Rester fidèle à mon devoir dans l’adversité

16 février 2024

Par Wang Ju, Chine

En 2016, je faisais mon devoir d’Église en tant que diaconesse d’abreuvement. À l’époque, la dirigeante d’Église, qui était opprimée par un antéchrist, vivait dans la négativité. Elle a perdu l’œuvre du Saint-Esprit et a été renvoyée. Ma supérieure m’a donné des instructions, en disant que cet antéchrist au sein de l’Église n’avait pas été pleinement exposé et que les autres manquaient encore de discernement. Elle espérait donc que je pourrais travailler avec Sœur Yang Yue et me charger de toutes sortes de travaux d’Église. Par la suite, comme ma santé n’était pas formidable et que je manquais de force et d’énergie, l’Église changerait mon devoir. Mais avant que mon transfert ait lieu, il s’est passé quelque chose. À ce moment-là, la dirigeante supérieure a programmé pour moi une réunion avec quelques sœurs. Comme toujours, je suis arrivée chez l’hôte à l’heure dite. À ma grande surprise, j’ai attendu très longtemps, mais personne n’est venu. Alors je suis allée chercher Yang Yue chez elle. J’ai frappé longuement à sa porte, mais personne n’a répondu. Je me suis sentie un peu mal à l’aise, craignant qu’elle n’ait été arrêtée. De manière inattendue, deux jours plus tard, Chen Hui m’a dit que Yang Yue et deux dirigeantes supérieures avaient été arrêtées ce jour-là et que la police avait mis toute la maison de Yang Yue sens dessus dessous. En apprenant cette terrible nouvelle, même si j’ai su que je faisais face à une épreuve et à un épurement émanant de Dieu, cela m’a rendue vraiment nerveuse, malgré tout. J’ai songé que j’étais allée chez Yang Yue, ce jour-là et que j’avais frappé à sa porte. Par chance, j’avais la protection de Dieu et je n’étais pas tombée sur la police, sinon je n’aurais pas échappé à leurs griffes. Il s’en est fallu de peu !

Plus tard, en ville, j’ai entendu des gens discuter de cette arrestation et c’est ainsi que j’ai découvert qu’il s’agissait d’une opération à l’échelle nationale. Dans notre ville, des tas de policiers armés étaient mobilisés. Ils ratissaient toute la ville et, comme des fous, arrêtaient les élus de Dieu. Il y avait des banderoles dans toutes les rues et ruelles, et toutes sortes de messages de propagande négative sur les murs. Dans toute la ville, un sentiment de panique régnait. J’ai pensé que des tas de frères et sœurs avec des devoirs avaient été arrêtés, qu’il pouvait y avoir des descentes de police dans toutes les maisonnées impliquées et que les bien de l’Église pouvaient être saisis par le grand dragon rouge à tout moment. Il fallait donc que je me dépêche de mettre en lieu sûr les biens de l’Église et les frères et sœurs concernés, mais la police continuait de chercher et de surveiller. Que pouvait-on faire ? J’étais dans tous mes états. Quand je suis rentrée chez moi, ma fille a montré du doigt son téléphone et elle m’a dit : « Maman, fais attention, ne sors pas pendant quelques jours. L’un de mes clients, qui travaille à la sécurité publique, m’a envoyé une vidéo qui dit que la police a déjà arrêté plus de 70 croyants et qu’elle poursuit ses recherches. » Entendre ça m’a fait encore plus peur et cela m’a aussi vraiment mise sur les nerfs. Je me suis dit que Yang Yue et moi avions toujours travaillé ensemble. J’étais souvent allée chez elle, également, et maintenant que Yang Yue avait été arrêtée, je me demandais si la police allait me trouver, du fait de la surveillance qu’elle exerçait. Si la police avait déjà découvert mon existence, n’allais-je pas me retrouver face au canon d’un fusil si je retournais faire mon devoir ? Je souffrais déjà d’une maladie professionnelle due à mon travail, et j’étais vraiment fragile. Si j’étais effectivement arrêtée, je ne savais pas à combien de passages à tabac je pourrais résister. Si des policiers essayaient de m’extorquer des aveux en me torturant et qu’ils me battaient à mort, perdrais-je alors m’a chance de salut ? Je n’arrêtais pas de repenser aux vidéos montrant des frères et sœurs qui se faisaient torturer, et plus j’y pensais, plus je me sentais mal à l’aise. J’ai été prise de sueurs froides. J’étais paralysée et je me suis vidée de toutes mes forces, incapable de me calmer. Je me suis dit que je devais immédiatement fuir le danger, aller me cacher, et voir ensuite. Mais alors, j’ai songé à la situation de l’Église, au travail de remise en ordre qu’il y avait à faire, et je me suis dit que puisque Yang Yue avait été arrêtée, je devais prendre en charge le travail de l’Église. Je devais dire à ceux qui étaient en danger de se cacher et il fallait que je déplace les livres de paroles de Dieu sur le champ. C’était une énorme responsabilité. Si je ne m’acquittais pas correctement de cette tâche, cela nuirait encore plus au travail de la maison de Dieu. Si je perdais mes propres biens, je pourrais m’en sortir, mais si des livres de paroles de Dieu étaient saisis, la vie des élus de Dieu subirait des pertes d’une façon qui ne se mesure pas à l’aune de l’argent. Si je restais cachée à un moment aussi critique, pouvais-je encore être considérée comme une croyante ? Ce serait vraiment manquer d’humanité. Où se trouverait mon sens des responsabilités ? Mais je ne pouvais pas bien faire ces tâches seule. La police me surveillait peut-être déjà. Si j’étais réellement arrêtée, n’y aurait-il pas encore moins de gens pour prendre en charge des devoirs ? Puis il m’est soudain apparu que deux sœurs, Chen Hui et Zhang Min, étaient ferventes dans leur poursuite, qu’elles étaient capables d’assumer des responsabilités, et que je devrais les charger de s’occuper des répercussions. Je pourrais travailler en coulisses. Elles savaient que je n’étais pas en bonne santé, donc elles se montreraient probablement compréhensives. Ainsi, le travail de l’Église ne se trouverait pas retardé et j’éviterais tout danger. Puis, quelque chose que la dirigeante supérieure m’avait dit n’as pas cessé de me revenir à l’esprit. Elle m’avait dit de prendre en charge le travail de l’Église avec Yang Yue. Je savais que Yang Yue avait été arrêtée, et que je devais donc assumer cette responsabilité, mais j’avais peur du danger. Je voulais fuir et me cacher, en ce moment de crise, pour me protéger. Je voulais même me défausser de ce danger et de ces difficultés sur d’autres sœurs. Je me montrais vraiment égoïste. J’abandonnais mon devoir, c’était faire le mal ! J’ai soudain pensé à ces paroles de Dieu : « Ta manière de considérer les commissions de Dieu est extrêmement importante, et c’est une question très sérieuse. Si tu ne peux pas terminer ce que Dieu a confié aux gens, alors tu n’es pas digne de vivre en Sa présence et tu devrais être puni » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Comment connaître la nature de l’homme). Ces paroles de Dieu ont provoqué chez moi une prise de conscience immédiate. Je me suis sentie coupable et j’ai regretté d’avoir pensé de cette façon. Comment pouvais-je me décharger sur les autres de ma commission envers l’Église ? J’avais reçu tant de nourriture grâce aux vérités de Dieu, j’aurais donc dû me demander comment je pouvais bien faire mon devoir pour rendre Son amour à Dieu. L’Église étant en danger, j’aurais dû protéger les frères et sœurs et sauvegarder les intérêts de la maison de Dieu. J’étais la responsable, mais je voulais reculer et me cacher, à ce moment critique, et faire prendre des risques aux autres. Si les livres de paroles de Dieu et les biens de l’Église étaient pillés par le grand dragon rouge à cause de mon égoïsme, ce serait une transgression irréparable ! Même si j’étais en sécurité pendant un moment, aux yeux de Dieu, je serais une lâche qui mène une vie honteuse, une traîtresse qui fuit la bataille. Serais-je alors digne de vivre devant Dieu ? Si j’abandonnais mon devoir, ne serait-ce pas là trahir Dieu ? Quel serait alors le sens de ma vie ? À cette pensée, je me suis sentie mal à l’aise et coupable. J’étais si redevable à Dieu, alors je me suis détestée parce que j’étais vraiment méprisable et éhontée. J’avais toujours vécu pour moi-même, mais pour une fois, il fallait que je pratique la vérité et que je vive pour Dieu. Quoi que j’affronte, je savais que le plus sage était de prier et de me fier à Dieu. Alors j’ai prié Dieu : « Ô Dieu ! Je ne sais pas si la police me surveille déjà. Je me sens faible et j’ai peur, mais que je sois arrêtée ou non est entre Tes mains. Je ne veux pas mener une existence ignoble ou trahir ma conscience et me rebeller contre Toi. Beaucoup de travail de remise en ordre doit être fait sur-le-champ pour l’Église. Je dois prendre mes responsabilités. Mon Dieu, veille sur mon cœur, s’il Te plaît, et donne-moi la volonté d’endurer des souffrances. Si je suis effectivement arrêtée et qu’on me bat à mort, ce sera ce que Tu as autorisé. Je suis prête à me soumettre à Tes arrangements et je ne trahirai jamais les intérêts de Ta maison. » Après avoir prié, j’ai lu certaines paroles de Dieu. Dieu dit : « Tu ne devrais pas avoir peur de ceci et de cela ; quels que soient les difficultés et les dangers que tu rencontres, tu es capable de rester stable devant Moi, libre de toute entrave, afin que Ma volonté puisse être réalisée sans obstacle. C’est ton devoir […]. Tu dois tout endurer ; pour Moi, tu dois être prêt à renoncer à tout ce que tu possèdes, à faire tout ce que tu peux pour Me suivre et être prêt à te dépenser entièrement. C’est maintenant le temps pour Moi de t’éprouver. Est-ce que tu M’offriras ta loyauté ? Peux-tu Me suivre loyalement jusqu’au bout de la route ? Ne crains pas ; avec Mon soutien, qui pourrait jamais bloquer cette route ? Souviens-toi de ceci ! N’oublie pas ! Tout se produit par Ma bonne intention et tout est sous Mon observation. Peux-tu suivre Ma parole en tout ce que tu dis et fais ? Quand tu seras soumis aux épreuves du feu, tomberas-tu à genoux pour invoquer ? Ou trembleras-tu, incapable d’aller de l’avant ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 10). Quand j’ai lu que Dieu disait : « Souviens-toi de ceci ! N’oublie pas ! » cela m’a vraiment émue. C’était exactement comme si des parents disaient à leur enfant : « N’aie pas peur, je suis là. » J’ai soudain eu foi et force, et je me suis dit que j’étais soutenue. J’ai senti que Dieu ne voulait pas que je vive constamment dans l’angoisse et la peur. Je ne devais pas craindre de ne pas bien faire mon devoir, ou d’être arrêtée par le grand dragon rouge, et surtout, je ne devais pas oublier que Dieu est toujours avec nous. Le grand dragon rouge a beau être rusé et malfaisant, il ne peut empêcher ce que Dieu veut accomplir. Même si la police surveillait les croyants chaque jour, elle ne pouvait pas détruire le travail de l’Église, parce que tout est gouverné et orchestré par Dieu. Je devais avoir la foi, m’en remettre à Dieu, et achever le travail de remise en ordre dès que possible. Cette terrible situation, c’était Dieu qui testait ma foi et qui inspectait ma véritable stature, pour voir si j’étais capable de risquer ma vie afin de rester fidèle à mon devoir, de protéger les frères et sœurs, et de sauvegarder le travail de l’Église. À cette pensée, je n’ai eu qu’une seule idée en tête : quoi qu’il arrive, je devais trouver le moyen de surmonter les difficultés auxquelles je faisais face, minimiser nos pertes, et bien faire mon devoir, sinon, je ne trouverais pas la paix. Quand j’ai été prête à me soumettre et à endurer cette situation, à ma grande surprise, Chen Hui et Zhang Min sont arrivées à l’improviste chez mon hôte pour discuter de la gestion des répercussions. En les voyant, je me suis vraiment sentie à la fois heureuse et honteuse. En réfléchissant à la façon dont j’avais voulu me défausser du danger sur elles, j’ai su à quel point je m’étais montrée méprisable et égoïste. Je pensais d’une manière ignoble et honteuse. Alors que je ne les avais pas contactées, au moment critique, elles étaient arrivées en hâte, sans la moindre hésitation, pour empêcher tout préjudice à la maison de Dieu. J’étais tellement émue que j’ai remercié Dieu sans discontinuer. Je voyais que Dieu gouvernait et orchestrait toutes choses, et qu’Il ne m’avait pas mis sur les bras un fardeau trop lourd à porter. Puis nous avons discuté rapidement, nous avons réparti les responsabilités et nous nous sommes tout de suite mises en route. D’abord, je suis allée seule jusqu’à une maison proche, où Yang Yue avait assisté à des réunions, pour avertir l’hôtesse qu’elle devait être sur ses gardes. J’ai prié pendant toute la durée du trajet, en me cachant sous mon parapluie. Je suis arrivée là-bas assez vite et j’ai avisé la sœur chargée de l’hébergement. Dans la deuxième maison, Chen Hui et moi devions déménager ensemble des livres de paroles de Dieu. Cette maison était éloignée, et il y avait des caméras de surveillance tout le long du trajet. Je voyais des voitures de police qui circulaient au loin. De nouveau, j’ai eu un peu peur. Je me suis dit : « La police intensifie ses recherches. Si je passe devant une caméra de surveillance et qu’on me reconnaît, j’aurais des ennuis. Les livres de paroles de Dieu seront alors saisis et Chen Hui se trouvera impliquée. » J’étais assise derrière Chen Hui, sur son scooter électrique, agrippée à ses vêtements, les mains moites. Avant d’arriver à la maison, j’ai senti que mon cœur se mettait à battre à tout rompre et je me suis inquiétée que la police nous y attende. Dans mon cœur, je n’arrêtais pas d’implorer Dieu, puis j’ai pensé à quelque chose que Dieu avait dit : « La foi est comme un pont à tronc d’arbre unique : ceux qui se cramponnent totalement à la vie auront du mal à la traverser, mais ceux qui sont prêts à se sacrifier pourront traverser d’un pas assuré et sans inquiétude » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 6). Ces paroles de Dieu m’ont donné le courage d’affronter cet environnement hostile. Je me suis dit : « Même s’il me faut risquer ma vie, je dois protéger les livres de paroles de Dieu. Je dois avoir foi et croire que Dieu gouverne toutes choses. Peu importe à quel point le grand dragon rouge est fou, sans la permission de Dieu, il ne peut rien nous faire. » Alors, je ne me suis plus sentie aussi craintive et apeurée. D’un seul cœur, Chen Hui et moi avons prié Dieu, et en fin de compte, nous avons mis les livres en lieu sûr sans problème. Il m’a semblé être soulagée d’un poids énorme qui pesait sur mon cœur.

Plus tard, j’ai reçu une lettre d’une dirigeante supérieure, qui disait que la situation était risquée et que les projets d’Église étaient au point mort. Elle voulait que Chen Hui, Zhang Min et moi restions aux commandes. Il m’est apparu que l’antéchrist et les malfaiteurs n’avaient pas été exclus et qu’ils continuaient à perturber les choses, que je devais assumer cette responsabilité et me débarrasser de ces gens, pour que les frères et sœurs puissent vite reprendre une vie d’Église normale. Mais la situation ne s’est pas du tout améliorée. Tous les deux ou trois jours, nous recevions des nouvelles terribles : des frères et sœurs étaient arrêtés et la police faisait des descentes à leur domicile. Plus tard, on m’a informée que le grand dragon rouge usait de toutes sortes de tactiques ignobles pour tromper ceux qui avaient été arrêtés et pour les appâter afin qu’ils se trahissent les uns les autres, employant la torture pour les faire parler s’ils ne s’y pliaient pas. Plus tard, nous avons appris que Zhu Feng, une fausse dirigeante qui avait été renvoyée de notre Église, n’avait pas résisté aux sollicitations et aux interrogatoires du grand dragon rouge, qui associait méthodes douces et méthodes dures, après son arrestation, et qu’elle était devenue un Judas en quelques jours et avait trahi Dieu. Apprendre cette nouvelle m’a de nouveau rendue nerveuse. Je n’ai pas cessé d’y penser et je n’ai pas pu dormir cette nuit-là. J’avais l’impression de pouvoir voir les visages tourmentés des frères et sœurs assis sur des chaises de torture. J’ai également pensé que Zhu Feng savait tout du travail de l’Église et de là où j’habitais. Si elle avait été capable de trahir Dieu, allez savoir quand elle pourrait me dénoncer. Si j’étais arrêtée, résisterais-je à la torture ? Ne serait-ce pas affreux si je mourais en prison ? Tout en ayant ces pensées, je me suis retrouvée plongée dans l’obscurité. Je ne ressentais aucun fardeau pour le devoir que je devais faire et j’étais complètement vidée de mes forces. Même quand j’allais à des petites réunions, j’étais vraiment nerveuse dès qu’une voiture de police passait. Quand j’allais dans le coin où des frères et sœurs avaient été arrêtés, j’étais sur les nerfs et j’avais peur d’être appréhendée. Je me suis dit que je pourrais aller me cacher un moment, attendre que la situation s’améliore, puis retrouver les autres. Mais cette pensée m’a perturbée. J’ai songé à l’antéchrist et aux malfaiteurs en liberté dans l’Église. Ils allaient continuer à perturber les choses, et si je continuais à vivre dans un état de lâcheté en craignant la mort, sans bien accomplir mon devoir, je ne ferais pas le bien et je ne rendrais pas témoignage, et je deviendrais donc la risée de Satan. Je me suis dit que tout le monde naissait, vieillissait et mourrait, alors pourquoi avais-je si peur de la mort ? C’était principalement parce que je me protégeais trop. J’avais peur de ne pas avoir une bonne fin, en dépit de ma foi, et à la place, d’être torturée et battue à mort par le grand dragon rouge, en endurant d’horribles souffrances. Je n’étais croyante que depuis quelques années et je ne comprenais pas encore la vérité. Si je mourrais de cette façon, je perdrais l’occasion de manger et de boire les paroles de Dieu, de faire l’expérience de Son œuvre et d’être sauvée. Ma foi n’aurait-elle pas alors été vaine ? Plus j’y pensais, plus j’avais du mal à l’accepter, alors j’ai tout de suite prié Dieu, en Lui demandant de m’éclairer et de me guider pour que je puisse comprendre la vérité, et gagner une bonne compréhension de ce genre de choses. Plus tard, je suis tombée sur ce passage des paroles de Dieu : « Chaque disciple de Dieu a pour lui un plan de la part de Dieu. Chacun a un environnement, fourni à l’homme par Dieu, dans lequel accomplir son devoir, et a la grâce et la faveur de Dieu dont l’homme doit jouir. Il connaît aussi des circonstances spéciales, que Dieu a prévues pour l’homme, et il doit endurer beaucoup de souffrances : rien qui ressemble à la navigation en douceur que l’homme imagine. […] Comment ces disciples du Seigneur Jésus sont-ils morts ? Parmi les disciples, certains ont été lapidés, traînés derrière un cheval, crucifiés la tête en bas, démembrés par cinq chevaux ; ils sont morts de toutes sortes de manières. Quelle a été la raison de leur mort ? Ont-ils été légalement exécutés pour leurs crimes ? Non. Ils ont été condamnés, battus, injuriés et mis à mort parce qu’ils répandaient l’Évangile du Seigneur, et ils ont été rejetés par les gens du monde ; c’est ainsi qu’ils ont été martyrisés. Ne parlons pas de la fin dernière de ces martyrs ni de la définition de leur conduite par Dieu, mais posons la question suivante : lorsqu’ils sont arrivés à la fin, la façon dont ils ont abordé la fin de leur vie était-elle conforme aux notions humaines ? Du point de vue des notions humaines, s’ils ont payé un prix aussi élevé pour faire connaître l’œuvre de Dieu, ils auraient au moins dû mériter une bonne mort. Mais ces gens ont été torturés à mort avant leur heure. Cela dépasse l’entendement humain, mais c’est précisément ce que Dieu a fait ; Il a permis que cela se produise. Quelle vérité tirer du fait que Dieu ait permis que cela se produise ? Que Dieu ait permis qu’ils meurent de cette façon relève-t-il de Sa malédiction et de Sa condamnation, ou bien de Son plan et de Sa bénédiction ? Ni l’un ni l’autre. Qu’est-ce que c’était ? Quand on pense aujourd’hui à la mort de ces gens, cela fait mal au cœur, et pourtant, c’est la réalité. Ceux qui croyaient en Dieu sont morts de cette façon, et cela fait mal au cœur. Comment l’expliquer ? Quand nous abordons ce sujet, vous vous mettez à leur place. Votre cœur s’attriste-t-il ? Éprouvez-vous une secrète douleur ? Vous pensez : “Ces gens ont fait leur devoir pour diffuser l’Évangile de Dieu et devraient être considérés comme de bonnes gens, Alors comment se fait-il qu’ils aient connu une telle fin, une telle issue ?” En fait, c’est ainsi qu’a eu lieu leur mort physique et qu’ils sont décédés ; c’est ainsi qu’ils ont quitté le monde d’ici-bas, mais cela ne signifie pas que leur fin a été la même. Quels qu’ont pu être les moyens de leur mort et de leur départ ou la façon dont cela s’est passé, ce n’est pas ainsi que Dieu a défini la fin de ces vies, de ces êtres créés. Tu dois voir cela clairement. Au contraire, ce sont les moyens dont ils se sont servis pour condamner ce monde et témoigner des actions de Dieu. Ces êtres créés se sont servis de leur vie, si précieuse, ils ont utilisé le dernier moment de leur vie pour témoigner des actions de Dieu, pour témoigner de la grande puissance de Dieu et pour déclarer à Satan et au monde que les actions de Dieu sont justes, que le Seigneur Jésus est Dieu, qu’Il est le Seigneur et la chair incarnée de Dieu ; même jusqu’au dernier moment de leur vie, ils n’ont jamais renié le nom du Seigneur Jésus. N’était-ce pas une forme de jugement sur ce monde ? Ils ont donné leur vie pour proclamer au monde, pour confirmer aux êtres humains que le Seigneur Jésus est le Seigneur, que le Seigneur Jésus est Christ, qu’Il est la chair incarnée de Dieu, que l’œuvre de rédemption qu’Il a accomplie pour toute l’humanité permet à l’humanité de continuer de vivre. Ce fait est à jamais immuable. Ceux qui ont été martyrisés pour avoir répandu l’Évangile du Seigneur Jésus, dans quelle mesure ont-ils accompli leur devoir ? Jusqu’à l’ultime mesure ? Comment l’ultime mesure a-t-elle été manifestée ? (Ils ont offert leur vie.) C’est juste, ils ont payé le prix de leur vie. La famille, la richesse et les possessions matérielles de cette vie sont toutes des choses externes ; la seule chose interne à l’être est la vie. Pour chaque personne vivante, la vie est la chose la plus digne d’être chérie, la chose la plus précieuse, et il se trouve que ces gens ont pu offrir ce qu’ils avaient de plus précieux, la vie, comme une confirmation et un témoignage de l’amour de Dieu pour l’humanité. Jusqu’au jour de leur mort, ils n’ont pas renié le nom de Dieu ni Son œuvre, et ils ont utilisé les derniers moments de leur vie pour témoigner de l’existence de ce fait. N’est-ce pas la plus haute forme de témoignage ? C’est la meilleure façon de faire son devoir ; c’est ce que signifie assumer sa responsabilité. Quand Satan les a menacés et terrorisés, et, à la fin, même quand il leur a fait payer le prix de leur vie, ils n’ont pas abjuré, ils sont restés fidèles à leur responsabilité. C’est ce que signifie accomplir son devoir dans la plus grande mesure possible. Qu’est-ce que je veux dire par là ? Est-ce que je veux que vous témoigniez de Dieu et évangélisiez de la même façon ? Tu n’as pas forcément à faire cela, mais tu dois comprendre que c’est ta responsabilité, que si Dieu a besoin que tu le fasses, tu dois l’accepter comme une obligation morale » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Évangéliser est le devoir auquel sont tenus par honneur tous les croyants). Ces paroles de Dieu m’ont aidée à voir plus clairement le problème de la mort. J’ai appris quel état d’esprit je devais avoir dans des situations de vie ou de mort, et que j’avais été constamment contrainte par ma peur de la mort principalement parce que je ne comprenais pas complètement la vérité que Dieu gouverne notre destin. Même si, en tant que croyante, j’avais lu des tas de paroles de Dieu, et que je comprenais, en théorie, que Dieu gouvernait et arrangeait notre vie et notre mort, je n’en avais aucune réelle expérience ou compréhension personnelles. J’ai également compris que j’avais un défaut fatal. J’avais principalement peur de la mort parce que je craignais d’être torturée et de souffrir physiquement avant de mourir, et j’avais peur de ne pas avoir une bonne fin et une bonne destination si je mourrais. Je me disais que laisser le grand dragon rouge me torturer à mort serait une fin tragique. Surtout, quand j’avais pensé à tous ces frères et sœurs qui avaient été arrêtés et torturés, et quand j’avais appris que Zhu Feng avait trahi Dieu, j’avais eu peur qu’elle me dénonce. Je m’étais inquiétée d’endurer, moi aussi, ce genre de torture dévastatrice, ou même d’en mourir. Cela m’avait rendue vraiment malheureuse. Mais en réalité, la souffrance physique n’est pas la pire douleur. Si nous ne supportons pas la torture et trahissons Dieu, notre âme sera punie. Voilà la plus grande souffrance et la douleur la plus insupportable. J’ai songé à ceux qui étaient des Judas, qui trahissaient Dieu et qui étaient alors abandonnés par le Saint-Esprit. Ils disaient que c’était aussi douloureux que si on leur avait arraché le cœur et ils ne savaient pas comment ils allaient pouvoir continuer à vivre, c’était comme s’ils étaient des cadavres privés d’âmes, rien de plus que des zombies. Vivre ainsi serait bien plus douloureux que d’être torturée à mort. Puis j’ai pensé à Pierre. Pierre s’était échappé de prison, puis le Seigneur Jésus lui était apparu et Il avait dit : « Me ferais-tu crucifier pour toi une nouvelle fois ? » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Les gens ont trop d’exigences à l’égard de Dieu). Pierre avait compris ce que Dieu voulait dire, et il savait que le jour de Dieu était venu pour lui de rendre témoignage. Il s’était soumis, prêt à obéir jusqu’à sa mort, à se donner entièrement et à être crucifié pour Dieu. Pierre savait qu’être crucifié voulait dire endurer une souffrance atroce, mais il avait choisi de se soumettre à Dieu malgré tout, de rendre un témoignage merveilleux et retentissant à Dieu, et de faire honte à Satan. À la lumière de la soumission de Pierre à Dieu, j’ai vraiment eu honte. À la pensée de la mort, j’étais remplie de crainte et j’avais des exigences vis-à-vis de Dieu, j’espérais que je ne mourrais pas dans la souffrance et que j’aurais une merveilleuse destination. En quoi était-ce être raisonnable ou obéissante ? Mais ensuite, j’ai compris que lorsque l’on est blessé par Satan et que l’on se trouve face à la mort, seul le fait d’être capable de sacrifier sa propre vie est vraiment significatif, et c’est aussi le meilleur témoignage. Si je choisissais de me protéger et de vivre sans dignité, mon corps continuerait peut-être à vivre et il n’endurerait aucune souffrance, mais pour Dieu, ce serait Le trahir et ne pas parvenir à témoigner. Aux yeux de Dieu, mon âme serait déjà morte et, en fin de compte, je serais punie par Lui. Cela seul est vraiment mourir. Si je pouvais sacrifier ma vie, protéger le travail de l’Église, bien faire mon devoir, rester ferme dans mon témoignage à Dieu et faire honte à Satan, même si on me battait à mort, mon âme resterait entre les mains de Dieu et continuerait à vivre. À ce stade, j’ai compris que j’étais vraiment rebelle, que je n’étais pas prête à me soumettre à la loi et aux orchestrations de Dieu, et que je ne m’engageais pas à sacrifier ma vie pour rendre témoignage à Dieu. Dieu me permettait de faire l’expérience de cette souffrance et de cette oppression, en espérant que j’apprendrais la vérité et que je m’équiperais de la vérité, et que j’en viendrais à savoir que les êtres créés doivent se soumettre à Dieu, et que, si un jour Il avait besoin que je rende ce genre de témoignage, j’en viendrais à savoir que je devais me soumettre sans conditions, être comme Pierre et être déterminée à satisfaire Dieu. Même si je comprenais encore mal Dieu, je croyais que tout ce que Dieu fait est juste. Qu’Il fasse vivre ou mourir quelqu’un, cela contient Sa bonne volonté et Sa loi. Une fois que j’ai compris ces choses, je n’ai plus été aussi contrainte par la pensée de la mort. Les persécutions du grand dragon rouge avaient beau être folles, que je sois arrêtée ou non, j’étais prête à me mettre entre les mains de Dieu et à accomplir mon devoir.

Je suis ensuite allée dans les lieux de réunion pour échanger sur les paroles de Dieu avec les frères et les sœurs, afin que tout le monde comprenne que Dieu utilisait le grand dragon rouge pour que celui-ci serve Ses objectifs, et pour nous parfaire, qu’Il utilisait les arrestations et les persécutions du grand dragon rouge pour que nous puissions voir clairement son essence malfaisante, pour que nous ayons du discernement à son sujet, et que nous le rejetions de tout cœur, tout en parfaisant notre foi et notre amour grâce à ces épreuves. Pendant que le grand dragon rouge nous arrêtait frénétiquement, l’antéchrist semait également la pagaille et la perturbation dans l’Église. Mais nous devions tous nous fier à Dieu, continuer à manger et boire Ses paroles, et discerner l’antéchrist dans cet environnement, pour faire notre devoir et témoigner de Dieu. Quand les frères et sœurs ont compris la volonté de Dieu, ils ont tous été prêts à faire face à l’adversité, à embrasser la vie de l’Église et à accomplir leur devoir pour faire honte à Satan.

Ensuite, j’ai réfléchi sur moi-même, moi aussi. Pourquoi avais-je autant manqué de foi dans cette situation, pourquoi avais-je sans cesse pensé à moi, égoïstement ? Quelle en était la raison réelle ? En cherchant, j’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Les antéchrists sont extrêmement égoïstes et méchants. Ils n’ont pas de véritable foi en Dieu, et encore moins de dévotion à Dieu ; quand ils rencontrent un problème, ils ne font que se protéger et se sauvegarder. À leurs yeux, rien n’est plus important que leur propre sécurité. Ils ne se soucient pas du tort causé au travail de l’Église : tant qu’ils sont encore en vie et n’ont pas été arrêtés, c’est tout ce qui compte. Ces gens-là sont extrêmement égoïstes, ils ne pensent pas du tout aux frères et sœurs, ni au travail de l’Église, ils ne pensent qu’à leur propre sécurité. Ce sont des antéchrists. Quand ceux qui sont dévoués à Dieu et ont une vraie foi en Dieu rencontrent une situation similaire, comment la gèrent-ils ? (Ils penseront à n’importe quel moyen de défendre les intérêts de la maison de Dieu, de protéger les offrandes de la maison de Dieu de tout dommage, et prendront les dispositions nécessaires pour les frères et sœurs. La première chose que font les antéchrists, à l’inverse, c’est de se protéger et d’ignorer le travail de la maison de Dieu. Ainsi, quand le grand dragon rouge procède à des arrestations, les dommages causés aux églises sont particulièrement graves.) Ce que font les antéchrists équivaut à abandonner le travail et les offrandes de la maison de Dieu au grand dragon rouge, c’est une trahison déguisée, et ils s’en moquent. Lorsque ceux qui sont fidèles à Dieu savent clairement qu’un environnement est dangereux, ils bravent néanmoins le risque pour assumer le travail consistant à faire face aux conséquences, et ils réduisent au minimum les pertes de la maison de Dieu avant de se retirer eux-mêmes. Ils ne donnent pas la priorité à leur propre sécurité. Dis-Moi, dans ce pays maléfique du grand dragon rouge, qui pourrait assurer qu’il n’y a aucun danger à croire en Dieu et à accomplir un devoir ? Quel que soit le devoir que l’on assume, cela comporte un certain risque, mais l’accomplissement du devoir est commandé par Dieu, et tout en suivant Dieu, on doit prendre le risque d’accomplir son devoir. Il faut faire preuve de sagesse et prendre des mesures pour assurer sa sécurité, mais il ne faut pas faire passer sa sécurité personnelle en premier. Il faut considérer la volonté de Dieu et faire passer en premier le travail de Sa maison et la diffusion de l’Évangile. Accomplir la commission de Dieu qui t’incombe est ce qui compte le plus, et cela vient en premier. Les antéchrists donnent la priorité à leur sécurité personnelle ; ils croient que rien d’autre n’a d’importance pour eux. Ils se moquent que quelque chose arrive à quelqu’un d’autre, peu importe qui cela peut être. Tant que rien de mal n’arrive aux antéchrists eux-mêmes, ils vont bien. Ils sont dénués de toute loyauté, ce qui est déterminé par la nature et l’essence de l’antéchrist » (« Section 9 (Partie II) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). Ces paroles de Dieu me sont allées droit au cœur. Dieu révélait que les antéchrists sont incroyablement malfaisants, égoïstes et méprisables par nature, et qu’ils ne sont pas loyaux envers Dieu. Face au danger, ils se contentent de se protéger eux-mêmes, sans tenir compte de la sécurité des frères et sœurs. Ils ne considèrent que leurs intérêts charnels et leur propre sécurité, et permettent que les élus de Dieu soient arrêtés et que les offrandes à Dieu soient saisies. En cela, ils trahissent secrètement les frères, les sœurs et les intérêts de la maison de Dieu. Voilà comment agissent les antéchrists. Mais au début, j’avais eu des pensées égoïstes et méprisables, qui avaient en fait révélé mon tempérament d’antéchrist. Quand Yang Yue avait été arrêtée, des tas de gens auraient dû être prévenus, et j’aurais dû prendre la responsabilité de déplacer rapidement les livres de paroles de Dieu, mais j’avais eu peur d’être capturée par le grand dragon rouge, et d’être torturée et battue à mort, puis de perdre ma chance de salut, alors j’avais voulu abandonner mon devoir. En tant que dirigeante, j’étais responsable du travail d’Église. Il était de ma responsabilité d’assurer la sécurité des autres et de m’assurer que les intérêts de l’Église n’étaient pas compromis. Mais dès qu’il y avait eu du danger, je n’avais pas du tout pensé aux autres, je n’avais pensé qu’à ma propre vie ou à ma propre mort. Tout ce qui concernait les autres et les intérêts de l’Église ne m’était venu qu’après coup, à ce moment-là, comme si je n’avais aucune empathie pour les autres quand ils étaient arrêtés, battus ou qu’ils souffraient. Je m’étais dit que les pertes affectant les intérêts de la maison de Dieu n’avaient rien à voir avec moi et qu’il suffisait simplement que je me protège moi-même. Comment avais-je pu autant manquer d’humanité, comment avais-je pu être aussi méprisable et malveillante ? Ceux qui sont loyaux envers Dieu privilégient les intérêts de la maison de Dieu en toutes choses. Mais dès qu’il se passait quelque chose, je voulais simplement abandonner mon devoir et me cacher en coulisses. J’espérais que je n’aurais pas à faire quoi que ce soit de dangereux ou à affronter la moindre situation mettant ma vie en jeu. À chaque fois, je voulais me défausser du travail dangereux sur Chen Hui et Zhang Min. Même si je ne faisais pas réellement ces choses, mes pensées et mes idées passaient au premier plan avec beaucoup de force. Ce tempérament qui était le mien était simplement tout aussi malfaisant et méprisable que celui des antéchrists. En fait, j’étais déjà sur le point de faire le mal. Heureusement, les paroles de Dieu m’ont jugée, exposée et guidée à temps. J’ai donc évité de peu de faire le mal. Sinon, Dieu m’aurait méprisée et rejetée. Comprenant cela, j’ai finalement pleinement compris à quel point il était important de faire l’expérience du jugement et du châtiment des paroles de Dieu.

Dans les jours qui ont suivi, le grand dragon rouge s’est montré implacable dans ses arrestations et ses persécutions des membres de l’Église. Une sœur qui avait été transférée d’un autre endroit a été arrêtée alors qu’elle faisait son devoir, et un autre membre de l’Église, qui avait déjà été exclu, a également été arrêté. La situation était encore très tendue. Plus tard, j’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Détestez-vous vraiment le grand dragon rouge ? Le détestez-vous vraiment, sincèrement ? Pourquoi vous l’ai-Je demandé tellement de fois ? Pourquoi est-ce que Je vous pose cette question, encore et encore ? Quelle image y a-t-il du grand dragon rouge dans votre cœur ? A-t-elle vraiment été enlevée ? Ne le considérez-vous pas vraiment comme votre père ? Tous les gens devraient percevoir Mon intention dans Mes questions. Elle n’est pas de provoquer la colère du peuple, ni d’inciter à la rébellion parmi les hommes, ni que l’homme trouve sa propre voie, mais de permettre à tous les gens de se libérer de l’esclavage du grand dragon rouge » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les paroles de Dieu à l’univers entier, Chapitre 28). Ces paroles de Dieu étaient justes. Le pays du grand dragon rouge est comme l’enfer sur terre. Avant d’avoir fait personnellement l’expérience des poursuites et des persécutions du grand dragon rouge, quand j’avais lu ces paroles de Dieu : « Détestez-vous vraiment le grand dragon rouge ? » même si j’avais dit que je haïssais le grand dragon rouge, je ne l’avais pas réellement haï dans mon cœur. Ce n’était que lorsque j’avais vu de mes propres yeux les persécutions de croyants par le PCC, et ses méthodes cruelles, les arrestations sans rime ni raison de croyants bons et ordinaires, le fait que le PCC les torturait cruellement et en battait même certains à mort, que j’avais finalement haï le grand dragon rouge du plus profond de mon cœur. C’est par le biais de l’oppression et de la cruauté du grand dragon rouge que j’ai vraiment compris l’essence féroce et malfaisante de Satan. J’ai aussi personnellement fait l’expérience de la loi et de l’autorité de Dieu, et j’ai gagné la foi en Dieu. Quel que soit le genre de situations que j’affronterais par la suite, j’étais prête à faire tout mon possible pour accomplir mon devoir, et à ne plus être une personne égoïste et méprisable qui sert ses propres intérêts. Au contraire, j’allais me reposer sur Dieu, tenir compte de Sa volonté, privilégier les intérêts de la maison de Dieu et bien faire mon devoir.

Ensuite, j’ai échangé avec les sœurs avec lesquelles je travaillais et je leur ai dit que, même si la situation était effroyable, exposer l’antéchrist et les malfaiteurs ne pouvait pas attendre. Après notre échange, nous avons tout fait selon les principes. Grâce à la direction des paroles de Dieu, je n’ai plus eu autant peur d’être arrêtée et j’ai pu faire mon devoir normalement. En fin de compte, nous avons expulsé l’antéchrist de l’Église sans problème, et les frères et sœurs ont repris peu à peu une vie d’Église normale. Tout le monde s’est montré reconnaissant envers Dieu et Lui a adressé des louanges ! Cette fois, face aux arrestations et aux persécutions du grand dragon rouge, je n’ai pas cédé et je n’ai pas abandonné mon devoir. C’était entièrement dû à la direction des paroles de Dieu. Toute gloire à Dieu Tout-Puissant !

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