Prédication chrétienne : Les 4 principes de pratique lorsqu’on rencontre des maladies

18 juin 2019

Par Du Shuai

L’expression « se démener pour trouver un médecin quand on est malade » traduit directement les sentiments d’anxiété, d’impuissance et de panique des gens lorsqu’ils tombent malades. En tant que chrétiens, même si nous savons que tout a été créé par Dieu, que Dieu nous a donné notre premier souffle et que Dieu régit et organise la vie et la mort de l’homme, nous nous sentons parfois encore perdus lorsqu’il s’agit de savoir quoi faire lorsque nous sommes confrontés à la maladie. Beaucoup de gens sont confus à ce sujet : quand la maladie nous frappe, quelle est l’intention de Dieu ? Comment devrions nous le vivre en accord avec la volonté de Dieu ? Aujourd’hui, je vais vous parler un peu de ma propre compréhension par rapport à cette question et partager avec vous trois principes de pratique sur la façon de traiter la maladie, dans l’espoir que cela vous apportera à chacun de l’aide.

1. Comprendre l’origine de la maladie et ne pas se plaindre de Dieu

Quand nous tombons malades, nous avons chacun notre propre idée à ce sujet. Certains frères et sœurs se plaindront de leur maladie en disant par exemple : « Comment ai-je pu attraper cette maladie alors que je crois en Dieu ? » et « Pourquoi Dieu ne veille-t-Il pas sur moi et ne me protège-t-Il pas ? » Il y a aussi certains frères et sœurs qui pensent qu’ils sont tombés malades parce qu’ils ont déplu à Dieu d’une certaine manière et que Dieu n’est pas satisfait d’eux, et donc, ils désespèrent et abandonnent, et, dans leur état négatif, ils comprennent mal Dieu et Le blâment… Nous manifestons parfois certains états quand nous tombons malades, et ils sont tous dus au fait que nous ne comprenons pas l’origine de la maladie. En fait, quel que soit le genre de maladie que nous attrapons, nous ne devons pas blâmer Dieu ou mal comprendre Dieu, parce que la maladie vient de Satan, parce qu’elle est survenue après que nous ayons été corrompus par Satan. La parole de Dieu dit : « Quelle est la source de la souffrance permanente de l’enfantement, de la mort, de la maladie et de la vieillesse que les humains endurent ? Qu’est-ce qui a fait que les gens ont eu ces choses ? Les humains ne les avaient pas quand ils ont été créés au début, n’est-ce pas ? Alors, d’où sont venues ces choses ? Elles sont apparues quand les humains ont été tentés par Satan et que leur chair a commencé à dégénérer. La douleur de la chair humaine, ses afflictions et sa vacuité, ainsi que les affaires extrêmement misérables du monde humain n’ont existé qu’à partir du moment où Satan a corrompu l’humanité. Après que les humains ont été corrompus par Satan, cela a commencé à les tourmenter. En conséquence, ils sont devenus de plus en plus dégénérés. Les maladies de l’humanité se sont aggravées et leur souffrance est devenue de plus en plus sévère. Les gens ont senti de plus en plus la vanité et la tragédie du monde humain, ainsi que leur incapacité à continuer à y vivre, et ils ont éprouvé de moins en moins d’espoir pour le monde. Ainsi, cette souffrance a été causée chez les humains par Satan » (« Le sens de Dieu faisant l’expérience de la souffrance du monde »).

Comme nous le savons tous, au commencement, Adam et Ève ont observé les paroles de Dieu et Lui ont obéi, et ils vécurent dans le jardin d’Éden sous l’attention et la protection de Dieu, en pleine insouciance. Ils ne connurent ni la maladie ni la mort, encore moins la souffrance ou l’inquiétude. Plus tard, Adam et Ève furent tentés par Satan de manger le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal que Dieu leur avait interdit de manger. Ils ont alors ignoré et trahi Dieu, ils ont perdu l’attention et la protection de Dieu, et ils sont tombés dans le domaine de Satan. Par conséquent, la maladie, l’inquiétude, le vide, la mort et tout le reste ont frappé l’humanité. Pendant des milliers d’années, Satan a utilisé les hérésies et les idées fausses de personnes importantes et célèbres pour tromper et corrompre l’homme, comme par exemple l’athéisme, le matérialisme et l’évolutionnisme, ainsi que diverses philosophies sataniques telles que : « Chacun pour soi et Dieu pour tous », « Il n’y a jamais eu de Sauveur », « Être maître de son destin », « Un homme mourrait pour de l’argent, un oiseau mourrait pour de la nourriture », « On n’a rien sans rien », « Le bonheur, ça se mérite », « L’argent fait tourner le monde. » Satan endoctrine constamment les gens avec ces hérésies et idées fausses par des vecteurs tels que l’instruction scolaire, l’influence des parents et la communication par les environnements sociaux. Une fois que nous avons été empoisonnés et influencés par ces hérésies et idées fausses, nous nions alors l’existence de Dieu et la souveraineté de Dieu, nous ne croyons plus que c’est Dieu qui pourvoit à nos besoins et nous soutient, et nous ne croyons plus que Dieu régit le destin de chacun. Au lieu de cela, nous nous appuyons sur les diverses hérésies, idées fausses, philosophes et axiomes de Satan pour vivre, et nous prônons l’argent, nous nous attachons à la vanité et poursuivons gloire, fortune et statut. Pour obtenir un niveau supérieur de satisfaction matérielle, nous élargissons notre réflexion, nous nous creusons la tête, nous nous affairons en tous sens et travaillons tellement dur, et nous payons n’importe quel prix, même au péril de notre propre santé. Quand nous avons travaillé dur, mais que nos désirs d’argent, de gloire, de fortune et de statut ne sont pas satisfaits, nous devenons parfois anxieux, mécontents et irritables, et nous sommes même parfois déçus par la vie. Des sentiments durables d’oppression et de souffrance dans notre vie peuvent non seulement nous causer un épuisement physique et mental et entraîner chez nous une extrême souffrance, mais ils peuvent aussi provoquer dans notre corps toutes sortes de conditions différentes, telles que des vertiges et une sensation d’oppression dans la poitrine, de la neurasthénie, et dans des cas graves, nous pouvons même développer des maladies comme la dépression, l’hypertension et des maladies cardiaques. Afin de pouvoir entrer dans une bonne école et se démarquer des autres, certains étudiants s’immergent totalement dans les études, misent tout sur leurs études, et ensuite, développent à un jeune âge une spondylose cervicale et de la neurathénie. Quand ils échouent à leur examen d’entrée à l’université, certains étudiants ne peuvent le supporter, ils se sentent découragés au quotidien et développent une dépression sévère. Il y a aussi beaucoup de gens qui, pour gagner plus d’argent et s’imposer, travaillent au-delà de ce que peut endurer leur corps ; ils développent alors des problèmes de dos, des problèmes au niveau des jambes, du cou et des épaules, de l’estomac et du cœur, et meurent même parfois d’épuisement. Il ne s’agit ici que de quelques exemples, et à partir de là, nous pouvons constater que la maladie résulte de la corruption et du mal que Satan nous inflige, et qu’elle est la conséquence de notre rejet de Dieu, de notre abandon et trahison de Dieu et de notre recherche de la richesse, de la gloire, de la fortune et du statut basée sur notre propre dur labeur. Par conséquent, quand nous tomberons malades à l’avenir, nous devrons nous montrer raisonnables et adopter la bonne approche, et nous ne devrons pas blâmer ou mal comprendre Dieu.

2. En suivant les lois de la vie établies par Dieu, nous pouvons réduire les cas de maladie

Parfois, nous tombons malades parce qu’afin de satisfaire nos désirs physiques, nous avons violé les lois de la vie établies par Dieu pour l’homme.

Dieu a créé toute chose sur terre et dans le ciel, et Il a créé l’humanité. Dieu a aussi fixé les règles et les lois de la vie pour l’humanité et pour toute chose. Par exemple, Dieu a préconisé que les hommes doivent manger trois repas par jour, travailler le jour et se reposer la nuit, et manger la nourriture fournie par Dieu en fonction des saisons, etc. Ce n’est qu’en suivant les lois de la vie que Dieu a fixées pour l’homme, en appréciant le pain quotidien que Dieu nous donne et en vivant sur terre de manière disciplinée, que nous pourrons éviter la maladie et nous serons alors naturellement en bonne santé. Nous avons été profondément corrompus par Satan et il n’y a pas de place pour Dieu dans nos cœurs. Pour satisfaire nos désirs physiques, nous violons, la plupart du temps, les lois de la vie que Dieu a fixées pour l’homme et nous ne vivons pas de manière disciplinée. Par conséquent, nos corps sont affectés par toutes sortes de maladies. Par exemple, certaines personnes jouent souvent à des jeux sur leur téléphone, ou elles sortent s’amuser jusqu’au petit matin, ou même toute la nuit, et leurs vies chaotiques et leurs façons de travailler, et le reste, leur causent des troubles endocriniens, de la léthargie, des lésions au foie, etc., qui, sur le long terme, peuvent entraîner des problèmes physiques divers. Certaines personnes convoitent les plaisirs physiques et, pour satisfaire leur appétit, elles font souvent des choses telles que manger et boire autant que possible, elles mangent des aliments qui ne sont pas de saison ou de la nourriture qui est crue, froide ou grasse, et elles mangent même de la nourriture malsaine pendant une longue période, ce qui engendre chez eux des carences nutritionnelles et une baisse de l’immunité, et elles développent de l’entérite, des problèmes d’estomac, des maladies cardiovasculaires et des maladies vasculaires cérébrales. Certains développent de l’hypertension, du diabète, de l’hyperlipémie et même des cancers, etc. Ces exemples sont tous les fruits amers de la violation des lois de la vie que Dieu nous a fixées. Par conséquent, nous devons suivre les lois de la vie fixées par Dieu et, en fonction de nos situations individuelles, nous devons apporter les ajustements appropriés à nos façons de travailler et au reste, afin que nous travaillions le jour et nous reposions au bon moment la nuit, et nous devons continuer à faire de l’exercice et sortir davantage prendre l’air. En termes de régime alimentaire, nous ne devons pas nous focaliser sur le goût, mais sur la nutrition. Vivre ce genre de vie disciplinée et régulière peut réduire les cas de maladies dans une certaine mesure.

3. Être en paix devant Dieu et réfléchir sur nous-mêmes, nous confesser à Dieu et nous repentir devant Dieu

La parole de Dieu dit : « Quand la souffrance de la maladie s’abat sur toi, comment devrais-tu en faire l’expérience ? Tu devrais venir devant Dieu pour prier, en cherchant à sonder Sa volonté et en examinant quelles sortes de transgressions tu as commises ou quelles corruptions tu n’as pas encore résolues. Tu ne peux que souffrir physiquement. Ce n’est qu’en étant tempérés à travers la souffrance que les gens peuvent cesser d’être débridés et vivre toujours devant Dieu. Quand les gens se sentent vexés, ils prient toujours, se demandant s’ils ont fait quelque chose de mal ou comment ils peuvent avoir offensé Dieu. Cela leur est profitable. Quand les hommes endurent une grande souffrance et des épreuves, cela n’arrive certainement pas par hasard. Que les gens soient malades ou en bonne santé, la volonté de Dieu est à l’œuvre. […] À l’apparition d’une pathologie ou d’une douleur, pries-tu Dieu et cherches-tu Dieu ? Et est-ce que le Saint-Esprit t’éclaire et t’illumine simplement ? Cela n’est pas la seule manière suivant laquelle Il œuvre. Comment Dieu teste-t-Il les gens ? N’est-ce pas en les faisant souffrir ? Quand il y a épreuve, il y a douleur ; comment les gens pourraient-ils souffrir en l’absence d’épreuves ? Et comment les gens pourraient-ils changer sans souffrir ? Lorsque les épreuves s’accompagnent de douleur, c’est l’œuvre du Saint-Esprit. Parfois, Dieu inflige aux gens de la douleur, sinon ils n’auraient pas conscience de la hauteur des cieux ou des profondeurs de la terre, et ils deviendraient insolents. Dans certains cas, recourir simplement à l’échange sur la vérité ne résoudra pas le problème. D’autres personnes t’indiquent ton problème, et tu en as toi-même conscience, mais tu es incapable de changer. Tu auras beau compter sur ta volonté pour faire preuve de modération, en allant peut-être même jusqu’à te frapper le visage et te cogner la tête contre les murs, cela ne résoudra toujours pas le problème, car ta nature est toujours présente en toi-même. Cette chose est vivace, elle est comme les pensées vivantes de l’homme, et elle peut apparaître à n’importe quel moment. Alors, que pouvez-vous faire si cela ne peut être résolu ? Les gens doivent être épurés par certaines pathologies, et quand ils le sont, ils ne parviennent pas à supporter le tourment et commencent à prier et à chercher. Avant de tomber malade, tu es dissolu et insolent, mais la maladie t’oblige à bien te comporter. Peux-tu continuer à être insolent ? Lorsque chacune de tes paroles est faible, peux-tu continuer à sermonner les gens, peux-tu continuer à être arrogant ? En de tels moments, tu ne demandes rien, mais seulement que la douleur prenne fin, et tu n’accordes aucune importance à ce que tu manges, portes ou apprécies. La plupart d’entre vous doit encore faire l’expérience d’un tel sentiment. Quand vous en aurez fait l’expérience, vous comprendrez » (« Vois toutes choses à travers les yeux de la vérité », dans Sermons de Christ des derniers jours). Les paroles de Dieu nous montrent le chemin de la pratique concernant la façon dont nous devons vivre la maladie. Même si certaines maladies sont causées par les lois de la nature, il y en a d’autres aussi qui ne surviennent pas sans raison : la bonne intention et la bonne volonté de Dieu sont derrière ces maladies, car Dieu les suscite afin que notre corruption et notre rébellion soient purifiées et changées. Puisque nous avons été corrompus si profondément par Satan et que nous sommes emplis de tempéraments aussi sataniques que l’arrogance et la vanité, l’égoïsme et le mépris, la malfaisance et la tromperie, la méchanceté et la gourmandise, nous sommes souvent incapables d’arrêter de pécher et de résister à Dieu. Par exemple, tandis que nous travaillons et prêchons pour Dieu, souvent, nous nous vantons et nous mettons en valeur par rapport à l’importance de ce que nous avons souffert, jusqu’où nous sommes allés et le volume de travail que nous avons réalisé. Il en résulte que les frères et sœurs nous idolâtrent et nous admirent, et ils n’ont pas de place pour Dieu dans leur cœur. Parfois, pour maintenir notre prestige et notre statut, nous ne pouvons nous empêcher de dire des mensonges et de tromper les gens, et souvent, nous disons une chose lorsque nous sommes face aux gens et disons autre chose derrière leur dos. Parfois, quand nous voyons que nos collaborateurs sont meilleurs que nous à faire des sermons, et que les frères et sœurs veulent tous les écouter, nous pouvons ressentir envie et rancœur, et nous ne souhaitons pas qu’il y ait quelqu’un qui soit meilleur ou plus fort que nous, à tel point que nous les jugeons, les déprécions et les excluons. Parfois, notre cœur peut être attiré par des tendances mauvaises, nous nous attachons à l’argent et jouissons des choses matérielles, nous ignorons Dieu et ne poursuivons pas la vérité. Il ne s’agit que de quelques exemples. Bien que nous sachions que nous ne devrions pas agir de la sorte, nous ne pouvons nous empêcher de reprendre les mêmes choses lorsque quelque chose nous arrive. Afin de nous sauver du péché, et que nous ne soyons plus dupés et blessés dans le domaine de Satan, Dieu utilise la maladie pour nous faire réfléchir sur nous-mêmes et nous apprendre à nous connaître, et nous faire revenir vers Lui. C’est comme il est dit dans la Bible : « Car le Seigneur châtie celui qu’il aime » (Hébreux 12:6). Par conséquent, quand nous tombons malades, nous devons nous présenter devant Dieu, prier et chercher la volonté de Dieu, réfléchir à notre relation à Dieu et si, oui ou non, nous avons quelque chose contre la volonté et les exigences de Dieu. Au cours de notre prière, de notre quête et de notre réflexion, Dieu nous éclairera et nous guidera afin que nous soyons capables de voir clairement notre corruption et notre rébellion, tandis qu’en même temps, nous en viendrons à comprendre la justice et la sainteté de Dieu. Nos cœurs ne peuvent s’empêcher de Le révérer, nous en venons à haïr encore davantage nos tempéraments corrompus, et nous pouvons alors prendre la résolution de rechercher la vérité, de nous repentir et de changer. De là, nous pouvons voir que c’est l’amour de Dieu qui est à l’origine de la maladie, et qu’il y a en Lui l’intention sincère de nous sauver.

Jadis, j’ai entendu une sœur raconter ses expériences à cet sujet. Un jour, cette sœur a subitement attrapé un rhume. Sa fièvre est montée à 39 degrés, et sa santé ne s’est pas améliorée même après avoir reçu des injections et pris des médicaments. Elle ne pouvait s’empêcher de se demander : « Mon rhume ne s’améliore pas ; aurais-je fait quelque chose en contraction avec la volonté de Dieu ? » La sœur se présenta devant Dieu pour chercher Sa volonté et elle réfléchit à la situation dans laquelle elle se trouvait depuis quelques jours. Elle pensait que, depuis qu’elle avait pris le poste de dirigeante d’église, elle avait été capable de donner des sermons et d’accomplir du travail, et elle avait été capable de résoudre quelques difficultés et problèmes rencontrés par ses frères et sœurs. Elle pensait donc qu’elle réussissait bien à poursuivre la vérité, mieux que quiconque, et elle avait été souvent très satisfaite d’elle-même et s’était beaucoup admirée. Lorsque des collaboratrices avaient mis en évidence certaines insuffisances dans son travail, même si elle semblait apparemment l’accepter, son cœur ne l’acceptait pas, et parfois, elle tentait de justifier ses actions auprès de ses collaboratrices. Quand ses collaboratrices formulaient des suggestions raisonnables au sujet du travail de l’église, elle ne cherchait pas et n’essayait pas de voir si, oui ou non, les suggestions de ses collaboratrices concordaient avec la vérité, mais elle s’en tenait plutôt à ses propres points de vue et rejetait les points de vue et les opinions de ses collaboratrices. Par conséquent, elle était dans l’incapacité de travailler harmonieusement avec ses collaboratrices au service de Dieu et cela ralentissait le travail de l’église. Après avoir réfléchi sur elle-même, la sœur réalisa qu’elle avait été trop arrogante et vaniteuse, qu’elle n’avait pas accepté la vérité ni ne s’y était soumise, qu’elle n’avait pas un cœur qui craignait Dieu, et que, non seulement sa vie était en train d’être abîmée, mais elle retardait aussi le travail de l’église. La sœur réalisa qu’elle avait été corrompue par Satan et que, sans l’aide de Dieu, elle aurait été incapable d’accomplir un quelconque travail. Le fait qu’elle ait réussi à accomplir un peu de travail et qu’elle ait pu résoudre quelques difficultés et problèmes de ses frères et sœurs était entièrement dû à l’œuvre de Dieu, et ses tentatives de voler la gloire de Dieu L’avait dégoûté. En même temps, la sœur finit aussi par comprendre que la volonté de Dieu était de la rendre capable de poursuivre la vérité dans l’accomplissement de son devoir, de travailler harmonieusement avec les frères et sœurs, de mettre à profit les forces de chacun, pour que chacun apprenne des forces de l’autre, afin qu’ensemble, ils accomplissent l’œuvre que Dieu leur a demandé d’accomplir. En effet, c’est seulement de cette façon que le travail de l’église peut être réalisé de mieux en mieux. Après être parvenue à cette compréhension, la sœur ressentit beaucoup de honte et de remords, et elle se hâta de se repentir et de confesser ses péchés à Dieu. Elle s’entraîna alors à être une personne honnête conformément aux paroles de Dieu et devint très ouverte envers ses frères et sœurs au sujet de ses propres corruptions. Par la suite, lorsqu’elle accomplissait le travail d’église et résolvait avec succès les problèmes de ses frères et sœurs, elle remerciait et louait Dieu, et elle reconnaissait que la gloire revenait à Dieu. En travaillant avec ses collaboratrices au service de Dieu, elle parvenait à se renier elle-même consciemment, et tant que les suggestions des collaboratrices étaient en accord avec la vérité et étaient bénéfiques au travail de l’église, elle les acceptait systématiquement. Quand la sœur commença à pratiquer de cette manière, son état s’améliora et, sans qu’elle ne s’en rendit compte, elle alla mieux. Après cette expérience, la sœur comprit que l’épurement par la maladie et la douleur était tellement bénéfique pour les gens, car c’était en fait le véritable amour et la protection de Dieu envers l’homme. Pendant son expérience, elle acquit une certaine connaissance du tempérament juste de Dieu : alors qu’elle avait vécu dans la corruption, ignorant qu’elle devait changer de direction, Dieu avait utilisé sa maladie pour la discipliner et l’inciter à faire taire son cœur et à réfléchir sur elle-même ; quand elle s’est tournée vers Dieu, Dieu l’a guidée et l’a éclairée afin qu’elle connaisse son propre tempérament corrompu et qu’elle comprenne la volonté de Dieu. Quand elle se repentit devant Dieu et commença à mettre en pratique la vérité, elle bénéficia de l’œuvre du Saint-Esprit et son état de santé s’améliora progressivement. La sœur finit par reconnaître que Dieu est à nos côtés, œuvrant de façon concrète pour nous sauver de la corruption. Elle finit aussi par comprendre que, lorsque nous tombons malades, en priant Dieu et en apprenant à saisir la volonté de Dieu, en réfléchissant sur nous-mêmes et en nous connaissant nous-mêmes, nous pouvons alors en tirer beaucoup de leçons. La maladie est, en réalité, une excellente opportunité pour nous d’entrer dans la vérité.

4. Dans la souffrance de la maladie, ayons la foi et témoignons de Dieu

Certains proverbes disent : « Quand un parent est malade depuis longtemps, même le fils le plus cher quittera son chevet » et « C’est dans la durée qu’on reconnaît les grands hommes. » Quand nous venons juste de tomber malades, nous avons encore la foi pour faire face ; nous pouvons prier Dieu et nous auto-analyser quand nous rencontrons des problèmes, et nous pouvons nous concentrer sur la correction de nos états erronés. Mais quand notre maladie dure et ne s’améliore pas, nous commençons alors sans doute à formuler des exigences déraisonnables à Dieu, et nous pouvons même blâmer Dieu et mal Le comprendre. Alors comment devrions-nous vivre une telle situation ? Quelle est la volonté de Dieu ? La parole de Dieu dit : « Durant les épreuves, il est normal que les gens soient faibles, qu’ils aient de la négativité en eux, ou qu’ils manquent de clarté au sujet de la volonté de Dieu ou de leur voie de pratique. Mais dans tous les cas, tu dois, tout comme Job, avoir foi en l’œuvre de Dieu et ne pas nier Dieu. Bien que Job fût faible et qu’il maudît le jour de sa naissance, il ne nia pas que toutes les choses dans la vie humaine ont été accordées par l’Éternel et que l’Éternel est aussi Celui qui les reprend toutes. Peu importe la façon dont il a été testé, il a maintenu cette croyance. Dans ton expérience, peu importe l’épurement que tu subis à travers les paroles de Dieu, ce que Dieu exige de l’humanité, en un mot, c’est sa foi en Lui et son amour pour Lui. Ce qu’Il perfectionne en œuvrant de cette manière, c’est la foi des hommes, leur amour et leurs aspirations. Dieu accomplit l’œuvre de perfection des hommes, et ils ne peuvent pas le voir, ne peuvent pas le sentir : dans ces circonstances, ta foi est requise. La foi des hommes est requise quand quelque chose ne peut pas être vu à l’œil nu, et ta foi est requise quand tu ne peux pas renoncer à tes propres notions. Lorsque l’œuvre de Dieu n’est pas claire pour toi, ce qui est requis, c’est que tu aies la foi et que tu adoptes une position ferme et que tu portes témoignage. Quand Job atteignit ce point, Dieu lui apparut et lui parla. Autrement dit, ce n’est que par ta foi que tu pourras voir Dieu et, quand tu auras la foi, Dieu te rendra parfait. Sans la foi, Il ne peut pas faire cela. Dieu t’accordera tout ce que tu espères gagner. Si tu n’as pas la foi, alors tu ne peux pas être rendu parfait et tu seras incapable de voir les actions de Dieu, et encore moins de voir Son omnipotence. Lorsque tu seras convaincu que tu verras Ses actions dans ton expérience concrète, alors Dieu t’apparaîtra, et Il t’éclairera et te guidera de l’intérieur. Sans cette foi, Dieu sera dans l’incapacité de faire cela. Si tu as perdu l’espérance en Dieu, comment pourras-tu faire l’expérience de Son œuvre ? Par conséquent, ce n’est que lorsque tu as la foi et que tu ne nourris pas de doutes envers Dieu, ce n’est que lorsque tu auras la vraie foi en Lui, peu importe ce qu’Il fait, cela t’éclairera et t’illuminera dans tes expériences, et alors seulement pourras-tu voir Ses actions. Toutes ces choses sont acquises par la foi. La foi ne peut venir que par l’épurement, et en l’absence d’épurement, la foi ne peut pas émerger. À quoi fait référence le mot « foi » ? La foi est la croyance authentique et le cœur sincère que les humains devraient avoir quand ils ne peuvent pas voir ou toucher quelque chose, quand l’œuvre de Dieu n’est pas conforme aux notions humaines, quand elle est hors de la portée des hommes. Telle est la foi dont Je parle. Les gens ont besoin de la foi en temps de difficultés et d’épurement, et l’épurement vient avec la foi. La foi et l’épurement ne peuvent être dissociés. Peu importe comment Dieu œuvre, et peu importe ton environnement, tu es capable de poursuivre la vie et de chercher la vérité et la connaissance de l’œuvre de Dieu, tu as une compréhension de Ses actions et tu es capable d’agir selon la vérité. Agir ainsi, c’est cela avoir une foi authentique, et agir ainsi montre que tu n’as pas perdu ta foi en Dieu. Tu ne peux avoir la vraie foi que si tu es capable de toujours poursuivre la vérité à travers l’épurement, que tu es capable de vraiment aimer Dieu et que tu n’acquiers aucun doute à Son sujet, si, quoi qu’Il fasse, tu pratiques quand même la vérité pour Le satisfaire et que tu es capable de chercher Sa volonté dans les profondeurs et d’être préoccupé par Sa volonté. Auparavant, quand Dieu a dit que tu régnerais en tant que roi, tu L’as aimé, et quand Il S’est révélé Lui-même ouvertement à toi, tu L’as suivi. Mais maintenant, Dieu est caché, tu ne peux pas Le voir et les problèmes se sont abattus sur toi. À ce moment-là, vas-tu perdre espoir en Dieu ? Donc, en tout temps, tu dois poursuivre la vie et chercher à satisfaire la volonté de Dieu. C’est cela qui est appelé la foi authentique, et c’est le genre d’amour le plus vrai et le plus beau » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ceux qui doivent être rendus parfaits doivent subir l’épurement). À partir des paroles de Dieu, nous comprenons que, au cours du processus par lequel Dieu nous sauve, Dieu arrangera toutes sortes de situations pour perfectionner notre foi en Lui et notre amour pour Lui. La maladie est un moyen par lequel Dieu nous teste et, tandis que nous en faisons l’expérience, nous devons conserver notre foi en Dieu. Que notre maladie s’arrange ou non, nous ne devons par formuler d’exigences déraisonnables à Dieu, mais nous devons continuer à nous tenir la place d’un être créé, à nous soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu, et à témoigner de Dieu.

Comme il est consigné dans la Bible, Job a suivi la voie de Dieu, il a craint Dieu et fui le mal. Dieu a loué la foi de Job et a qualifié Job d’homme parfait à Ses yeux. Pourtant, Satan ne fut pas convaincu et il voulut que Job renie et trahisse Dieu. Il tenta donc Job de nombreuses fois et provoqua l’éruption de pustules douloureuses sur tout son corps. Même lorsque Job souffrait atrocement, il ne blâma jamais Dieu, mais dit plutôt des choses rationnelles comme « Nous recevons de Dieu le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal ! » (Job 2:10) et, finalement, il tint bon dans son témoignage à Dieu. Alors qu’il subissait cette épreuve, Job parvenait à ne pas parler en pécheur car, dans sa vie quotidienne, il appréciait de l’intérieur toutes les choses que Dieu avait créées : la toute-puissance et la souveraineté de Dieu, ainsi que l’amour de Dieu pour l’homme. Il savait très bien qu’il n’était qu’un être créé qui devait se soumettre aux orchestrations de Dieu. Même si sa douleur physique lui fit endurer une souffrance terrible, il craignit toujours Dieu dans son cœur, il fut capable, de tout son cœur, d’obéir à ce qui lui arrivait et de l’accepter, il ne fut pas entravé par sa maladie et, finalement, Satan prit la fuite, empli de honte. Alors, Dieu loua Job, lui apparut dans le vent et lui parla. La foi de Job en Dieu fut distillée par ce genre d’épreuves. Il chérit et apprécia ce genre d’épreuves, et son cœur fut rempli de paix et de joie. À partir des épreuves de Job, nous pouvons voir que certaines maladies sont les tests de Dieu, mais comme nous avons des tempéraments corrompus, elles peuvent aussi être qualifiées de tentations par Satan. Satan veut utiliser la maladie pour détruire notre foi en Dieu, pour que nous blâmions Dieu, Le trahissions et Le quittions. Toutefois, la sagesse de Dieu s’exerce sur la base des stratagèmes sournois de Satan et, à travers la maladie, Dieu perfectionne notre foi en Lui. Nous croyons que notre destin repose entre les mains de Dieu et que Dieu décide de la date de notre naissance, de la date de notre mort et des maladies qui nous affecteront, et choisir de confier tout cela à Dieu et de se soumettre à Ses orchestrations est le meilleur choix que nous puissions faire. De cette façon, nous pouvons nous soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu, nous ne sommes plus entravés par la maladie et nous pouvons continuer à occuper la place d’un être créé pour adorer Dieu. Nous pouvons nous rapprocher de Dieu comme nous le devrions et poursuivre correctement la vérité comme nous le devrions. Nous pouvons persévérer dans l’accomplissement du devoir d’un être créé et nous pouvons l’assumer sereinement, que Dieu nous guérisse de la maladie ou non. Même si nous sommes malades toute notre vie, nous ne nous plaindrons pas, mais nous pourrons persévérer dans notre foi en Dieu et dans notre poursuite de la vérité, et nous pourrons accomplir nos devoirs au meilleur de nos capacités et ne pas laisser notre maladie interférer dans notre progression dans la vie. Tel est le témoignage que nous devons rendre à Dieu, et en pratiquant de la sorte, notre cœur ressentira sérénité et paix.

Enfin, nous devons nous souvenir que, alors que nous nous auto-analysons et faisons l’expérience de l’œuvre de Dieu quand nous tombons malades, nous pouvons décider de choisir l’assistance médicale aussi bien que de surmonter la maladie en nous appuyant sur notre foi ; il n’y a pas de règle en la matière. Ce qui est le plus important, c’est que nous puissions être capables d’en retirer la vérité, que nos vies progressent quelque peu et en récoltent certains résultats.

Frères et sœurs, en vivant dans ce monde, nous serons confrontés à des choses auxquelles nous ne nous attendions pas un seul instant, telles que la souffrance d’une maladie, les imperfections de la vie, la persécution de nos familles, la calomnie des gens de ce monde, etc. En tant que chrétiens, la façon dont nous devons chercher et comprendre la volonté de Dieu, et en tirer les leçons afin d’obtenir la vérité dans tout type d’épreuve, est une chose que nous devons rechercher et dans laquelle nous devons entrer. J’espère que les quatre principes de pratique sur lesquels j’ai échangé précédemment pourront vous aider à surmonter le poids de la maladie, et j’espère réellement, frères et sœurs, que vous parviendrez à comprendre la volonté de Dieu, à obtenir la vérité et à témoigner, quelles que soient les épreuves. Que Dieu nous guide et nous bénisse. Amen.

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