Recherchée, mais innocente

2 avril 2024

Par Liu Yunying, Chine

En mai 2014, le Parti communiste chinois a monté de toutes pièces l’affaire de Zhaoyuan, dans le Shandong, pour accuser et calomnier l’Église de Dieu Tout-Puissant, puis il a immédiatement lancé une « Bataille des cent jours » à l’échelle nationale pour arrêter ses membres. De nombreux frères et sœurs ont été arrêtés. En l’espace de seulement deux mois, de septembre à novembre, plus de 30 frères et sœurs de mon comté ont été arrêtés les uns après les autres. À l’époque, j’étais responsable des travaux de plusieurs Églises et chaque jour, sous l’œil vigilant de la police, je faisais déménager des frères et sœurs en danger et je faisais transférer des livres sur la foi en Dieu. À tout moment, je risquais d’être arrêtée. Un soir, un frère qui avait été arrêté et relâché m’a dit que les policiers qui l’avaient interrogé avaient mentionné mes informations personnelles et qu’ils lui avaient même montré ma photo en lui demandant s’il me connaissait. Ce frère a ajouté que j’étais la cible principale des arrestations et m’a conseillé de partir immédiatement. Je me suis dit : « Tant de frères et sœurs ont été arrêtés, et il reste encore beaucoup de travail à faire pour en gérer les conséquences. De plus, certains frères et sœurs se sentent faibles à cause des arrestations et de la persécution du grand dragon rouge, et ils ont besoin de soutien et d’aide. Je ne partirai que dans quelques jours. » Mais mon frère m’a exhortée avec insistance : « Tu ferais mieux de partir ce soir. Ne reste pas ici. Il y a des caméras partout sur la route, et la police te trouvera dès qu’elle aura examiné les enregistrements de surveillance. » Quand j’ai entendu cela, la terreur s’est soudainement emparée de moi et j’ai commencé à paniquer. J’ai alors rapidement pris des dispositions pour le reste du travail de l’Église, et j’ai fui vers un comté voisin.

Un frère et une sœur âgés ont pris le risque de me recevoir. Comme il y avait des caméras à l’extérieur, je ne pouvais pas sortir, et j’ai donc dû rester chez eux. Leur fils travaillait dans une école, et le gouvernement avait publié une circulaire disant que tout le personnel enseignant et les membres de leur famille ne pouvaient avoir de croyances religieuses sous peine d’être démis de leurs fonctions. Ainsi, craignant pour son avenir, leur fils s’opposait à la croyance de ses parents en Dieu. La sœur, ayant peur que son fils me voie à la maison et me dénonce à la police, a dû s’arranger pour que je m’installe dans le grenier. Chaque fois que le fils de ma sœur revenait, j’étais très stressée. Une fois, son fils est monté chercher quelque chose. De peur qu’il me trouve, je me suis cachée derrière la porte et je n’ai plus osé bouger. Il s’est trouvé qu’à ce moment-là, la fumée de l’huile de la cuisine montait par la cheminée et que je n’ai pas pu m’empêcher de tousser. J’ai vite couvert ma tête et ma bouche avec une couette, si bien que je pouvais à peine respirer. La sœur avait un autre fils qui habitait à côté et j’entendais le son de sa télé quand il montait le volume, alors, pour rester cachée, je n’osais pas allumer les lumières du grenier et je parlais généralement le plus bas possible. C’était l’hiver à ce moment-là et la pièce était très froide, mais je n’osais pas sortir au soleil. Après un long moment, j’ai commencé à me sentir très déprimée, et je me suis demandé : « Quand vais-je pouvoir arrêter de vivre comme ça ? Quand pourrai-je retrouver ma famille et sortir avec mes frères et sœurs pour accomplir mon devoir ? » À cette époque, j’ai beaucoup prié Dieu, en Lui demandant de me guider et de m’éclairer afin de comprendre Sa volonté et de savoir comment vivre cette situation.

Plus tard, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Vous vous souvenez peut-être tous de ces paroles : “Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire.” Vous avez tous déjà entendu ces paroles, pourtant aucun d’entre vous n’en a compris la vraie signification. Aujourd’hui, vous avez acquis une conscience profonde de leur véritable signification. Ces paroles seront accomplies par Dieu dans les derniers jours, et elles s’accompliront en ceux qui ont été brutalement persécutés par le grand dragon rouge dans le pays où il se tapit. Le grand dragon rouge persécute Dieu et est l’ennemi de Dieu ; et ainsi, dans ce pays, ceux qui croient en Dieu sont donc soumis à l’humiliation et à l’oppression, et par conséquent, ces paroles s’accomplissent en vous, en ce groupe de personnes. Parce qu’elle est entreprise sur une terre qui s’oppose à Dieu, toute l’œuvre de Dieu se heurte à de terribles obstacles, et l’accomplissement de nombre de Ses paroles demande du temps ; ainsi, les hommes sont épurés grâce aux paroles de Dieu, ce qui constitue également un élément de souffrance. Il est extrêmement difficile pour Dieu d’accomplir Son œuvre dans le pays du grand dragon rouge. Cependant, c’est grâce à cette difficulté que Dieu accomplit une étape de Son œuvre : rendre manifestes Sa sagesse et Ses prodigieuses réalisations, et saisir cette occasion pour rendre complet ce groupe de personnes » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, L’œuvre de Dieu est-elle aussi simple que l’homme l’imagine ?). D’après la parole de Dieu, j’ai compris que lorsqu’on croit en Dieu dans ce pays gouverné par le PCC, la persécution est inévitable, mais Dieu utilise cette situation pour perfectionner la foi des gens. J’ai repensé à l’époque où je n’étais pas dans une telle situation, j’avais pensé être capable d’endurer des épreuves et avoir foi en Dieu, mais une fois que j’ai été chassée au point de me retrouver sans abri, de devoir me cacher et de perdre complètement ma liberté et qu’il a fallu que je souffre vraiment, j’ai nourri des plaintes dans mon cœur et tout ce que j’ai voulu, c’est m’échapper. Ce n’est qu’à travers ce que les faits ont révélé que je me suis aperçue que je n’avais aucune véritable foi en Dieu, aucune obéissance, et que ma stature était très petite. J’ai aussi pensé que pendant ces quelques mois, le PCC avait saccagé frénétiquement des maisons et arrêté des gens, saisi l’argent de l’Église et fait fuir de nombreux frères et sœurs hors de chez eux, bouleversant complètement leur vie et les laissant sans même un endroit où vivre. En arrêtant et en persécutant les gens, le PCC a fait énormément de mal. Son but n’était-il pas simplement de détourner les gens de Dieu et de les faire trahir Dieu ? Si, dans une telle situation, je devenais faible, si je me retirais, ou même, si je me plaignais, je tomberais dans les pièges de Satan et je perdrais mon témoignage. Une fois que j’en ai pris conscience, j’ai ressenti moins de douleur et de tourment dans mon cœur. J’ai pensé : « Peu importe combien de temps je dois rester ici et combien je dois souffrir, je veux me soumettre aux arrangements de Dieu. »

Au bout de quelques mois, il semblait que les enquêtes étaient devenues moins intenses, et je suis donc allée dans une autre ville accomplir mon devoir. Pour plus de sécurité, j’ai coupé mes cheveux longs et je portais un chapeau, un masque et des lunettes lorsque je sortais pour aller aux réunions. Je prenais de petites rues et suivais des itinéraires détournés, faisant de mon mieux pour ne pas me faire remarquer. Je pensais que tant que je ferais attention, je pourrais encore faire mon devoir. Mais quelques mois plus tard, quelle ne fut pas ma surprise lorsque, un soir, mon dirigeant s’est précipité vers moi et m’a dit : « La police a publié sur Internet des informations sur toi. Ils te cherchent. L’avis de recherche a été envoyé sur les téléphones portables des habitants du centre de notre ville et d’autres secteurs des environs pour leur demander de signaler s’ils te voyaient. La police a découvert que ton oncle t’avait prêché l’Évangile, et ils ont déjà arrêté ton oncle et ta tante. Pour ta sécurité, tu ne peux plus sortir pour accomplir ton devoir. » Par la suite, j’ai appris que les policiers avaient trouvé mon grand-père âgé de 80 ans et l’avaient interrogé pour savoir où j’étais. Ils avaient également fermé le centre de physiothérapie de mon oncle. De plus, la police cherchait ma mère et ma sœur, si bien qu’elles ne pouvaient pas rentrer chez elles, elles non plus. Quand j’ai appris cette nouvelle, j’étais très en colère. Ma croyance en Dieu était juste et bonne. Pourquoi le Parti communiste opprimait-il si violemment les gens qui croient en Dieu ? Pourquoi n’y avait-il pas d’équité ni de liberté de croyance en Chine ? J’avais d’abord pensé retourner secrètement voir ma famille, mais je ne m’attendais pas à me retrouver fichée parmi les personnes recherchées, ni à ce qu’on menace et intimide ma famille. Même si j’avais une maison, je ne pouvais pas rentrer, et mes proches étaient impliqués et arrêtés. Je me rendais compte que j’étais désormais une criminelle recherchée, et je me demandais ce que mes amis et mes proches diraient de moi. Penseraient-ils que j’avais fait quelque chose de mal ? Comment allais-je pouvoir les regarder en face désormais ? En y pensant, je ne pouvais pas empêcher mes larmes de couler. Plus j’y pensais, plus j’étais malheureuse. Je trouvais qu’il était trop difficile de croire en Dieu en Chine. Dans ma douleur, j’ai prié Dieu : « Ô Dieu ! Je ne sais pas comment me sortir de là. Donne-moi foi et force, et guide-moi dans la compréhension de Ta volonté. » Après avoir prié, j’ai pensé à l’hymne de la parole de Dieu « Une vie pleine de sens », qui dit ceci : « Tu es un être créé : tu dois bien sûr adorer Dieu et chercher à vivre une vie qui a du sens. Puisque tu es un être humain, tu dois te dépenser pour Dieu et endurer toute souffrance ! Tu dois accepter volontiers et avec assurance les petites souffrances auxquelles tu es soumis aujourd’hui et vivre une vie qui est pleine de sens, comme Job et Pierre. Vous êtes des gens qui suivent le bon chemin, ceux qui cherchent à s’améliorer. Vous êtes des gens qui se lèvent dans la nation du grand dragon rouge, ceux que Dieu appelle justes. N’est-ce pas la vie qui a le plus de sens ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Pratique (2)). En l’écoutant, j’étais émue aux larmes. Il est juste et bon que les êtres créés croient en Dieu et Le vénèrent, et Dieu approuve cela. J’ai pensé à Job, qui craignait Dieu et s’éloignait du mal. Bien qu’il ait perdu ses enfants et ses biens, souffert de furoncles sur tout le corps et qu’il ait été jugé et incompris par sa femme et ses amis, il avait néanmoins gardé la foi en Dieu, il avait loué Dieu dans ses souffrances, il avait tenu ferme dans son témoignage pour Dieu et avait humilié Satan. Il y avait aussi Pierre, qui, toute sa vie, avait cherché à connaître et aimer Dieu. Il avait connu des centaines d’épreuves et d’épurements, avait enduré de grandes douleurs et avait finalement été crucifié à l’envers pour Dieu, livrant ainsi un témoignage beau et retentissant. En tant qu’être créé, il est si important de pouvoir tenir ferme dans son témoignage pour Dieu et d’obtenir l’approbation du Créateur ! À l’époque, j’étais recherchée et poursuivie par le Parti communiste à cause de ma croyance en Dieu. Même si mes proches et mes amis m’avaient mal comprise et m’avaient abandonnée, il n’y avait pas de quoi avoir honte, parce que je suivais le bon chemin dans la vie et faisais la chose la plus droite. En y réfléchissant, j’ai moins ressenti de douleur et je me suis plutôt sentie fière de moi, d’avoir pu souffrir de cette façon.

Un jour de janvier 2016, une sœur m’a tendu un jeu de cartes à jouer. En le prenant, j’ai vu que ma photo et des informations sur mon identité étaient imprimées dessus. Mon nom, le numéro de ma carte d’identité et l’adresse déclarée de mon domicile y figuraient, et il y était écrit que j’étais répertoriée sur Internet comme une fugitive par le Bureau de la sécurité publique en tant que « criminelle soupçonnée d’organiser et d’utiliser une organisation sectaire pour nuire à l’application de la loi ». Un numéro de téléphone de dénonciation était également imprimé sur la carte à jouer, avec une mention disant que les informateurs pourraient être récompensés. La sœur m’a dit que la police distribuait des jeux de cartes sur lesquels figuraient des photos et des informations sur moi-même et sur trois autres sœurs ayant des responsabilités dans l’Église, pêle-mêle avec des meurtriers et des voleurs. Plus tard, mes frères et sœurs m’ont informée qu’ils avaient vu un avis de recherche me concernant sur les écrans géants à l’extérieur de la gare, et sur le tableau d’affichage situé à l’entrée du Bureau de la sécurité publique. Entendre tout cela m’a tout simplement étonnée. J’avais envie de leur demander : « Quelle loi ai-je enfreinte ? Qu’est-ce que j’ai fait de contraire à la loi ? Pourquoi utilisez-vous des moyens aussi peu scrupuleux pour me traquer et me capturer ? » Je n’ai pas pu m’empêcher de me rappeler ce passage de la parole de Dieu : « Pendant des milliers d’années, ce pays a été une terre d’ordures. Il est insupportablement sale, la misère abonde, les fantômes pullulent partout, trichant et trompant, portant des accusations sans fondement, étant impitoyables et vicieux, piétinant cette ville fantôme et la laissant jonchée de cadavres. L’odeur de la pourriture imprègne l’air et couvre le pays qui est fortement gardé. Qui peut voir le monde au-delà des cieux ? Le diable ligote fortement tout le corps de l’homme, il lui voile les yeux et lui scelle les lèvres fermement. Le roi des démons a tout saccagé pendant plusieurs milliers d’années jusqu’à nos jours alors qu’il surveille toujours la ville fantôme de près, comme si elle était un palais impénétrable de démons ; ces chiens de garde en meute, pendant ce temps, surveillent de leurs yeux vifs, craignant profondément que Dieu les prenne au dépourvu et les anéantisse tous, ne leur laissant aucun lieu de paix et de bonheur. Comment les gens d’une ville fantôme de ce genre pourraient-ils avoir déjà vu Dieu ? Ont-ils déjà joui du charme et de la beauté de Dieu ? Quelle idée ont-ils des choses du monde humain ? Lequel d’entre eux peut comprendre l’acharnement de Dieu ? Peu étonnant donc que Dieu incarné reste complètement caché : dans une société de ténèbres comme celle-là, où les démons sont impitoyables et inhumains, comment le roi des démons, qui tue les gens sans sourciller, pourrait-il tolérer l’existence d’un Dieu qui est beau, bon et saint ? Comment pourrait-il applaudir et acclamer l’arrivée de Dieu ? Ces laquais ! Ils rendent la gentillesse avec la haine, il y a longtemps qu’ils se sont mis à traiter Dieu en ennemi, ils abusent Dieu, ils sont sauvages à l’extrême, ils n’ont pas la moindre considération pour Dieu, ils saccagent et pillent, ils ont perdu toute conscience, ils vont à l’encontre de toute conscience et ils tentent l’innocent jusqu’à l’insanité. Ancêtres des anciens ? Leaders bien-aimés ? Ils s’opposent tous à Dieu ! Leur ingérence a tout laissé sous le ciel dans un état de ténèbres et de chaos ! Liberté de religion ? Les droits et intérêts légitimes des citoyens ? Tout cela n’est qu’une ruse pour camoufler le péché ! » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, L’œuvre et l’entrée (8)). Ces paroles de Dieu révélaient la vraie nature du grand dragon rouge. Le PCC est un ennemi de Dieu, un démon qui résiste à Dieu et Le hait, et l’endroit où il règne est le repaire du diable Satan. Il refuse simplement de permettre à Dieu d’exister, et encore moins permet-il aux gens de croire au vrai Dieu et de suivre le droit chemin. C’est pourquoi il définit le christianisme comme étant une « secte » et la Bible comme de la « littérature sectaire » et qu’il arrête les chrétiens de façon aussi arbitraire. Afin de bannir l’œuvre de Dieu des derniers jours, il fabrique toutes sortes de rumeurs et crée de fausses affaires criminelles pour piéger et discréditer l’Église de Dieu Tout-Puissant, il poursuit les croyants et ordonne leur arrestation comme s’ils étaient les plus odieux des criminels, et il trompe ceux qui ne connaissent pas les faits et les incite à haïr les croyants et à résister à Dieu à ses côtés. Le Parti communiste profère vraiment tous les mensonges possibles et accomplit toujours les pires choses imaginables ! Prenant la mesure de tout cela, j’ai renforcé ma détermination à abandonner le grand dragon rouge et à suivre Dieu jusqu’au bout ! Par la suite, j’ai appris par mon dirigeant que deux sœurs qui figuraient comme moi sur les cartes à jouer en tant que personnes recherchées avaient été arrêtées et condamnées à quatre ans de prison.

Quatre mois plus tard, la police a offert 10 000 yuans de plus pour mon arrestation. Une sœur de ma ville natale m’a envoyé une lettre qui me disait que le secrétaire du Parti du village répandait des rumeurs selon lesquelles, parce que je croyais en Dieu, je ne voulais plus voir ma famille et mes proches, et que j’agissais contre le gouvernement. Au fil du temps, les rumeurs sont devenues de plus en plus scandaleuses, et certains ont commencé à raconter que j’étais devenue folle ou que je vendais de la drogue. Quand les gens des villages voisins ont entendu ces rumeurs, ils m’ont tous calomniée et condamnée. Mon jeune frère a trouvé ces rumeurs si insupportables et s’est tellement inquiété pour moi qu’il en a sangloté et qu’il a voulu venir me retrouver. Quand j’ai appris cette nouvelle, je n’ai pas pu me calmer ni empêcher mes larmes de couler. Je voulais vraiment me présenter devant ma famille et mes amis et leur expliquer que je croyais au vrai Dieu, que je suivais le droit chemin et que je n’avais rien fait d’illégal. J’avais envie de courir voir mon frère, de le réconforter et de lui faire savoir qu’il ne devait pas s’inquiéter pour moi. Mais si j’étais revenue comme ça, j’aurais à coup sûr été arrêtée par la police et mis en danger les frères et sœurs avec qui j’avais été en contact. Je faisais les cent pas anxieusement dans la pièce. Plus je pensais à ces choses, moins je tenais en place. Finalement, j’ai décidé de prendre le risque et d’appeler mon frère.

Je savais que le téléphone portable de mon frère était probablement surveillé par la police, mais tout ce que je voulais faire était de lui parler, donc je ne me suis pas plus inquiétée à ce sujet. Je me suis déguisée et j’ai parcouru à vélo des dizaines de kilomètres avant de l’appeler, mais à ma grande surprise, l’appel n’a pas abouti. Comme je n’étais pas prête à abandonner, j’ai réessayé, mais toujours avec le même résultat. Soudain, j’ai eu vaguement conscience que c’était probablement là une intervention de Dieu. Si le téléphone portable de mon frère était surveillé, lui et moi serions tous les deux en danger. Ayant cette idée à l’esprit, j’ai prié Dieu : « Ô Dieu ! J’ai failli tomber dans un des pièges de Satan aujourd’hui. Si Tu ne m’avais pas arrêtée à temps, j’aurais probablement été en danger. Ô Dieu, Tu connais mes faiblesses. S’il Te plaît, conduis-moi et guide-moi, et donne-moi la foi et la force… » Quand je suis retournée chez mon hôte pour mes dévotions spirituelles, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Ceux à qui Dieu Se réfère en tant que “vainqueurs” sont ceux qui sont encore capables de témoigner, de maintenir leur confiance et leur dévouement envers Dieu même lorsqu’ils subissent l’influence de Satan et lorsque Satan les assiège, c’est-à-dire lorsqu’ils se retrouvent au milieu des forces des ténèbres. Si tu es toujours en mesure de garder un cœur pur devant Dieu et de maintenir ton véritable amour pour Dieu, quoi qu’il en soit, tu es témoin devant Dieu, et c’est ce que Dieu appelle être un “vainqueur” » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Tu devrais maintenir ta dévotion à Dieu). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai compris que Dieu forme un groupe de vainqueurs dans les derniers jours. Peu importe la douleur ou l’épurement qu’ils endurent, ou la façon dont les forces de Satan les perturbent et les attaquent, ils sont capables de conserver leur foi en Dieu et de suivre Dieu jusqu’à la fin. Puis j’ai pensé au fait que lorsque j’étais calomniée et diffamée, je devenais négative et faible parce que je craignais que ma réputation ne soit ruinée. Je craignais aussi que mon petit frère ne comprenne pas, alors, pour lui assurer la tranquillité d’esprit, j’ai négligé la sécurité de mes frères et sœurs. J’ai compris que je n’avais aucune foi ni loyauté envers Dieu. N’étais-je pas en train de perdre mon témoignage en faisant cela ? Le grand dragon rouge me poursuivait comme si j’étais une criminelle, incitant tout le monde à m’attaquer et à me calomnier et faisant en sorte que mes proches me comprennent mal. Il agissait ainsi précisément dans le but de me rendre négative et faible et de me pousser à trahir Dieu. Je ne pouvais pas laisser les stratagèmes sournois du grand dragon rouge réussir. Ayant pris conscience de cela, j’ai pris ma décision : je témoignerais alors même que Satan m’assiège, pour satisfaire Dieu, et j’humilierais le grand dragon rouge !

La maladie était également un problème qui me tourmentait pendant mes jours de fuite. J’ai eu une résection du poumon gauche quand j’avais 15 ans, et mon poumon droit n’allait pas très bien non plus. À l’époque, le médecin m’avait recommandé de respirer plus d’air frais et de faire de l’exercice consciencieusement pour augmenter mes capacités pulmonaires. Cependant, étant recherchée par la police, j’ai longtemps été obligée de me cacher en intérieur. Je ne pouvais pas sortir pour prendre l’air. Je n’avais même pas la possibilité de sortir sur un balcon pour faire de l’exercice. Je devais faire très attention lorsque j’ouvrais de temps en temps la fenêtre pour prendre l’air, car si j’avais été découverte par les voisins, ce ne serait pas seulement moi qui aurais été en danger, mais j’aurais également mis en danger les frères et sœurs qui m’hébergeaient. Comme je suis restée longtemps dans ce genre d’environnement, ma condition physique a commencé à se détériorer. L’air ne pouvant pas circuler à l’intérieur, ma respiration est devenue de plus en plus tendue, ma poitrine s’est congestionnée et au bout d’un moment, mes poumons ont commencé à me faire mal et je toussais souvent. Lorsque je m’agenouillais pour prier, j’avais la sensation qu’un liquide allait sortir de ma bouche. Quand je dormais sur le côté, je pouvais sentir le liquide bouger dans mes poumons. Plus tard, quand cela a encore empiré, j’ai commencé à cracher du sang. Mes frères et sœurs m’ont conseillé d’aller à l’hôpital, mais pour aller à l’hôpital et voir un médecin, je devais me signaler avec ma carte d’identité. Or, j’étais une fugitive, donc si quelque chose arrivait, non seulement je serais arrêtée, mais les frères et sœurs qui s’occupaient de moi seraient aussi impliqués. Par conséquent, je n’ai pas osé me rendre à l’hôpital. Des frères et sœurs m’ont apporté des médicaments traditionnels chinois, mais quand je les ai pris, mon état ne s’est pas amélioré. J’ai continué à cracher du sang. Je ne pouvais pas manger et mon corps devenait de plus en plus faible. J’avais un peu peur, parce que si je restais sans traitement et que mon état de santé s’aggravait, je risquais de finir par ne plus pouvoir respirer et par suffoquer. Cela ne signifierait-il pas que mon espoir de salut et d’une belle destination avait disparu ? Ces années de don de soi, d’investissement et de travail acharné que j’avais accomplies dans ma croyance en Dieu n’auraient-elles pas été vaines ? Je ne voulais vraiment pas mourir. Quand j’ai vu que mon état empirait de jour en jour et que je crachais du sang, je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer et je me suis sentie terriblement malheureuse.

Par la suite, j’ai cherché des passages de la parole de Dieu qui s’appliquaient à mon état du moment, et j’ai trouvé celui-ci : « Job n’a pas négocié avec Lui, ni n’a requis ou exigé de Lui. Il louait Son nom du fait de la grande puissance et de l’autorité de Dieu régnant sur toutes choses. Cela ne dépendait pas de bénédictions qu’il avait reçues ou non, ni du fait qu’un désastre l’avait frappé ou non. Il croyait que, que Dieu bénisse les gens ou fasse s’abattre un désastre sur eux, Sa puissance et Son autorité ne changeraient pas. Ainsi, peu importe dans quelles circonstances on se trouve, le nom de Dieu devrait être loué. Si l’homme est béni par Dieu, c’est grâce à Sa souveraineté. Quand le désastre frappe l’homme, c’est aussi du fait de Sa souveraineté. La puissance et l’autorité de Dieu dominent et arrangent tout ce qui concerne l’homme. Les impondérables du sort de l’homme sont la manifestation de Sa puissance et de Son autorité. Quel que soit notre point de vue, le nom de Dieu devrait être loué. C’est ce que Job a expérimenté et appris à connaître au cours de sa vie. Toutes ses pensées et ses actions sont parvenues aux oreilles de Dieu et sont arrivées devant Lui. Dieu les a considérées comme importantes. Il chérissait cette connaissance de Job et le chérissait lui, parce qu’il avait un cœur comme le sien. Ce cœur attendait toujours l’ordre de Dieu, où qu’il soit. Il accueillait tout ce qui lui arrivait, partout et à tout moment. Job n’exigeait rien de Dieu. Il exigeait de lui-même qu’il attende tous les arrangements qui venaient de Lui, les accepte, les affronte et leur obéisse. Job croyait que c’était son devoir et précisément ce que Dieu voulait » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II). En lisant ces paroles de Dieu, j’ai un peu mieux compris Sa volonté. Le fait que ma maladie empire était permis par Dieu. C’était Dieu qui me mettait à l’épreuve pour savoir si j’avais véritablement la foi et si j’étais véritablement obéissante. Or, quand je souffrais, je ne pensais qu’à ma propre vie, à ma mort et à ma destination finale. J’avais peur de perdre mon salut si je mourais. J’ai compris que je croyais en Dieu uniquement pour obtenir des bénédictions, que j’essayais de marchander avec Dieu, que je n’avais pas la conscience et la raison qu’un être créé devrait posséder et que je ne montrais aucune obéissance à Dieu. J’ai pensé à Job. Que Dieu lui accorde une grande richesse ou qu’Il permette à Satan de le priver de tout, il louait Son nom et avait la conviction que peu importe que Dieu donne ou reprenne, Dieu est juste. La croyance de Job en Dieu n’était pas altérée par des motivations personnelles, il ne prenait pas en compte ses propres intérêts, ses propres gains, ses propres pertes, et peu lui importait ce que Dieu faisait, il pouvait se maintenir dans la position d’un être créé et se contenter de Lui obéir. Il considérait l’obéissance à Dieu comme plus importante que sa propre vie. L’humanité, la conscience et la raison de Job m’ont particulièrement fait honte. Dans toute ma croyance en Dieu jusqu’à ce jour, j’avais essayé de marchander avec Dieu et j’étais toujours très rebelle et très corrompue. Même si je devais vraiment mourir de ma maladie, ce serait par la justice de Dieu. Quand j’ai reconnu cela, j’ai su comment je devais affronter la maladie et la mort, et je me suis alors dit : « Quelle que soit la manière dont ma maladie évoluera, je m’en remettrais entre les mains de Dieu et je me soumettrai aux arrangements de Dieu. »

Un matin de novembre 2016, juste au moment où je voulais me lever, mon poumon a commencé à me faire mal. Il m’a fallu une dizaine de minutes et toutes mes forces pour pouvoir me lever et m’appuyer sur la tête de lit. À ce moment, un vent glacial est entré par la fenêtre et je me suis sentie désespérée. Je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer. Au bout d’un moment, j’ai commencé à être essoufflée, mon rythme cardiaque s’est accéléré, tout mon corps était tendu, j’avais du mal à expirer et à inspirer et j’éprouvais une gêne dans tout mon corps. J’avais l’impression que je pouvais étouffer à tout moment et je me disais que cette fois-ci, je n’allais peut-être pas survivre. Quand elles m’ont vue ainsi, mes sœurs ont été si anxieuses que, ne sachant pas quoi faire, elles ont appelé une sœur qui avait une clinique pour qu’elle vienne. Cette sœur s’est empressée de me faire une perfusion intraveineuse, mais même après avoir planté l’aiguille, la perfusion ne coulait pas, car mon flux sanguin était presque à l’arrêt. Désespérée, elle s’est dirigée vers la porte et a déclaré en secouant la tête : « On ne peut rien faire. » Certaines sœurs se sont détournées et ont essuyé leurs larmes en silence. Je savais que j’allais mourir et j’étais assez effrayée. Je craignais, si je mourais, de ne pas assister à la réalisation du royaume. À ce moment-là, les paroles de Job revenaient sans cesse dans mon esprit : « L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté ; que le nom de l’Éternel soit béni ! » (Job 1:21). J’ai aussi pensé à ce passage de la parole de Dieu que j’avais déjà lu : « Lorsque tu fais face à des souffrances, tu dois pouvoir oublier la chair et ne pas te plaindre de Dieu. Quand Dieu Se cache de toi, tu dois être en mesure d’avoir la foi pour Le suivre, pour maintenir ton premier amour sans le laisser faiblir ou disparaître. Peu importe ce que Dieu fait, tu dois te soumettre à Son dessein et être plus disposé à maudire ta propre chair qu’à te plaindre de Lui. Lorsque tu fais face à des épreuves, tu dois satisfaire Dieu en dépit de tes larmes amères ou de ta réticence à te défaire de quelque chose que tu aimes. Cela seul est l’amour et la foi véritables » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ceux qui doivent être rendus parfaits doivent subir l’épurement). Les paroles de Dieu m’ont beaucoup inspirée. Auparavant, j’avais peur de la mort, si bien que je n’obéissais pas du tout à Dieu, mais cette fois-ci, je ne pouvais plus me rebeller contre Lui. Même si je mourais, je n’aurais rien à redire. J’étais un être créé, donc je devais obéir à Dieu. De plus, j’ai eu la chance d’avoir accepté l’Évangile de Dieu des derniers jours et d’avoir entendu des vérités que les saints de toutes les époques passées n’ont jamais entendues. C’étaient déjà la grâce et la faveur de Dieu à mon égard. Même si j’étais face à la mort, je devais quand même remercier Dieu ! Je me suis alors efforcée d’articuler deux mots : papier, stylo. Les sœurs les ont rapidement apportés, je me suis appuyée sur les sœurs et j’ai mobilisé toutes mes forces pour écrire dans le cahier : « Dieu est toujours juste ! Il est à jamais digne de nos louanges ! » Au moment où j’ai arrêté d’écrire et où j’ai relâché le stylo, ma vision s’est progressivement estompée.

Les sœurs ont pleuré et m’ont tenu la main, m’encourageant à compter sur Dieu et à persévérer mais confrontée aux faits, j’ai senti que je ne pouvais vraiment plus tenir le coup, qu’il m’était impossible de vivre. J’ai eu l’impression que mon cœur s’enfonçait peu à peu vers le fond de l’océan et que les sons autour de moi s’estompaient. Cependant, juste au moment où j’avais le sentiment qu’il n’y avait plus aucun espoir, un passage des paroles de Dieu est apparu très clairement dans mon esprit : « La foi des hommes est requise quand quelque chose ne peut pas être vu à l’œil nu, et ta foi est requise quand tu ne peux pas renoncer à tes propres notions. Lorsque l’œuvre de Dieu n’est pas claire pour toi, ce qui est requis, c’est que tu aies la foi et que tu adoptes une position ferme et que tu portes témoignage. Quand Job atteignit ce point, Dieu lui apparut et lui parla. Autrement dit, ce n’est que par ta foi que tu pourras voir Dieu et, quand tu auras la foi, Dieu te rendra parfait. Sans la foi, Il ne peut pas faire cela » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ceux qui doivent être rendus parfaits doivent subir l’épurement). L’éclairage de la parole de Dieu m’a apporté beaucoup de réconfort et d’encouragement. Ma vie vient de Dieu, et le fait que je vive ou que je meure ce jour-là était entre les mains de Dieu. Sans la permission de Dieu, ni les forces du mal de Satan ni la maladie ne pouvaient me prendre la vie. Tant qu’il restait un seul souffle en moi, je ne pouvais pas abandonner, et je ne devais pas perdre espoir en Dieu. J’ai prié Dieu : « Ô Dieu ! Bien que je sois confrontée aujourd’hui à la mort, j’ai profondément ressenti que Tu étais toujours à mes côtés. Ô Dieu, je veux m’en remettre entièrement à Toi et je laisse entièrement ma vie et ma mort entre Tes mains ! J’ai la conviction que quoi que Tu fasses, Tu es juste. Je me suis présentée devant Toi dans cette vie et j’ai acquis une certaine connaissance de Toi, donc même si je meurs, je n’aurai ni plaintes ni regrets. Si je ne meurs pas aujourd’hui, si je peux continuer à vivre, à compter de ce jour je désire rechercher la vérité, bien accomplir mon devoir et Te rendre Ton grand amour. » À ce moment-là, une sœur nous a fait entendre l’hymne « L’amour pur sans tache » : « “L’amour”, désigne une affection pure, sans tache, où ton cœur te sert à aimer, ressentir et être attentionné. L’amour ne tolère aucune condition, aucun obstacle et aucune distance. Dans l’amour, il n’y a pas de suspicion, pas de tromperie et pas de ruse. Dans l’amour, il n’y a pas de transaction et rien d’impur. Si tu aimes, tu te sacrifies et endures les difficultés avec joie, et tu es compatible avec Moi […] » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus). En entendant ces paroles, j’ai éprouvé un fort sentiment de culpabilité. Alors que je croyais en Dieu depuis si longtemps, je n’avais mis en pratique aucune de Ses paroles, sans compter que je ne L’avais pas véritablement aimé. Désormais, que je vive ou que je meure, je voulais seulement rechercher l’obéissance à Dieu. Et alors que je réfléchissais sur les paroles de Dieu, un miracle s’est produit. Sans même que je le remarque, mon souffle s’est progressivement amélioré, ma respiration est devenue moins rapide et mon rythme cardiaque est devenu beaucoup plus calme. Quand les sœurs ont vu que j’avais récupéré, elles ont remercié Dieu avec enthousiasme, et j’ai vraiment constaté les actes miraculeux de Dieu. Même si je pouvais à nouveau respirer normalement, mon corps était déjà gravement épuisé, alors, mes sœurs m’ont tout de même conseillé de me faire hospitaliser. L’une d’elles m’a donné sa carte d’identité, mais j’avais peur de la compromettre. Elle m’a tenu la main et m’a dit : « Prions Dieu ensemble. Ce qui compte maintenant, c’est d’aller à l’hôpital. Prie simplement Dieu pour ta persévérance, et tout ira bien. » J’étais tellement émue que je ne savais pas quoi dire, et je n’avais pas non plus la force de le dire, alors je n’ai pu que hocher la tête, sachant que tout cela, c’était par l’amour de Dieu. À mon arrivée à l’hôpital, bien que le médecin ait eu quelques doutes sur ma carte d’identité, on n’a pas examiné en détail ma véritable identité et le traitement s’est déroulé relativement bien. Mon état de santé s’est peu à peu amélioré et j’ai pu sortir de l’hôpital au bout d’une semaine environ.

À ma sortie de l’hôpital, j’ai repris ma vie dans la clandestinité. Comme les frères et sœurs autour de moi étaient souvent arrêtés, je devais fréquemment déménager dans la précipitation, ce qui est devenu pour moi une terrible corvée. Pour éviter d’être prise en photo quand je me déplaçais d’une maison à l’autre, je devais porter un masque, mais cela me gênait pour respirer. Une fois, alors que je me dépêchais le long de la route avec un masque sur le visage, j’en ai eu le souffle coupé. Il m’a été très difficile de monter dans le bus, il y avait beaucoup de monde à l’intérieur et l’air était si étouffant que je prenais de grandes inspirations. Ma poitrine s’est contractée douloureusement et mes yeux se sont écarquillés involontairement. J’ai eu le sentiment que si je ne redescendais pas du bus, je risquais de mourir à l’intérieur. J’ai constamment prié et appelé Dieu dans mon cœur, et au bout d’un certain temps j’ai pu respirer un peu plus facilement. Après avoir déménagé tant de fois, je me sentais faible et j’avais peur que mon corps ne puisse pas le supporter, et que si cela continuait, ce tourment me tue. Par la suite, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « À cette étape de l’œuvre, nous avons besoin d’une très grande foi et d’un très grand amour. Nous pouvons trébucher à la moindre négligence, car cette étape de l’œuvre est différente de toutes les précédentes : ce que Dieu parfait, c’est la foi de l’humanité, qui est aussi bien invisible qu’intangible. Ce que Dieu fait, c’est de convertir les paroles en foi, en amour et en vie. Les gens doivent atteindre un point où ils ont enduré des centaines d’épurements et possèdent une foi supérieure à celle de Job. Ils doivent supporter des souffrances incroyables et toutes sortes de tortures sans jamais s’éloigner de Dieu. Quand ils sont obéissants jusqu’à la mort et ont une grande foi en Dieu, alors cette étape de l’œuvre de Dieu est complète » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Le chemin… (8)). C’est vrai, le chemin pour suivre Dieu est intrinsèquement cahoteux et difficile. La persécution des chrétiens par le Parti communiste n’a jamais cessé. Si nous croyons en Dieu, nous risquons d’être arrêtés, torturés ou même tués à tout moment, mais Dieu utilise ces situations pour perfectionner notre foi. En tant que personne qui croit en Dieu et Le suit, je savais que je devais subir ces persécutions et ces tribulations. Quand j’ai pensé à cela, j’ai senti que ma foi se renouvelait.

En repensant à mes années de croyance en Dieu, je vois que le Parti communiste chinois utilisait divers moyens pour me pousser, étape par étape, dans une impasse, mais les paroles de Dieu m’ont toujours guidée et éclairée. Désormais, j’ai un certain discernement de l’essence démoniaque du PCC, j’ai acquis une certaine compréhension de l’impureté de ma recherche de bénédictions dans ma foi et j’ai appris à être raisonnable devant Dieu. J’ai aussi vu les actes miraculeux de Dieu. Quand j’étais sur le point de mourir, Dieu m’a guidée vers la survie avec ténacité, et ma foi en Dieu s’est renforcée. Tout cela, ce sont des acquis que je n’aurais jamais pu gagner dans un environnement confortable. J’ai décidé que, quelle que soit la façon dont le PCC me persécute ou à quel point les choses deviennent dures ou difficiles, je suivrai Dieu, j’accomplirai correctement mon devoir et je rendrai à Dieu Son amour.

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