Chrétiens sur le lieu du travail : Comment être honnête ? (partie 1)

3 juin 2018

Miaoxiao

Introduction

Je suis un médecin en obstétrique-gynécologie à la retraite. J’ai passé la majorité de ma vie à travailler comme un forcené. Je passais mon temps à rechercher le prestige, la gloire et la fortune, et j’avais peu de scrupule à gagner de l’argent par tous les moyens ; pendant de nombreuses années, j’étais constamment préoccupée par mon travail. J’avais même trahi ma propre conscience et mes valeurs, j’étais devenue inhumain et j’avais perdu mes raisons, Je vivais une vie sans goût jusqu’au jour où je lus la parole de Dieu Tout-Puissant. Je vis enfin la vérité, j’étais complétement corrompue par Satan. Ce fut pour moi le commencement d’un réveil spirituel progressif…

L’espérance d’un pilier solide

Je suis née dans la ville X. Mon père était un cadre vétéran, honnête et loyal, il n’avait pas de grandes responsabilités dans son travail, et ma mère ne travaillait pas. En 1972, après avoir décroché mon baccalauréat, j’ai passé plusieurs examens et de nombreuses sélections, on m’a affectée en fin dans un grand hôpital dans la ville X pour ma formation et mes études. Là, j’ai découvert que les opportunités de promotion n’étaient pas déterminées par l’éthique et les savoir-faire médicaux, mais elles dépendaient des relations et de l’argent qu’une personne possédait. De nombreuses fois, j’ai vu des personnes obtenir des avantages matériels grâce à leurs relations, et malgré mes efforts au travail, comme je n’avais ni argent ni relation, il ne m’arrivait rien de bien et j’étais toujours le sujet de discrimination. C’est pour cette raison que je n’avais pas une bonne humeur et je pensais que si je connaissais quelqu’un d’important, cela serait bien mieux, alors ma situation changerait.

La gloire et la fortune qu’une « personne d’influence derrière soi » pourrait apporter

Un jour, j’ai entendu par hasard mon père raconter à ma mère que son ami était devenu l’adjoint au maire de notre ville. Mes yeux s’illuminèrent soudain. C’était une opportunité à ne pas manquer et qu’elle n’allait pas se reproduire ! Je me dépêchai de demander à mon père quelle était la situation de sa famille, me disant : Après tout, ma famille avait aussi une « personne d’influence derrière elle ». Je pensais sournoisement dans mon cœur que je devrais faire carrière grâce à cette relation. Je recommandais donc mon doyen à l’adjoint au maire et je n’arrêtais pas de donner de petits cadeaux à mon doyen, en espérant qu’il m’enverrait l’ascenseur et m’arrangerait des opportunités pour montrer mes talents. Après toutes sortes d’examens et d’évaluations, je suis devenue un médecin en obstétrique-gynécologie bénéficiant d’une vaste expérience clinique et d’une certaine réputation. De cette manière, pendant plusieurs années, on me décernait les médailles du mérite de la ville et le titre honorifique de membre exceptionnel du personnel médical. Et je donnais des conférences aux membres du personnel technique de nombreux hôpitaux. Cela satisfaisait complètement ma vanité.

« Lavage de cerveau » par des arnaqueurs industriels

Par le passé, je me suis toujours dit que l’hôpital était un endroit pour sauver des vies et aider les blessés, et que la profession de médecin était sacrée. Les gens appelaient les médecins des « anges à blouse blanche ». Mais lorsque je suis devenue médecin j’ai vu l’envers du décor dans les hôpitaux. Il y a des luttes internes entre les médecins. Les uns marchaient sur les autres pour monter et gravir les échelons. Ce sont des hypocrites, tous des « tigres souriants » : gentils à l’extérieur, mais cruels à l’intérieur. Les uns disaient des choses derrières le dos des autres. La direction de l’hôpital recommandait des médicaments de certaines industries pour recevoir des commissions de leur part ; même le ministre de la santé et les ministres d’autres secteurs industriels envoyaient des représentants qui vendaient des médicaments aux hôpitaux. Et la direction de l’hôpital nous demandait de prescrire des médicaments touchants les plus fortes commissions. Ce qui était le plus détestable, c’est qu’ils invitaient des escrocs industriels (des personnes qui ne comprenaient rien à la médecine) pour donner des conférences au personnel médical. Ils nous enseignaient comment accueillir des gens avec des sourires, à abuser de la confiance des patients et de leur famille, et à trouver des moyens de leur soutirer de l’argent. Ils nous ont demandaient également de faire des choses qui compromettaient notre intégrité, tel que : inventer une maladie lorsqu’il n’y en avait pas ; traiter une petite maladie comme si elle était importante ; n’utiliser que la moitié de la dose pour les perfusions (mais facturer une dose entière), parce que de cette façon, la maladie du patient serait réduite, mais ne s’améliorerait pas aussi vite et, une fois que le patient avait dépensé presque tout son argent, il serait possible d’utiliser le dosage qui aurait dû être donné et, ce faisant, nous pouvions facturer un traitement plus cher et y ajouter d’autres frais. En résumé, ils nous demandaient de voler tout l’argent des patients et que c’est ça ce que l’on considérait comme être qualifié. Les honoraires de ces escrocs pouvaient aller jusqu’à des dizaines de milliers de yuans, et le doyen a même fait référence aux théories absurdes de ces menteurs comme étant des secrets industriels.

J’étais complétement intégré

Après avoir entendu cette théorie, je ressentis beaucoup de colère sur le moment : Les patients qui étaient malades soufraient déjà beaucoup. Si en plus nous leur « extorquons » de l’argent, que va-t-il leur arriver alors ? Je ne voulais pas me joindre à eux dans leurs méfaits, à faire de telles choses inconcevables. Mais plus tard, quand je voyais mes collègues manger dans des restaurants de luxe et porter des vêtements luxueux, et acheter des voitures, construire des maisons et vivre dans le luxe. Et que je comparais tout ceci avec mon maigre salaire mensuel, qui suffisait à peine pour couvrir le coût de la vie, et je ressentais de l’inégalité en moi. Ma situation indignait mes collègues qui venaient me voir pour me montrer comment s’enrichir, leurs conseils me détournaient petit à petit de ma vision de la vie et je ne pouvais plus m’empêcher de me joindre à eux, au rang de ceux qui « extorquaient » leurs patients. Et depuis, je prescrivais, comme les autres médecins, de grandes ordonnances avec des médicaments au hasard. Au début, j’avais encore une certaine moralité, mais face à d’énormes gains, cette moralité me quittait peu à peu. Je devenais progressivement une personne frauduleuse et j’ai appris même comment tromper les gens pour générer d’énormes profits pour l’hôpital et remplir au même moment mes poches. L’argent devint ma vie et je voyais les patients comme de l’argent. Je gagnais de l’argent pour le plaisir et pour en profiter de la vie. C’est à ce moment-là que je suis passé d’un médecin consciencieux à un « bourreau » impitoyable.

Outre les gains d’argent malhonnête de l’hôpital, j’étendais également mon renommé à l’extérieur de l’hôpital. À partir de 1996, je passais mon temps libre à visiter les hôpitaux du canton pour voir des patients et je volais même des équipements médicaux des hôpitaux pour réaliser des opérations à l’extérieur, je faisais tout comme les autres médecins. De plus, j’abusais également de mon poste pour prescrire davantage de médicaments et je les emmenais mêmes à l’extérieur pour les vendre. De cette façon, j’étais préoccupée à faire de l’argent. Mes revenus à l’extérieur de l’hôpital étaient de trois à quatre fois mon salaire normal. J’étais motivée par ces intérêts pendant sept ans. C’était au moment où le SRAS se déclara en 2003, que j’ai mis fin à mon travail à l’extérieur de l’hôpital.

L’argent est-il synonyme de bonheur ?

Comme je ne visitais plus aucun patient en dehors de l’hôpital, mon temps de loisir augmentèrent. Pendant mes soirées libres, je me demandais souvent : que m’ont apporté toutes ces années à courir après l’argent ? Je pensais toujours que l’argent ferait le bonheur et donnerait de la sécurité à ma famille. Mais ce n’était pas le cas du tout. Aujourd’hui, quand je regarde ces années passées, mon mari me voyait comme une personne capable de gagner de l’argent. Et lui cela fait déjà presque 30 ans qu’il a arrêté de travailler ; durant ces années il passait toutes ses journées à jouer dans des salons de mahjong. Il rentrait souvent à trois ou quatre heures du matin ; j’étais si en colère que je me disputais avec lui toute la journée et j’en venais même aux mains. Après chaque dispute, je fondais en larme. Ma fille voyait que je pouvais gagner de l’argent et, dès son plus jeune âge, elle était habituée à bien manger, à porter des habits de marque et à utiliser des produits cosmétiques de luxe. Elle ne se souciait pas des autres gens. Lorsque ma fille se maria, je lui achetai un nouvel appartement et elle eut envie plus tard d’un appartement avec un ascenseur, et elle n’aimait plus la voiture qu’elle conduisait et voulait la remplacer par une nouvelle… Ma fille et mon gendre en voulaient de plus en plus de choses. Lorsque je ne pouvais plus répondre à leurs exigences, ils me maudissaient derrière mon dos… Était-ce vraiment une vie que je souhaitais ? Que m’a réellement apporté l’argent ? Du bonheur ? De la sécurité ? Un bonheur familial ? Aucune de ces choses ! Et toutes ces années, j’avais fait tant de choses impardonnables et j’avais toujours un sentiment de peur dans mon cœur, craignant qu’il pourrait m’arriver quelque chose de grave. Souvent oppressée par ces pensées cela me rendit incapable de respirer.

Je ne sais pas combien de fois j’ai soupiré : Oh Ciel, quel est le but de la vie ? Quelle est la signification de la vie ? Je ne suis certainement pas une machine à faire de l’argent ! L’argent ne peut apporter que du bonheur éphémère, il ne peut pas m’apporter un vrai bonheur. Il ne m’apporte que vanité de l’âme, un sentiment de culpabilité, la déchéance de l’homme et le manque d’harmonie familiale. Je vivais dans la souffrance et sans défense, et j’étais incapable de me débarrasser de mes désirs sans fin, et encore moins des lois de la survie dans cette société cruelle. Je ne savais pas quelle direction prendre et combien de temps je pourrais maintenir ce rythme. Je me sentais particulièrement seule, et un sentiment de perte immense remplissait de plus en plus mon cœur. Je ne pouvais même plus compter le nombre de fois où je voulais me retirer et être seule pour pleurer…

L’Évangile de Dieu arrive et mon âme s’éveille

Je ne sais pas quand ma fille a commencé à croire en Dieu, mais un jour elle a laissé chez moi un exemplaire d’un livre, Le Rouleau ouvert par l’agneau. Je l’ai pris dans mes mains et je l’ai feuilleté et suis soudainement tombée sur un passage : « Il existe un énorme secret dans ton cœur. Tu ne l’as jamais su car tu vis dans un monde sans aucune lumière qui brille. Ton cœur et ton esprit ont été emportés par le malin. Tes yeux sont couverts par les ténèbres ; tu n’arrives pas à voir le soleil dans le ciel, ni l’étoile qui scintille dans la nuit. Tes oreilles sont obstruées par des paroles trompeuses et tu n’entends pas la voix tonitruante de l’Éternel, ni le bruit des eaux tumultueuses du trône. Tu as perdu tout ce qui aurait dû t’appartenir, et tout ce que le Tout-Puissant t’avait accordé. Tu as pénétré dans la mer infinie de l’amertume, sans la force d’un sauvetage, aucun espoir de survie, sans ne rien pouvoir faire d’autre que se débattre et lutter… Dès lors, tu es voué aux afflictions du malin, éloigné des bénédictions du Tout-Puissant, coupé de l’économie du Tout-Puissant, et tu t’embarques sur un chemin de non-retour. Un million d’appels ne peuvent guère réveiller ton cœur et ton esprit. Tu dors profondément entre les mains du malin, qui t’a attiré dans le domaine sans limites, sans aucune direction, et sans aucune indication de route. Désormais, tu as perdu ta pureté originelle, ton innocence, et tu as commencé à te cacher de l’attention du Tout-Puissant. Le malin dirige ton cœur dans tous les aspects et devient ta vie. Tu ne le crains plus, tu ne l’évites plus, tu ne doutes plus de lui. Au contraire, tu le traites comme Dieu dans ton cœur. Tu commences à le sanctifier, l’adorer, tu ne t’en sépares plus, comme s’il était ton ombre, et tu t’engages mutuellement avec Lui, dans la vie et dans la mort. »

« Le Tout-Puissant a pitié de ces gens qui souffrent profondément. En même temps, Il en a assez de ces gens qui n’ont pas de conscience, parce qu’Il doit attendre trop longtemps pour une réponse de l’homme. Il veut chercher, chercher ton cœur et ton esprit. Il veut t’apporter de la nourriture et de l’eau et te réveiller, de sorte que tu n’aies plus soif, que tu n’aies plus faim. Lorsque tu es fatigué et quand tu commences à sentir la désolation de ce monde, ne sois pas perplexe, ne pleures pas. Dieu Tout-Puissant, le Gardien, t’accueillera à tout moment. Il est à tes côtés et veille sur toi, et Il attend que tu te tournes à nouveau vers Lui. Il attend le jour où ta mémoire va soudain se réveiller : pour comprendre que tu es venu de Dieu, et d’une manière ou d’une autre tu t’es perdu quelque part en tombant inconscient sur la route et puis que sans le savoir tu as un “père”. Tu réalises en outre que le Tout-Puissant a toujours été là à te surveiller, en attendant tout le temps ton retour. Il espère amèrement, Il attend une réaction sans réponse. Sa surveillance est inestimable et est destinée au cœur et à l’esprit des humains. Peut-être que cette surveillance est sans limite, et peut-être que cette surveillance est arrivée à sa fin. Mais tu dois savoir exactement où sont ton cœur et ton esprit maintenant » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les soupirs du Tout-Puissant).

Ces mots expriment la douleur de mon cœur et ils sont remplis de l’appel de Dieu à mon égard. Ces paroles chaleureuses réconfortent mon cœur et me donne un sentiment de retrouver un père perdu depuis de nombreuses années. Quand j’ai vu ces mots, j’en étais émue de larmes. Je repense à cette vie passée à la recherche de la gloire, de la fortune par tous les moyens possibles, la destruction de ma propre conscience pour des profits. Je comprends que mon âme était vide et souffrante, triste et impuissante. J’avais pris tant de risques pour faire de l’argent et ma conscience avait disparu en raison de l’appât du gain. Ma vie était de plus en plus souffrante et j’avais si d’intenses pressions mentales que j’avais des insomnies durant la nuit. Ces nombreuses années de dur labeur n’avaient pas apporté de bonheur, mais une famille brisée et la méfiance de mes proches… C’est à ce moment-là, tenant le livre dans mes mains, me rappelant des épisodes douloureux de ma vie, mes larmes coulèrent sans arrêt… C’est alors que je me souvins soudain que c’était ma fille qui avait laissé ce livre et je me dépêchai d’appeler ma fille pour lui demander de venir et de me parler. Ma fille revint et vit le livre dans mes mains et mes yeux rouges, on aurait dit qu’elle savait ce que je pensais et elle dit : « Maman, je sais que tu souffres beaucoup. Je peux comprendre ce que tu ressens maintenant. Crois en Dieu. Seul Dieu peut résoudre toutes nos souffrances. Je viens également de commencer à croire en Dieu. Au début, j’avais l’intention de lire la Parole de Dieu et de comprendre certaines vérités puis de m’entretenir avec toi, mais comme tu as vu les paroles de Dieu aujourd’hui, c’est le moment que Dieu a préparé pour nous… » Ma fille me parla alors de l’œuvre des derniers jours de Dieu. Grâce aux échanges avec ma fille, je sus que Dieu était venu dans les derniers jours pour prononcer des vérités et sauver les Hommes, c’est-à-dire, pour changer le tempérament corrompu des Hommes, pour accomplir son salut envers les Hommes et les arracher de la domination de Satan afin qu’ils vivent dans les soins et la protection de Dieu… En réfléchissant à cette période durant laquelle ma fille ne m’avait pas demandé de l’argent et au contraire, faisait preuve davantage de considération et d’amour envers moi, je vis que seul Dieu avait pu la faire changer de cette manière et j’étais sûre que c’était la voix du Dieu véritable, alors j’ai accepté avec plaisir l’œuvre des derniers jours de Dieu Tout-Puissant.

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