Une Renaissance

26 juillet 2017

Par Yang Zheng, Chine

Je suis né dans une famille rurale appauvrie qui avait des pensées arriérées. J’ai été vaniteux dès mon plus jeune âge et mon désir de statut était particulièrement marqué. Au fil du temps, par l’influence de la société et d’une éducation traditionnelle, j’ai adopté dans mon cœur toutes sortes de règles de Satan pour survivre. Toutes sortes d’erreurs ont nourri mon désir de réputation et de statut, entre autres, bâtir une belle patrie de ses propres mains, obtenir une gloire qui rende immortel, « les gens doivent avoir une façade comme un arbre son écorce », réussir socialement et atteindre le sommet, on doit honorer ses ancêtres, etc. Ces erreurs ont fait progressivement partie de ma vie et m’ont fait croire fermement que, tant que nous vivons dans ce monde, nous devons travailler pour nous faire remarquer d’autrui. Quels que soient les gens que nous fréquentons, nous devons arborer un statut et nous distinguer le plus possible des autres. Ce n’est qu’en vivant de cette façon que nous pourrons obtenir intégrité et dignité. Cette façon de vivre est la seule valable. Pour réaliser mon rêve, j’ai étudié très assidûment à l’école primaire ; qu’il pleuve, qu’il neige ou que je sois malade, je n’ai jamais manqué de cours. Jour après jour, je suis ainsi enfin arrivé au collège. Quand j’ai vu que je me rapprochais de plus en plus de mon rêve, je n’ai pas osé relâcher mes efforts. Je me répétais souvent que je devais persévérer, que je devais faire bonne figure devant mes professeurs et mes camarades de classe. Mais juste à ce moment-là, un événement inattendu s’est produit. Un scandale a éclaté autour de notre chef d’établissement et du directeur de l’école, ce qui a provoqué un tollé. Tous les enseignants et élèves étaient au courant. Un jour, en classe, un professeur nous a demandé si nous en avions entendu parler et tous les autres élèves ont répondu « non ». J’ai été le seul à avoir l’honnêteté de répondre « oui ». À partir de ce moment-là, cette enseignante ma pris en grippe et trouvait souvent des excuses pour me rendre les choses difficiles et me réprimer. Mes camarades de classe ont commencé à garder leurs distances et à m’exclure. Ils se moquaient de moi et m’humiliaient. Finalement, ne pouvant plus tolérer ce genre de tourment, j’ai abandonné l’école. C’est ainsi que s’est brisé mon rêve de m’élever socialement et de parvenir au sommet. En pensant à mon avenir, face contre terre, puis levée vers le ciel, je ressentais une tristesse et une mélancolie inexprimables. Je me disais : Ma vie s’achèvera-t-elle dans l’obscurité ? Aucun statut, aucun prestige, aucun avenir. À quoi bon vivre comme ça ? Je n’étais vraiment pas prêt à accepter cette réalité à ce moment-là, mais j’étais impuissant à changer ma situation. Alors que j’endurais une douleur et un désespoir dont je n’arrivais pas à me libérer, Dieu Tout-Puissant m’a sauvé et a rallumé dans mon cœur l’espoir qui s’était éteint. À partir de là, j’ai commencé une toute nouvelle vie.

C’était en mars 1999 et, par hasard, j’ai entendu prêcher l’Évangile des derniers jours de Dieu Tout-Puissant. J’ai appris que Dieu incarné était venu sur Terre et qu’Il parlait Lui-même à l’humanité, pour nous sauver du règne de Satan, nous permettre de rejeter nos vies de souffrance, d’êtres déchus, pour vivre dans un nouveau ciel et une nouvelle terre. Ainsi, grâce à un échange patient et minutieux avec mes frères et sœurs, j’ai entendu beaucoup de vérités dont je n’avais jamais entendu parler auparavant, comme celles-ci : le plan de gestion de six mille ans de Dieu, le mystère de Dieu qui se fait chair, les gens corrompus ont besoin du salut de Dieu incarné, quelle sorte de sens les créations devraient posséder, comment adorer le Seigneur de toute la création, comment vivre votre véritable humanité, ce qu’est vraiment une vie humaine… J’ai été profondément attiré par ces vérités, qui m’ont fait croire fermement que c’était l’œuvre du vrai Dieu. Ce jour-là, mes frères et sœurs ont aussi entonné un chant d’expérience de vie, « Dieu nous aime très profondément » : « Dieu Tout-Puissant, je me confie à Toi. En repensant à la façon dont j’ai erré à travers le monde, je ressens profondément l’instabilité et l’indifférence des gens. J’ai lutté et tâtonné dans l’obscurité. La souffrance humaine n’a pas de fin ; le visage baigné de larmes, j’ai langui au fil des ans. Privé d’espoir, je n’ai vécu que dans l’impuissance, le désespoir. Dieu Tout-Puissant, Tu nous aimes très profondément. Tes paroles me réveillent. Je reviens finalement à Toi et rejette ma vie douloureuse. Tes paroles m’illuminent, je vois une vie éclatante » (Suivre l’Agneau et chanter des cantiques nouveaux). Cela a illuminé mon âme, qui avait longtemps été dans les ténèbres, comme un rayon de lumière, et je n’ai pas pu m’empêcher de fondre en larmes. De nombreuses années de répression, d’injustices et de tristesse ont soudain semblé se dissiper. Mon cœur semblait bien plus léger. Outre cette émotion, j’étais encore plus reconnaissant envers Dieu de m’avoir choisi parmi des millions de personnes, permettant à mon âme fatiguée et triste de trouver un refuge chaleureux. Depuis, ma vie a changé radicalement. Je n’étais plus inconsolable et découragé, mais je mettais tout mon esprit à lire la parole de Dieu, à aller aux réunions et à échanger sur la vérité. Chaque jour était bien rempli et heureux. Plus tard, j’ai commencé à accomplir le devoir de prêcher l’Évangile. Parce que j’étais suffisamment enthousiaste et positif et d’une certaine envergure, après un moment, mon travail a vraiment porté ses fruits. J’ai gagné la louange de mon chef d’équipe évangélique, et les frères et sœurs de l’Église m’ont aussi admiré. Ils venaient toujours me demander de leur expliquer ce qu’ils ne comprenaient pas sur la prédication de l’Évangile. Sans m’en rendre compte, j’ai commencé à devenir un peu suffisant, et je me suis dit : j’ai rapidement gagné dans l’Église la réputation et le statut que j’espérais dans le monde depuis tant d’années. Mon côté « héros » a enfin trouvé sa place ! En considérant mes réussites, je me sentais très épanoui et j’ai travaillé encore plus dur pour accomplir mon devoir. Quelle que soit la difficulté que je rencontrais, je faisais tout mon possible pour la surmonter. Quoi que l’Église prévoie pour moi, j’obéissais volontiers et faisais de mon mieux pour l’accomplir. Parfois, le dirigeant de l’Église s’occupait de moi et émondait en moi certains aspects parce que je n’avais pas bien rempli mon devoir. Même si j’étais très contrarié, je refusais de donner l’impression de me chercher des excuses. Bien que j’aie beaucoup souffert pendant cette période, tant que je jouissais d’un certain statut parmi mes frères et sœurs et qu’ils m’admiraient, je me disais que cela valait vraiment la peine d’en payer le prix. Mais Dieu peut percer à jour chaque partie de l’homme. Afin de transformer mes idées erronées sur la vie et les valeurs humaines, afin de purifier les impuretés de ma foi en Dieu et d’accomplir mon devoir, Dieu a constamment arrangé des environnements pour me juger et me sauver.

C’est en 2003 que j’ai été promu à la tête de notre équipe évangélique. Outre cette élévation de mon statut, mon champ d’action s’est élargi et je me suis senti encore plus vaniteux : l’or brille partout. Je suis déterminé à bien faire mon travail et à être régulièrement promu pour que mes frères et sœurs m’envient et m’adorent davantage. Ce serait tellement merveilleux ! Quand je suis arrivé là où je devais accomplir mon devoir, le dirigeant a pris en considération le fait que je venais d’entreprendre ce type de travail et que je manquais autant d’expérience que de méthodologie, si bien qu’il avait ’rassemblé plusieurs autres responsables d’équipes évangéliques des secteurs voisins pour que nous puissions apprendre les uns des autres. Or, au cours de nos échanges, j’ai vu qu’ils étaient tous plus âgés que moi et de moindre envergure. Pendant les échanges sur les paroles de Dieu, ils ne communiquaient pas non plus aussi clairement que moi. Je ne pouvais m’empêcher de devenir arrogant et j’avais une piètre opinion d’eux. Je sentais que je serais certainement capable de faire du bon travail en me fiant à mes propres forces. Après la réunion, je suis immédiatement allé voir toutes les équipes pour comprendre leur œuvre. Lorsque je découvrais des erreurs et des omissions dans leur travail et que certains frères et sœurs étaient incapables de prêcher l’évangile et de rendre témoignage à Dieu, j’étais à la fois anxieux et en colère. Je ne pouvais m’empêcher de réprimander mes frères et sœurs : « Votre façon d’accomplir votre devoir peut-elle vraiment être conforme à la volonté de Dieu ? Vous ne voulez pas en payer le prix, mais vous voulez être sauvés par Dieu. Quelle est la logique de ce genre de personne ?… » Et parfois, pendant les échanges, je me vantais en racontant à tout le monde ma participation au travail évangélique et les résultats j’avais obtenus. Quand je voyais l’envie se peindre sur le visage de mes frères et sœurs, je me sentais très orgueilleux et plus responsable que les autres. Après quelque temps, mes frères et sœurs discutaient toujours avec moi de n’importe quel sujet et ne s’appliquaient plus à prier Dieu ou à compter sur Lui. Non seulement je ne ressentais aucune crainte, mais cela me faisait plaisir. Finalement, j’ai complètement perdu ma maîtrise de l’œuvre du Saint-Esprit et je n’ai plus vraiment pu travailler. Au début de 2004, l’Église m’a destitué de mes fonctions et m’a demandé de rentrer chez moi pour un temps de réflexion spirituelle. Dans ces circonstances, j’ai très vite eu l’impression de sombrer dans un gouffre sans fond. Mon corps tout entier était apathique et faible à cause d’un intense sentiment de frustration, et je ne pouvais m’empêcher de penser : c’était tellement merveilleux quand j’ai commencé à faire mon devoir. Et maintenant que je rentre chez moi dans une telle disgrâce, comment puis-je affronter ma famille et les frères et sœurs de mon village ? Que vont-ils penser de moi ? Vont-ils se moquer de moi, me mépriser ? Dès que j’ai craint de perdre ma réputation et mon statut dans l’esprit des autres, j’ai eu l’impression que j’allais m’effondrer. Je vivais dans une négativité dont je ne pouvais pas m’extraire et je ne pouvais même pas continuer à lire les paroles de Dieu. Au cœur de cette souffrance, je ne pouvais pas ne pas prier Dieu : « Oh, Dieu ! Je suis devenu si faible maintenant et mon esprit est dans les ténèbres parce que je suis incapable d’accepter le fait d’avoir été remplacé. Je ne veux pas non plus obéir aux arrangements de l’Église, mais je sais que tout ce que Tu fais est bon et contient Ta bienveillante volonté. Je suis prêt à être éclairé par Toi et à comprendre Ta volonté ». Après avoir prié, ces paroles de Dieu m’ont apporté une illumination : « Dans votre recherche, vous avez trop de notions, d’espoir et d’avenir qui sont personnels. L’œuvre actuelle vise à s’occuper de votre désir de statut et de vos désirs extravagants. Les espoirs, le statut et les notions sont tous des représentations classiques d’un tempérament satanique. […] Bien que vous ayez atteint cette étape aujourd’hui, vous n’avez toujours pas laissé tomber le statut, mais vous vous efforcez toujours de vous en enquérir et vous l’observez quotidiennement avec une profonde crainte qu’un jour votre statut soit perdu et votre nom ruiné. […] Vous êtes maintenant ceux qui suivent, et vous avez acquis une certaine compréhension de cette étape de l’œuvre. Cependant, vous n’avez toujours pas mis de côté votre désir de statut. Lorsque votre statut est élevé, vous cherchez bien, mais lorsque votre statut est bas, vous ne cherchez plus. Les bénédictions du statut sont toujours dans votre esprit. Pourquoi la plupart des gens ne peuvent-ils pas sortir de la négativité ? N’est-ce pas toujours à cause de sombres perspectives ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Pourquoi ne voulez-vous pas être un faire-valoir ?). Le jugement révélé dans les paroles de Dieu m’a brutalement réveillé et fait comprendre que l’œuvre de Dieu à ce moment-là consistait à traiter mon désir de statut pour me mettre sur la bonne voie de la vie. En repensant au temps passé depuis que j’avais commencé à faire mon travail, j’avais été très positif pendant les périodes où j’avais un statut. J’étais extrêmement confiant et n’avais pas peur des souffrances ni des difficultés. Quand j’étais confronté à quelqu’un qui s’occupait de moi ou qui émondait certains aspects de ma personnalité, je ne résistais pas. Mais ensuite, quand on m’a laissé partir et que j’ai dû rentrer chez moi, je n’ai pas réussi à m’extraire de ma négativité. J’ai vu qu’en apparence j’avais rempli mon devoir, mais en réalité, je brandissais la bannière de l’accomplissement de mon devoir tout en faisant les choses à ma façon. Je m’étais entièrement servi de Dieu pour satisfaire mes propres désirs, qui avaient été cachés pendant de nombreuses années : réussir socialement et être admiré. Et ce n’était pas pour rechercher la vérité et encore moins pour accomplir le devoir qu’a toute créature de satisfaire Dieu. Quand j’accomplissais mon devoir et que je remarquais les insuffisances de mes frères et sœurs, non seulement je ne les aidais pas par amour, mais je me targuais de mon statut pour les réprimander. Je me haussais du col délibérément, témoignais en faveur de moi-même et ’avais hâte que tout le monde me remarque et m’adore. Du début à la fin, mes pensées et mes actions n’avaient qu’un seul but : n’était-ce pas celui de résister ouvertement à Dieu ? L’humanité a été créée par Dieu, alors nous devons L’adorer et Le respecter. Notre cœur ne devrait être rempli que du statut de Dieu, mais j’étais une personne impure, corrompue et misérable qui cherchait à avoir une place dans le cœur des autres. N’est-ce pas terriblement arrogant ? N’est-ce pas scandaleux et contraire à Dieu ? Ce comportement ne constitue-t-il pas une grave offense au tempérament de Dieu ? En y pensant, je ne pouvais m’empêcher de trembler de peur devant ma propre nature arrogante. Il ’s’avérait que j’étais déjà dans cette situation périlleuse, celle d’être l’objet de la punition de Dieu ! Le tempérament de Dieu est juste et saint et il ne tolère pas les offenses de l’humanité. Comment pouvait-Il tolérer de me permettre, à moi, cet enfant rebelle, de déranger et de perturber délibérément Son œuvre ? Ce n’est qu’alors que je me suis rendu compte qu’on m’avait laissé partir ’grâce à la grande tolérance et au grand amour de Dieu. Sinon, j’aurais commis un mal plus grand et plus grave, au point qu’Il aurait été incapable de me pardonner. Alors, il aurait été trop tard. Plus j’y pensais, plus j’avais peur et plus je me sentais redevable envers Dieu. Je ne pouvais m’empêcher de me prosterner devant Lui et de prier : « Oh, Dieu ! Ma nature est trop arrogante, trop superficielle. Je n’ai pas cherché la vérité en accomplissant mon devoir, et je n’ai pas pensé à Te rendre Ton amour. Je m’affairais à courir en tous sens pour obtenir réputation et statut, et me suis attaché à ma promotion dans l’Église, alors comment ne pouvais-je pas trébucher et chuter dans l’accomplissement de mon devoir, avec ce genre d’intention ? Si Ton jugement et Ton châtiment, Ta façon de T’occuper de moi et de m’émonder n’étaient pas tombés sur moi à temps, j’aurais certainement continué sur la voie d’un ennemi de Christ. J’aurais fini par gâcher ma chance de salut. Oh, Dieu ! Je rends grâces pour Ta miséricorde et pour le salut que Tu m’accordes. À partir de ce jour, je suis prêt à abandonner mes désirs ambitieux et à poursuivre la vérité, à accepter davantage Ton jugement et Ton châtiment, pour parvenir bientôt à changer mon tempérament corrompu ». L’illumination et la direction de Dieu m’ont fait sortir de ma négativité et m’ont permis de reconnaître, dans une certaine mesure, la nature et l’essence arrogantes qui me sont propres et font que je résiste à Dieu. J’ai également acquis une certaine compréhension du juste tempérament de Dieu, et j’ai senti dans mon cœur une grande libération. J’étais également prêt à continuer à chercher la vérité dans tous les milieux que Dieu me réservait, et à comprendre plus profondément Sa volonté.

Dans les recherches que j’ai faites ensuite, j’ai vu des paroles de Dieu qui disaient : « Je décide de la destination de chaque homme, non en fonction de l’âge, de l’ancienneté, du degré de souffrance et encore moins du degré auquel il attire la pitié, mais plutôt selon qu’il possède ou non la vérité. Il n’y a pas d’autre option que celle-ci. Vous devez vous rendre compte que tous ceux qui ne respectent pas la volonté de Dieu seront punis. C’est un fait immuable » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Prépare suffisamment de bonnes actions pour ta destination). « En tant que créature de Dieu, l’homme doit chercher à accomplir le devoir d’une créature de Dieu et chercher à aimer Dieu sans faire d’autres choix, car Dieu est digne de l’amour de l’homme. Ceux qui cherchent à aimer Dieu ne devraient pas chercher à obtenir un quelconque avantage personnel ou chercher à parvenir à leurs aspirations personnelles ; c’est la meilleure façon de chercher » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Le succès ou l’échec dépendent du chemin que l’homme emprunte). Les paroles de Dieu avaient déjà dit aux hommes de façon parfaitement claire et compréhensible quelles étaient Sa volonté et Ses exigences pour que l’humanité comprenne quelle est la bonne voie à suivre et quelle est la mauvaise. À l’époque, je plaçais réputation et statut au-dessus de tout, mais, en réalité, Dieu ne considérait pas le statut d’une personne, tout élevé qu’il soit, ni son ancienneté, ni la quantité de souffrances qu’elle avait endurée pour sa croyance en Dieu. Il regardait si oui ou non elle poursuivait la vérité et avait une compréhension authentique de Dieu. Ceux qui ont la vérité, mais n’ont pas un statut élevé peuvent aussi gagner Sa louange, mais ceux qui n’ont pas la vérité et qui ont un statut élevé sont ceux que Dieu déteste et rejette. C’est le tempérament du Dieu de justice et de sainteté. Le statut ne peut pas déterminer le destin d’une personne, ni être un signe du salut d’une personne dans sa croyance en Dieu. Ce n’est surtout pas la marque de quelqu’un qui a été perfectionné par Dieu. Or j’avais toujours utilisé mon statut pour mesurer ma propre valeur et mon plus grand plaisir avait été d’être admiré et adoré par les autres. N’était-ce pas tout à fait contraire aux exigences de Dieu ? Croire en Dieu de cette façon n’était-il pas complètement futile ? Non seulement j’aurais été incapable d’être sauvé par Dieu, mais j’aurais fini par subir la punition de Dieu à cause de mes mauvaises voies. À ce moment-là, Dieu me confiait une mission en me permettant d’entrer dans la vérité, d’être à même d’effectuer un changement de tempérament, de poursuivre l’obéissance et l’amour de Dieu et, finalement, d’être sauvé et perfectionné par Lui. C’était là le seul bon chemin. Après avoir compris tout cela, mon cœur a été rempli de gratitude envers Dieu. Grâce à son jugement et à son châtiment, qui m’ont sorti de ma mauvaise voie et éclairé pour que je puisse comprendre Sa volonté, Il m’a permis de voir enfin clairement le danger et les conséquences qu’il y a à poursuivre réputation et statut. Ce n’est qu’alors que j’ai pu me réveiller et m’amender à temps. Par cette expérience, j’ai acquis une certaine connaissance des points de vue erronés de ma poursuite, j’ai compris certaines vérités ainsi que les intentions bienveillantes de Dieu, et mon état d’esprit s’est rétabli. Je me suis à nouveau investi dans l’accomplissement de mon devoir.

En juillet 2004, je me suis rendu dans une région reculée des montagnes et j’ai collaboré là-bas avec un frère sur l’œuvre de l’Évangile. En commençant’ cette œuvre, je gardais à l’esprit les leçons de mes échecs précédents. Je me rappelais souvent de ne chercher ni réputation ni statut, mais de m’acquitter honnêtement de mon devoir en tant que création, alors, quand il y avait des problèmes que je ne comprenais pas ou sur lesquels je n’étais pas au clair, je n’imposais rien et cherchais activement mon frère pour avoir un échange, afin d’en discuter et de les résoudre. Mais comme mon travail était de plus en plus fructueux, ma nature arrogante a repris du poil de la bête et j’ai recommencé à me concentrer sur ma propre image et mon propre statut. Au cours d’une rencontre, un membre de l’équipe évangélique locale m’a dit avec joie : « Grâce à votre venue ici, nous avons converti plus de croyants… » Ma bouche disait que c’était le résultat de l’œuvre du Saint-Esprit, mais dans mon cœur j’étais très content de moi. Une fois la réunion terminée, je suis retourné chez ma famille d’accueil, me suis assis ’sur mon lit et j’ai rejoué dans ma tête toutes les scènes de mon travail durant cette période. Je ne pouvais m’empêcher de me féliciter en pensant : il semble que j’aie de vraies capacités pour cette œuvre. Tant que je continuerai à travailler dur, je pourrai certainement être promu à nouveau. Je me voyais alors carrément comme un héros, et le statut de Dieu avait déjà quitté mon cœur. Dans l’exercice de mes fonctions, par la suite, j’ai commencé à entrer en compétition pour une question de statut et à comparer les postes avec mes collègues. J’ai commencé à frimer ouvertement devant mes frères et sœurs, comme si tous les résultats de notre travail étaient entièrement dus à mes efforts. Juste au moment où je glissais, un pas à la fois, vers l’abîme, Dieu m’a encore une fois tendu une main salutaire. Un soir, j’ai soudainement attrapé une forte grippe. Ma température atteignait 38,9°C et, même après avoir pris des médicaments pendant plusieurs jours, je n’allais pas mieux. Je suis allé à l’hôpital pour une perfusion, mais non seulement mon état ne s’améliorait pas, mais il s’aggravait. Je ne pouvais rien garder, même pas l’eau. Finalement, j’ai dû m’aliter et j’avais l’impression que j’allais mourir. Sous la torture de cette maladie, je ne pensais plus au statut qui serait le mien le lendemain. Je me suis rapidement agenouillé et j’ai prié Dieu : « Oh, Dieu ! Cette maladie qui me frappe, c’est Ta volonté bienveillante et Ton juste tempérament. Je ne veux pas me méprendre sur Toi ni Te faire des reproches ; je Te supplie seulement de m’éclairer et de m’illuminer encore une fois, de me permettre de comprendre Ta volonté pour que je comprenne plus profondément ma propre corruption ». Après avoir prié, mon cœur était beaucoup plus en paix. Juste à ce moment-là, ces paroles de Dieu m’ont soudainement interpellé : « Vos natures arrogantes et vaniteuses vous poussent à trahir vos propres consciences, à vous rebeller contre Christ et à Lui résister, et à révéler votre laideur, amenant ainsi à la lumière vos intentions, vos notions, vos désirs extravagants et vos yeux pleins de cupidité » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Es-tu quelqu’un qui croit véritablement en Dieu ?). Chacune de ces paroles de Dieu m’a transpercé le cœur comme une épée ; elles ont touché mon point sensible. Chaque sorte de laideur arrogante que j’avais démontrée m’est venue à l’esprit avec une grande clarté. J’avais mal au cœur et j’étais extrêmement embarrassé et honteux. C’est à ce moment-là que j’ai vu clairement que c’était ma propre nature arrogante qui faisait perdre à ma conscience sa fonction originelle, de sorte que je n’étais pas toujours capable d’obéir honnêtement à Dieu et de L’adorer. Cela a toujours suscité en moi ambition et désir, et dès que j’en avais l’occasion, je me mettais à rivaliser pour obtenir un meilleur statut, et je voulais me vanter et rabaisser les autres. Je ne pouvais tout simplement pas me comporter correctement. ’ Il était clair que tout fruit de mon travail dépendait de l’œuvre du Saint-Esprit ; c’était la bénédiction de Dieu. Cependant, je m’appropriais sans vergogne la gloire de Dieu, j’exploitais la moindre occasion de m’élever au-dessus des autres, je me délectais à être admiré et vénéré par mes frères et sœurs ; j’étais devenu si arrogant que j’avais perdu mon sens commun. Ce n’est qu’alors que j’ai réalisé que cette nature arrogante qui était la mienne se trouvait précisément à la racine de ma résistance à Dieu. Si je ne la réglais pas, je ne parviendrais jamais à obéir à Dieu ou à déployer suffisamment de dévouement pour accomplir mon devoir.

Sous la conduite de Dieu, j’ai encore une fois pensé à Ses paroles : « Quand quelqu’un reconnaît sa vraie nature, voit qu’elle est si laide, méprisable et pitoyable, alors il n’est pas excessivement fier de lui-même, pas aussi arrogant et pas aussi satisfait de lui-même qu’auparavant. Quelqu’un comme cela se dit : “Je dois être honnête et terre-à-terre et mettre en pratique certaines paroles de Dieu. Sinon, je ne serai alors pas à la hauteur d’être un humain et j’aurai honte de vivre en présence de Dieu.” Il se voit alors vraiment comme insuffisant, comme vraiment insignifiant. À ce moment-là, il devient facile pour lui de réaliser la vérité et il semblera être à peu près comme un humain devrait être » (« Se connaître soi-même, c’est avant tout connaître la nature humaine », dans Récits des entretiens de Christ). Les paroles de Dieu m’indiquaient le chemin de la pratique et comment y entrer, et que si j’acceptais d’abandonner complètement mes désirs de réputation et de statut, j’allais devoir faire des efforts pour connaître ma propre nature. Quand je pourrai vraiment voir à quel point j’étais misérable et inutile, je pourrai devenir quelqu’un de discret et ne plus être si arrogant. Alors, je pourrai poursuivre la vérité avec mes deux pieds fermement plantés dans le sol. En réalité, ce jugement et ce châtiment, ce coup et cette discipline que Dieu m’a administrés m’ont permis d’obtenir une véritable compréhension de mon essence, de mon identité inhérente et de mon statut. C’était pour me permettre d’obtenir la connaissance de moi-même devant Dieu, de reconnaître ma propre pauvreté d’esprit, mon propre néant. C’était pour me permettre de savoir que ce dont j’avais besoin, c’était la vérité, le salut de Dieu, à partir duquel je pourrais tomber devant Dieu et me comporter correctement. C’était pour que je puisse accomplir mon devoir de satisfaire Dieu et ne plus poursuivre ma quête de statut, qui blessait Son cœur. Sous la direction de Ses paroles, j’avais un moyen d’avancer ainsi que la confiance de poursuivre la vérité. Même si j’avais été profondément corrompu par Satan et que ma nature arrogante était profondément enracinée, tant que je serais capable d’accepter le jugement et le châtiment de Dieu et de me soumettre à Son épreuve et à Son raffinage, et, à partir de là, de reconnaître ma propre nature et mon essence et de poursuivre ensuite inlassablement la vérité, je serais certainement capable de me libérer des liens et de la souffrance qu’implique la quête d’une réputation et d’un statut, et de prendre le chemin de mon salut, vers la perfection. Après mon retour à Dieu, je me suis remis de ma maladie en deux jours. Cela m’a fait d’autant plus comprendre qu’Il avait utilisé cette maladie comme moyen de me discipliner. Ce n’était pas pour me faire souffrir intentionnellement, ni pour me punir – mais pour éveiller mon cœur engourdi, me faire abandonner le plus tôt possible mes mauvaises ambitions et me mettre sur le droit chemin de la foi en Dieu. J’ai été profondément ému et galvanisé par l’amour de Dieu. J’ai sincèrement offert mes remerciements et ma louange à Dieu.

Après m’être remis de ma maladie, je me suis à nouveau consacré corps et âme au travail. J’ai résolu discrètement dans mon cœur que lorsque je rencontrerais quelque chose en rapport avec la réputation ou le statut, je rendrais certainement témoignage à Dieu. Quelques mois plus tard, j’ai appris qu’une autre équipe évangélique obtenait de très bons résultats, qu’elle avait fait l’expérience d’actions merveilleuses de la part de Dieu et qu’elle avait écrit un résumé de certaines de ses expériences réussies et expliqué sa façon de pratiquer. Cependant, la qualité du travail auquel je participais déclinait. Quand j’ai lu la déception sur le visage de mes frères et sœurs, en particulier quand j’ai entendu une sœur dire : « Nous jouissons maintenant d’un si grand salut de Dieu, mais nous sommes incapables de rendre témoignage de Son œuvre. Nous lui sommes vraiment redevables », et que personne ne pouvait s’empêcher de pleurer, mon cœur en a éprouvé de grandes souffrances. Je ne savais pas comment sortir de cette situation difficile, et je priais sans cesse Dieu : « Oh, Dieu ! Nous sommes tous faibles face aux difficultés pratiques, mais je sais que Tu éprouves ainsi notre confiance et mets notre dévotion à l’épreuve. Mais je n’ai vraiment pas la stature qu’il faut et je ne peux vraiment pas supporter ce poids. Je Te supplie de m’éclairer pour que je comprenne Ta volonté. Je suis prêt à agir selon Tes conseils. » Après avoir prié, une pensée m’est soudain venue à l’esprit : j’allais demander à mon collaborateur de venir nous rencontrer dans l’échange pour que nous puissions tirer parti de quelques-unes de ses forces et de ses expériences. De cette façon, les frères et sœurs pourront eux aussi profiter de l’illumination et de la conduite du Saint-Esprit pour bien faire leur travail d’évangile. Je savais que cette idée venait du Saint-Esprit, mais j’avais encore quelques doutes dans mon cœur. Je me suis dit : avant, j’étais plus capable que ce frère en tout point et quand nous étions ensemble en réunion, je le regardais toujours de haut, mais maintenant, ses performances sont meilleures que les miennes. À présent, quand il verra mon air désespéré et embarrassé, se moquera-t-il de moi ? Les frères et sœurs me regarderont-ils de haut ? Comment sauver la face ?… Je ne cessais d’y réfléchir sans pouvoir abandonner l’idée de ma propre apparence et de mon statut, mais dès que j’ai pensé à la volonté urgente de Dieu de sauver l’humanité et qu’il manquait à mes frères et sœurs la direction et le leadership du Saint-Esprit, j’ai été châtié dans mon cœur. Au moment où j’allais vaciller, ces paroles de Dieu m’ont éclairé : « Le Saint-Esprit n’œuvre pas seulement en certains hommes qui sont utilisés par Dieu, mais encore plus dans l’Église. Il pourrait œuvrer en tout homme. Il peut œuvrer en toi en ce moment et tu feras l’expérience de cette œuvre. Durant la prochaine période, Il peut œuvrer en quelqu’un d’autre, en quel cas tu dois te hâter de suivre ; plus tu suis la lumière actuelle de près, plus ta vie peut grandir. Tu dois suivre la personne en qui le Saint-Esprit œuvre, peu importe le genre de personne qu’elle est. Saisis bien ses expériences à travers les tiennes, et tu recevras des choses encore plus grandes. Ce faisant, tu progresseras plus rapidement. C’est le chemin du perfectionnement pour l’homme et un moyen par lequel la vie grandit. Tu atteins le chemin du perfectionnement à travers ton obéissance à l’œuvre du Saint-Esprit. Tu ne sais pas par quel type de personne Dieu passera pour te perfectionner ni par quelle personne, quel événement ou quelle chose Il te permettra de gagner ou de voir les choses » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ceux qui obéissent à Dieu avec un cœur sincère seront sûrement gagnés par Dieu). Sous la conduite des paroles de Dieu, j’ai compris Sa volonté et acquis une certaine compréhension de la façon de diriger et de perfectionner les hommes dans l’œuvre du Saint-Esprit. J’ai pris conscience de ceci : l’œuvre de Dieu et Sa sagesse sont merveilleuses et mystérieuses. Je ne sais pas au moyen de quelle sorte de personne ou de chose Il va m’éclairer et me guider pour que je comprenne Sa volonté, ni par quel type de circonstances Il va traiter mon tempérament corrompu. Je dois apprendre à obéir à l’œuvre du Saint-Esprit, et qu’une personne ait un statut élevé ou misérable, quel que soit son âge ou le moment où elle a commencé à croire en Dieu, tant que son échange se conforme à la vérité, c’est la volonté actuelle de Dieu, et celle-ci peut indiquer le chemin pratique, qui vient de l’œuvre et de l’illumination du Saint-Esprit. Je dois accepter, obéir et pratiquer – c’est la raison humaine que je dois posséder. Si je n’obéis pas à l’œuvre du Saint-Esprit, alors je suis prêt à permettre que mon travail soit compromis, pourvu que ma propre vanité soit sauve. Je suis prêt à permettre à mes frères et sœurs de vivre dans les ténèbres pour maintenir ma propre image et mon statut. Dans ce cas, je suis vraiment un serviteur maléfique et un antéchrist ! Quand j’ai compris cela, je n’ai pu m’empêcher d’avoir peur et je n’ai pas osé recommencer à faire preuve d’obstination et à aller à l’encontre de l’illumination et de la direction du Saint-Esprit. J’étais prêt à abandonner ma propre nature satanique et à réconforter le cœur de Dieu par des actions concrètes. J’ai donc immédiatement appelé ce collègue et je lui ai demandé de venir échanger avec nous. Ce qui m’a fait honte, c’est qu’après nous être rencontrés en personne, ce frère ne m’a pas du tout méprisé et ne s’est pas moqué de moi. Il partageait très sincèrement avec nous, pendant l’échange, comment ils avaient travaillé ensemble pendant que le Saint-Esprit œuvrait parmi eux, et comment ils comptaient sur Dieu et priaient Dieu quand ils subissaient des revers et des échecs, de quels actes de la part de Dieu ils avaient été les témoins par la suite, quelle sorte de vraie compréhension ils avaient acquise de Dieu, et plus encore. En voyant la mine détendue et joyeuse de mon frère, puis en voyant que mes frères et sœurs semblaient écouter attentivement et avec délice, et encore en voyant des sourires s’épanouir de plus en plus sur leur visage, j’ai ressenti une douleur aiguë, comme si j’avais le cœur brisé. Cependant, cette fois-ci, ce n’était pas pour satisfaire mon amour-propre ou mon statut, mais parce que j’avais été réprimandé dans mon cœur à cause de ma dette envers Dieu. Pour cette raison, j’ai sincèrement fait l’expérience de la responsabilité et du devoir assumés par un bon dirigeant. Si le chemin que je prends personnellement n’est pas correct, cela nuira et ruinera la vie de tant de gens. Cela fera souffrir spirituellement tant de gens. Dans ce cas, ne suis-je pas devenu l’un des principaux coupables de la résistance à Dieu ? Quand l’œuvre de Dieu aura été achevée, comment Lui en rendrai-je compte ? C’est à ce moment-là que j’ai fini par vraiment me détester du fond du cœur. Je m’en voulais d’avoir, par le passé, accompli mon devoir en ne m’investissant pas honnêtement dans mon travail, mais en ne pensant qu’à soigner ma réputation et mon statut et à profiter des bénéfices de ce statut. Non seulement cela s’opposait à faire entrer mes frères et sœurs dans la vie, mais, plus grave encore, cela s’opposait à l’accomplissement de la volonté de Dieu. J’avais aussi fréquemment perdu ma maîtrise de l’œuvre du Saint-Esprit et sombré dans les ténèbres. J’ai constaté que la poursuite de la réputation et du statut faisait tellement plus de tort que de bien. Mais tout en éprouvant culpabilité et regrets, je ressentais aussi un peu de soulagement. C’était parce que, sous la conduite de Dieu, j’avais finalement abandonné ma recherche de bénéfices personnels pour mettre cette fois-ci la vérité en pratique. J’avais fait quelque chose de bénéfique pour l’œuvre, pour mes frères et sœurs et pour moi-même. J’avais humilié Satan par des actions concrètes et j’avais cette fois-ci témoigné de Dieu.

Dans mon expérience de l’œuvre de Dieu et à cause de ma recherche d’une bonne réputation et d’un statut, j’avais subi beaucoup de revers et d’échecs. J’avais fait de nombreux détours, et à cause de cela, j’avais été traité et raffiné. Peu à peu, j’ai accordé beaucoup moins d’importance au statut, et ce que j’avais cru auparavant – sans statut, il n’y a pas d’avenir et personne ne vous admire – ce point de vue erroné a été balayé. Cela fait maintenant 15 ans que je suis la voie de Dieu. Chaque fois que je pense au travail de Dieu sur moi, j’éprouve toujours un doux sentiment. Je ne pourrai jamais oublier l’amour et le salut de Dieu pour moi. Si Dieu n’avait pas conçu mes circonstances et n’avait pas traité mes désirs de gloire, de gain et de statut pendant les premières étapes de ma vie, comment aurais-je été prêt à abandonner la foi par laquelle je vivais depuis tant d’années et qui était devenue ma vie ? Si le salut de Dieu n’était pas venu sur moi à temps, je vivrais encore selon les poisons de Satan et je gâcherais ma vie pour poursuivre un rêve qui ne pourrait jamais se réaliser. Et sans les révélations et les raffinages répétés de Dieu, je continuerais de foncer sur le mauvais chemin et je ne me rendrais jamais compte de la gravité de ma propre vanité ni de la puissance de mon désir de statut. Je ne me serais surtout pas aperçu que j’étais l’ennemi de Dieu. C’est l’œuvre remarquable de Dieu qui m’a fait voir une grande partie de l’essence du mal qui consiste à poursuivre la gloire, le gain et le statut. Elle a permis à mes valeurs erronées et à mes perspectives fausses sur la vie de subir des changements substantiels, et elle m’a fait comprendre que seuls la poursuite de la vérité et l’accomplissement du devoir qui incombe à une création constituent une vraie vie humaine, et que ce n’est qu’en rejetant la sombre influence de Satan et en vivant sur la base des paroles de Dieu que je peux conférer sens et valeur à ma vie. C’est entièrement le fruit du jugement et du châtiment de Dieu si je suis capable d’avoir acquis la compréhension et d’avoir effectué les changements qui sont les miens aujourd’hui. Bien que le jugement et le châtiment de Dieu m’aient obligé à subir la douleur du raffinage, j’ai acquis une certaine compréhension de l’œuvre concrète de Dieu, de son essence bienveillante et de son tempérament de justice et de sainteté. Je suis maintenant capable de percer à jour, de détester et de rejeter les poisons de Satan qui m’ont fait tant de mal pendant toutes ces années, et je parviens à avoir une vie humaine digne de ce nom. Rien de tout cela n’a été enduré en vain. C’était la chose la plus importante, la plus précieuse. À partir d’aujourd’hui, je suis prêt, dans mon cheminement, à accepter davantage de jugement et de châtiment, ainsi que les épreuves et le raffinage venant de Dieu, afin que tous les aspects de mon tempérament corrompu puissent être bientôt purifiés et que je puisse me conformer à la volonté de Dieu.

Note de bas de page :

a. Le texte original ne comporte pas l’expression « le désir de ».

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