Après avoir accepté le salut de Dieu dans les derniers jours, nous gagnons une nouvelle vie

18 novembre 2019

Par Zhui Qiu, Malaisie

Je suis esthéticienne et mon mari est agriculteur. Nous nous sommes rencontrés en Malaisie à l’occasion d’un lancer d’oranges, une activité traditionnelle pour les femmes qui essaient de trouver l’amour. Notre mariage, en présence d’un pasteur, a eu lieu dans une église un an plus tard. J’ai été profondément émue par la prière du pasteur pour notre mariage et, bien que n’étant pas religieuse, j’ai imploré Dieu en silence : « Puisse cet homme me chérir et prendre soin de moi indéfectiblement, et être mon compagnon pendant tout le reste de mon existence. »

Après le début de notre vie maritale, les conflits entre mon mari et moi ont émergé l’un après l’autre. Il quittait la maison tous les matins à 4 heures pour aller vendre des légumes et ne revenait pas avant 19 heures, mais je ne quittais mon travail qu’à 22 heures passées. Nous passions très peu de temps ensemble. Chaque fois que je me traînais jusqu’à la maison, exténuée, j’espérais très fort être l’objet d’un peu de sollicitude, d’attention et de compréhension de la part de mon mari. Je voulais qu’il me demande comment cela s’était passé au travail, si j’étais heureuse ou non. Mais à ma grande déception, pratiquement chaque fois que je rentrais du travail, s’il n’était pas en train de regarder la télé, il s’amusait sur son téléphone, et parfois il ne se donnait même pas la peine de m’accueillir. C’était comme si je n’existais même pas. Je me sentais rejetée et j’étais de plus en plus déçue par lui.

Un jour, j’ai eu un différend avec un client et je me sentais vraiment irritée et lésée. En rentrant chez moi, j’ai vidé mon sac en espérant que mon mari me réconforterait, mais à ma grande surprise, tout en jouant sur son téléphone, c’est tout juste s’il a tenu compte de ma présence et il ne m’a pas accordé beaucoup d’attention. Il a rapidement baissé la tête pour reprendre de plus belle sur son téléphone. Son indifférence totale vis-à-vis de moi était vraiment troublante, si bien que je suis allée vers lui et je lui ai crié : « Tu es en pierre, ou quoi ? On ne peut même pas avoir une conversation avec toi ? Ça t’arrive de te soucier de quelqu’un ? » Voyant combien j’étais en colère, il a refusé de répondre. Plus il me faisait la sourde oreille, plus la colère montait en moi. Je l’ai harcelé encore et encore, tenant absolument à lui faire dire quelque chose. De façon inattendue, il m’a soudain hurlé dessus : « Tu vas continuer encore longtemps ? » Cela m’a mise encore plus en colère, et je me suis sentie encore plus lésée, et j’ai donc continué à essayer de raisonner avec lui. Finalement, il a tout simplement refusé d’ouvrir la bouche, si bien que notre dispute a rapidement pris fin. Une autre fois, je me suis plainte à mon mari de quelque chose qui me dérangeait au travail, pensant qu’il s’efforcerait de me remonter le moral, mais il m’a répondu de manière abrupte, avec une froideur glaciale : « Il faut être deux pour danser le tango. Tu ne vois que les problèmes des autres : pourquoi tu ne te regardes pas toi-même ? » Cela m’a tout de suite mise en colère et je n’ai pas pu me retenir de lui donner de mes nouvelles. En proie au ressentiment, je me suis dit : « qu’est-ce que c’est que ce type ? Pourquoi est-ce que je me suis mariée avec un type comme lui ? Il n’a absolument aucune considération pour mes sentiments. Il n’a pas un seul mot de consolation pour moi ! » À partir de ce moment-là, j’ai pratiquement cessé de lui parler de ce qui pouvait m’arriver au travail. Par la suite, à un moment donné, il a voulu m’interroger sur mon travail, mais je n’avais jamais envie de lui accorder la moindre attention. Peu à peu, il a arrêté de me poser des questions, quel que soit le sujet. Nous avions de moins en moins de sujets de conversation, et lorsqu’il se produisait quelque chose de fâcheux, j’allais trouver une amie qui puisse m’écouter. Parfois, je m’attardais à discuter avec quelqu’un et je ne rentrais qu’après minuit. Même quand je rentrais aussi tard, il semblait ne pas s’en préoccuper, mais disait simplement que je considérais la maison comme un hôtel. Je me sentais vraiment dépitée, et mon mécontentement vis-à-vis de mon mari ne faisait que croître, si bien qu’on se chamaillait et on se disputait très souvent. Nous en souffrions tous les deux. Ne voulant pas que les choses continuent de cette manière, j’ai décidé de trouver une occasion d’avoir une franche discussion avec lui.

Un jour, après le dîner, je lui ai demandé : « Tu ne peux vraiment pas me supporter, n’est-ce pas ? Pourquoi tu ne m’accordes jamais la moindre attention ? Si tu as un problème avec moi, tu n’as qu’à me le dire directement. » Comme il ne répondait rien, je ne l’ai pas lâché. De façon surprenante, il m’a crié avec colère : « Arrête de me poser toutes ces questions ! Tout est un problème avec toi. J’en ai assez ! » Obtenir ce genre de réponse n’a fait qu’attiser ma propre colère, et nous avons recommencé à nous disputer et à nous morigéner à tour de rôle. Cela a duré un bon moment, jusqu’à ce qu’il se lève et me donne un coup. J’ai alors perdu l’équilibre et j’ai atterri sur le canapé. Voir mon mari lever la main sur moi a été absolument désolant. Je me suis dit : « C’est ça, le mari que je me suis choisi si minutieusement ? C’est ça, le mariage que j’avais tant espéré ? Comment peut-il me traiter ainsi ? » À partir de ce moment, je n’ai plus placé aucun espoir en lui.

En avril 2016, il s’est trouvé par hasard qu’une sœur a partagé avec moi l’Évangile du Seigneur Jésus. Elle m’a dit que le Seigneur nous aimait et avait été crucifié pour nous sauver. J’ai été vraiment émue par Son amour, et j’ai donc accepté l’Évangile du Seigneur. Quand, par la suite, j’ai parlé à mon pasteur des problèmes que j’avais dans mon mariage, il m’a dit : « On ne peut pas changer quelqu’un d’autre, à moins de commencer par se changer soi-même. Nous devons suivre l’exemple du Seigneur Jésus et cultiver la tolérance et la patience vis-à-vis des autres. » J’ai donc commencé à essayer de me changer moi-même. Je rentrais à la maison dès que je sortais du travail et je faisais le ménage, et parfois, quand mon mari m’ignorait et que j’étais sur le point de me mettre en colère, je priais le Seigneur, Lui demandant de me rendre tolérante et patiente. Chaque fois que je n’arrivais pas à me maîtriser et que je me disputais avec mon mari, j’essayais ensuite de faire les premiers efforts pour calmer le jeu. S’apercevant des changements qui s’étaient produits en moi, mon mari s’est aussi mis à croire au Seigneur. Devenus tous les deux croyants, nous nous disputions moins fréquemment et communiquions davantage. J’étais remplie de gratitude envers le Seigneur en voyant Son salut personnel pour nous.

Cependant, le temps passait et nous restions incapables de contrôler notre humeur. Des querelles domestiques éclataient de temps à autre et, surtout quand l’un de nous deux était de mauvaise humeur, nous étions incapables de faire preuve de tolérance et de patience, et par suite, nos disputes étaient de plus en plus intenses. À chaque fois, mon cœur était accablé de peine et je priais le Seigneur : « Seigneur, Tu nous enseignes qu’il faut être tolérant et patient, mais je n’y arrive pas. Quand je vois mon mari faire quelque chose qui ne me plaît pas, je lui en veux vraiment. Seigneur, que dois-je faire ? » Par la suite, je suis allée à tous les cours organisés par l’Église espérant trouver un chemin de pratique, mais je n’y ai pas trouvé ce que j’espérais. J’ai demandé de l’aide au dirigeant de notre groupe, qui m’a simplement répondu : « Ma femme et moi aussi, on se dispute fréquemment. Même Paul a dit “Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair : j’ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien” (Romains 7:18). Personne n’a de solution à ce problème de cycle permanent de péché et de confession auquel nous sommes confrontés. Tout ce que nous pouvons faire, c’est prier le Seigneur en Lui demandant miséricorde. » Entendant cela, je suis restée désemparée : se pouvait-il que nous soyons voués à passer le reste de notre vie empêtrés dans des conflits ?

En mars 2017, mon mari, qui avait toujours été taciturne, est subitement devenu volubile. Il s’est même mis à échanger souvent avec moi sur son point de vue sur les Écritures, et ce qui m’a encore plus étonnée, c’est que ce qu’il partageait dans ses échanges était vraiment lumineux. J’étais perplexe : c’était comme s’il était soudain devenu quelqu’un d’autre, et ce qu’il disait était véritablement pertinent. Je voulais vraiment comprendre ce qui se passait. Un jour, j’ai découvert fortuitement qu’il était membre d’un groupe sur une application de réseaux sociaux, et je lui ai aussitôt demandé de quoi il discutait avec les autres membres. Il m’a répondu d’un air très sérieux qu’il s’intéressait à l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours, que le Seigneur Jésus était déjà revenu et que Son nom était Dieu Tout-Puissant. Il m’a dit que Dieu Tout-Puissant avait déjà prononcé des millions de paroles et était en train d’accomplir l’œuvre du jugement et de la purification de l’humanité dans les derniers jours. Il m’a dit aussi que c’était la réalisation de cette prophétie biblique : « Car c’est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu » (1 Pierre 4:17). Mon mari m’a expliqué que lorsque nous cherchons la manifestation et l’œuvre de Dieu, nous devons nous soucier d’entendre Sa voix plutôt que de nous en tenir aveuglément à nos notions et à nos imaginations. Si, au lieu de chercher la vérité, nous attendons passivement la révélation de Dieu, nous serons incapables d’accueillir le retour du Seigneur. J’en ai été abasourdie et cela m’a semblé inconcevable. Par la suite, il m’est revenu à l’esprit que j’avais entendu un jour un pasteur indien dire que si nous entendions parler de quelque chose concernant le retour du Seigneur, nous devions chercher dans un esprit d’ouverture et enquêter consciencieusement : nous ne pouvions pas nous fier à nos notions et à nos imaginations et simplement juger aveuglément. J’ai donc adressé au Seigneur cette prière : « Seigneur, si Dieu Tout-Puissant est réellement Ton retour, je T’en prie, guide-moi pour que je puisse chercher la vérité et enquêter dans un esprit d’ouverture. Autrement, s’il Te plaît, protège mon cœur afin que je ne m’écarte pas de Toi. Amen ! »

Après cette prière, j’ai ouvert la Bible et j’ai lu ceci, dans l’Apocalypse 3:20 : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. » J’ai eu un moment soudain d’inspiration et j’ai eu l’impression que c’était le Seigneur qui me parlait, qui me disait que lorsqu’Il reviendrait, Il frapperait à ma porte. J’ai eu le sentiment que c’était Lui qui me demandait d’écouter Sa voix et d’ouvrir la porte. C’était comme dans la Bible, quand les vierges sages accourent pour accueillir le fiancé en entendant sa voix. J’ai ensuite pensé à Jean 16:12-13 : « J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. » En méditant ces versets de l’Écriture, je me suis sentie gagnée par l’enthousiasme. Je me suis souvenu que le Seigneur nous avait dit il y a longtemps qu’à Son retour, Il prononcerait d’autres paroles et nous révélerait la vérité. Et l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours consiste à exprimer des paroles pour juger et purifier l’humanité. Se pouvait-il que Dieu Tout-Puissant soit réellement le Seigneur Jésus revenu ? Si le Seigneur est vraiment revenu et a exprimé des vérités pour résoudre tous les problèmes de l’humanité, alors il y a de l’espoir pour nous d’échapper à la servitude du péché. Par conséquent, les problèmes entre mon mari et moi ne pourraient-ils pas être résolus ? Sans perdre de temps, j’ai demandé à mon mari de me mettre en contact avec les frères et sœurs de l’Église de Dieu Tout-Puissant : je voulais étudier moi aussi l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours.

Au cours d’une réunion, des frères et sœurs de l’Église de Dieu Tout-Puissant ont sélectionné des versets de la Bible pour échanger avec moi sur divers aspects de la vérité comme la manière dont le Seigneur revient, Son nouveau nom et l’œuvre qu’Il va accomplir. Leur échange était extrêmement convaincant et totalement nouveau pour moi. Je voulais réellement en savoir plus sur l’œuvre du Seigneur des derniers jours, et j’ai donc prié Dieu encore et encore, Lui demandant de m’éclairer pour que je puisse comprendre Ses paroles. En lisant Ses paroles et en écoutant l’échange des frères et sœurs, j’ai peu à peu compris les objectifs de Dieu dans Sa gestion de l’humanité, les trois étapes de Son œuvre pour la sauver, et la fin et la destination de l’humanité. Même si j’examinais l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours, je ne pouvais encore pas m’empêcher de me chamailler avec mon mari à propos de futilités. Après coup, je me sentais vraiment coupable et troublée et je me demandais : « Comment se fait-il que je ne puisse jamais mettre en pratique les paroles de Dieu ? » J’en suis restée perplexe. Un jour, au cours d’une réunion, j’ai demandé à une sœur : « Comment se fait-il que mon mari et moi, on se dispute toujours ? Pourquoi ne pouvons-nous pas nous entendre de manière paisible ? » Elle m’a trouvé deux passages des paroles de Dieu. « Avant que les hommes aient été rachetés, Satan les avait déjà remplis de ses poisons et, après des milliers d’années de corruption par Satan, les hommes ont en eux une nature établie qui s’oppose à Dieu. Par conséquent, lorsque les hommes ont été rachetés, ce ne fut rien de plus qu’un cas de rédemption payant un prix élevé pour racheter l’homme alors que sa nature empoisonnée à l’intérieur n’était pas éliminée. L’homme qui est tellement souillé doit subir une transformation avant d’être digne de servir Dieu. Grâce à cette œuvre du jugement et du châtiment, les hommes prendront pleinement conscience de l’essence souillée et corrompue en eux-mêmes et ils pourront changer complètement et être purifiés. L’homme peut être digne de retourner devant le trône de Dieu seulement de cette manière » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Le mystère de l’incarnation (4)). « Bien que Jésus ait beaucoup œuvré parmi les hommes, Il n’a fait que parachever la rédemption de toute l’humanité et est devenu le sacrifice d’expiation de l’homme ; Il n’a pas débarrassé l’homme de tout son tempérament corrompu. Sauver entièrement l’homme de l’influence de Satan n’exigeait pas seulement de Jésus qu’Il devienne le sacrifice d’expiation et qu’Il porte les péchés de l’homme, mais aussi que Dieu œuvre de façon plus grande encore pour entièrement débarrasser l’homme de son tempérament corrompu par Satan. Et donc, à présent que l’homme a été pardonné pour ses péchés, Dieu est redevenu chair pour conduire l’homme dans la nouvelle ère et a commencé l’œuvre du châtiment et du jugement. Cette œuvre a mené l’homme dans un domaine plus élevé. Tous ceux qui se soumettent à Sa domination jouiront d’une vérité supérieure et recevront de bien meilleures bénédictions. Ils vivront véritablement dans la lumière et gagneront la vérité, le chemin et la vie » (La La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Préface).

Puis, elle m’a expliqué : « Au début, Adam et Ève vivaient heureux devant Dieu dans le jardin d’Éden. Il n’y avait pas de disputes ni de souffrances. Cependant, ayant écouté le serpent et mangé le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, ils se sont éloignés de Dieu et L’ont trahi, si bien qu’ils ont perdu Son attention et Sa protection et ont vécu sous le pouvoir de Satan. C’est alors que les jours de tristesse et de souffrance ont commencé. Il en a été ainsi jusqu’à maintenant, et nous sommes devenus de plus en plus corrompus par Satan. Nous sommes pleins de tempéraments corrompus et sataniques : nous sommes tous extrêmement arrogants, égoïstes, déloyaux et obstinés. Nous ramenons tout à nous-mêmes, et nous voulons toujours que les autres nous écoutent. C’est la raison pour laquelle les gens se disputent et s’entretuent. Même comme parents et enfants, maris et femmes, nous ne faisons pas preuve de tolérance ni de patience entre nous, et nous ne sommes pas capables de nous entendre harmonieusement : même la conscience et la raison les plus élémentaires nous font défaut. Nous avons beau avoir été rachetés par le Seigneur Jésus, avons beau prier le Seigneur, nous confesser et nous repentir, et nous travaillons dur à nous conformer à Ses enseignements, tout de même, nous ne pouvons pas nous retenir de pécher et de résister à Dieu. C’est parce que le Seigneur Jésus n’a accompli que l’œuvre de rédemption de l’humanité, pas l’œuvre du salut complet et de la purification totale du genre humain. Accepter le salut du Seigneur Jésus signifie simplement que nous ne sommes plus dans le péché et que nous avons la possibilité de nous présenter devant le Seigneur dans la prière, de recevoir Sa miséricorde et de nous faire pardonner nos péchés. Or, nous n’avons pas été purifiés de nos tempéraments corrompus. Notre nature pécheresse reste profondément ancrée en nous : nous avons encore besoin que Dieu revienne dans les derniers jours pour accomplir l’étape de Son œuvre consistant à purifier et transformer l’humanité, résolvant ainsi le problème de notre nature pécheresse. Et maintenant, Dieu S’est fait chair à nouveau et exprime les paroles pour accomplir l’œuvre du jugement et de la purification afin de nous libérer totalement de nos tempéraments corrompus et de nous permettre d’échapper à l’influence de Satan et d’être entièrement sauvés. Dans la mesure où nous suivons la nouvelle œuvre de Dieu, acceptons le jugement et le châtiment de Ses paroles, cherchons la vérité et mettons Ses paroles en pratique, nos tempéraments corrompus seront peu à peu transformés. C’est le seul moyen pour nous de pouvoir vivre véritablement comme des humains, et alors seulement nous pourrons réaliser l’harmonie dans nos interactions avec les autres. »

Grâce aux paroles de Dieu et à l’échange de cette sœur, je me suis finalement rendu compte que nous vivions toujours dans une situation où nous péchions pour ensuite nous confesser parce que nos péchés, en tant que croyants, étaient simplement pardonnés, même si le Seigneur Jésus avait accompli l’œuvre de rédemption de l’humanité. Notre nature pécheresse restait quand même profondément ancrée en nous, et notre tempérament satanique n’avait pas encore été purifié. Un parfait exemple : tout en voulant faire preuve de patience et de tolérance conformément aux enseignements du Seigneur, aussitôt que mon mari disait ou faisait quelque chose qui me déplaisait, je ne pouvais pas me retenir de me mettre en colère. Je n’arrivais pas à me maîtriser, quelle que soit la situation. Sans l’œuvre de Dieu pour nous sauver, il nous est impossible de nous débarrasser de nos tempéraments corrompus et sataniques par nos propres efforts. Et maintenant, Dieu S’est à nouveau incarné et est venu accomplir l’œuvre du jugement et de la purification de l’humanité. En acceptant Sa nouvelle œuvre et en poursuivant réellement la vérité, nous avons la possibilité de réaliser une transformation de notre tempérament. J’étais vraiment émue et extrêmement reconnaissante face à la miséricorde du Seigneur qui m’avait permis d’entendre Sa voix. Cependant, tout n’était pas encore clair pour moi : je savais que Dieu était venu cette fois pour prononcer des paroles afin de nous purifier et de nous transformer, mais comment des paroles pouvaient-elles juger et purifier notre tempérament corrompu ? J’ai donc expliqué la confusion dans laquelle j’étais.

La sœur m’a lu un autre passage des paroles de Dieu. « Christ des derniers jours utilise une variété de vérités pour enseigner à l’homme, exposer l’essence de l’homme et disséquer les mots et les actes de l’homme. Ces paroles comprennent diverses vérités, telles que le devoir de l’homme, comment l’homme doit obéir à Dieu, comment l’homme doit être fidèle à Dieu, comment l’homme doit vivre une humanité normale, ainsi que la sagesse et le tempérament de Dieu, et ainsi de suite. Ces paroles sont toutes axées sur l’essence de l’homme et son tempérament corrompu. En particulier, les paroles qui exposent comment l’homme rejette Dieu sont prononcées au sujet de la manière dont l’homme est une incarnation de Satan et une force ennemie contre Dieu. En entreprenant Son œuvre de jugement, Dieu ne fait pas que préciser ce qu’est la nature de l’homme par quelques mots ; Il l’expose, le traite et l’émonde à long terme. Toutes ces différentes méthodes d’exposition, de traitement et d’émondage ne peuvent pas être remplacées par des mots ordinaires, mais par la vérité dont l’homme est totalement dépourvu. Seules des méthodes comme celles-ci peuvent être qualifiées de jugement ; c’est seulement par un jugement de ce genre que l’homme peut être maîtrisé et entièrement convaincu au sujet de Dieu, et acquérir de surcroît une vraie connaissance de Dieu. Ce que l’œuvre du jugement apporte, c’est la compréhension par l’homme du vrai visage de Dieu et la vérité sur sa propre rébellion. L’œuvre du jugement permet à l’homme de mieux comprendre la volonté de Dieu, le but de l’œuvre de Dieu et les mystères qui lui sont incompréhensibles. Cela permet également à l’homme de reconnaître et de connaître son essence corrompue et les racines de sa corruption, ainsi que de découvrir la laideur de l’homme. Ces effets sont tous causés par l’œuvre du jugement, car l’essence de cette œuvre est en fait l’œuvre d’ouverture de la vérité, du chemin et de la vie de Dieu à tous ceux qui ont foi en Lui. Ce travail est l’œuvre du jugement faite par Dieu » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Christ réalise l’œuvre du jugement avec la vérité).

Elle a poursuivi son échange avec moi : « Les paroles de Dieu nous expliquent clairement la manière dont Il accomplit l’œuvre du jugement. Il utilise des paroles pour juger et purifier l’humanité. Il utilise principalement les paroles pour révéler directement et disséquer notre nature et notre essence corrompues et notre tempérament satanique. Il nous a aussi dit clairement comment nous devons nous soumettre à Lui et Le vénérer, comment vivre une humanité correcte, comment poursuivre la vérité pour réaliser un changement de tempérament, comment être une personne honnête, et quels sont Son dessein et Ses exigences vis-à-vis des hommes. Il nous a dit quelle sorte de personnes Il aime et quelle sorte de personnes Il élimine, et d’autres choses encore. Il dispose également les personnes, les événements, les choses et les environnements pour nous émonder et nous traiter, pour nous éprouver et nous épurer. Cela dévoile notre tempérament corrompu et nous oblige à nous présenter devant Dieu pour chercher la vérité, à accepter le jugement et le châtiment de Ses paroles, à réfléchir sur nous-mêmes et à nous connaître nous-mêmes. Quand nous acceptons les paroles de jugement et de châtiment de Dieu, nous avons l’impression qu’Il nous parle, face à face, avec éclat, qu’Il révèle entièrement notre caractère rebelle et notre résistance vis-à-vis de Lui, nos motivations incorrectes et nos notions et imaginations. Alors seulement, nous pouvons constater que notre nature et notre essence sont pleines d’arrogance, de vanité, de fourberie, de malhonnêteté, d’égoïsme et d’ignominie. Nous nous rendons compte qu’un cœur de révérence pour Dieu nous fait totalement défaut, que nous vivons entièrement selon notre nature corrompue et satanique, que tout ce que nous révélons, c’est notre tempérament satanique, et que nous manquons totalement de ce qui est humain. Nous nous mettons alors à nous haïr nous-mêmes et nous sommes dégoûtés de nous-mêmes dans notre cœur, et nous désirons ne plus vivre plus longtemps sous l’influence de Satan, ni être son jouet, ni être lésés par lui. Pour couronner le tout, le jugement et le châtiment de Dieu nous permettent de voir Son essence sainte et Son tempérament juste qui ne tolère aucune offense. Un cœur de révérence pour Dieu s’épanouit en nous, et nous devenons désireux de mettre la vérité en pratique afin de Le satisfaire. Une fois que nous commençons à pratiquer la vérité, le tempérament bienveillant et miséricordieux de Dieu nous apparaît. En lisant continuellement les paroles de Dieu et en faisant l’expérience de Son jugement et de Son châtiment, nous accédons à une meilleure compréhension de notre propre nature corrompue, nous comprenons mieux les vérités exprimées par Dieu et nous devenons plus désireux encore d’accepter Son jugement et Son châtiment et de nous y soumettre, de renoncer à la chair, de mettre la vérité en pratique et de Le satisfaire. Nous révélons de moins en moins de corruption, pratiquer la vérité devient de plus en plus facile, et peu à peu, nous nous mettons à craindre Dieu et à éviter le mal. En faisant l’expérience du jugement et du châtiment des paroles de Dieu, nous sommes tous capables de confirmer du fond du cœur que c’est la panacée qui nous sauve et nous guérit de notre tempérament corrompu. C’est l’amour le plus véritable que Dieu nous témoigne, nous autres humains corrompus, et sans faire l’expérience du jugement et du châtiment de Ses paroles, nous ne pourrons jamais vivre la vie de véritables humains. »

Les paroles de Dieu et l’échange de la sœur m’ont énormément marquée. J’ai compris que l’œuvre de jugement et de châtiment de Dieu dans les derniers jours est réellement très concrète et que si nous voulons que notre tempérament corrompu soit transformé, nous devons faire l’expérience du jugement et du châtiment des paroles de Dieu. Autrement, nous vivrons dans ce cycle qui consiste à éternellement pécher et ensuite se confesser, et nous n’échapperons jamais à la servitude du péché. J’ai donc adressé en mon cœur une prière à Dieu en Lui demandant de m’abreuver et de me nourrir de Ses paroles, et de mettre en place le contexte pour me juger et me châtier afin que je puisse me connaître moi-même, que mon tempérament corrompu puisse être transformé un de ces jours prochains, et que je puisse vivre vraiment comme un être humain.

En acceptant l’œuvre de Dieu des derniers jours, j’ai aussi accédé à une nouvelle compréhension du mariage que Dieu avait arrangé pour moi. À un moment donné, une sœur m’a lu quelques passages des paroles de Dieu. « Les gens se bercent de beaucoup d’illusions sur le mariage avant d’en faire eux-mêmes l’expérience, et toutes ces illusions sont magnifiques. Les femmes imaginent que leur moitié sera le Prince charmant et les hommes imaginent qu’ils vont épouser Blanche-Neige. Ces fantasmes montrent bien que chaque personne a certaines exigences vis-à-vis du mariage, sa propre liste de conditions et de normes » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique III). « Le mariage est un moment décisif important dans la vie d’une personne. Il est le produit du destin d’une personne et un lien crucial dans son destin ; il n’est pas fondé sur la volonté individuelle ou les préférences d’une personne et n’est pas influencé par des facteurs externes, mais complètement déterminé par le destin des deux parties, par les arrangements et la prédétermination du Créateur pour le destin des deux membres du couple » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique III). « Quand on entre dans un mariage, son voyage dans la vie influencera et touchera l’autre moitié, et, de la même manière, le voyage de son partenaire dans la vie influencera et touchera son propre destin de la vie. En d’autres termes, les destins humains sont interconnectés, et personne ne peut remplir sa mission dans la vie ni totalement exercer son rôle complètement indépendamment des autres. La naissance d’une personne a une incidence sur une énorme chaîne de relations ; la croissance implique également une chaîne complexe de relations ; de même, un mariage existe et se maintient inévitablement dans un réseau vaste et complexe de connexions humaines, impliquant chaque membre de ce réseau et influençant le destin de chaque personne qui en fait partie. Un mariage n’est pas le produit des membres de deux familles, des circonstances dans lesquelles ils ont grandi, de leur apparence, de leur âge, de leurs qualités, de leurs talents, ou d’autres facteurs ; il découle plutôt d’une mission commune et d’un destin commun. Telle est l’origine du mariage, un produit du destin humain orchestré et arrangé par le Créateur » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique III). Elle a ensuite échangé avec moi. « Chacun de nos mariages, sans exception, a été prédestiné par Dieu, et Dieu a déterminé depuis longtemps avec qui nous allons fonder un foyer : tout cela est arrangé par la sagesse de Dieu. Le mariage qu’Il choisit pour nous ne dépend pas de notre statut social, de notre apparence extérieure ni de notre calibre, mais il est déterminé par la mission des deux personnes dans la vie. Or, nous sommes sous le contrôle de notre tempérament corrompu, si bien que nous avons constamment un grand nombre d’exigences vis-à-vis de notre moitié et nous voulons toujours qu’elle fasse les choses à notre manière. Quand ce n’est pas le cas, nous refusons de l’accepter et nous sommes mécontents : nous nous disputons avec elle et nous mettons en colère, ou même, nous nous plaignons, nous en faisons le reproche à Dieu et nous nous méprenons à Son sujet. Le résultat est que l’un et l’autre vivent dans la souffrance. Ce genre de souffrance n’est due à personne d’autre et ne vient pas non plus de la règle ni des arrangements de Dieu, mais se produit parce que nous vivons selon notre tempérament corrompu, arrogant et vaniteux. Ce genre de tempérament corrompu nous met en porte-à-faux vis-à-vis de la règle de Dieu : nous sommes incapables de nous soumettre à Ses orchestrations et à Ses arrangements. »

En entendant cet échange de la sœur, j’ai repensé à l’évolution de ma relation avec mon mari. J’exprimais toujours mon mécontentement vis-à-vis de lui et j’exigeais toujours qu’il fasse les choses à ma manière. S’il ne pensait pas à moi, s’il ne me témoignait pas de considération ni d’attention, s’il ne s’enquérait pas de mon bien-être, je grommelais après lui et je me disais qu’il n’était pas gentil. Je le regardais de haut à tous égards et je me lançais dans une guerre froide contre lui, refusant de l’accepter tel qu’il était. J’ai fini par me rendre compte que j’étais vraiment une personne arrogante, prétentieuse, égoïste et méprisable. J’étais quelqu’un qui ne pensait qu’à ses propres intérêts et n’accordait aucune considération aux sentiments des autres. En y réfléchissant attentivement, je me suis rendu compte qu’il n’était pas vrai du tout que mon mari ne se souciait pas de moi. Il était simplement plus introverti et n’exprimait pas beaucoup ses émotions. Il avait aussi ses propres idées et ses propres préférences, mais je m’obstinais à l’obliger à faire des choses qu’il n’aimait pas faire. Je voulais toujours que tout ce qu’il faisait me concerne, et c’est ce qui avait entraîné tous ces conflits qui avaient grandi entre nous. Alors, je n’ai pas pu m’empêcher de regretter ma conduite passée. J’ai aussi songé à ce que mon mari m’avait dit, que dans le passé, c’était moi qui lui avais fait connaître l’Évangile du Seigneur, mais à présent, c’est lui qui me faisait connaître l’Évangile de Dieu des derniers jours. C’était la formidable grâce de Dieu pour nous et Son merveilleux arrangement. Nous étions tous les deux des personnes extrêmement bénies, mais je n’avais montré aucune forme de gratitude. Au lieu de cela, je n’étais pas disposée à me soumettre au mariage que Dieu avait arrangé pour moi et je Lui adressais constamment des reproches. J’ai constaté que j’étais très arrogante et vraiment dénuée de raison ! Grâces soient rendues à Dieu pour m’avoir guidée par Ses paroles. J’avais trouvé l’origine de toutes les souffrances dans mon mariage : je me sentais soulagée et libérée au fond de mon cœur. J’ai aussi eu envie de me reposer sur Dieu et de me tourner vers Lui dans ma vie à compter de ce moment, de renoncer à mon tempérament corrompu, arrogant et vaniteux et d’avoir des relations harmonieuses avec mon mari.

Depuis, mon mari et moi avons souvent lu les paroles de Dieu et échangé sur la vérité ensemble, et nous accomplissons notre devoir d’êtres créés au mieux de nos capacités. Nous sommes aussi nourris et abreuvés chaque jour des paroles de Dieu : quand nous rencontrons un problème, nous cherchons Son dessein d’après Ses paroles. Si vraiment nous révélons notre corruption ou si nous nous disputons, nous nous présentons tous les deux devant Dieu et réfléchissons sur nous-mêmes et nous nous connaissons nous-mêmes. Quand nous mettons cela en pratique, nous nous comprenons mieux et nous nous pardonnons davantage. Nos disputes sont de moins en moins fréquentes, notre vie au foyer est devenue harmonieuse et notre vie est de plus en plus remplie. Ce qui me touche le plus, c’est que mon mari a une meilleure compréhension de la vérité que moi. Il échange souvent avec moi sur sa compréhension des paroles de Dieu, et quand il voit que je révèle un tempérament corrompu, il échange avec moi sur la vérité et sur le dessein de Dieu. J’ai vraiment ressenti son attention et son amour pour moi : je suis heureuse au fond de mon cœur. Si l’on regarde le chemin que nous avons parcouru, je suis toujours moi et il est toujours lui : simplement, comme nous avons accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours et compris certaines vérités, tout a changé, absolument tout. Je remercie Dieu Tout-Puissant de nous avoir sauvés !

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