences de ma poursuite de la gloire et du statut.

Grâce à cette expérience, j’ai compris qu’être honnête au lieu de me déguiser était le signe d’une attitude de vraie repentance devant Dieu. Ce n’est qu’en pratiquant la vérité et en étant honnête que la route peut s’élargir et devenir plus lumineuse.

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