Ce que j’ai appris en étant démis

28 janvier 2022

Par Riley, États-Unis

La parole de Dieu dit : « Les hommes ne peuvent pas changer leur propre tempérament ; ils doivent subir le jugement, le châtiment, la souffrance et l’épurement des paroles de Dieu, ou être disciplinés et émondés par Ses paroles. C’est alors seulement qu’ils peuvent atteindre l’obéissance et la fidélité à Dieu, et ne plus être négligents à Son égard. C’est sous l’épurement des paroles de Dieu que le tempérament des gens change. C’est seulement par l’exposition, le jugement, la discipline et l’émondage de Ses paroles qu’ils n’oseront plus agir imprudemment, mais à la place deviendront calmes et posés. Le point le plus important, c’est qu’ils sont capables de se soumettre aux paroles actuelles de Dieu et à Son œuvre et, même si ce n’est pas conforme aux notions humaines, ils peuvent mettre ces dernières de côté et se soumettre délibérément » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les gens dont les tempéraments ont changé sont ceux qui sont entrés dans la réalité des paroles de Dieu). Les paroles de Dieu sont très pratiques. C’est seulement en étant jugés, châtiés et émondés par les paroles de Dieu que nous pouvons changer notre tempérament satanique et atteindre l’obéissance et la fidélité à Dieu. J’accomplissais mes devoirs avec un tempérament corrompu, je protégeais toujours mon image et mon statut. Après avoir été révoqué, j’ai gagné la connaissance de mon tempérament corrompu grâce au jugement et à la révélation des paroles de Dieu. J’ai ressenti du remord, je me suis méprisé, et quand j’ai obtenu un nouveau devoir, je me suis amélioré.

En août dernier, j’ai été élu dirigeant d’Église. J’étais responsable du travail de l’Église, avec quelques frères et sœurs. J’assurais surtout le suivi du travail d’abreuvement, tout en participant aux décisions concernant les projets d’Église. Nous avions réparti les responsabilités, mais je savais que le travail d’Église forme un tout, que je devais coopérer avec les frères et sœurs pour protéger les intérêts de l’Église, et accomplir mes devoirs correctement. Au début, j’ai été très attentif lors de nos réunions hebdomadaires. Je participais activement aux discussions et je faisais des recommandations. Mais un jour, en octobre, l’abreuvement des nouveaux venus a failli être retardé parce que je n’avais pas assuré le suivi à temps. Les supérieurs m’ont émondé sévèrement. Je me suis dit : « On m’a émondé moi parce que c’était mon travail qui posait un problème. Si d’autres problèmes survenaient, les dirigeants verraient dans mon jeu et diraient que je suis incapable de faire du travail pratique, et je serais démis. Comment pourrais-je alors me montrer de nouveau ? Qui pourrait bien m’admirer ? Non, je dois consacrer davantage d’efforts au travail dont je suis responsable, et ne plus commettre aucune erreur. »

Au bout d’un moment, le champ de mes responsabilités s’est élargi. N’étant pas doué pour certaines tâches, il me fallait beaucoup de temps et pour maîtriser les principes pertinents, mais, à chaque réunion de collaborateurs, il fallait aussi aborder et régler de nombreux points, ce qui prenait également du temps. Je me suis demandé si, à la longue, cela pouvait affecter le travail dont j’étais responsable. Si le travail dont j’étais responsable ne s’avérait pas productif et que d’autres problèmes apparaissaient, j’allais certainement être démis. Qu’allait-on penser de moi, alors ? D’autres assuraient le suivi des divers projets d’Église. Je me suis dit qu’ils pouvaient garder leurs discussions, car moi j’avais beaucoup de travail. De plus, qu’ils finissent ou non leur travail ne me concernait nullement, et ne me vaudrait aucune louange, mais je serais tenu pour responsable des problèmes s’ils surgissaient dans mon domaine. Il valait donc mieux que je m’en tienne à mes propres responsabilités. Après ça, j’ai consacré davantage de temps et d’efforts au travail principal dont j’étais responsable, et j’ai traité le reste comme une corvée. Lorsqu’il fallait aborder et régler certains points concernant le travail d’Église, je donnais mon point de vue sur tout ce qui concernait mon travail, mais quand il s’agissait de problèmes sortant de ce cadre, je m’occupais juste de mes propres tâches. Je n’écoutais pas attentivement les discussions, donc quand on me demandait quelle était ma position ou ma décision, je me rangeais simplement à l’avis des autres. Quand des questions importantes nécessitaient discussions et décisions urgentes, je les ignorais et me montrais indifférent dès que je voyais qu’elles ne concernaient pas mon devoir.

Au bout d’un moment, j’ai souvent entendu des frères et sœurs dire qu’ils avaient été émondés par nos dirigeants parce que certains problèmes avaient été négligés, et que les arrangements personnels n’étaient pas conformes aux principes, ce qui créait des pertes pour le travail de l’Église. Certains points devaient être approuvés par tous, mais comme ils n’avaient pas été traités correctement, cela finissait par nuire aux intérêts de l’Église. De plus, les achats de produits pour l’Église, qui n’étaient pas bien gérés, entraînaient des pertes en termes d’argent de l’Église. Ce genre de problème se produisait sans cesse. Je me suis dit que c’était une bonne chose que mon travail ne pose pas de problèmes graves, et que je n’en serais pas tenu pour responsable quand un dirigeant chercherait à savoir qui devait l’être. Voilà l’irresponsabilité dont j’ai fait preuve dans mon devoir pendant longtemps, et je ne trouvais rien à y redire. Un jour, une sœur avec laquelle je travaillais est venu me dire que je ne portais aucun fardeau dans mon devoir, que je n’avais pas de vision globale, que je ne faisais attention qu’à mon propre travail et que je n’étais pas proactif dans les prises de décision. Elle a dit que c’était dangereux, et que si je ne redressais pas la situation, je serais banni par Dieu tôt ou tard. Elle a dit que je devais bien réfléchir à mon attitude envers mon devoir. Après son échange, je n’ai toujours pas réfléchi sur moi-même. En fait, je me suis dit : « N’as-tu pas vu toutes mes souffrances ? C’est dur de bien faire ce travail. Si ce dont je suis responsable pose des problèmes, cela me concerne. Dans ce cas, que penseraient les autres de moi ? Ils penseraient que je suis incompétent, et incapable de faire du travail pratique. De plus, quelqu’un est responsable des autres tâches, pas vrai ? Ma participation à ces décisions n’aura aucun effet. » Et ainsi, j’avais toujours été insouciant et irresponsable vis-à-vis du travail global de l’Église, et je ne réfléchissais pas ni n’essayais de me connaître moi-même.

En janvier 2021, une dirigeante est venue m’annoncer : « Les frères et sœurs disent que tu ne portes aucun fardeau dans ton devoir, que tu donnes rarement ton opinion lors des discussions de travail, que tu ne fais pas de réelles recommandations, et que tu ne te sens absolument pas responsable du travail de l’Église. Tu n’es pas apte à être dirigeant. Après discussion, tout le monde a décidé que tu devais être révoqué. » Ce que disait cette dirigeante m’a complètement abasourdi, j’étais sur le point de m’effondrer. Je me suis dit : « Je n’ai pas beaucoup participé au travail global de l’Église, mais mes propres responsabilités m’ont accaparé chaque jour, et j’ai beaucoup souffert. Comment pouvez-vous dire que je ne porte aucun fardeau ? Accomplir mon travail sans anicroches n’est-il pas suffisant ? » Pendant un moment, je n’ai pas pu accepter cette issue, mais je croyais quand même que tout ce que Dieu faisait était bon, et que je n’en étais pas encore conscient. J’ai prié Dieu et cherché Sa direction pour pouvoir réfléchir sur moi-même et me connaître.

Par la suite, j’ai vu un passage des paroles de Dieu qui m’a beaucoup ému. Dieu Tout-Puissant dit : « La conscience et la raison doivent l’une et l’autre être des composantes de l’humanité d’une personne. Elles sont à la fois les plus fondamentales et les plus importantes. Quel genre de personne manque de conscience et n’a pas la raison d’une humanité normale ? D’une manière générale, c’est une personne qui manque d’humanité, dont l’humanité est extrêmement mauvaise. En allant plus en détail, quelles manifestations d’humanité perdue cette personne présente-t-elle ? Essayez d’analyser les caractéristiques que l’on retrouve chez de telles personnes et les manifestations spécifiques qu’elles présentent. (Elles sont égoïstes et méprisables.) Les personnes égoïstes et méprisables sont superficielles dans leurs actions et se tiennent à l’écart de tout ce qui ne les concerne pas personnellement. Elles ne tiennent pas compte des intérêts de la maison de Dieu ni de la volonté de Dieu. Elles n’assument aucun fardeau pour ce qui est d’accomplir leurs devoirs ou de témoigner de Dieu, et n’ont aucun sens des responsabilités. À quoi donc pensent-elles dès qu’elles font quelque chose ? Leur première préoccupation est celle-ci : “Si je fais ça, Dieu le saura-t-Il ? Est-ce visible pour d’autres ? Si les autres ne voient pas que je déploie tous ces efforts et que je travaille assidument et si Dieu ne le voit pas non plus, alors il ne sert à rien que je déploie de tels efforts ni que je souffre pour cela.” N’est-ce pas extrêmement égoïste ? C’est aussi une sorte d’intention très basse. Quand les gens pensent et agissent de cette manière, leur conscience joue-t-elle un rôle ? Leur conscience est-elle impliquée là-dedans ? Non, leur conscience ne joue aucun rôle, et elle n’est pas mise en accusation. Il y a des gens qui n’assument aucune responsabilité, quel que soit le devoir qu’ils accomplissent. Ils ne signalent pas non plus rapidement les problèmes qu’ils découvrent à leurs supérieurs. Quand ils voient des gens qui provoquent des interruptions et des perturbations, ils ferment les yeux. Quand ils voient des gens méchants commettre le mal, ils n’essaient pas de les arrêter. Ils ne protègent pas les intérêts de la maison de Dieu et ne tiennent pas compte de ce que sont leur devoir et leur responsabilité. Lorsqu’ils accomplissent leur devoir, les gens comme ça ne font pas de vrai travail. Ce sont des béni-oui-oui avides de confort. Ils ne parlent et n’agissent que pour leur vanité, leur image, leur statut et leurs intérêts, et ils ne sont prêts à consacrer leur temps et leurs efforts qu’à ce qui leur est bénéfique. Les actions et les intentions de ce genre de personne sont claires pour tout le monde : elles sautent aux yeux dès que se présente une occasion de se montrer ou de jouir de quelque bénédiction. Mais, quand il n’y a pas d’occasion de se montrer, ou aussitôt que survient un moment douloureux, elles disparaissent comme une tortue qui rentre la tête. Ce genre de personne a-t-elle une conscience et une raison ? (Non.) Une personne sans conscience et sans raison qui se conduit de cette manière ressent-elle de la culpabilité ? Elle n’éprouve aucun sentiment de culpabilité ; la conscience de ce genre de personne ne sert à rien. Ces gens-là n’ont jamais ressenti de reproche dans leur conscience, alors, peuvent-ils ressentir le reproche ou la discipline du Saint-Esprit ? Non, ils ne le peuvent pas » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, En offrant son cœur à Dieu, on peut obtenir la vérité). J’ai eu le sentiment que les paroles de Dieu me transperçaient le cœur. J’étais exactement ce que Dieu décrivait. Je m’étais montrée inattentif et distant vis-à-vis de mon devoir, et de tout ce qui ne relevait pas de mes responsabilités. Je ne m’intéressais qu’à mon propre travail. Seul m’importait que mon désir de réputation et de statut soit satisfait. Je n’avais pas du tout protégé le travail de l’Église. Durant cette période, quand tout le monde discutait pour prendre des décisions, je me disais que tout succès ne relevant pas de ma responsabilité ne m’aidait pas à briller, et que si ces choses n’étaient pas bien gérées, je n’en étais pas responsable. Donc, quand je pouvais y couper, je ne participais pas. Je faisais les choses mécaniquement, je suivais les autres. C’était négligent et irresponsable. Dans mon propre domaine, j’étais très appliqué et je travaillais dur, je craignais d’être émondé en cas de problème, ou d’être démis et complètement discrédité. Afin de bien m’occuper de mon propre travail et conserver mon statut et mon image aux yeux des autres, je traitais les prises de décision comme un désagrément et une perte de temps, qui m’empêchaient de mener à bien mon propre travail. En réfléchissant à mon comportement, j’ai compris que mon intention cachée, quand j’accomplissais mon devoir, visait ma propre satisfaction, et que mes souffrances ne concernaient que moi. Je n’avais assumé aucun fardeau ni aucune responsabilité pour protéger le travail ou les intérêts de l’Église dans leur ensemble. Ne m’étais-je pas montré dépourvu d’humanité ? J’étais totalement indigne d’un poste aussi important. C’est là que j’ai pleinement accepté mon renvoi. J’étais consciente que mes actes n’étaient pas conformes à la volonté de Dieu, mais je ne comprenais toujours pas ma propre nature, et je ne savais pas exactement ce qui causait mon absence de fardeau dans mon devoir, mon obsession par rapport à la réputation et au statut, et mon mépris total pour les intérêts de l’Église. Ensuite, j’ai présenté ce problème à Dieu en prière, en Lui demandant de me guider pour que j’en connaisse la racine et l’essence, pour que je comprenne mon tempérament satanique, et que je puisse me haïr du fond du cœur.

Après ça, j’ai lu un passage des paroles de Dieu Tout-Puissant : « Les antéchrists n’ont pas de conscience, de raison et d’humanité. Non seulement ils sont dépourvus de toute honte, mais ils ont aussi une autre caractéristique : ils sont d’un rare égoïsme et d’une rare ignominie. Le sens littéral de leur “égoïsme et ignominie” n’est pas difficile à saisir : ils sont aveugles à tout, sauf à leurs propres intérêts. Tout ce qui concerne leurs propres intérêts capte entièrement leur attention : ils seront prêts à souffrir pour cela, à payer le prix, à s’y absorber, à s’y dédier. Ils ignoreront et ne remarqueront pas tout ce qui est sans lien avec leurs intérêts. Les autres pourront agir comme bon leur semble, peu leur importe si quelqu’un provoque des interruptions ou des perturbations, et pour les antéchrists, cela ne les concerne pas. Pour le dire avec tact, ils s’occupent de leurs propres affaires. Mais il est plus juste de dire que ce genre de personne est infâme, sordide, lamentable ; nous le définissons comme étant “égoïste et infâme”. Comment se manifestent l’égoïsme et l’ignominie des antéchrists ? Pour tout ce qui est profitable à leur statut ou à leur réputation, ils font l’effort de faire ou de dire tout ce qui est nécessaire et ils endurent volontiers n’importe quelles souffrances. Mais lorsqu’il s’agit du travail organisé par la maison de Dieu, ou lorsqu’il s’agit d’un travail qui profite à la croissance de la vie des élus de Dieu, ils l’ignorent complètement. Même lorsque des scélérats interrompent, perturbent et commettent toutes sortes d’actes malfaisants, affectant profondément, de ce fait, le travail de l’Église, ils restent passifs et indifférents, comme s’ils n’étaient pas concernés. Et si quelqu’un découvre et signale les méfaits d’un malfaiteur, ils disent qu’ils n’ont rien vu et feignent l’ignorance. Mais si quelqu’un les dénonce et signale qu’ils ne font pas de travail concret et ne font que poursuivre réputation et statut, ils voient rouge. Des réunions sont organisées à la hâte pour examiner la manière de répondre, des enquêtes sont menées pour savoir qui a manigancé dans leur dos, qui était le meneur, qui était impliqué. Ils ne mangeront ni ne dormiront avant d’avoir été au fond du problème et réglé complètement cette affaire ; parfois, il arrive même également qu’ils ne soient satisfaits qu’après avoir éliminé tous ceux qui ont contribué à leur signalement. Il s’agit là de la manifestation de l’égoïsme et de l’infamie, n’est-ce pas ? Font-ils le travail de l’Église ? Ils agissent pour leur propre pouvoir et statut, purement et simplement. Ils gèrent leur propre entreprise. Quel que soit le travail qu’il entreprend, un antéchrist ne s’intéresse jamais aux intérêts de la maison de Dieu. Il ne se préoccupe que de savoir si ses propres intérêts seront affectés, ne pense qu’au peu de travail qui est juste sous son nez et qui lui profite. Pour lui, le principal travail de l’Église est juste quelque chose qu’il fait pendant son temps libre. Il ne le prend pas du tout au sérieux. Il n’agit que si on le pousse à agir, il ne fait que ce qu’il aime faire et n’accomplit que le travail qui lui permet de préserver son propre statut et son propre pouvoir. À ses yeux, tout travail arrangé par la maison de Dieu, le travail de diffusion de l’Évangile et l’entrée dans la vie des élus de Dieu ne sont pas importants. Peu importent les difficultés rencontrées par les autres dans leur travail, les problèmes qu’ils ont identifiés et qu’ils leur ont signalés, la sincérité de leurs paroles, les antéchrists les ignorent, ils ne s’impliquent pas, comme si cela n’avait rien à voir avec eux. Quelle que soit l’importance des problèmes qui émergent dans le travail de l’Église, ils y sont complètement indifférents. Même si le problème est juste devant eux, ils se contentent de le traiter pour la forme. Ce n’est qu’au moment où le Supérieur les émonde directement et leur ordonne de résoudre un problème que, de mauvaise grâce, ils fournissent un peu de vrai travail et donnent quelque chose à voir au Supérieur ; peu après, ils poursuivront leurs propres affaires. Face au travail de l’Église, face aux choses importantes d’un contexte plus large, ils sont désintéressés, oublieux. Ils ignorent même les problèmes qu’ils découvrent, et donnent des réponses superficielles ou utilisent leurs propres mots pour ne pas vous prendre au sérieux quand vous les interrogez sur des problèmes, les traitant seulement avec une grande réticence. Il s’agit là de la manifestation de l’égoïsme et de l’infamie, n’est-ce pas ? » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Annexe 4 : Résumé du caractère des antéchrists et de l’essence de leur tempérament (Partie I)). Ces paroles de Dieu m’ont transpercé le cœur. Les antéchrists ne travaillent que pour leur propre réputation et leur propre statut, et ils sont appliqués pour tout ce qui concerne leurs propres intérêts. Ils sont capables de souffrir, et y consacrent toute leur énergie mentale et physique. Ils ignorent tout ce qui ne leur profite pas. Ils sont particulièrement égoïstes et méprisables. J’ai compris que mon comportement avait été celui d’un antéchrist, et que je n’avais travaillé que pour ma réputation et mon statut. « Laissez les choses passer si elles ne vous affectent pas personnellement » et « Moins il y a de problèmes, mieux cela vaut » étaient les philosophies sataniques selon lesquelles je vivais. Je n’avais prêté attention qu’au travail dont j’étais responsable et qui pouvait affecter ma réputation et mon statut, et j’avais ignoré le travail qui ne relevait pas de ma responsabilité. Cela avait entraîné des pertes lourdes dans le travail et l’argent de l’Église. J’ai compris que j’avais été un dégénéré égoïste, intéressé et méprisable, et que je n’étais pas digne de confiance. À cette époque, une série de problèmes est apparue dans le travail d’Église, et les dirigeants ont émondé les autres frères et sœurs parce qu’ils n’avaient pas fait leur travail correctement. Je n’ai pas été émondé directement, mais j’étais également dirigeant d’Église, et je ne pouvais pas fuir mes responsabilités. Si je m’étais occupé des discussions de travail, si j’y avais participé avec application, j’aurais peut-être débusqué certains problèmes. Or, pour préserver mon image et mon statut, je ne me souciais que de me consacrer à mes petites responsabilités et je ne tenais aucun compte du travail ou des intérêts de l’Église dans leur ensemble. En comprenant mes diverses transgressions dans mon devoir, et les pertes irréparables que j’avais causées dans le travail de l’Église, j’ai été rempli de regrets et de culpabilité. Dieu m’avait exalté et témoigné Sa grâce, me permettant d’accomplir un devoir aussi important et me donnant l’occasion de m’entraîner, pour que je puisse comprendre la vérité plus rapidement. J’avais bénéficié de l’abreuvement et de la nourriture par les paroles de Dieu pendant de nombreuses années, mais, en retour, je m’étais montré ingrat, je n’avais pas voulu faire mon devoir correctement, ni rendre à Dieu Son amour. Je n’avais songé qu’à protéger mon image et mon statut, et mon propre petit domaine, pour ne pas être émondé. J’avais été négligent et irresponsable vis-à-vis de ce travail important, j’étais resté là à ne rien faire tandis que les intérêts de l’Église et le travail de l’Église en pâtissaient. J’étais indifférent et je manquais de toute conscience. Comment pouvait-on même me considérer comme un être humain ? Quand on nourrit un chien, celui-ci devient indéfectiblement loyal. J’étais vraiment pire qu’un animal. Plus j’y réfléchissais, plus je me sentais inhumain, et véritablement indigne de jouir de la grâce de Dieu. À ce stade, je suis venu devant Dieu et j’ai prié : « Ô Dieu, j’avais tort. Je n’ai tenu compte que de ma réputation et de mon statut dans mon devoir, sans aucunement protéger le travail de l’Église. J’étais dépourvu d’humanité, égoïste et intéressé. Mon renvoi est la manifestation de Ta justice, et même plus, ce sont Ton amour et Ton salut à mon endroit. Je suis prêt à me repentir devant Toi. »

Après, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Quelle est la norme selon laquelle les actes et le comportement d’une personne sont jugés bons ou mauvais ? Cela dépend si, oui ou non, dans ses pensées, ses effusions et actions, cette personne possède le témoignage de la mise en pratique de la vérité et de l’expérimentation de la vérité-réalité. Si tu n’as pas cette réalité ou si tu ne vis pas cela, alors sans aucun doute, tu es un malfaiteur. Comment Dieu considère-t-Il les malfaiteurs ? Pour Dieu, tes pensées et tes actes extérieurs ne Lui rendent pas témoignage, et ils n’humilient pas Satan et ne le vainquent pas. Au contraire, ils font honte à Dieu et ils portent les nombreuses marques du déshonneur que tu Lui as infligé. Tu ne témoignes pas de Dieu, tu ne te dépenses pas pour Dieu et tu n’assumes pas tes responsabilités ni tes obligations envers Dieu : tu agis pour ton propre compte. Que signifie réellement “pour ton propre compte” ? Pour être précis, cela signifie pour le compte de Satan. C’est pourquoi, à la fin, Dieu dira : “Retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité.” À Ses yeux, tes actes ne seront pas de bonnes actions, ils seront considérés comme de mauvaises actions. Non seulement ils ne gagneront pas l’approbation de Dieu, mais ils seront condamnés. Que cherche-t-on à gagner grâce à une telle croyance en Dieu ? Une telle croyance ne finirait-elle pas par aboutir à rien ? » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai vu que Son tempérament est juste et qu’il ne souffre aucune offense. Dieu voit dans les tréfonds du cœur des gens, et si les gens accomplissent leur devoir dans une autre intention que de satisfaire Dieu, s’ils ne possèdent pas le témoignage de la mise en pratique de la vérité, mais qu’ils se satisfont eux-mêmes à tous égards et poursuivent leur propre réputation et leur propre statut, Dieu n’en fait pas l’éloge. Peu importe leurs souffrances en cours de route, Dieu ne le commémore pas, mais ces gens sont condamnés par Dieu en tant que personnes méchantes. Mes intentions dans mon devoir étaient erronées. Elles n’étaient pas de satisfaire Dieu, je gérais juste ma propre entreprise. J’étais prêt à souffrir et à faire des efforts pour le travail dont j’étais responsable, mais c’était afin de protéger mon statut et mon image aux yeux des autres. Je voulais être admiré en ayant l’air de souffrir et de travailler dur, pour gagner les louanges des gens et avoir une place dans leur cœur. Si je pouvais servir en tant que dirigeant et avoir cette chance de me former, c’était par la grâce de Dieu. Les dirigeants sont responsables du travail de l’Église dans son ensemble, et de nombreux problèmes, difficultés et litiges doivent être résolus. Pour cela, il faut beaucoup chercher la vérité et les principes. Il se peut qu’ils commettent des erreurs dans leur travail et qu’ils soient émondés, mais en vérifiant, en corrigeant et en réfléchissant constamment, ils gagneront beaucoup. Tout cela, c’est de la connaissance pratique, qu’il s’agisse du tempérament juste de Dieu ou de leur propre tempérament corrompu. Dieu permet aux gens de gagner la vérité en accomplissant un devoir, mais je ne tenais pas compte de la volonté de Dieu et je ne prenais pas mon devoir au sérieux. Je le considérais comme un désagrément, et je perdais ainsi beaucoup d’occasions de gagner la vérité. Pour un devoir aussi important, en n’étant pas responsable ou en ne collaborant pas avec les autres, en ne jouant aucun rôle dans les prises de décision et l’encadrement, en quoi faisais-je vraiment mon devoir ? Je dupais Dieu et je trichais avec Lui. Je faisais le mal !

Plus tard, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Pour tous ceux qui accomplissent un devoir, quelles que soient la profondeur ou la superficialité de leur compréhension de la vérité, la manière la plus simple de pratiquer l’entrée dans la vérité-réalité est de penser aux intérêts de la maison de Dieu en tout, et d’abandonner ses désirs égoïstes, ses intentions personnelles, ses motivations, sa fierté et son statut. Fais passer les intérêts de la maison de Dieu en premier, c’est bien le moins que l’on doive faire. Si quelqu’un qui accomplit un devoir ne peut même pas en faire autant, alors comment peut-on dire de lui qu’il accomplit son devoir ? Ce n’est pas accomplir son devoir. Tu dois d’abord penser aux intérêts de la maison de Dieu, tenir compte de la volonté de Dieu et prendre en considération le travail de l’Église. Donne la priorité à ces considérations avant toute chose ; c’est seulement après cela que tu peux penser à la stabilité de ton statut ou à la façon dont les autres te considèrent. Ne sentez-vous pas que cela devient un peu plus facile si vous procédez en deux étapes et que vous faites des compromis ? Si tu pratiques ainsi un moment, tu auras l’impression qu’il n’est pas si difficile de satisfaire Dieu. De plus, tu devrais être capable d’assumer tes responsabilités, de répondre à tes obligations et d’accomplir tes devoirs, et de mettre de côté tes désirs, intentions et motivations égoïstes. Tu dois tenir compte de la volonté de Dieu, et faire passer en premier les intérêts de la maison de Dieu, le travail de l’Église, et le devoir que tu es censé accomplir. Après en avoir fait l’expérience quelque temps, tu sentiras que c’est une bonne manière de se comporter. C’est mener une vie franche et honnête, et ne pas être quelqu’un d’abject et de vil. C’est vivre de façon juste et honorable, plutôt que d’être méprisable, abject et bon à rien. Tu sentiras que c’est ainsi qu’une personne devrait agir et que c’est l’image que cette personne devrait vivre. Peu à peu, ton désir de satisfaire tes propres intérêts s’atténuera » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). Les paroles de Dieu m’ont donné un chemin de pratique. Les intérêts de l’Église doivent passer en premier dans nos devoirs. Nous devons accepter l’examen de Dieu et nous concentrer sur la recherche de la vérité, laisser de côté notre image, notre statut et nos intérêts personnels, et protéger le travail de l’Église à tous égards. C’est la seule façon d’agir conformément à la volonté de Dieu et de vivre une vie franche et honorable. J’avais toujours cru que participer aux prises de décision dans le travail d’Église retarderait mon propre travail, mais c’est une idée absurde. En fait, tant que nous nous concentrons sur la recherche des vérités-principes, que nous gardons le sens des priorités et que nous nous occupons des tâches essentielles, alors le travail ne sera pas retardé. Et en participant aux décisions, nous comprenons davantage de principes, ce qui est bénéfique à notre devoir comme à nous-même. La maison de Dieu demande à chaque Église d’élire des dirigeants chargés conjointement du travail d’Église, de sorte qu’ils puissent se compléter, se superviser et se contrôler mutuellement. Quand les dirigeants prennent des décisions, surtout en cas de problèmes compliqués, cela permet d’éviter les pertes affectant le travail de l’Église du fait d’une décision arbitraire ou d’un manque de perspicacité, mais je me suis montré imprudent et négligent dans un devoir aussi important. Je n’étais vraiment pas digne de confiance, et je méritais d’être démis et banni. Quand j’ai compris ça, j’ai décidé qu’à l’avenir, qu’une tâche relève ou non de ma responsabilité dans le cadre de mon travail principal, s’il s’agissait du travail de l’Église ou de ses intérêts, cette tâche relevait de ma responsabilité et de mon devoir, et je devais faire de mon mieux pour protéger le travail de l’Église.

Plus tard, j’ai de nouveau été choisi comme dirigeant pour une autre Église. Je savais que c’était l’exaltation de Dieu. J’avais été égoïste et méprisable, mais l’Église me permettait quand même d’accomplir un devoir aussi important. J’ai juré de le faire correctement, de ne pas considérer uniquement mon propre travail, de façon égoïste. Dans cette Église, j’étais l’un des trois dirigeants. Chacun était responsable d’une partie du travail. Dans le travail dont j’étais responsable, j’ai relevé des tas de choses que je ne comprenais pas. Il allait me falloir du temps et des efforts pour les comprendre. Chaque jour, mon programme de travail était rempli, et j’avais parfois l’impression de manquer de temps. Un jour, une sœur avec laquelle je travaillais est venue me voir. Elle m’a demandé de l’aider à gérer certains problèmes. Je me suis dit : « Il y a quelques jours, une supérieure a passé mon travail en revue et dit que j’avais mal fait beaucoup de choses. J’ai vraiment peu de temps. Si j’aide cette sœur, que mon travail s’en trouve retardé, et que cela m’empêche d’obtenir de bons résultats, que va penser de moi la dirigeante ? Dira-t-elle que je suis incompétent et incapable de faire du travail pratique ? Vais-je encore être démis ? » J’ai alors compris que je me souciais de nouveau de mon image et de mon statut, que le travail de l’Église était un tout que je ne devais pas fragmenter. Si je ne m’occupais que de mes responsabilités et ignorais tout le reste, n’était-ce pas une façon égoïste et méprisable de protéger mes propres intérêts ? Je ne pouvais pas faire ça. Je devais laisser de côté mes intérêts et coopérer avec cette sœur pour résoudre les problèmes de l’Église. J’ai donc accepté de l’aider à gérer les problèmes. Quand je l’ai fait, je me suis senti en paix et j’ai éprouvé la liberté qui vient de la pratique de la vérité. Être démis a été très douloureux pour moi, mais j’en ai aussi tiré une leçon précieuse. Cela m’a donné une connaissance pratique du tempérament juste de Dieu, qui ne souffre aucune offense. J’ai également corrigé quelque peu mes points de vue erronés et mon attitude négligente vis-à-vis de mon devoir. Je remercie Dieu de m’avoir sauvé.

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