Après le tremblement de terre

29 mai 2022

Par Jane, Philippine

J’ai accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours en juillet 2019. Ensuite, j’ai lu beaucoup de paroles de Dieu Tout-Puissant et, à chaque fois que je les lisais, j’avais l’impression que Dieu me parlait en personne. C’était très nourrissant et je l’appréciais vraiment. C’était un sentiment que je n’avais jamais éprouvé de ma vie. J’ai appris par l’échange que, tant qu’on était en vie, on devait avoir la foi, lire les paroles de Dieu et faire le devoir d’un être créé. Et même si mon père s’opposait à ma foi et s’énervait souvent contre moi, j’ai continué à aller à des réunions, parce que je savais que c’était le seul moyen de mieux comprendre les paroles de Dieu. Ma vie était vide avant que je ne lise les paroles de Dieu. Elles m’ont enrichie et donné une direction dans la vie. Je savais à quel point il était important pour moi de participer à des réunions et de lire Ses paroles.

Mais j’ai vite été confrontée à une tentation. Ma voisine m’a proposé un emploi de vendeuse dans le magasin dans lequel elle travaillait, en disant que je pouvais gagner plus de 500 pesos par jour. Elle m’a dit qu’elle était sûre que le magasin m’embaucherait. Ҫa me semblait un bon revenu. Avec cet argent, je pourrais m’offrir les choses dont j’avais envie et aussi aider mes parents. Mais, si je prenais cet emploi, je ne pourrais sans doute plus participer normalement aux réunions. Néanmoins, je voulais cet argent et je n’avais pas envie de rater cette chance. Finalement, je n’ai pas pu résister à la tentation et j’ai pris l’emploi. J’ai signé un contrat d’un mois seulement, en me disant que je pourrais retourner normalement aux réunions ensuite et que je ferais de mon mieux pour y aller dans l’intervalle. Mais les choses ne se sont pas passées comme je m’y attendais. Il m’a été impossible d’aller aux réunions comme je l’espérais. Je ne pouvais pas utiliser mon portable au travail et je ne terminais pas avant 18 heures. Comme mon trajet était long, j’étais vraiment fatiguée quand je rentrais chez moi. Je n’avais plus assez d’énergie. Si je ne rentrais pas à l’heure, il était trop tard pour les réunions. Au fil du temps, j’ai eu l’impression de m’éloigner de Dieu et j’ai ressenti une peur sans nom. Sans savoir pourquoi, je me sentais toujours triste. Je me forçais à sourire, mais je souffrais intérieurement. J’avais l’impression qu’il n’y avait plus aucune lumière dans ma vie. Parfois, je ressentais de telles ténèbres que je me mettais à pleurer. Aller aux réunions me manquait vraiment. Quand il n’y avait pas de clients, j’écrivais les paroles de Dieu dont je me souvenais dans mon carnet, et je les lisais et les méditais dès que j’avais un moment. Je sentais le soutien et la direction de Dieu. Je n’arrêtais pas de regarder le calendrier, je comptais les jours qu’il me restait à faire. J’avais hâte d’en avoir fini avec cet emploi et de retourner aux réunions.

Un jour, je suis allée sur Facebook et j’ai vu deux passages des paroles de Dieu qu’un frère avait postés. « Toutes sortes de désastres surviendront, les uns après les autres ; toutes les nations et tous les lieux feront l’expérience de calamités : peste, famine, déluge, sécheresse et tremblements de terre sont partout. Ces désastres ne se produisent pas seulement dans un endroit ou deux, pas plus qu’ils ne seront terminés dans un jour ou deux : ils s’étendront plutôt sur une région de plus en plus grande, et les désastres deviendront de plus en plus graves. Pendant ce temps, toutes sortes de pestes d’insectes surgiront l’une après l’autre, et le phénomène du cannibalisme se produira partout. C’est Mon jugement sur toutes les nations et sur tous les peuples » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 65). « Ma miséricorde est pour ceux qui M’aiment et qui renoncent à eux-mêmes. La punition infligée aux méchants est justement la preuve de Mon tempérament juste et, surtout, le témoignage de Ma colère. Quand sonnera l’heure de la catastrophe, la famine et la peste frapperont tous ceux qui s’opposent à Moi et ils pleureront. Tous ceux qui auront commis tout genre de méchanceté, mais qui M’auront suivi pendant de nombreuses années, n’échapperont pas aux conséquences de leurs péchés. Ils vivront eux aussi dans un état constant de panique et de peur, en plongeant eux aussi dans une catastrophe presque sans précédent depuis des millions d’années. Ceux parmi Mes adeptes qui M’auront été fidèles se réjouiront et applaudiront Ma puissance. Ils connaîtront une satisfaction ineffable et vivront dans une joie que jamais Je n’ai accordée à l’humanité. Car J’apprécie les bonnes actions des hommes et déteste leurs mauvaises actions. Depuis que J’ai commencé à diriger l’humanité, Je rêve d’un groupe d’hommes qui aient les mêmes sentiments que Moi. Je n’oublie jamais ceux qui n’ont pas les mêmes sentiments que Moi. Je les déteste toujours dans Mon cœur, attendant juste l’occasion de leur accorder Ma rétribution, ce qu’il Me sera agréable de voir. Aujourd’hui, Mon jour est enfin arrivé et Je n’ai plus besoin d’attendre ! » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Prépare suffisamment de bonnes actions pour ta destination). J’ai senti l’authenticité des paroles de Dieu et j’ai eu vraiment peur. Je voyais que ce qu’Il disait s’accomplissait. À Mindanao, il y avait de plus en plus de désastres, comme des éruptions volcaniques, des ouragans, des tremblements de terre, des pandémies, et c’était pareil dans le monde entier. Mais j’avais décidé de gagner de l’argent et de m’éloigner de Dieu. J’avais peur que Dieu ne me protège pas dans un désastre et de perdre la vie. Alors j’ai prié : « Ô Dieu, pardonne-moi d’avoir préféré l’argent à Toi. Je sais que je suis allée à l’encontre de Ta volonté, mais je veux me repentir. » Je me suis dit qu’il n’était pas trop tard pour me repentir, que j’avais encore une chance de retourner aux réunions. J’avais hâte que mon contrat se termine, ce qui devait se produire bientôt, pour pouvoir reprendre un devoir.

Je me souviens que j’étais très inquiète le 15 décembre 2019. Je ne sais pas pourquoi, mais j’avais un mauvais pressentiment. Je voulais rentrer chez moi et sortir du centre commercial au lieu de continuer à travailler. Une collègue m’a demandé de l’accompagner aux toilettes. Quelques minutes plus tard, alors qu’on regagnait le centre commercial, le sol s’est brusquement mis à trembler. J’ai vu des gens sortir du centre commercial en courant. Certains étaient paralysés par la peur. Des choses tombaient des rayons de tous les côtés. Par chance, on était tout près de l’entrée, alors on est vite sorties du bâtiment. La terre tremblait tant que j’avais l’impression d’être dans un berceau et il était difficile de trouver un lieu sûr. Quand j’y repense, j’étais sortie du centre commercial pour aller aux toilettes juste avant le séisme et, comme il y avait beaucoup de monde, nous avions dû attendre un moment. Le tremblement de terre avait commencé à l’instant où je rentrais dans le bâtiment. Comme le timing était parfait, c’est la protection de Dieu qui m’a sauvée du danger. Ҫa m’a profondément émue, non parce que j’avais survécu, mais parce que j’avais vu que Dieu m’aimait et qu’Il était à mes côtés. Il m’a sauvée de ce tremblement de terre. J’ai appelé Dieu dans mon cœur encore et encore : « Merci, Dieu Tout-Puissant ! Tu m’as sauvée ! » Quand je me suis retrouvée dehors, les pensées se sont bousculées dans mon esprit. Je savais que j’avais gagné un peu d’argent, mais je m’étais sentie mal à l’aise et triste. L’argent n’a pas d’importance. Il ne sert à rien dans un tremblement de terre. Tout ce que compte, c’est de se présenter devant Dieu et de recevoir Son salut. Je n’aspirais qu’à rentrer chez moi et à aller à une réunion. Je voulais raconter aux frères et sœurs comment Dieu m’avait éloignée du désastre et leur dire que j’avais été témoin de Son amour et de Ses actes.

Sur le chemin du retour, ce jour-là, je me suis demandé pourquoi Dieu me protégeait encore alors que je m’étais éloignée de Lui. J’ai ouvert l’application de l’Église et j’ai trouvé un passage des paroles de Dieu Tout-Puissant. « L’amour de Dieu est réel : par Sa grâce, l’homme évite les désastres les uns après les autres, tandis qu’Il ne cesse de faire montre de Sa tolérance vis-à-vis de la faiblesse de l’homme. Le jugement et le châtiment de Dieu font que peu à peu les gens arrivent à connaître la corruption de l’humanité et son essence satanique. Ce que Dieu offre, Son éclairage de l’homme et Sa direction, tout cela permet à l’humanité de connaître de mieux en mieux l’essence de la vérité et de mieux savoir ce dont les gens ont besoin, quelle route ils doivent emprunter, leur raison de vivre, la valeur et le sens de leur vie, ainsi que comment cheminer sur la route qu’il leur reste à parcourir. Toutes ces choses que Dieu réalise ne peuvent être séparées de Son unique but originel. Quel est donc ce but ? Pourquoi Dieu réalise-t-Il Son œuvre sur l’homme de ces façons ? Quel résultat veut-Il obtenir ? En d’autres termes, que veut-Il voir en l’homme et obtenir de lui ? Ce qu’Il veut voir, c’est que le cœur de l’homme peut être ranimé. Les façons dont Il œuvre en l’homme constituent un effort continu d’éveiller son cœur et son esprit, faire en sorte qu’il sache d’où il vient, qui le guide, le soutient, répond à ces besoins et qui lui a permis de vivre jusqu’à cet instant. Elles consistent à lui faire savoir qui est le Créateur, qui il doit adorer, quel type de route il doit emprunter et de quelle manière il devrait se présenter devant Dieu. Elles servent à réanimer progressivement le cœur de l’homme, pour que celui-ci connaisse ainsi le cœur de Dieu, le comprenne et réalise le soin et l’intention formidables qu’il y a derrière Son œuvre salvatrice pour l’homme. Quand son cœur est réanimé, l’homme ne souhaite plus vivre avec un tempérament corrompu et dégénéré, mais cherche plutôt la vérité afin de Le satisfaire. Quand son cœur a été réveillé, l’homme est alors en mesure de rompre de façon décisive avec Satan, qui ne pourra plus lui nuire, ni le contrôler, ni le duper. Au contraire, l’homme peut participer de manière active à l’œuvre de Dieu et coopérer avec Ses paroles pour satisfaire Son cœur, arrivant par là même à Le craindre et à s’éloigner du mal. Tel est l’objectif originel de l’œuvre de Dieu » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique VI). Ҫa m’a beaucoup émue. Je voyais l’amour et la miséricorde de Dieu. Parce que j’avais abandonné les réunions et mon devoir pour des plaisirs charnels, je pensais que Dieu ne me sauverait pas. Mais Il m’avait miraculeusement protégée pendant ce tremblement de terre au lieu de me rejeter. Dieu voulait que je me réveille, que j’arrête de convoiter l’argent, que je revienne devant Lui, cherche la vérité et fasse un devoir. Je me suis sentie incroyablement chanceuse. Je ne pouvais pas gaspiller cette chance que Dieu m’offrait. Je devais me repentir, renoncer aux plaisirs charnels et recommencer à faire le devoir d’un être créé au sein de l’Église.

Quand mon contrat s’est terminé, fin décembre, j’ai consacré presque tout mon temps et toute mon énergie à mon devoir. Il m’arrivait d’avoir des faiblesses quand je rencontrais des problèmes et j’étais parfois très fatiguée, mais alors je repensais à la manière dont Dieu m’avait protégée pendant le tremblement de terre. Je savais que, quelles que soient les difficultés, je devais travailler dur et faire mon devoir pour rendre Son amour à Dieu. Je pensais que c’était le seul moyen d’échapper à la souffrance des désastres et d’avoir une bonne destination. Puis, un jour, j’ai regardé une vidéo : « Par la maladie, mon mobile pour recevoir des bénédictions a été révélé. » C’était l’histoire d’un frère, un croyant de longue date, qui avait donné beaucoup, travaillé dur et fait son devoir jusqu’à ce qu’il tombe gravement malade. Il avait beaucoup souffert et il avait même blâmé Dieu. Il pensait qu’il avait tant donné qu’il n’aurait pas dû tomber malade, et il ne comprenait pas pourquoi Dieu ne l’avait pas béni et protégé. Après avoir lu les paroles de Dieu, il s’était rendu compte qu’il ne faisait pas son devoir pour chercher la vérité et obéir à Dieu, mais pour être béni et entrer au royaume de Dieu. Son expérience m’a montré que mes intentions, dans mon devoir, étaient peut-être impures aussi, parce que j’espérais toujours que Dieu me sauverait du désastre. Je me suis demandé si j’essayais de négocier avec Dieu, comme ce frère. Ce soir-là, je me suis interrogée. Faisais-je mon devoir pour satisfaire Dieu ou pour obtenir Sa grâce ? J’ai pensé à la protection dont j’avais joui pendant le séisme et à la terreur que j’avais ressentie ensuite. J’avais eu peur de tomber dans un désastre à l’avenir. Du coup, je n’avais aspiré à reprendre un devoir que parce que j’espérais que Dieu me sauverait des désastres. J’avais les mêmes intentions et points de vue que le frère de la vidéo. Il avait subi une maladie, moi un tremblement de terre. Si je faisais des sacrifices, ce n’était pas pour me soumettre à Dieu et Le satisfaire, mais juste pour qu’Il me protège du désastre, afin que j’aie une bonne destination et que j’entre dans Son royaume. J’étais bouleversée, cette nuit-là. Je n’arrivais pas à accepter l’idée que je ne faisais mon devoir qu’en échange des bénédictions de Dieu. J’avais tellement envie d’être sincère… Mais la réalité, c’était que j’avais la foi pour gagner quelque chose. Je n’avais pas un cœur de vénération, je n’obéissais pas à Dieu et ne Le vénérais pas en tant que notre Créateur.

Plus tard, j’ai cherché des vérités à ce sujet et j’ai trouvé un passage de Dieu. « Mes actes sont plus nombreux que les grains de sable sur les plages et Ma sagesse supérieure à celle de tous les fils de Salomon. Pourtant, les hommes Me considèrent seulement comme un médecin sans importance et un enseignant inconnu pour l’homme ! Si nombreux sont ceux qui croient en Moi seulement pour que Je les guérisse. Si nombreux sont ceux qui croient en Moi seulement pour que J’utilise Mes pouvoirs afin de chasser les esprits impurs de leur corps. Si nombreux sont ceux qui ne croient en Moi que pour que Je leur confère la paix et la joie. Si nombreux sont ceux qui ne croient en Moi que pour Me demander une plus grande richesse matérielle. Si nombreux sont ceux qui ne croient en Moi que pour passer cette vie en paix et être sains et saufs dans le monde à venir. Si nombreux sont ceux qui ne croient en Moi que pour éviter les souffrances de l’enfer et recevoir les bénédictions du ciel. Si nombreux sont ceux qui ne croient en Moi que pour avoir du confort temporaire et qui, pourtant, ne cherchent pas à gagner quoi que ce soit dans le monde à venir. Lorsque J’ai fait descendre Ma fureur sur l’homme et Me suis emparé de toute la joie et de toute la paix qu’il possédait à l’origine, l’homme s’est mis à douter. Quand J’ai fait voir à l’homme la souffrance de l’enfer et repris les bénédictions du ciel, la honte de l’homme s’est transformée en colère. Quand l’homme M’a demandé de le guérir, que Je ne lui ai pas prêté attention et que J’ai ressenti de l’aversion envers lui, il s’est éloigné de Moi pour chercher plutôt la voie de la médecine mauvaise et de la sorcellerie. Quand Je lui ai enlevé tout ce qu’il M’avait demandé, l’homme a disparu sans laisser de traces. Par conséquent, Je dis que l’homme a foi en Moi parce que J’accorde trop de grâce et qu’il y a beaucoup trop à gagner » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Que connais-tu de la foi ?). Les paroles de Dieu révélaient parfaitement mon état. Je n’avais la foi que pour jouir de Sa grâce, pour qu’Il me sauve du désastre. Après le tremblement de terre, j’ai renoncé à mes désirs d’argent et de plaisir, j’ai repris mon devoir, mais, j’avais beau travailler dur, je ne le faisais que pour que Dieu me sauve et me protège du désastre. Je voulais échanger ma chance de faire un devoir contre les bénédictions du royaume de Dieu. Je ne faisais un devoir que pour mon bénéfice ; je passais un marché avec Dieu. Je me suis sentie très honteuse et coupable quand j’ai reconnu mes intentions égoïstes et mes points de vue erronés. J’ai prié Dieu : « Ô Dieu, que je suis corrompue ! Tous mes efforts étaient des transactions. J’ai triché avec Toi. Ô Dieu, je Te remercie d’avoir exposé ma corruption et de m’avoir permis de me connaître. Je ne veux plus ne faire mon devoir que pour des bénédictions. Je veux seulement Te satisfaire. »

Un peu plus tard, une sœur m’a envoyé des paroles de Dieu qui m’ont aidée à comprendre où je m’étais trompé dans ma recherche. La parole de Dieu dit : « Dans votre foi en Dieu, quel chemin suivez-vous à présent ? Si tu ne cherches pas, comme Pierre, la vie, la compréhension de toi-même et la connaissance de Dieu, alors tu ne suis pas le chemin de Pierre. Ces jours-ci, la plupart des gens sont dans ce genre d’état : “Afin de gagner des bénédictions, je dois me dépenser pour Dieu et payer un prix pour Lui. Afin de gagner des bénédictions, je dois tout abandonner pour Dieu ; je dois exécuter ce qu’Il m’a confié et accomplir mon devoir correctement.” L’intention de gagner des bénédictions domine, ce qui est un exemple du fait de se dépenser entièrement dans le but d’obtenir des récompenses de la part de Dieu et de gagner une couronne. Ces gens-là n’ont pas la vérité dans leur cœur, et il est certain que leur compréhension consiste simplement en quelques paroles de doctrine dont ils font étalage partout où ils vont. Leur chemin est celui de Paul. La foi de ces gens-là est un acte de labeur constant et, au fond, ils pensent que plus ils en font, plus cela prouvera leur loyauté envers Dieu ; que plus ils en font, plus il est certain qu’Il sera satisfait ; que plus ils en font, plus ils mériteront de se voir offrir une couronne devant Dieu et recevront à coup sûr d’immenses bénédictions dans Sa maison. Ils pensent que s’ils peuvent endurer la souffrance, prêcher et mourir pour Christ, s’ils peuvent sacrifier leur propre vie et s’ils peuvent exécuter tous les devoirs que Dieu leur a confiés, ils compteront alors parmi les bienheureux de Dieu – ceux qui gagnent d’immenses bénédictions – et seront ensuite assurés de se voir offrir des couronnes. C’est précisément ce que Paul s’imaginait et ce qu’il cherchait ; c’est exactement le chemin qu’il a suivi, et c’est en étant guidé par de telles pensées qu’il a travaillé pour servir Dieu. Ces pensées et ces intentions ne tirent-elles pas leur origine d’une nature satanique ? » (« Comment suivre la voie de Pierre », dans Sermons de Christ des derniers jours). « Tous les humains corrompus vivent pour eux-mêmes. Chacun pour soi, Dieu pour tous : tel est, en résumé, la nature humaine. Les gens croient en Dieu pour eux-mêmes ; ils abandonnent des choses, se dépensent pour Lui et Lui sont fidèles, mais toujours est-il qu’ils font toutes ces choses pour eux-mêmes. En somme, tout cela est fait dans le but d’obtenir des bénédictions pour eux-mêmes. Dans le monde, tout est destiné au profit personnel ; croire en Dieu ne sert qu’à obtenir des bénédictions. C’est pour gagner des bénédictions que les gens renoncent à tout et que peuvent supporter beaucoup de souffrances. Tout cela est une preuve empirique de la nature corrompue de l’homme » (« La différence entre les changements externes et les changements dans le tempérament », dans Sermons de Christ des derniers jours). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai appris que beaucoup de gens étaient capable de renoncer à tout pour payer un prix pour Lui, sauf que leur cœur ne cherchait pas à satisfaire Dieu, mais à obtenir des bénédictions. Ils sont comme Paul. Paul a grandement souffert et beaucoup voyagé pour prêcher l’Évangile, mais il voulait juste échanger ce travail et cet effort contre les bénédictions de Dieu. Après avoir beaucoup travaillé, il a dit : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservée » (2 Timothée 4:7-8). Tout ce que Paul a fait était transactionnel. Il a tout fait pour des bénédictions, des récompenses, une couronne. Il ne se souciait que de travailler, pas de pratiquer la vérité ni d’entrer dans la réalité des paroles de Dieu. Voilà pourquoi son tempérament n’a jamais changé. Et c’est pourquoi Dieu ne l’a jamais approuvé, même s’il a prêché l’Évangile et gagné beaucoup de gens. En réfléchissant sur moi-même, j’ai vu que j’étais semblable à Paul. J’avais quitté mon emploi et consacré presque tout mon temps et toute mon énergie à mon devoir, ne faisant parfois qu’un repas par jour quand j’étais très occupée. Sauf que je ne l’avais pas fait pour chercher la vérité ou satisfaire Dieu, mais pour obtenir Ses bénédictions. Je n’essayais pas de me connaître ni de résoudre ma corruption, je voulais juste que Dieu voie le mal que je me donnais et me sauve des désastres, afin que j’aie une bonne destination à la fin et que j’entre dans Son royaume. J’ai vu que j’étais profondément corrompue par Satan, égoïste, et que je n’agissais que dans mon intérêt. Je n’avais ni dévotion ni amour réel envers Dieu. Je n’aimais que moi-même. Ҫa m’a bouleversée de le découvrir. J’ai prié : « Ô Dieu, s’il Te plaît, aide-moi à corriger mes intentions et mes perspectives erronées dans mon devoir. Je veux faire mon devoir comme Tu l’exiges, pas pour moi-même. »

Un peu plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu qui m’a beaucoup émue. Les paroles de Dieu disent : « Je n’ai pas d’autre choix et Je me suis consacré à vous sans réserve, pourtant vos intentions à Mon égard sont méchantes et vous êtes peu enthousiastes à Mon sujet. Telle est l’étendue de votre devoir, votre seule fonction. N’est-ce pas le cas ? Ne savez-vous pas que vous avez échoué totalement à l’accomplissement de votre devoir d’êtres créés ? Comment pouvez-vous être considérés comme des êtres créés ? Ne savez-vous pas clairement ce que vous exprimez et vivez ? Vous avez manqué à votre devoir, mais vous cherchez à obtenir la tolérance et l’abondante grâce de Dieu. Cette grâce n’a pas été préparée pour des gens sans valeur et ignobles comme vous, mais pour ceux qui ne demandent rien et font des sacrifices avec joie. Des hommes comme vous, des médiocrités, ne sont pas du tout dignes de jouir de la grâce du ciel. Seules la misère et la punition sans fin seront votre lot quotidien ! Si vous ne pouvez pas M’être fidèles, votre destin ne sera fait que de souffrances. Si vous ne pouvez pas être responsables de Mes paroles et de Mon œuvre, la punition sera votre fin. Vous ne recevrez ni grâce, ni bénédiction, ni une vie merveilleuse dans le royaume. C’est la fin que vous méritez de recevoir et la conséquence de votre propre action ! Non seulement ces hommes ignorants et arrogants n’ont pas donné le meilleur d’eux-mêmes ni rempli leur devoir, mais en plus ils ont les mains tendues vers la grâce, comme s’ils méritaient ce qu’ils demandent. Et s’ils n’arrivent pas à recevoir ce qu’ils demandent, ils deviennent encore moins fidèles. Comment de tels hommes peuvent-ils être considérés comme raisonnables ? Vous avez un petit calibre et vous êtes dépourvus de raison, totalement incapables de remplir le devoir qui est le vôtre pendant l’œuvre de gestion. Votre valeur a déjà chuté. Votre échec à vous acquitter envers Moi d’une telle grâce est déjà un acte d’extrême rébellion, suffisant pour vous condamner et démontrer votre lâcheté, votre incompétence, votre bassesse et votre indignité. Qu’est-ce qui vous donne le droit de garder les mains tendues ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, La différence entre le ministère de Dieu incarné et le devoir de l’homme). Je n’avais pas compris à quel point j’étais cupide avant de lire ça. J’avais consacré beaucoup de temps à mon devoir mais, tout du long, je n’avais fait qu’extorquer des bénédictions à Dieu et négocier avec Lui. Je ne faisais pas réellement mon devoir et je n’étais pas vraiment un être créé. En quoi avais-je le droit d’exiger la grâce de Dieu, d’exiger de Lui qu’Il me sauve du désastre pour que j’entre dans Son royaume ? Sans la révélation des paroles de Dieu, je ne saurais toujours pas à quel point j’étais rebelle et corrompue, ni à quel point Dieu haïssait mes intentions méprisables d’obtenir des bénédictions. Je ne songeais qu’à moi-même, non à la volonté de Dieu. Quelqu’un comme moi ne mérite pas les bénédictions et le salut de Dieu. Dieu est juste et saint, et Il aime les gens qui Lui sont dévoués, qui sont capables de faire un devoir avec un cœur pur. Mais avais-je un cœur pur et sincère ? Pas du tout. J’ai eu vraiment honte de mes intentions méprisables et de mes désirs extravagants. Je ne méritais pas la grâce de Dieu. J’ai voulu me changer, rectifier mes intentions erronés et devenir capable de me consacrer entièrement à mon devoir pour satisfaire Dieu.

Dans une réunion, j’ai lu un passage des paroles de Dieu qui m’a beaucoup aidée. La parole de Dieu dit : « Il n’y a pas de corrélation entre le devoir de l’homme et le fait qu’il soit béni ou maudit. Le devoir est ce que l’homme doit accomplir ; c’est sa vocation qui vient du ciel et ne devrait pas dépendre de la récompense, des conditions ou des raisons. C’est alors seulement qu’il fait son devoir. Être béni, c’est être perfectionné et jouir des bénédictions de Dieu après avoir fait l’expérience du jugement. Être maudit, c’est conserver son tempérament inchangé après avoir fait l’expérience du châtiment et du jugement, c’est ne pas faire l’expérience d’être perfectionné, mais être puni. Mais qu’ils soient bénis ou maudits, les êtres créés doivent accomplir leur devoir, faire ce qu’ils doivent faire et faire ce qu’ils sont capables de faire. C’est le moins que puisse faire une personne, en tant qu’humain, et qui cherche Dieu. Tu ne devrais pas remplir ton devoir seulement pour être béni, et tu ne devrais pas refuser d’agir par peur d’être maudit. Laissez-Moi vous dire la chose suivante : l’homme doit accomplir son devoir, et s’il en est incapable, c’est sa rébellion. C’est par le processus de l’accomplissement de son devoir que l’homme change progressivement, et c’est par ce processus qu’il démontre sa fidélité. Ainsi, plus tu es capable de remplir ton devoir, plus tu recevras de vérités, et plus ton expression deviendra réelle » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, La différence entre le ministère de Dieu incarné et le devoir de l’homme). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que puisque j’étais un être créé, je devais faire mon devoir, que c’était ma responsabilité. Je ne devais pas exiger des récompenses ni des bénédictions de Dieu, et je ne devais pas me demander si je serais sauvée ou punie. Je devais juste réfléchir à la manière de bien faire mon devoir. Autrefois, je pensais que Dieu ne me punirait pas tant que je ferais un devoir et que je ne tomberais pas non plus dans le désastre. Comme je pensais qu’Il ne punirait que les gens qui ne Le suivaient pas ou ne faisaient aucun devoir, j’avais essayé de me servir de mon devoir comme monnaie d’échange pour obtenir Sa protection. Et puis j’ai compris qu’un devoir était le strict minimum qu’un être créé devait faire. Ҫa n’a rien à voir avec le fait d’être béni ou damné. Pour décider si je serai sauvée ou punie à la fin, Dieu regarde si j’ai gagné la vérité et changé. C’est la justice de Dieu. Dans les désastres, même si je suis punie ou si je meurs, je devrais quand même me soumettre au règne de Dieu et ne jamais Le blâmer. Et je ne devrais jamais me servir de mon devoir pour essayer de survivre aux désastres. Ce n’est pas faire le devoir d’un être créé. Je dois m’offrir à Dieu et faire un devoir en échange de rien, parce qu’Il m’a créée. Après ça, dans mon devoir, je me suis constamment examinée et rappelée à l’ordre. Je ne pouvais pas le faire pour des raisons égoïstes, je devais satisfaire Dieu et Lui apporter de la joie.

Dieu soit loué ! Dieu S’est servi de ces situations pour révéler ma corruption et mes recherches incorrectes, pour m’inciter à voir mes intentions méprisables dans ma recherche de bénédictions et à modifier mes recherches incorrectes dans ma foi. Maintenant, je ne fais plus un devoir pour obtenir davantage de grâce de Dieu ni pour échapper au désastre, je veux juste chercher réellement la vérité et faire mon devoir pour rendre Son amour à Dieu.

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