Quand j’avais des difficultés à prêcher l’Évangile

16 février 2024

Par An’fen, Myanmar

En 2020, j’ai accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant dans les derniers jours. Ce fut ma grande bénédiction de pouvoir accueillir le retour du Seigneur. Pour répandre cette bonne nouvelle extrêmement importante, je me suis mise à prêcher l’Évangile, espérant que davantage de gens pourraient revenir à Dieu en entendant Sa voix. Cependant, en février 2022, à cause de la répression des croyances religieuses par le gouvernement du Myanmar, mon Église a été persécutée et le travail d’évangélisation en a été grandement entravé. Certains frères et sœurs n’assistaient pas aux réunions, par lâcheté et par faiblesse, certains devenaient passifs dans leurs devoirs et le travail d’évangélisation était pour l’essentiel au point mort. À ce moment-là, j’étais moi aussi passive dans mon devoir. Je faisais tout ce que ma dirigeante me faisait faire. J’avais l’impression que j’abreuvais normalement les gens, mais que c’étaient eux qui n’assistaient pas régulièrement aux réunions et qui étaient passifs dans leurs devoirs. Il n’y avait donc rien que je puisse faire. Et parfois, il n’y avait plus d’Internet, je ne pouvais donc plus me connecter avec mes frères et sœurs pour en savoir plus sur le travail, ce qui voulait dire que je devais sortir pour trouver Internet. Parfois, je cherchais longtemps sans pouvoir trouver une bonne connexion et avec le temps, je ne voulais plus aller en ligne pour en savoir plus sur le travail. À l’époque, je prêchais l’Évangile à une parente d’une sœur. Leur famille de trois personnes avait accepté l’œuvre de Dieu des derniers jours, si bien que j’ai habité chez elles et les ai abreuvées pendant dix jours. Je me contentais d’abreuver ces nouveaux arrivants, et je ne voulais plus prêcher. Je me disais : « Ils colportent tellement de rumeurs dans les villages voisins qu’il est difficile d’y répandre l’Évangile. Si je peux bien abreuver cette famille de trois personnes, elles me feront prêcher à leurs proches et à leurs amis. N’est-ce pas une bonne façon de prêcher l’Évangile ? » Ainsi, lorsque mes frères et sœurs mentionnaient des destinataires potentiels de l’Évangile dans les villages voisins, il était rare que je discute de la manière de leur prêcher l’Évangile. Cela avait une incidence directe sur le travail d’évangélisation.

Plus tard, quand nous avons revu le travail, la dirigeante a dit que ce mois-ci, le travail d’évangélisation de notre Église avait cessé pour l’essentiel, et elle a mentionné d’autres problèmes. J’en ai été très attristée. Plus tard, une sœur m’a rappelé que je m’étais satisfaite du statu quo et que je n’avais pas cherché à progresser dans mon devoir. Pour moi, cela a été un réveil soudain. Je me suis rendu compte que je ne portais pas de fardeau dans mon devoir. En tant que dirigeante d’Église, je ne faisais pas ce que doit faire une dirigeante et je n’affrontais pas ni ne résolvais les difficultés, ce qui affectait le travail d’évangélisation. Plus j’y songeais, plus je me sentais mal. Dans ma réflexion, j’ai lu la parole de Dieu : « À l’heure actuelle, certains ne portent aucun fardeau pour l’Église. Ces gens sont peu sérieux et négligents, et ils ne se soucient que de leur propre chair. Ces gens sont extrêmement égoïstes et ils sont aussi aveugles. Tu ne porteras aucun fardeau si tu ne parviens pas à comprendre cette question clairement. Plus tu es soucieux de la volonté de Dieu, plus lourd sera le fardeau qu’Il te confiera. Les égoïstes ne sont pas prêts à souffrir de telles choses, ils ne sont pas prêts à payer le prix, et à la fin, ils manqueront des occasions d’être rendus parfaits par Dieu. Ne se font-ils pas du tort à eux-mêmes ? Si tu es quelqu’un qui est soucieux de la volonté de Dieu, tu porteras un véritable fardeau pour l’Église. En fait, au lieu d’appeler cela un fardeau que tu portes pour l’Église, il serait mieux de l’appeler un fardeau que tu portes pour ta propre vie, car le fardeau que tu portes pour l’Église sert à ce que tu sois rendu parfait par Dieu à travers de telles expériences. Par conséquent, ceux qui portent le fardeau le plus lourd pour l’Église, qui portent un fardeau pour l’entrée dans la vie, sont ceux qui seront rendus parfaits par Dieu. As-tu clairement vu cela ? Si l’Église à laquelle tu appartiens est dispersée comme le sable, mais que tu ne t’en inquiètes ni ne t’en soucies, que tu ignores même les occasions où tes frères et sœurs ne mangent pas et ne boivent pas les paroles de Dieu de façon normale, alors tu ne portes aucun fardeau. De tels hommes ne sont pas du genre à plaire à Dieu. Les hommes qui plaisent à Dieu ont faim et soif de justice, et ils sont soucieux de la volonté de Dieu » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Sois soucieux de la volonté de Dieu afin d’atteindre la perfection). En méditant ces paroles de Dieu, je me suis sentie très coupable. J’étais dirigeante d’Église, mais en voyant que le travail d’évangélisation était au point mort, je ne ressentais pas d’urgence, je trouvais des excuses objectives et je pensais que puisque je n’avais pas une bonne connexion, il était compréhensible que je ne puisse pas être au courant du travail. Concernant les destinataires potentiels de l’Évangile trouvés par mes frères et sœurs, j’échangeais rarement avec eux sur la façon de leur prêcher l’Évangile, et quand mes frères et sœurs voulaient discuter du travail avec moi, ils ne me trouvaient pas. Confrontés à la persécution de l’Église, mes frères et sœurs étaient craintifs et faibles, incapables de se réunir normalement et de faire leurs devoirs, mais je ne cherchais pas la vérité pour résoudre cela. Enfin, je me suis rendu compte que la cessation du travail d’évangélisation avait un rapport direct avec moi. Les paroles de Dieu disent : « À l’heure actuelle, certains ne portent aucun fardeau pour l’Église. Ces gens sont peu sérieux et négligents, et ils ne se soucient que de leur propre chair. Ces gens sont extrêmement égoïstes et ils sont aussi aveugles. » Je me suis aperçue que j’étais la personne égoïste décrite dans la parole de Dieu. Je ne portais pas de fardeau dans le travail d’Église, je me satisfaisais toujours du statu quo, je ne me souciais que de mon propre confort, je refusais de souffrir et de payer un prix. Quand je voyais que le travail d’évangélisation de l’Église était en souffrance, je ne ressentais ni urgence ni anxiété et je devenais faible et passive dans les difficultés. J’étais vraiment trop égoïste. J’ai pensé que des Églises dans d’autres endroits étaient aussi persécutées par le gouvernement, mais que les frères et sœurs prêchaient tout de même l’Évangile et créaient de nouvelles Églises, alors que le travail d’évangélisation de notre Église avait cessé. Tout cela parce que j’étais égoïste et méprisable, que je ne portais aucun fardeau et que je n’assumais aucune responsabilité. Je me suis sentie très redevable à Dieu. Quand je portais un fardeau, si quelqu’un étudiait le vrai chemin, je faisais vite en sorte que quelqu’un prêche l’Évangile, et quand les frères et sœurs avaient des problèmes, j’échangeais sur la vérité pour les résoudre. Plus je coopérais, plus j’avais l’œuvre du Saint-Esprit, notre travail d’évangélisation était efficace et je ressentais de l’aisance et du plaisir. Mais plus récemment, parce que je faisais mon devoir sans porter de fardeau, le travail d’évangélisation a été inefficace. C’est alors qu’à travers ces paroles de Dieu : « Ceux qui portent le fardeau le plus lourd pour l’Église, qui portent un fardeau pour entrer dans la vie, sont ceux qui seront rendus parfaits par Dieu », j’ai enfin acquis un peu de compréhension. Seuls ceux qui tiennent compte de la volonté de Dieu et qui portent un fardeau dans le travail de l’Église peuvent être perfectionnés par Dieu. Je me suis aussi rendu compte que si je ne pouvais pas sortir de ma passivité, non seulement le travail de l’Église en serait affecté, mais je serais finalement révélée et chassée. À cette pensée, j’ai eu un peu peur. Je ne pouvais plus être passive et négligente. J’ai prié Dieu, Lui demandant de m’aider à porter un fardeau et de me guider pour que je sois attentive à Sa volonté et que je fasse bien mon devoir.

Après cela, j’ai discuté avec la superviseuse et les dirigeants de groupes des autres endroits où nous pourrions aller prêcher l’Évangile. Nous avons trouvé un village où tout le monde croyait au Seigneur, mais il n’y avait personne qui convienne pour y aller. J’ai pensé : « Cette fois, il faut que je sois attentive à la volonté de Dieu, et je ne peux pas ne porter aucun fardeau comme auparavant. Il faut que j’assume cette responsabilité de façon proactive. » Je me suis donc portée volontaire pour aller prêcher l’Évangile dans ce village. Mais j’étais un peu tendue, parce que je n’étais encore pas allée seule témoigner de l’œuvre de Dieu dans les derniers jours, et je craignais donc de ne pas pouvoir parler clairement. J’ai pensé : « Je ne sais pas s’ils ont Internet là-bas. Est-il possible que les frères et sœurs qui prêchent l’Évangile échangent en ligne ? » Je me suis rendu compte que mon état était mauvais et que je comptais sur des gens, alors j’ai prié intérieurement, demandant à Dieu de me donner la sagesse et la foi alors que j’allais y prêcher l’Évangile. Quand je suis arrivée au village, une sœur m’a conduite directement à la maison du maire pour prêcher. De façon inattendue, le maire a voulu m’emmener chez le pasteur. En entendant ça, j’ai été enthousiasmée, mais j’ai aussi eu des inquiétudes : « Je n’ai jamais prêché l’Évangile seule. Si le pasteur a des notions, comment devrais-je échanger avec lui ? Et si, non content de ne pas l’accepter, il s’oppose à moi ? Pourrons-nous encore prêcher l’Évangile dans ce village ? » J’étais pleine d’appréhensions. Arrivée à la maison du pasteur, j’ai voulu appeler à l’aide mes frères et sœurs, mais je n’avais pas de connexion sur mon téléphone. Ne sachant pas par où commencer, j’ai prié Dieu encore et encore, L’implorant d’être avec moi et de me donner la foi pour que je puisse témoigner de l’œuvre de Dieu dans les derniers jours. Après avoir prié, j’ai pensé à ces paroles de Dieu : « Le cœur et l’esprit de l’homme sont tenus dans la main de Dieu, et toute sa vie est contemplée par les yeux de Dieu. Peu importe que tu y croies ou non, toutes les choses, qu’elles soient vivantes ou mortes, évolueront, changeront, se renouvelleront et disparaîtront conformément aux pensées de Dieu. C’est de cette manière que Dieu préside sur toutes les choses » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Dieu est la source de la vie de l’homme). C’était vrai. Dieu est tout-puissant et tout le monde, toutes les affaires et toutes les choses sont entre Ses mains, y compris le cœur et l’esprit des gens, donc je devais apprendre à me fier à Dieu. J’ai prié Dieu intérieurement : « Ô Dieu, si ce pasteur est Ta brebis, je suis sûre qu’il comprendra Ta voix et acceptera Ton œuvre. » Après avoir prié, j’ai senti une force au fond de moi, comme si rien n’était impossible avec Dieu à mes côtés. Ensuite, je me suis référée aux catastrophes actuelles et aux affaires mondiales pour parler des prophéties de la venue du Seigneur. En entendant cela, le pasteur a approuvé et a estimé que le Seigneur était probablement revenu. Il a aussi envoyé des gens chercher deux autres pasteurs pour qu’ils viennent écouter. Je craignais de ne pas être capable de parler clairement pour résoudre leurs problèmes, donc j’ai imploré Dieu dans mon cœur, encore et encore, pour Lui demander de me guider. J’ai pensé au moment où Dieu a demandé à Moïse de faire sortir les Israélites d’Égypte. Moïse savait qu’il serait difficile et dangereux d’aller voir le pharaon d’Égypte, mais son attitude était l’obéissance et la soumission. Dieu était avec lui et le soutenait, et avec la direction de Dieu, Moïse a fait sortir les Israélites d’Égypte. Ensuite, j’ai pensé à l’histoire de David triomphant de Goliath. Quand les Israélites ont vu Goliath, ils ont eu peur. Seul David a osé s’avancer et combattre. David a dit à Goliath : « Tu marches contre moi avec l’épée, la lance et le javelot ; et moi, je marche contre toi au nom de l’Éternel des armées […] » (1 Samuel 17:45). Résultat, David a tué Goliath rien qu’avec un caillou. Ces deux histoires m’ont fait comprendre que face à des difficultés, ce n’est qu’avec une vraie foi qu’on peut voir les actes de Dieu et que la fin des gens est le début de Dieu. À cette pensée, j’ai trouvé le courage.

À ce moment-là, deux autres pasteurs sont arrivés. Je me suis servie des prophéties bibliques pour échanger avec eux sur la manière dont Dieu apparaît et œuvre incarné dans les derniers jours, sur le sens de l’incarnation de Dieu et sur ce qu’est l’incarnation. J’ai aussi témoigné que Dieu est venu accomplir l’œuvre du jugement et de la purification, que le nom de Dieu dans les derniers jours est Dieu Tout-Puissant et qu’Il est le Seigneur Jésus de retour. Quand j’ai fini, le premier pasteur était tellement enthousiaste qu’il en a pleuré. Tout en essuyant ses larmes, il a déclaré : « Je prêche pour le Seigneur depuis plus de 40 ans, et j’ai passé la plus grande partie de ma vie à attendre Son retour. Maintenant, le Seigneur est réellement revenu ! Je suis très reconnaissant à Dieu de pouvoir accueillir le Seigneur aujourd’hui ! » En entendant ce pasteur, j’ai été émue au point de pleurer avec lui, et j’ai aussi été très reconnaissante à Dieu. En fait, mon échange n’étant pas très approfondi, si le pasteur a pu accepter l’Évangile et comprendre les paroles de Dieu, c’est entièrement grâce à l’orientation de Dieu.

Le pasteur l’a accepté et a dit qu’il ferait entendre mon sermon à tout le village ce soir-là. J’ai été si touchée que j’ai remercié Dieu encore et encore dans mon cœur. Ce soir-là, le pasteur et le maire ont invité les habitants de deux villages à se réunir et ont annoncé à tout le monde la bonne nouvelle de la venue du Seigneur. Ce soir-là, plus de 30 personnes ont accepté l’œuvre de Dieu des derniers jours. Certains villageois ont dit : « Cela fait quatre ans que le gouvernement a banni notre croyance au Seigneur. Nous vivons tous dans la peine, et les réunions nous manquent. Dieu soit loué ! » Un autre villageois, ému, a déclaré : « Ça fait des années que nous n’avons pas eu une réunion. Tu es venue nous prêcher l’Évangile pour que nous puissions entendre la voix de Dieu, et j’en suis très reconnaissant à Dieu. » En une soirée, l’Évangile a été prêché à tout le village. Je ne me serais jamais attendue à ce que la première fois que je prêcherais l’Évangile, le pasteur l’accepte ainsi que tant d’autres. c’était tout simplement incroyable ! Je savais que c’était le résultat de l’œuvre du Saint-Esprit, mais je pensais quand même que j’étais douée et que je faisais très bien mon devoir. Très vite, j’en ai été fière et de nouveau, je me suis satisfaite du statu quo, si bien que je voulais seulement abreuver ces nouveaux arrivants avec la sœur chargée de l’abreuvement et je ne voulais plus aller prêcher l’Évangile. Pendant ce temps, je posais rarement des questions sur le travail de l’Église et je priais Dieu moins qu’avant.

Un jour, alors que je rechargeais mon téléphone, il y a eu un court-circuit. J’ai mis ma carte SIM dans un autre téléphone, mais de façon surprenante, ce téléphone est aussi tombé en panne. Je me suis alors rendu compte que j’allais dans le mur et que c’était sans doute la discipline de Dieu, donc j’ai commencé à réfléchir à mes problèmes. J’ai lu la parole de Dieu, « En général, vous existez tous dans un état de paresse, sans motivation, ne voulant pas faire de sacrifice personnel ; ou vous attendez passivement. Certains se plaignent même ; ils ne comprennent pas les buts et la signification de l’œuvre de Dieu, et il leur est difficile de poursuivre la vérité. De telles gens détestent la vérité et seront finalement éliminés. Aucun d’entre eux ne peut être rendu parfait et aucun ne peut survivre. Si les gens ne sont pas un peu résolus à résister aux forces de Satan, alors tout espoir est perdu pour eux ! » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Pratique (7)). « Ne sois pas un disciple passif de Dieu et ne poursuis pas ce qui attise ta curiosité. Si tu n’es ni froid ni chaud, tu t’autodétruiras et tu retarderas ta vie. Tu dois te débarrasser d’une telle passivité et d’une telle inactivité et devenir habile à la poursuite des choses positives et surmonter tes propres faiblesses, afin de pouvoir gagner la vérité et vivre la vérité. Il n’y a rien d’effrayant dans tes faiblesses et tes défauts ne sont pas ton plus grand problème. Ton plus grand problème et ton plus grand défaut, c’est de n’être ni chaud ni froid et ton manque de désir de chercher la vérité. Le plus grand problème avec vous tous, c’est une mentalité lâche par laquelle vous vous contentez des choses telles qu’elles sont et attendez tout simplement passivement. C’est votre plus grand obstacle et le plus grand ennemi de votre poursuite de la vérité » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les expériences de Pierre : sa connaissance du châtiment et du jugement). Après avoir lu la parole de Dieu, j’ai réfléchi sur moi-même. Quand j’ai vu que l’Évangile était répandu dans tout le village, j’ai eu le sentiment que Dieu était satisfait de la façon dont j’avais accompli mon devoir, j’ai donc été fière et me suis satisfaite du statu quo, et je n’ai pas eu envie de continuer à répandre l’Évangile. Une fois que j’avais des résultats, je ne cherchais pas à continuer à progresser. Mon désir de me contenter du statu quo était trop fort. Dans le passé, je retardais le travail d’évangélisation précisément parce que j’étais satisfaite du statu quo, et voilà que je recommençais. Dieu nous demande de nous consacrer corps et âme à nos devoirs. Comment Dieu pouvait-Il être satisfait de la façon dont je faisais mon devoir ? C’est là que je me suis rendu compte que si je ne progressais pas dans mon devoir, je régressais, et en termes d’entrée dans la vie et de résultats de la prédication de l’Évangile, je serais laissée pour compte. Je me contentais toujours du statu quo, je ne poursuivais pas la vérité et je m’éloignais de Dieu. À long terme, je ne pouvais que me faire du mal de cette façon. Le contentement du statu quo était mon plus grand obstacle à la recherche de la vérité et à l’accomplissement de mon devoir, et je ne faisais que me nuire et me ruiner. Tout comme le disent les paroles de Dieu : « Si tu n’es ni froid ni chaud, tu t’autodétruiras et tu retarderas ta vie. » et il est dit dans l’Apocalypse : « Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche » (Apocalypse 3:16). J’étais l’eau tiède dans la parole de Dieu, je n’étais ni froide ni chaude et je me contentais du statu quo. Si je continuais ainsi, il n’y aurait pas d’espoir pour moi et je serais vraiment chassée. À cette pensée, j’ai été un peu effrayée et j’ai donc prié Dieu pour me repentir, en Lui disant que quelles que soient les difficultés que je rencontrerais dans l’avenir, je ferais l’effort, je ne reculerais jamais et je ne serais jamais satisfaite du statu quo.

Mais alors que je devenais proactive dans ma prédication, j’ai rencontré une nouvelle difficulté majeure. On nous a dénoncées, si bien que le gouvernement du canton a su que des gens venaient prêcher l’Évangile. Si l’on nous trouvait, nous serions probablement arrêtées, ainsi que les villageois et le maire. Le maire et les villageois, ayant peur d’être impliqués, nous ont demandé de partir et de revenir quand les choses se seraient calmées. J’ai pensé : « Que va-t-il arriver à ces nouveaux arrivants si nous partons ? Ils viennent d’accepter l’Évangile et n’ont aucune base. Mais si nous restions, nous pourrions facilement attirer l’attention. » Finalement, nous avons décidé que la sœur chargée de l’abreuvement partirait, tandis que je resterais seule dans le village pour soutenir les nouveaux arrivants. Même si je savais que cet arrangement était le plus approprié, j’étais un peu triste. J’avais l’impression d’être tout à fait seule dans un endroit étrange. Le pasteur avait encore beaucoup de notions et n’était pas tout à fait certain du vrai chemin, et il craignait d’être arrêté, donc il voulait aussi que je parte. J’étais très affligée. Le pasteur et le maire me chassaient, et c’était comme si je n’avais pas de domicile. Vivant dans cet état, je n’avais aucune motivation pour prier et j’avais un peu le mal du pays. Quand j’ai échangé avec le pasteur, j’ai vu qu’il avait encore beaucoup de notions. J’étais donc convaincue que le pasteur n’avait pas une bonne compréhension. Quand j’ai vu que peu de nouveaux arrivants venaient aux réunions, par peur d’être arrêtés, je n’ai pas porté un fardeau en les soutenant. À ce moment-là, j’ai pensé : « C’est bien que ces quelques-uns soient venus. Je les ai appelés, mais les autres ne sont pas venus, donc je ne peux rien faire de plus. » Les nouveaux arrivants qui assistaient régulièrement aux réunions étaient de moins en moins nombreux et j’étais en proie aux difficultés et de plus en plus déprimée. Plus tard, au téléphone, j’ai parlé à une sœur de mon état, et elle m’a envoyé un passage de la parole de Dieu. « C’est ainsi que sont les gens quand ils n’ont pas obtenu la vérité, ils vivent tous par passion, une passion qui est extrêmement difficile à entretenir : il faut qu’il y ait quelqu’un pour leur prêcher et échanger avec eux tous les jours ; une fois qu’il n’y a plus personne pour les abreuver et les nourrir, et plus personne pour les soutenir, leurs cœurs se refroidissent à nouveau, ils se relâchent une fois de plus. Et quand leur cœur s’affaiblit, ils deviennent moins efficaces dans leur devoir ; s’ils travaillent plus dur, l’efficacité augmente, ils accomplissent leur devoir de façon plus productive et ils obtiennent plus. Est-ce là votre expérience ? […] Les gens doivent avoir de la volonté : seuls ceux qui ont de la volonté peuvent vraiment lutter pour la vérité, et ce n’est qu’une fois qu’ils ont compris la vérité qu’ils peuvent accomplir leur devoir correctement, satisfaire Dieu et faire honte à Satan. Si tu as ce genre de sincérité et que tu planifies non pas pour toi-même, mais uniquement pour obtenir la vérité et accomplir ton devoir correctement, alors tu accompliras ton devoir de façon normale et tu pourras continuer avec constance à l’accomplir. Quelles que soient les circonstances, vous serez en mesure de continuer à faire votre devoir. Quelle que soit la personne ou la chose pouvant venir t’induire en erreur ou te déranger, que ton humeur soit bonne ou mauvaise, tu pourras toujours accomplir ton devoir normalement. De cette façon, Dieu pourra rassurer Son esprit à ton sujet, et le Saint-Esprit pourra t’éclairer dans la compréhension des principes de la vérité et te guider pour entrer dans la réalité de la vérité, si bien que tu seras assuré d’accomplir ton devoir conformément aux normes. […] Tu dois être convaincu que tout est entre les mains de Dieu et que les humains ne font que coopérer avec Lui. Si ton cœur est sincère, Dieu le verra et Il t’ouvrira tous les chemins, aplanissant toutes les difficultés. Telle est la conviction que tu dois avoir. Par conséquent, vous n’avez à vous inquiéter de rien pendant que vous accomplissez votre devoir, tant que tu utilises toutes tes forces et que tu y mets tout ton cœur. Dieu ne te rendra pas les choses difficiles et ne te forcera pas à faire ce dont tu n’es pas capable » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Quand on croit en Dieu, le plus important est de pratiquer Ses paroles et d’en faire l’expérience). En appliquant la parole de Dieu, j’ai vu que je ne faisais mon devoir que par enthousiasme et que je n’étais pas fidèle à Dieu. Quand nous avons subi la persécution du gouvernement, le maire m’a demandé de partir, et les nouveaux arrivants n’ont plus assisté aux réunions par peur d’être arrêtés. Confrontée à ces difficultés, je n’ai pas eu une attitude positive, je n’ai pas cherché la direction de Dieu ni fait de mon mieux pour abreuver les nouveaux arrivants afin qu’ils aient un fondement dans la foi. Au lieu de cela, j’ai été passive et je me suis contentée d’un petit nombre de nouveaux arrivants. Précisément parce que je faisais mon devoir sans porter de fardeau ni chercher à progresser, la fréquentation des réunions de nouveaux arrivants a été de plus en plus irrégulière. Tout comme le disent les paroles de Dieu : « Quand leur cœur s’affaiblit, ils deviennent moins efficaces dans leur devoir ; s’ils travaillent plus dur, l’efficacité augmente, ils accomplissent leur devoir de façon plus productive et ils obtiennent plus. » C’est bien vrai. Quand je portais un fardeau et étais disposée à payer un prix, je pouvais voir la direction et les bénédictions de Dieu, et ma prédication de l’Évangile était efficace. Pourtant, quand j’avais des difficultés, je ne portais pas de fardeau dans mon devoir, j’étais irresponsable, faible et passive, et ainsi je devenais inefficace dans mon devoir. Si je pouvais accomplir un devoir, c’était la grâce de Dieu, mais je ne pouvais pas bien le faire pour satisfaire Dieu. J’étais trop rebelle !

Plus tard, j’ai lu un autre passage de la parole de Dieu : « Que signifie “rester fidèle à son devoir” ? Cela signifie que, quelles que soient les difficultés rencontrées, les gens ne baissent pas les bras, ne deviennent pas des déserteurs et ne se dérobent pas à leurs responsabilités. Ils font tout ce qu’ils peuvent. C’est cela, rester fidèle à son devoir. Disons, par exemple, qu’il est prévu que tu fasses quelque chose. Personne n’est là pour te surveiller, ni pour te superviser, ni pour te pousser. Rester fidèle à ton devoir, en quoi cela consisterait-il ? (À accepter l’examen minutieux de Dieu et à vivre devant Lui.) Accepter l’examen minutieux de Dieu est la première étape, c’est une partie de la démarche. L’autre partie consiste à faire cette chose de tout ton cœur et de tout ton esprit. Que dois-tu faire pour pouvoir agir de tout ton cœur et de tout ton esprit ? Tu dois accepter la vérité et la mettre en pratique ; tu dois accepter tout ce que Dieu demande et y obéir ; tu dois traiter ton devoir comme ton affaire personnelle, en n’ayant nul besoin de l’attention des autres, ni de leur surveillance constante, ni de leurs contrôles ou de leurs pressions, ni de leur supervision, ni même de leur traitement et de leur émondage. Tu dois te dire : “J’ai la responsabilité d’accomplir ce devoir. C’est mon rôle, et puisqu’il m’a été donné de le faire, qu’on m’a précisé les principes et que je les ai compris, je vais serrer les dents et le faire avec détermination. Je ferai tout mon possible pour que ce soit bien fait. Je ne m’arrêterai que lorsque quelqu’un dira : ‘stop’. Jusque-là, je continuerai avec détermination.” Voilà ce que signifie être fidèle à son devoir de tout son cœur et de tout son esprit. C’est de cette manière que les gens devraient se comporter. Alors, de quoi quelqu’un doit-il être équipé pour être fidèle à son devoir de tout son cœur et de tout son esprit ? Il doit d’abord avoir la conscience qu’un être créé devrait avoir. C’est le minimum. Par ailleurs, il doit aussi être dévoué. En tant qu’être humain, pour accepter la commission de Dieu, il faut Lui être dévoué. Il faut être entièrement dévoué à Dieu, et ne pas être tiède, ni manquer d’assumer ses responsabilités ; agir en fonction de ses propres intérêts ou humeurs est mal : ce n’est pas cela, être dévoué. Que signifie être dévoué ? Cela signifie que lorsque vous accomplissez vos devoirs, vous n’êtes pas influencés ni limités par des humeurs, environnements, personnes, faits ou choses. Tu dois te dire : “J’ai reçu cette commission de Dieu ; Il me l’a attribuée. C’est ce que je suis supposé faire. Je l’accomplirai donc en en faisant ma propre affaire, de la manière qui produira de bons résultats, quelle qu’elle soit, en accordant de l’importance à la satisfaction de Dieu.” Quand tu te trouves dans cet état, non seulement tu es dirigé par ta conscience, mais tu fais aussi preuve de dévotion. Si tu ne retires de satisfaction que dans l’achèvement de quelque chose, sans chercher à être efficace et à atteindre des résultats, et si tu estimes qu’il suffit simplement de faire quelques efforts, alors c’est uniquement le standard de la conscience et ne peut être considéré comme de la dévotion » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Troisième partie). En lisant ces paroles de Dieu, j’ai compris comment garder mon devoir. Ce devoir m’était confié, je devais donc faire de mon mieux pour bien le faire, et sans la supervision de personne. Même si je faisais face à des difficultés, si mes intérêts étaient en jeu ou s’il fallait que je souffre, je devais accepter l’inspection de Dieu et bien accomplir mon devoir. Tant que le travail d’évangélisation était en cours, je devais faire tout mon possible et traiter mon devoir comme ma mission, et je ne pouvais pas abandonner, me soustraire à mes responsabilités ni faire les choses en fonction de mon humeur. Ainsi je conserverais mon devoir.

Ensuite, je suis allée échanger avec les nouveaux arrivants qui n’assistaient pas aux réunions. Je leur ai dit : « Si vous ne pouvez pas venir aux réunions le soir, je peux venir échanger avec vous quand vous avez du temps dans la journée. » Cela a ému certains des nouveaux arrivants, et ils étaient prêts à venir aux réunions. Un soir, j’ai organisé une réunion avec le pasteur et les villageois. J’ai dit : « Maintenant, l’œuvre de Dieu est sur le point de finir, donc nous ne devons pas avoir peur de nous réunir pour lire les paroles de Dieu à cause de la persécution par le gouvernement. Ou alors, nous perdrons le salut de Dieu. Maintenant, les désastres s’intensifient, et seul Dieu Tout-Puissant peut nous sauver. Nous devons croire que Dieu règne sur toutes les choses, avoir foi en Dieu et ne pas reculer face à la persécution qui est devant nous. J’ai prêché l’Évangile dans votre village et s’ils me trouvent, ils m’arrêteront. Je ne suis qu’une jeune femme et je crains d’être arrêtée, alors pourquoi je ne pars pas ? Parce que c’est ma responsabilité. Vous venez d’accepter l’Évangile du règne de Dieu, et vous avez enfin entendu la voix de Dieu. Cette petite persécution est arrivée et vous m’avez demandé de partir, mais si je partais pour me protéger et que je vous abandonnais tous, ce serait un manquement au devoir. » Après que j’ai parlé avec franchise, le pasteur a dit aux villageois : « Dorénavant, nous devons la protéger. Ne dites à personne qu’elle prêche l’Évangile dans ce village. Si on vous le demande, dites que vous ne savez pas. » En entendant le pasteur, j’ai été très émue. Même s’il avait encore beaucoup de notions religieuses, il était désireux de chercher, j’ai donc échangé en ciblant ses notions, et les frères et sœurs ont envoyé au pasteur des paroles de Dieu Tout-Puissant. Le pasteur a écouté attentivement, et certaines de ses notions ont été résolues. Plus tard, le pasteur est venu activement aux réunions et il a dit aux villageois : « Je veux que vous veniez tous aux réunions, nous devons accepter l’œuvre de Dieu des dernier jours, suivre le rythme et ne pas prendre de retard. Dieu Tout-Puissant est le Seigneur Jésus de retour ! » Dieu soit loué ! Après cette expérience, j’ai véritablement vu que tout était entre les mains de Dieu. Dans le passé, je disais simplement que tout était entre les mains de Dieu, mais maintenant j’en ai réellement fait l’expérience, et tant que les gens coopéreront sincèrement avec Dieu, Dieu les guidera. Avec Dieu, rien n’est impossible.

Un peu plus tard, des fonctionnaires du canton sont venus au village et nous ont emmenés, le pasteur et moi, au gouvernement du canton. J’étais tendue et j’avais peur, mais je me suis rappelé que tout était entre les mains de Dieu, et puisque Dieu permettait que cette situation se présente à moi, je devais obéir. Comme nous marchions sur la route, j’ai prié Dieu en silence, Lui demandant d’être avec moi. J’ai pensé à ces paroles de Dieu : « Quelle que soit la “puissance” de Satan, quelles que soient son audace et son ambition, quelle que soit son habileté à infliger des dommages, quelle que soit l’ampleur de ses tactiques pour corrompre et séduire l’homme, quelle que soit la ruse de ses stratagèmes et de ses plans pour menacer l’homme, quelle que soit la flexibilité de la forme dans laquelle il existe, il n’a jamais été capable de créer une seule chose vivante, n’a jamais été capable d’établir des lois ou des règles pour l’existence de toutes choses et n’a jamais été capable de régner et de contrôler n’importe quel objet, qu’il soit animé ou inanimé. Dans le cosmos et le firmament, il n’y a pas une seule personne ou un seul objet qui soit né de lui ou qui existe à cause de lui ; il n’y a pas une seule personne ou un seul objet qui soit dirigé par lui ou contrôlé par lui. Au contraire, non seulement il doit vivre sous la domination de Dieu, mais il doit de plus obéir à tous les ordres et commandements de Dieu. Sans la permission de Dieu, il est difficile pour Satan de toucher même une goutte d’eau ou un grain de sable sur la terre ; sans la permission de Dieu, Satan n’a même pas la liberté de déplacer les fourmis sur la terre, et encore moins l’humanité qui a été créée par Dieu » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique I). Quand j’ai pensé aux paroles de Dieu, j’ai été calme, je n’étais plus si effrayée et j’avais la conviction que tout était entre les mains de Dieu.

Au gouvernement du canton, le pasteur et moi avons été enfermés dans une pièce pour interrogatoire. À ce moment-là, les migraines du pasteur ont ressurgi. Il n’avait plus de force, ses mains et ses pieds tremblaient, il souffrait et craignait de mourir sur place. J’ai échangé avec lui : « Cet environnement est pour nous un test, pour voir si nous suivons vraiment Dieu. Tout est entre les mains de Dieu, et Satan ne nous fera rien sans la permission de Dieu, nous devons donc avoir la foi. » En entendant mon échange, le pasteur a été ému aux larmes. Il m’a dit : « Dieu soit loué ! Tout est entre les mains de Dieu et Dieu est avec nous, donc je ne peux pas craindre la mort. » Puis il m’a dit : « S’ils nous interrogent, je dirai que tu es ma fille et que tu es là pour m’aider dans mon travail. » Et ainsi, le pasteur et moi avons eu la confiance nécessaire pour vivre cet environnement. En fin de compte, le gouverneur du canton nous a infligé une amende de 300 yuans, au pasteur et à moi, et nous a laissé partir.

En subissant cette arrestation, j’ai vu la souveraineté toute-puissante de Dieu, et j’ai vu que les cœurs et les esprits des gens étaient tous entre Ses mains. Bien que le chemin de la prédication de l’Évangile soit difficile et dangereux, j’ai un peu mûri au cours de cette période. Dans le passé, quand j’étais persécutée, j’étais passive, mais maintenant, j’étais capable d’assumer proactivement mes responsabilités face à un danger. Ce changement et ce gain précieux sont des choses que je n’aurais pas pu recevoir autrement. Dieu soit loué !

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