Maintenant, je sais comment témoigner pour Dieu

11 février 2022

Par Xu Lu, Chine

En avril 2021, j’ai commencé à prêcher l’Évangile avec Sœur Chen Zhengxin. Comme j’avais déjà prêché l’Évangile dans le passé et acquis une certaine expérience dans ce domaine, j’ai commencé à avoir de meilleurs résultats qu’elle après un certain temps. Je me vantais souvent de la manière dont je prêchais l’Évangile et répondais aux questions des destinataires potentiels de l’Évangile avec moult détails. Zhengxin était vraiment subjuguée. Un jour, après que j’ai échangé avec de nouveaux croyants qui n’assistaient pas aux réunions, ils ont recommencé à assister normalement aux réunions. Je savais que c’était Dieu qui les guidait et qui touchait leur cœur, mais j’étais pourtant assez contente de moi en pensant que j’y étais pour quelque chose. En revenant d’un échange, je n’ai pas pu m’empêcher de me vanter auprès de Zhengxin en disant : « Je m’en suis remise à Dieu, et simplement après avoir échangé quelques mots, ils ont tous été d’accord pour participer aux réunions. » En voyant toute l’admiration qu’elle avait à mon égard, je me suis sentie encore mieux. Une autre fois, elle est revenue complètement découragée parce qu’elle n’avait pas réussi à répondre à la question de quelqu’un auprès de qui elle prêchait. Je lui ai demandé ce qu’elle avait dit et elle m’a fait un résumé de la discussion. J’ai pensé : « Tu n’as pas encore assez d’expérience. Ce n’était pas une question difficile et j’y aurais répondu en un rien de temps. Je dois te mettre à niveau et te montrer comment on doit vraiment prêcher l’Évangile. » En outre, je lui ai expliqué comment échanger plus efficacement. Zhengxin a approuvé mes explications, disant qu’elle avait vraiment des lacunes et m’a demandé de l’aider davantage. Je lui ai dit qu’on devait s’en remettre à Dieu, mais, intérieurement, j’étais très contente de moi, pensant à quel point j’étais douée pour prêcher l’Évangile.

Au cours d’une réunion, une dirigeante nous a demandé ce qu’on avait appris et quelles étaient nos récentes expériences dans la prédication de l’Évangile. Zhengxin a répondu : « En prêchant l’Évangile, j’ai appris que j’ai encore tant d’insuffisances. Il y avait tant de questions des destinataires potentiels de l’Évangile auxquelles je ne savais pas répondre. Xu Lu semble capable de trouver si rapidement les paroles de Dieu pour échanger et résoudre les problèmes. » La dirigeante m’a souri et a hoché la tête. Je voulais montrer à la dirigeante tout ce que je savais et que j’étais capable de répondre facilement à n’importe quelle question. J’ai donc intentionnellement interrompu Zhengxin et dit : « Il a été vraiment difficile de répondre aux questions de certains destinataires potentiels de l’Évangile. » La dirigeante a demandé : « Quelles questions ? » J’ai rapidement passé au crible un certain nombre de questions, pensant que je devais choisir une question difficile pour montrer à la dirigeante à quel point j’étais douée. Alors, avec des gestes vifs et une attitude dynamique et enthousiaste, j’ai rapporté les questions des destinataires potentiels de l’Évangile, la manière dont j’avais échangé pour y répondre et dont j’avais fini par les convaincre sincèrement. J’ai exagéré, présentant les situations comme plus difficiles qu’elles ne l’étaient, comme si les autres ne pouvaient jamais résoudre ces problèmes et que j’étais la seule à en être capable. Je voulais que la dirigeante pense que j’avais une certaine vérité-réalité, que j’étais la meilleure parmi ceux qui prêchaient l’Évangile. La dirigeante et les autres frères et sœurs m’ont tous approuvée et j’ai adoré ça. Après nous avoir interrogés sur notre travail d’évangélisation, la dirigeante a échangé sur les principes de la prédication de l’Évangile en lien avec nos questions récentes. Alors que la dirigeante venait juste de faire ses remarques, je me suis dit : « J’ai des expériences pertinentes que je devrais vraiment partager immédiatement. Si nous poursuivons sur un autre sujet, je manquerai l’occasion de parler. » Je l’ai donc interrompue et j’ai dit : « Ce n’est pas tout. » Ensuite, je me suis lancée dans une longue discussion, puisant dans ma propre expérience pour expliquer comment j’avais atteint des résultats en prêchant l’Évangile. En voyant que tout le monde hochait la tête en signe d’approbation, j’ai parlé avec encore plus d’enthousiasme. Les autres frères et sœurs sont intervenus pour donner leurs opinions, mais je n’en ai pas vraiment tenu compte. Je pensais qu’ils n’étaient pas vraiment perspicaces et n’avaient pas d’idées intéressantes. J’ai simplement continué à exposer mon point de vue sans laisser une chance de parler aux autres. Je voulais juste déverser d’un seul coup sur eux mon expérience pour que la dirigeante voie que j’avais du calibre et des aptitudes, que j’étais capable de chercher les principes dans mon devoir et que j’avais un talent rare. Alors que je parlais, il m’est venu à l’esprit que j’étais peut-être en train de me vanter. J’ai donc essayé de me calmer et de parler un peu de ma corruption et de mes erreurs. Mais je pensais aussi que ces méthodes concrètes devaient être échangées pour le bien de tous. C’était là toute mon expérience de terrain et je ne pouvais pas m’interdire d’échanger par peur de me vanter. Cette pensée m’a incitée à continuer mon discours. Quand j’ai eu terminé, la dirigeante a hoché la tête en signe d’approbation et les autres semblaient me regarder avec admiration. C’était une sensation incroyable. Ainsi, pendant cette réunion, tout le monde m’a simplement écoutée parler. En plus de ça, dans les réunions et au cours des échanges, il m’arrivait rarement de parler de mes états négatifs aux autres ou de donner des exemples de mes échecs en prêchant l’Évangile. J’avais l’impression que cela aurait nui à mon image, je choisissais donc méticuleusement mes réussites. Après quelques réunions, tout le monde a pensé que j’étais douée pour prêcher l’Évangile et certains, parmi ceux qui faisaient ce devoir, ont commencé à s’en remettre à moi. Ils m’ont directement demandé de m’entretenir personnellement avec des gens qui étaient vraiment empêtrés dans leurs notions. Tout cela m’a donné une opinion encore meilleure de moi-même, et j’ai aimé le sentiment d’être admirée. Au moment où j’étais si satisfaite de moi, j’ai été confrontée au châtiment et à la discipline de Dieu.

J’ai commencé à rencontrer beaucoup d’obstacles et n’obtenais plus de résultats lorsque je prêchais l’Évangile. J’ai pensé : « Je suis toujours en train de fanfaronner et de me vanter dans les réunions avec les frères et sœurs, et maintenant je suis inefficace quand je prêche l’Évangile. Dieu Se cache-t-Il de moi parce que je Le dégoûte ? » Je me suis ouverte à Zhengxin sur mon état et elle a dit : « Depuis que je te connais, j’ai remarqué que tu avais tendance à te vanter. Tu n’as pas arrêté de parler quand la dirigeante a assisté à notre réunion. Tu lui as coupé la parole et je n’ai même pas pu poser une question. Je me suis sentie si inférieure à toi après avoir écouté toute ton expérience d’évangélisation et à quel point tu avais été efficace à résoudre les problèmes des gens. » Tandis qu’elle parlait, elle s’est mise à pleurer et je me suis sentie tout simplement mal. Je n’aurais jamais imaginé que ma vantardise l’aurait tant affectée. N’était-ce pas faire le mal ? Je me suis présentée devant Dieu pour réfléchir sérieusement sur moi-même et j’ai ensuite lu ces paroles de Dieu : « Quiconque suit le chemin des antéchrists s’exalte et se rend témoignage à lui-même, se promeut lui-même et s’affiche à la moindre occasion, et ne se soucie pas du tout de Dieu. Avez-vous fait l’expérience de ces choses dont Je parle ? Beaucoup de gens témoignent continuellement d’eux-mêmes, en disant à quel point ils ont enduré ceci et cela, à quel point ils travaillent, à quel point Dieu les estime et leur confie de telles tâches, et à quoi ils ressemblent, en usant délibérément d’un ton particulier quand ils parlent et en affectant certaines manières, jusqu’au moment où, finalement, certaines personnes commenceront probablement à penser qu’ils sont Dieu. Le Saint-Esprit a abandonné depuis longtemps ceux qui atteignent ce degré, et même s’ils n’ont pas encore été exclus ou expulsés, et qu’on les laisse au contraire rendre service, leur sort est déjà scellé et ils ne font qu’attendre leur punition » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Les gens ont trop d’exigences à l’égard de Dieu). La révélation des paroles de Dieu m’est allée droit au cœur et je me suis sentie vraiment mal. La raison pour laquelle j’avais rencontré de nombreux obstacles et je ne sentais pas la direction de Dieu provenait du fait que j’avais dégoûté Dieu par mes vantardises. Le tempérament de Dieu est si juste et saint ! Cela m’a effrayée. Je savais que Dieu m’abandonnerait et me bannirait par dégoût si je continuais sur cette voie. Je devais chercher la vérité pour résoudre ce problème.

Suite à cela, j’ai trouvé un passage des paroles de Dieu qui expose ceux qui s’exaltent eux-mêmes et se vantent. Dieu dit : « S’exalter et témoigner de soi-même, se vanter, essayer d’être tenu en haute estime et adoré par les gens : voilà ce dont l’humanité corrompue est capable. C’est ainsi que les gens réagissent instinctivement quand ils sont dominés par leur nature satanique, et c’est une chose commune à toute l’humanité corrompue. Comment les gens s’exaltent-ils et témoignent-ils d’eux-mêmes habituellement ? Comment atteignent-ils cet objectif qui vise à amener les gens à les tenir en haute estime et à les adorer ? Ils montrent dans quelle mesure ils ont travaillé, souffert et se sont dépensés, et quel prix ils ont payé. Ils utilisent ces choses-là comme un capital par lequel ils s’exaltent, ce qui leur procure une place plus élevée, plus stable et plus sûre dans l’esprit des gens, si bien que davantage de gens les estiment, les admirent, les respectent et même, les vénèrent, les idolâtrent et les suivent. Pour atteindre ce but, les gens font beaucoup de choses qui rendent témoignage à Dieu en surface, mais qui, fondamentalement, les exaltent eux-mêmes et leur rendent personnellement témoignage. Agir ainsi est-il raisonnable ? Ils sont au-delà du champ de la rationalité. Ces gens n’ont aucune honte : ils témoignent effrontément de ce qu’ils ont fait pour Dieu et combien ils ont souffert pour Lui. Ils se vantent même de leurs dons, de leurs talents, de leur expérience, de leurs compétences particulières, des techniques ingénieuses dont ils se servent pour se conduire, des moyens qu’ils utilisent pour manipuler les gens, et ainsi de suite. Leur méthode, pour s’exalter et témoigner d’eux-mêmes, consiste à se vanter et à rabaisser les autres. Ils se dissimulent et se camouflent, également, cachant aux autres leurs points faibles, leurs défauts et leurs insuffisances, pour qu’ils ne voient jamais que leur côté brillant. Quand ils se sentent négatifs, ils n’osent même pas le dire aux autres : ils n’ont pas le courage de s’ouvrir et d’échanger avec eux, et quand ils font quelque chose de mal, ils font de leur mieux pour le masquer et le dissimuler. Ils ne mentionnent jamais le mal qu’ils ont causé au travail de l’Église dans le cadre de l’accomplissement de leur devoir. Cependant, dès qu’ils ont apporté quelque contribution mineure ou obtenu quelque succès modeste, ils sont prompts à le faire remarquer. Ils sont impatients de faire savoir au monde entier combien ils sont capables, combien leur calibre est élevé, combien ils sont exceptionnels et combien ils valent mieux que le commun des mortels. N’est-ce pas là une façon de s’exalter et de témoigner de soi-même ? » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Section 4 : Ils s’exaltent et témoignent d’eux-mêmes). N’avais-je pas passé mon temps à m’afficher et à m’exalter, tout comme Dieu le décrivait ? En accomplissant mon devoir, je me vantais pour que les gens m’admirent au lieu de témoigner pour Dieu et de L’exalter. Je me servais de mon expérience d’évangélisation comme d’un capital personnel, me croyant intelligente et éloquente. Je me vantais et me mettais sous le feu des projecteurs à chaque opportunité. Quand je réussissais à prêcher l’Évangile, je me vantais auprès de Zhengxin de ma capacité à échanger au sujet de la vérité et à résoudre les problèmes, et quand je la voyais subir des échecs, je lui parlais de mes expériences. Je prétendais l’aider, alors que je ne faisais que me mettre en valeur et faire l’étalage de mes capacités. Je voulais qu’elle pense que je valais mieux qu’elle. Du coup, elle a fini par se sentir inférieure à moi et a sombré dans la négativité. Quand la dirigeante était venue à notre réunion, j’avais épaté la galerie et m’étais vantée d’un bout à l’autre, exagérant la difficulté des problèmes que j’avais résolus pour mettre mes aptitudes en valeur. J’interrompais aussi les gens et transformais la réunion en ma propre conférence personnelle, n’arrêtant pas de parler de la manière dont j’avais obtenu des résultats en prêchant l’Évangile afin de mettre en lumière mes succès et gagner l’admiration des autres. J’étais vraiment méprisable et ne connaissais pas la honte ! Comme je passais mon temps à interrompre les gens et à me vanter, je privais mes frères et sœurs de l’occasion de chercher et d’échanger sur la vérité. En conséquence, leurs problèmes et difficultés n’étaient pas rapidement résolus. J’avais complètement désorganisé la réunion. En outre, puisque je ne me préoccupais que de me vanter, je ne faisais aucun effort pour réfléchir aux paroles de Dieu et écouter les expériences et les connaissances des autres. Par conséquent, je ne retirais rien non plus de la réunion. Je savais que j’avais beaucoup de défauts et d’insuffisances, mais j’avais peur d’abîmer l’image que les autres avaient de moi, alors je cachais mes lacunes et mes déficiences, et je ne parlais que de mes réussites. Ainsi, cela a incité des frères et sœurs à m’admirer et à compter sur moi. Je les amenais devant moi, et non seulement ça ne m’effrayait pas, mais je m’en délectais. J’ai compris, d’après mon comportement, qu’au lieu d’essayer de bien faire mon devoir et de satisfaire Dieu, je ne faisais que tromper et piéger les gens.

Plus tard, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu, qui m’a aidée à comprendre ma nature et mon essence. Les paroles de Dieu disent : « Certains idolâtrent particulièrement Paul. Ils aiment aller faire des discours et travailler, ils aiment assister à des rassemblements et prêcher, et ils aiment que les hommes les écoutent, les adorent et gravitent autour d’eux. Ils aiment avoir leur place dans le cœur des autres et ils aiment que les autres apprécient l’image qu’ils présentent d’eux. Examinons leur nature à partir de ces comportements. Quelle est leur nature ? Si ces personnes se comportent vraiment ainsi, alors c’est suffisant pour démontrer qu’elles sont arrogantes et vaniteuses. Elles n’adorent pas Dieu du tout. Elles cherchent un statut plus élevé, veulent avoir de l’autorité sur les autres, les posséder et occuper une place dans leur cœur. C’est l’image classique de Satan. Les aspects de leur nature qui se distinguent sont l’arrogance et la vanité, le refus d’adorer Dieu et le désir d’être adoré par les autres. De tels comportements peuvent te donner une vision claire de leur nature » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Comment connaître la nature de l’homme). Cela m’a permis de comprendre que lorsqu’on est contrôlé par une nature arrogante, on se vante constamment. J’ai adoré le sentiment d’être admirée et soutenue dès mon enfance – il y avait un tel sens du prestige et de la satisfaction –, alors je l’ai toujours recherché dans la vie. J’ai continué à le faire même après avoir gagné la foi, me vantant et fanfaronnant à chaque occasion. Je m’en suis délectée et j’étais ravie quand je voyais quelqu’un me regarder avec admiration. Prêcher l’Évangile était ma responsabilité, mon devoir, et tous mes succès étaient dus à la direction de Dieu. Mais j’étais contrôlée par ma nature arrogante, et je me servais de mes dons, de mon expérience et des quelques résultats que j’avais obtenus en prêchant l’Évangile comme d’un capital personnel. J’avais l’impression d’être une personne talentueuse indispensable, et je dédaignais tous les autres. Je saisissais aussi chaque occasion de me vanter devant mes frères et sœurs, de dire à quel point j’étais efficace pour prêcher l’Évangile, mais je ne mentionnais jamais mes défauts ni mes échecs. Par conséquent, mes frères et sœurs ont commencé à compter sur moi au lieu de se tourner vers Dieu et de se fier à Lui. Dieu devrait avoir une place sacrée dans le cœur des gens, mais j’amenais les gens devant moi, alors il n’y avait de place que pour moi dans leurs cœurs. Est-ce que je ne résistais pas à Dieu ? J’ai pensé à Paul, à l’ère de la Grâce, qui était si arrogant. Il n’a jamais exalté le Seigneur Jésus-Christ ni témoigné de Lui dans ses épîtres, et il n’a pas témoigné de ce que l’œuvre du Seigneur Jésus avait fait pour l’humanité. Il n’a fait que se vanter de ses dons et de son calibre, piégeant les autres pour qu’ils l’admirent et le suivent. Il a témoigné qu’il n’était pas inférieur aux autres apôtres et il a fini par dire qu’il vivait comme Christ, ce qui a gravement offensé le tempérament de Dieu. En s’exaltant constamment lui-même, Paul a incité les gens à l’aduler, au point que les croyants, pendant 2 000 ans, ont traité ses paroles comme les paroles de Dieu Lui-même, comme la base de leur foi et les principes à mettre en pratique. Ses paroles ont surpassé les propres paroles de Dieu pour eux, Dieu n’étant plus qu’une figure de proue. Paul a fini par devenir le premier antéchrist et il a été puni par Dieu. N’étais-je pas exactement comme Paul ? Je n’exaltais pas Dieu ni ne témoignais de Lui dans mon devoir, mais ne faisais que me vanter et piéger le cœur des gens. En quoi accomplissais-je mon devoir ? Je dirigeais simplement ma propre entreprise. À ce stade, j’ai été horrifiée par mes actions et j’ai pris conscience qu’il serait vraiment dangereux de continuer sur cette voie. Je me suis présentée devant Dieu et j’ai prié : « Ô Dieu, je ne veux pas vivre contre Toi, piégée par mon tempérament corrompu. S’il Te plaît, discipline-moi et châtie-moi si je recommence à me vanter. Ô Dieu, s’il Te plaît, guide-moi pour que je gagne une compréhension plus profonde de moi-même. » Plus tard, j’ai trouvé un autre passage des paroles de Dieu dans lequel Il juge et expose l’humanité : « Ne crois pas tout comprendre. Je te dis que tout ce que tu as vu et expérimenté est insuffisant pour que tu comprennes ne serait-ce qu’un millième de Mon plan de gestion. Alors pourquoi agis-tu de façon si arrogante ? Ce petit peu de talent et ce savoir minimal que tu possèdes sont insuffisants pour que Jésus les utilise, même pour une seule seconde de Son œuvre ! Combien d’expérience as-tu réellement ? Ce que tu as vu et tout ce que tu as entendu dans ta vie et ce que tu as imaginé, tout cela est inférieur à l’œuvre que Je réalise dans l’espace d’un seul instant ! Tu ferais mieux de ne pas pinailler ni critiquer. Tu peux être aussi arrogant que tu le veux, mais tu n’es rien de plus qu’une créature, même pas l’égal d’une fourmi ! Tout ce qui est contenu dans ton ventre vaut moins que ce qu’il y a dans le ventre d’une fourmi ! Ne pense pas que le simple fait d’avoir acquis de l’expérience et de l’ancienneté t’autorise à gesticuler sauvagement et faire de beaux discours. Ton expérience et ton ancienneté ne sont-elles pas le fruit des paroles que J’ai prononcées ? Crois-tu qu’elles sont un échange pour ton propre travail et labeur ? Aujourd’hui, tu vois que Je suis devenu chair, et uniquement à cause de cela il y a en toi un surplus de concepts d’innombrables notions. Sans Mon incarnation, même si tu possédais d’extraordinaires talents, tu n’aurais pas tant de concepts ; et tes notions ne viennent-elles pas de ces derniers ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les deux incarnations sont l’accomplissement de la signification de l’incarnation). Je n’avais pas la vérité-réalité et j’étais seulement capable de prononcer des paroles et des doctrines. Après avoir acquis juste un peu d’expérience et travaillé un peu, j’ai rapidement méprisé tout le monde, même Dieu. Je volais la gloire de Dieu, j’étais arrogante au-delà de toute raison, et manquais même de la moindre rationalité ! Quand je prêchais l’Évangile, j’avais en réalité bien conscience que c’était Dieu qui défendait Sa propre œuvre. Parfois, quelqu’un posait une question à laquelle je ne savais pas répondre, alors je priais Dieu et m’appuyais sur Lui. Ensuite, la réponse me venait et je savais comment traiter le problème grâce à l’éclairage du Saint-Esprit. Parfois, je ne disais même pas grand-chose, lisant simplement un passage des paroles de Dieu, mais les gens étaient touchés, reconnaissaient la voix de Dieu, et étaient prêts à chercher et à accepter Son œuvre des derniers jours. Tout cela, c’était grâce aux paroles de Dieu ; c’était Lui qui touchait le cœur des gens. Un jour, j’ai prêché l’Évangile au frère d’une sœur de l’Église. Un certain nombre de gens avaient déjà échangé avec lui, mais il était entravé par ses notions et n’était pas disposé à chercher et à étudier. Je n’étais pas très sûre de moi et je m’étais juste un peu préparée en me basant sur mon expérience. Quand je lui ai parlé de ce que j’avais préparé, non seulement il n’a pas eu une réaction positive, mais il a répliqué par des notions. Je ne savais pas comment échanger, alors j’ai prié, demandant à Dieu de le toucher et de l’éclairer. Je lui ai simplement montré une vidéo de témoignage et n’ai pas beaucoup échangé avec lui, mais il a été très ému par l’échange dans la vidéo et a voulu étudier la nouvelle œuvre de Dieu. J’ai été très surprise : il avait complètement changé d’opinion en à peine plus d’une demi-heure. Je savais que ce n’était pas parce que j’avais bien échangé, mais parce que Dieu l’avait touché. Quand je n’avais pas les bonnes intentions dans mon devoir, j’avais beau parler, personne ne voulait accepter l’Évangile. Mon expérience m’a montré que dans mes devoirs, les paroles de Dieu et l’œuvre du Saint-Esprit ont joué un rôle décisif, mes talents et mon calibre étaient des facteurs secondaires. Les brebis de Dieu entendent Sa voix. Ceux que Dieu a présélectionnés reconnaissent Sa voix dans Ses paroles et veulent étudier le vrai chemin. Si ce n’est pas quelqu’un que Dieu a choisi, aucun échange ne changera quoi que ce soit. Même quelqu’un qui n’a aucun talent ou qui n’a pas un bon calibre, pour peu que son cœur soit au bon endroit et qu’il se tourne vers Dieu et s’en remette vraiment à Dieu, peut gagner Sa direction et il sera tout aussi efficace dans ses devoirs. Je fermais pourtant les yeux sur ce fait et ne reconnaissais absolument pas l’œuvre du Saint-Esprit et je n’avais pas un cœur qui craignait Dieu. Je m’attribuais toute la gloire pour le moindre accomplissement, j’en faisais une raison de me vanter. Je n’avais aucune honte. En repensant à la façon dont j’avais pu me vanter, je me suis sentie si infâme et honteuse. Je n’étais qu’une bouffonne, qui se donnait aveuglément en spectacle, et j’exposais à tous mon état pitoyable sans la moindre conscience de moi-même. Si je n’avais pas affronté des obstacles en prêchant l’Évangile et si ma sœur ne m’avait pas émondée, je serais restée engourdie, sans aucune connaissance de moi-même. Quand j’en ai pris conscience, j’ai prié, voulant me repentir et arrêter de m’exalter et de me vanter.

Ensuite, j’ai consciemment cherché comment pratiquer afin d’exalter Dieu et témoigner pour Lui. J’ai lu un passage des paroles de Dieu qui disait : « Quand vous rendez témoignage à Dieu, vous devriez principalement parler de la manière dont Dieu juge et châtie les gens, et des épreuves qu’Il utilise pour épurer les gens et changer leurs tempéraments. Parlez aussi de la corruption révélée dans votre expérience, de toutes les souffrances que vous avez endurées, du nombre de choses que vous avez faites pour résister à Dieu, et de la manière dont vous avez été finalement conquis par Dieu. Parlez de toute la connaissance réelle que vous avez de l’œuvre de Dieu et de la manière dont vous devriez rendre témoignage à Dieu et Lui rendre Son amour. Vous devriez mettre du contenu dans ce genre de langage tout en le formulant de manière simple. Ne parlez pas de théories creuses. Parlez de façon plus terre-à-terre ; parlez avec votre cœur. C’est ainsi que vous devez faire l’expérience des choses. Ne vous munissez pas de théories creuses qui paraissent profondes dans l’effort de vous mettre en valeur ; ce faisant, vous avez l’air très arrogant et absurde. Vous devez parler davantage de choses réelles tirées de votre expérience réelle et parler davantage avec votre cœur ; c’est très profitable pour les autres et il est très approprié qu’ils le voient » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Ce n’est qu’en cherchant la vérité qu’on peut réaliser un changement de tempérament). Ces paroles de Dieu m’ont montré que pour exalter Dieu et témoigner pour Lui, on doit témoigner de Son œuvre et de Son tempérament, parler de notre propre corruption et rébellion, et de ce qu’on a appris sur nous-mêmes grâce au jugement et au châtiment de Ses paroles. Cela permet aux autres de voir le tempérament juste de Dieu, ainsi que Son amour et Son salut pour nous. Mais lorsque j’avais raconté mon expérience, je n’avais parlé que de mes réussites en matière d’évangélisation, presque jamais de la corruption que j’avais révélée ou de la manière dont j’avais résisté à Dieu et m’étais rebellée contre Lui. Par conséquent, les gens ont commencé à m’admirer et à s’en remettre à moi. Il fallait que je montre mon vrai visage, que je révèle la manière dont je m’exaltais et me vantais, et dont Dieu m’avait châtiée et disciplinée pour m’aider à me connaître moi-même. Je devais aussi mettre à nu mes difficultés et mes lacunes en matière d’évangélisation, et que je dise comment le Saint-Esprit me guidait. Je devais échanger sur tout cela pour que les autres me voient clairement et voient aussi comment Dieu œuvrait. Alors ils auraient la foi pour s’en remettre à Dieu et se tourner vers Dieu dans leur devoir, et gagner Sa direction. Quand je me suis ouverte de cette manière, les autres se sont rendu compte qu’ils n’avaient vraiment pas Dieu dans leur cœur. Ils ont voulu changer et s’en remettre à Dieu dans leur devoir.

Après cela, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Dieu est le Créateur et Son identité et Son statut sont suprêmes. Dieu détient autorité, sagesse et pouvoir, Il a Son propre tempérament, Ses biens et Son être. Quelqu’un sait-il depuis combien d’années Dieu œuvre au milieu de l’humanité et de toute la création ? Le nombre spécifique d’années depuis lesquelles Dieu œuvre et gère tout l’humanité est inconnu. Personne ne peut donner un chiffre précis et Dieu ne rend pas compte de ces questions à l’humanité. Par contre, si Satan devait faire quelque chose de ce genre, en rendrait-il compte ? Certainement. Satan veut s’afficher pour induire davantage de gens en erreur et faire prendre conscience de ses contributions à davantage de gens. Pourquoi Dieu ne rend-Il pas compte de ces questions ? Parce que l’essence de Dieu a un aspect humble et caché. Quel est le contraire d’être humble et caché ? C’est être arrogant et s’afficher. […] Dieu exige que les gens Lui rendent témoignage, mais Lui, S’est-Il rendu témoignage à Lui-même ? (Non.) D’un autre côté, Satan a peur que les gens ne connaissent même pas la plus petite chose qu’il fait. Les antéchrists ne sont pas différents : ils se vantent de chaque petite chose qu’ils font devant tout le monde. En les entendant, on dirait qu’ils témoignent de Dieu, mais si vous écoutez attentivement, vous découvrirez qu’ils ne témoignent pas de Dieu mais friment et se donnent de l’importance. L’intention et l’essence de ce qu’ils disent est de rivaliser avec Dieu pour Ses élus et pour le statut. Dieu est humble et caché, et Satan s’exhibe. N’y a-t-il pas une différence ? La vantardise contre l’humilité et le caractère caché : qu’est-ce qui est positif ? (L’humilité et le caractère caché.) Satan pourrait-il être décrit comme humble ? (Non.) Pourquoi ? À en juger par sa nature-essence méchante, c’est un déchet sans valeur ; il serait anormal que Satan ne s’affiche pas. Comment Satan pourrait-il être appelé “humble” ? L’“humilité” est ce qui qualifie Dieu. L’identité, l’essence et le tempérament de Dieu sont nobles et honorables, mais Il ne se montre jamais. Dieu est humble et caché, de sorte que les gens ne voient pas ce qu’Il a fait, mais à mesure qu’Il œuvre dans une telle obscurité, l’humanité est sans cesse pourvue, nourrie et guidée – et tout cela est arrangé par Dieu. N’est-ce pas en vertu de Son caractère caché et de Son humilité que Dieu ne déclare jamais ces choses, ne les mentionne jamais ? Dieu est humble précisément parce qu’Il est capable de faire ces choses, mais qu’Il ne les mentionne ni ne les déclare jamais, et qu’Il ne Se dispute pas à propos de ces choses avec les gens. De quel droit peux-tu parler d’humilité quand tu es incapable de telles choses ? Tu n’as accompli aucune de ces choses et cependant, tu persistes à t’en attribuer le mérite : c’est ce qu’on appelle être sans vergogne. En guidant l’humanité, Dieu accomplit un très grand travail, et Il préside à l’univers entier. Son autorité et Son pouvoir sont tellement vastes, et pourtant Il n’a jamais dit : “Mon pouvoir est extraordinaire.” Il reste caché parmi toutes choses, présidant à tout, nourrissant et pourvoyant à l’humanité, permettant à toute l’humanité de perdurer génération après génération. Prenons l’air et le soleil, par exemple, ou toutes les choses matérielles nécessaires à l’existence humaine sur terre : elles circulent toutes sans cesse. Que Dieu pourvoie aux besoins des hommes, la question ne se pose pas. Si Satan faisait quelque chose de bien, le tairait-il et resterait-il un héros méconnu ? Jamais. De même, il y a dans l’Église des antéchrists qui ont déjà entrepris un travail dangereux, qui ont abandonné des choses et enduré des souffrances, qui sont peut-être même allés en prison. Il y a aussi ceux qui ont autrefois contribué à un aspect du travail de la maison de Dieu. Ils n’oublient jamais ces choses, ils pensent qu’ils méritent de la reconnaissance à vie pour cela, ils pensent que ces choses sont le capital de leur vie, ce qui montre à quel point les gens sont petits ! Les gens sont vraiment petits, et Satan est sans vergogne » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Section 7 : Ils sont malfaisants, insidieux et malhonnêtes (Partie II)). J’ai été touchée par l’humilité et le caractère caché de Dieu. En comparant Son attitude avec la mienne, j’ai eu vraiment honte de moi. Dieu est suprême, mais, malgré tout, Il a enduré une immense souffrance et humiliation en devenant chair et en venant sur terre, exprimant des vérités pour sauver l’humanité. Malgré la grandeur de Son œuvre et le nombre de vérités qu’Il exprime, Il ne Se vante jamais. Il nourrit et sauve simplement l’humanité, en silence. L’essence de Dieu est incroyablement merveilleuse. Je ne suis qu’un grain de poussière, et j’ai été profondément corrompue par Satan. Je ne suis rien de spécial, et pourtant je mourais d’envie d’être admirée. Je me vantais des moindres choses que je faisais, craignant que les autres ne les remarquent pas. Même si, à l’évidence, c’était Dieu qui faisait tout le travail et je ne faisais que coopérer un peu, je cherchais toujours à voler éhontément la gloire de Dieu, en me vantant constamment. Plus j’y réfléchissais, plus je me sentais vile et méprisable. Je dégoûtais tellement Dieu ! Je ne voulais plus être ce genre de personne.

Ensuite, dans les réunions, j’ai intentionnellement exalté Dieu et témoigné de Lui, parlant de ma corruption et de ma rébellion, dont les intentions méprisables avaient causé mes échecs, et de la manière dont Dieu m’avait disciplinée et aidée à comprendre les principes et à trouver un chemin de pratique. Cela a permis aux frères et sœurs d’apprendre de mes échecs et de reconnaître le tempérament juste et le salut de Dieu. Par moments, j’ai encore un peu envie de me vanter, mais je prie et je renonce à moi-même dès que je m’en rends compte. Je me suis sentie bien mieux quand j’ai mis cela en pratique. Si j’ai pu réaliser cette transformation, c’est grâce à l’amour et au salut de Dieu.

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